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Et jamais deux sans trois. Comme depuis l’élection présidentielle de 2018, l’impression des bulletins uniques à utiliser le jour du vote sera de nouveau effectuée à l’étranger.  Soava Andriamarotafika, le rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a expliqué que plusieurs appels d'offres ont été lancés pour sélectionner le prestataire, national ou international, qui se chargera de l’impression des bulletins uniques. Finalement, c’est vers l’Afrique du Sud que le choix s'est porté, malgré des contacts préalables avec des imprimeurs locaux. La raison principale évoquée est la fiabilité et la rapidité accrue des sociétés d'impression sud-africaines, offrant ainsi une garantie de respect des délais électoraux serrés. Le fait est que tout de même si des maisons d’imprimerie nationales ont été contactées, c’est qu’elles sont capables de produire le même résultat qu’en Afrique du Sud. En effet, en tant que documents sensibles, la qualité du bulletin unique revêt une importance capitale dans la transparence et le déroulement démocratique du scrutin, minimisant ainsi les risques de fraudes.
Financement de l’opération par les ressources propres de l'Etat
Contrairement aux élections précédentes où les coûts étaient souvent couverts par des bailleurs de fonds, la CENI a confirmé que le financement des élections municipales proviendrait exclusivement du budget de l'Etat. Selon Soava Andriamarotafika, « Le budget de la CENI provient exclusivement des subventions de l’Etat. Cela n’empêche pas des collaborations avec les PTF comme d’habitude. En attendant, les fonds alloués par l’Etat commencent déjà à être mobilisés». Avec un budget estimé à cinquante-deux milliards d'ariary, la CENI a ainsi déjà commencé à mobiliser les fonds pour divers achats de matériels électoraux et la formation des membres des Organes de supervision des élections (OVEC).
Nikki Razaf

Modérée. La qualité de l’air dans la Capitale s’améliore, par rapport à la semaine du 5 au 18 août. Les conditions météorologiques seraient favorables à l’accumulation des polluants au niveau du sol. Les petites averses et les vents ont contribué à cette amélioration. Selon le bulletin de surveillance de la qualité de l’air à Antananarivo du Service des recherches hydrologiques du ministère des Transports et de la Météorologie, les concentrations en particules fines PM2.5 sont inférieures ou égales au seuil recommandé par l’OMS contre trois à quatre fois supérieures, la semaine précédente. Concernant les conditions météorologiques dans les trois prochains jours, une hausse de température est prévue jusqu'en fin de semaine. Les températures minimales varient entre 9 et 19 °C dans les Régions Analamanga et Vakinankaratra, pour cette journée tandis que les maximales avoisinent les 21 et 35° C. Pour vendredi et samedi, elles sont entre 6 à 16°C et les maximales sont de 23 à 36°C. Des petites averses continuent dans les Régions Atsinanana et Analanjirofo.

Une perturbation en mer

Les conditions météorologiques en mer seront perturbées en raison de vagues présentes dans le Sud-Est, Centre-Est et Nord-Est de l'île. Elles touchent ainsi la partie Sud, Sud-ouest et Sud-Est à partir de vendredi. La mer sera forte, voire très forte. Par conséquent, la hauteur des vagues atteindra jusqu'à 4 ou 5 mètres. A partir de vendredi, entre Morombe et Taolagnaro, elle s'étendra progressivement vers les côtes Centre-Ouest, Sud-Est et Centre-Est jusqu’au 26 août 2024. Un avertissement “ Alerte rouge” est lancé dans la région de Toamasina jusqu'à Bobaomby, une “Vigilance jaune” entre Morombe et Taolagnaro tandis qu’un avertissement “ Vigilance verte” entre  Besalampy à Morombe et de Taolagnaro à Toamasina.
Anatra R.

Un endroit où les jeunes peuvent jouir de formations et conseils pour créer ou trouver des emplois. Le centre “QG an Tanora” est opérationnel à Anosizato, grâce au partenariat entre l’Observatoire de la Jeunesse et l’OIT via le projet “Pro Agro Youth”. Ce centre cible notamment les jeunes ruraux résidant dans les périphéries d’Antananarivo. Il propose une multitude de programmes qui leur est destinée dont la formation sur les techniques de recherche d’emploi, le club de langues ou encore le réseautage en collaboration avec les professionnels, à en croire Lanto Ratsida, secrétaire exécutif de l’Observatoire de la jeunesse. “Dans ce sens, les jeunes n’auront plus à se plaindre d’être recalés dans chaque offre d’emploi, faute d’expériences. Outre l’orientation qu’on donne aux jeunes, nous menons également des plaidoyers auprès des entrepreneurs et accompagnons les entreprises à accepter les débutants et les former”, précise notre interlocuteur.  
Aurora Faranantenaina Minoarisoa fait partie des jeunes qui ont bénéficié d’une première vague de formation auprès du “QG an Tanora”. “ J’ai suivi environ 3 mois de formation auprès du centre. En plus des techniques d’entretien et de recherche d’emploi, l’on nous a également formés sur le GALS, focalisé sur le plan d’avenir professionnel. Tous mes acquis durant la formation m’ont beaucoup aidée à avancer et à trouver un travail décent, quelques mois après”, nous confie la jeune femme âgée de 20 ans. Comme elle, les jeunes formés sont actuellement sur la bonne voie, que ce soit en termes de recrutement ou de création d’emplois.
La mise en place du centre fait suite à la promotion de travail décent pour les jeunes ruraux, dans le cadre du projet “Pro Agro Youth” de l’OIT. Depuis la mise en œuvre dudit projet, sur un financement de la FIDA, en janvier 2023, 1146 jeunes issus de 5 régions ont pu être formés. 974 d’entre eux ont pu intégrer le monde professionnel, en étant stagiaires, contractuels ou salariés, d’après Sylviane Vololoniaina, chargée de projet. D’autres ont créé leurs propres business. Si ledit projet s’est focalisé sur l’agroalimentaire au début, il s’est étendu dans d’autres domaines pour toucher le maximum de jeunes ruraux. Il a collaboré avec 2 centres d’incubation, à savoir le SEFAFI Vohipeno et le FIFAMANOR Antsirabe. Au début, l’Observatoire de la jeunesse s’est chargé de la recherche d’emploi pour les jeunes ruraux formés. Mais il dispose désormais d’un volet entrepreneuriat...
P.R.





Le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Francis Rabarijohn, a récemment rencontré Kodjovi Mawulikplimi Eklou, le nouveau représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar. Cette rencontre a été l'occasion de discuter de l'environnement des affaires dans le pays et des perspectives d'évolution, avec un accent particulier sur le rôle crucial du secteur privé dans le développement socio-économique de la Grande île. Les échanges ont notamment porté sur les deux programmes du FMI actuellement en cours : la Facilité élargie de crédit (FEC) et le Fonds de résilience et de durabilité (FRD). Ces programmes, mis en place depuis le 21 juin, visent à soutenir le développement économique du pays en renforçant la résilience de ses infrastructures et assurant une stabilité économique durable. Ils s'inscrivent dans une politique plus large de l'État qui cherche à promouvoir la croissance économique, la création d'emplois et la stabilité des prix, tout en réformant les institutions nationales pour mieux répondre aux défis économiques actuels. Francis Rabarijohn a souligné l'importance d'une participation active du secteur privé dans les discussions techniques entre l'État et le FMI. Il a insisté sur le fait que les décisions prises dans le cadre de ces programmes auront des répercussions directes et indirectes sur les entreprises locales.
Consultation du privé
Ainsi, il est essentiel que le secteur privé soit consulté et impliqué tout au long du processus pour s'assurer que les mesures adoptées reflètent également ses intérêts et ses besoins. De son côté, le représentant a reconnu l'importance d'un dialogue continu avec le secteur privé. Il a exprimé son engagement à maintenir une communication régulière et transparente avec le GEM pour assurer que les programmes du FMI soient alignés avec les objectifs de développement du pays et bénéficient à l'ensemble de l'économie. La réunion s'est conclue par un accord entre les deux parties pour organiser des rencontres régulières. Cette dynamique de dialogue et de concertation est cruciale pour maintenir la confiance et assurer une mise en œuvre efficace des programmes en cours. En outre, le FMI a réitéré son soutien aux efforts de Madagascar pour améliorer son environnement d'affaires et renforcer sa compétitivité économique, en particulier dans des secteurs clés comme l'énergie, l'agriculture et l'éducation qui sont essentiels pour le développement à long terme du pays. Les deux programmes du FMI jouent un rôle central dans la stratégie économique de Madagascar, en fournissant des financements et une expertise technique pour aider le pays à surmonter ses défis économiques et bâtir une économie plus résiliente et durable. Leur succès dépendra en grande partie de la capacité du Gouvernement à collaborer étroitement avec tous les acteurs économiques, y compris le secteur privé, pour atteindre les objectifs fixés.

Le Festival Angaredona, orchestré par le célèbre valihiste Rajery et Mbola Talenta Production, est à sa 18e édition cette année. Un événement populaire qui s'annonce toujours riche en découvertes culturelles. Et ce, prévu du 21 au 22 septembre au grand espace du Naturia Palm situé à Antanambao RN3. Depuis sa création, l'objectif du festival a toujours été clair : promouvoir et valoriser la diversité culturelle, les échanges et la richesse du patrimoine malagasy. Avec l'appui de l'association Takalo Tsara, cette nouvelle édition proposera une programmation artistique de haut niveau, mettant en lumière des artistes de renom ainsi que de jeunes talents prometteurs. Bien plus qu'un simple festival musical, Angaredona s'établit comme un véritable écosystème culturel. Il offre une plateforme aux jeunes et habitants de la ville, permettant d'utiliser la musique comme vecteur social pour sensibiliser à la valorisation et la préservation de la culture malagasy face à la mondialisation. Rajery, le fondateur et directeur du festival, souligne que l'événement a pour but de revitaliser et de valoriser le patrimoine culturel malagasy tout en servant de levier pour des initiatives en matière de droits de l'homme, d'environnement et de développement durable. Cette édition promet une riche diversité musicale, allant du folk malagasy aux styles traditionnels modernisés. Pour le moment, les organisateurs n'ont pas encore révélé les artistes qui seront présents au festival. Cependant, ce qui est certain, c'est qu'ils préparent une programmation variée qui va plaire à tous. Le Festival Angaredona s'affirme donc comme un rendez-vous incontournable, alliant musique, culture et engagement sociétal, dans une atmosphère festive qui met l'accent sur la richesse du patrimoine malagasy. Comme le chanteur et valihiste Rajery a confirmé : “L’objectif initial du festival, celui de revitaliser, de préserver, de valoriser la diversité et la richesse du patrimoine culturel malagasy”
Si.R

La une du 21 aout 2024

Publié le mardi, 20 août 2024

Le meurtre survenu à l'aube du lundi dernier de Frédéric Marimoutou (62 ans), ce directeur réunionnais d'une société exportatrice à Toamasina, soulève des vagues. Et l'affaire connait un rebondissement. La victime a vécu avec sa femme à Toamasina. Mais cette dernière était retournée à La Réunion depuis un certain temps, laissant temporairement sur place, et son mari, et leur enfant. A propos, il s'agit d'un petit européen de 6 ans né dans la Grande-île, mais que le couple a récemment adopté à Toamasina. On peut dire que ce garçon est l'unique proche du défunt réunionnais à vivre avec lui, ces derniers temps, c'est à dire durant la période ayant préludé à sa mort à Toamasina, et après le départ de sa femme.  Actuellement, le petit garçon est entre de bonnes mains, selon une source proche du dossier. En effet, l'enfant a été pris en charge par le consul honoraire de France.

232 rapatriées. Ces tortues de l’espèce « Astrochelys Radiata », ramenées des Comores, ont débarqué par bateau à Mahajanga, jeudi dernier. Elles sont arrivées à Antananarivo en début de semaine. 142 d’entre-elles sont encore vivantes, tandis que les 90 autres sont mortes. Ces espèces rapatriées font partie des 400 tortues en provenance de Madagascar saisies à Moroni, le 6 juin dernier. Elles se trouvaient dans 3 cartons et allaient être expédiées en Tanzanie, selon les informations recueillies. « Après les tests et le suivi de santé, ces tortues seront gardées dans la réserve naturelle de Berenty, un endroit où elles pourront recevoir les soins adéquats en attendant leur relâchement en milieu sauvage », informe Max Andonirina Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). 

Début d’une aventure innovante et prometteuse. Le programme « Miary Digital » a été mis en place afin de stimuler l'innovation et la création d'emplois dans le secteur numérique. Avec une attention particulière portée sur les start-up, ce programme offre un soutien financier allant de 5.000 à 15.000 dollars à 43 cohortes d’entrepreneurs. Après un appel à projets qui a permis de recevoir 271 dossiers de projet et une sélection rigoureuse de ces dossiers, 47 startuppers ont bénéficié d’un accompagnement ainsi que des formations à l’entrepreneuriat numérique, l’élaboration d’un business plan, la gestion de projet, les finances d’entreprises, le marketing, … et ont fait l’objet d’évaluation technique et financière par des experts recrutés par un appel d’offres ouvert sur le plan international.

Mais, où est-il ?

Publié le mardi, 20 août 2024

Où se trouve-t-il le PDS ? En mission ! Malade ! L’absence prolongée et inexpliquée du président de la délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo-Renivohitra, Ramanambitana Richard, suscite des interrogations. Des questionnements sans réponses valables, du moins officielles qui, à terme, finissent par semer le doute sur le sérieux de la chose.
Dans des pays où la transparence, l’un des piliers de la démocratie, fait loi, le peuple sinon les concitoyens, autrement dit les contribuables, ont le droit de savoir, d’être informés sur ce qui se passe là-haut. Dans des pays comme la France, les Etats-Unis d’Amérique, à titre d’exemples, on ne cache rien aux citoyens. La frontière entre vie privée et vie publique est relative. On ne choisit point d’occuper un poste public, de responsabilité publique, si on veut garder d’être dans la cachoterie. Si on veut vivre caché ou discret, à l’abri des yeux et oreilles indiscrets, on doit oser quitter le poste public bien vu et choisir un poste modeste, inconnu, pour vivre sa vie discrètement, paisiblement, dans l’anonymat.

Fil infos

  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
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  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
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  • Projets de grandes infrastructures - L’intérêt général prime sur l’intérêt d’une communauté
  • Mara Volamiranty Donna - « Arrêtons de déformer l’histoire »

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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