Cinq ans après à la CAN 2019, l’équipe nationale de Madagascar, les Barea, réédite son exploit face aux Hirondelles de Burundi avec le même score de un but à zéro. C’est le résultat du match amical qui opposait les deux pays lors du tournoi Amical international que la Fédération malagasy de football organise au Stade de Mahamasina. L’unique but de la victoire malagasy a été signé par le milieu défensif de l’AJ Auxerre, Rayan Raveloson, sur un tir de loin à la 19ème minute de jeu. Madagascar a livré une prestation rassurante et convaincante à la première période.
Les hommes de Romuald Rakotondraibe ont pu se créer plusieurs occasions mais pas de but. Les Hirondelles ont été deux fois sauvées par la barre transversale dans la deuxième période. Les deux équipes s’échangeaient des occasions. Les Barea ont certes battu les Hirondelles qui n’ont pas pu concrétiser leur revanche mais ils devront aussi trouver la bonne formule en attaque. L’entraineur national Romuald Rakotondraibe a cependant reconnu que son équipe a besoin de progresser dans certains secteurs : « Nous devons encore améliorer sur le pressing haut et le manque de profondeur. Le manque de rythme au match international était flagrant vu qu’on a disputé notre dernier match au mois de novembre dernier». Il est évident que tout ne pouvait pas marcher comme on veut. « Par ailleurs, on ne peut pas juger un joueur à l’issue d’un seul match. Déjà l’essentiel a été fait pour nous puisqu’on n’a pas encaissé de but. Nous avons encore du temps pour rectifier les erreurs. Déjà les Burundais n’ont pas pu prendre leur revanche du match à la CAN 2019 », a conclu le coach Rôrô.
Le prochain match des Barea est prévu pour lundi 25 prochain. Les protégés de Romuald Rakotondrabe seront opposés aux Guêpes du Rwanda. Dans l’autre match de la première journée, les Zèbres de Botswana et les Amavubi de Rwanda se sont … sur le score nul et vierge (0-0).
Elias Fanomezantsoa
Tous au stade Barea Mahamasina pour le Motor Show les 30 et 31 mars 2024. Pour une grande première, les fans de l’automobile et de moto malagasy mais aussi le grand public seront réunis autour d’un évènement incontournable du sport mécanique. Le thème de cette première édition s’intitule « Soutenons les enfants. » Les plus belles voitures et les plus chères seront exposées.
Le détournement d'une somme de 207 millions d’ariary dans deux agences de la Paositra Malagasy, celles d'Andriamena et de Fandriana, a marqué les esprits, la semaine dernière. Hier, après que le sort de son homologue et non moins chef d'agence à Fandriana ait été fixé, suivi de l'incarcération provisoire du concerné, c'était au tour du receveur mis en cause de la Poste malagasy à Andriamena, de répondre de ses actes, cette fois-ci devant le Parquet du Pôle anti-corruption ou PAC d'Antananarivo.
Une innovation. Le suivi du reboisement de cette année se démarque par l’utilisation des nouvelles technologies, en particulier le « drone mapping ». « Quatre drones de grande taille, pesant environ 8 kg de chaque, entrent en action pour suivre de près l’évolution des arbustes plantés. Ces appareils peuvent survoler pendant 3 heures et couvrir jusqu’à 30 km de surface », avance Max Andonirina Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). D’ailleurs, l’implication de l’usage des drones dans le reboisement des zones difficiles d’accès a débuté il y a quelques temps et se poursuit actuellement.
« Ensemble en première ligne de l'action climatique ». Tel est le thème de la Journée météorologique mondiale, célébrée hier au parvis de l’Hôtel de ville à Analakely. Face à la destruction de l’écologie et le changement climatique, nuisant ainsi à la santé humaine et environnementale, il est temps d’agir, selon le représentant résident du Système des Nations unies à Madagascar, Issa Sanogo. L’économie mondiale est de plus en plus sensible au temps et au climat. Toutes les activités humaines sont soumises aux influences du temps, du climat et de l’eau, et un nombre croissant de ces activités disposent d’une marge de manœuvre de plus en plus réduite pour faire face aux risques.
L’initiative « United World Schools » (UWS) en action. Dans le sud-ouest de Madagascar, une initiative éducative révolutionnaire a pris racine depuis 2021, orchestrée par UWS, en partenariat avec le ministère de l'Education nationale (MEN). Cette entreprise vise à élever le niveau d'éducation dans les communautés locales, offrant ainsi un accès équitable à une éducation de qualité. Selon les révélations faites lors d'une présentation par Edward Hiaro Tsitohery, « Senior Education Coordinator » ou coordonateur principal de l’éducation chez UWS, hier à Antaninarenina, les progrès réalisés sont déjà impressionnants. Avec 19 écoles fonctionnelles et 5 autres en cours de construction, l'initiative a déjà touché 6.654 élèves, bénéficiant ainsi d'une éducation de qualité. De plus, 157 enseignants ont été formés, et 19 écoles ont été homologuées par Dina Education.
En Conseil des ministres, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, au moment de la prise de décision par décret du chef d’Etat-major général des Forces armées, rappelle à l’ordre les chefs de commandement militaire sur la célérité des actions à tous les niveaux de commandement. Il tire la sonnette d’alarme sur le regain des actes de banditisme à main armée en milieu urbain que rural. Les rapts, pour ne citer que ce mal qui sévit dans certaines localités du pays, après un laps de temps d’accalmie, reprennent et créent la psychose.
Optimiste, Thierry de Bailleul, directeur général de Madagascar Airlines a poussé en profondeur, les détails du contenu du plan de redressement de la compagnie, démarré en novembre dernier et baptisé « Plan Phénix ». « L’entreprise revient de loin et pour espérer sortir la tête de l’eau, nous allons partager le plan Phénix en quatre phases dont la restructuration et la remise en état de notre flotte, la transformation digitale de l’entreprise, la transformation commerciale de la compagnie et enfin le renforcement de l’image de marque et l’amélioration du produit », avance le directeur général de Madagascar Airlines. Parmi ces phases, l’accent a été mis sur la question de la flotte de la compagnie.
Fraîchement élu à la tête du Groupement des entreprises de Madagascar(GEM), Francis Rabarijohn, fort d’une expérience d’une trentaine d’années sur des postes à responsabilité, compte faire du GEM une organisation dynamique, un catalyseur de l’épanouissement des entreprises membres afin que ces dernières puissent être un levier de l’économie malagasy en jouant pleinement leurs rôles de principaux acteurs dans le développement du secteur privé, moteur de la croissance économique du pays. Ses points de vue sur ce secteur en quelques lignes.