Un tournant majeur dans les transports. Le tant attendu « Train urbain » d'Antananarivo sera opérationnel dès le début de 2024 a annoncé Valery Ramonjavelo ministre des Transports lors de la journée de l'aviation civile internationale. Cette déclaration confirme les engagements du Président Andry Rajoelina envers la population d'Antananarivo, offrant une solution pour contourner les embouteillages fréquents dans la Capitale. Bien que l'ouverture initiale ait été prévue pour août dernier, des travaux d'amélioration ont été nécessaires, retardant légèrement la mise en service du train urbain. Les ajustements actuels sur les lignes de correspondance visent à minimiser l'attente entre les trajets, offrant une expérience plus fluide aux voyageurs. Chaque train utilisé pour cet effet peut accueillir jusqu'à 300 personnes. Le ministre a souligné que le train urbain fait partie des grands projets du Président, aux côtés d'initiatives telles que le développement du réseau téléphérique. L'année 2024 s'annonce ainsi comme une période charnière avec l'introduction de ces nouveaux moyens de transport. A noter également que le transport de marchandises par chemin de fer entre Antsirabe et Toamasina a récemment débuté, élargissant davantage les horizons du transport ferroviaire à Madagascar.
Un investissement de 100 millions de dollars pour revitaliser Madagascar Airlines et assurer son indépendance financière
Lors de cette journée, le ministre a annoncé un plan visant à réhabiliter la compagnie aérienne nationale, Madagascar Airlines, nécessitant un investissement total de 100 millions de dollars. Cette initiative vise à redonner vie à l'entreprise qui fait actuellement face à d'énormes dettes. Selon le ministre, la Banque internationale a déjà débloqué une somme de 20 millions de dollars pour soutenir ce projet. Les efforts se poursuivent activement avec d'autres partenaires, et il est souligné que ces partenaires n'utiliseront pas de fonds publics pour contribuer au reste de l'investissement nécessaire. "Nous sommes ravis de l'engagement initial de la Banque internationale, qui représente une première étape dans la réalisation de notre vision de redynamiser Madagascar Airlines", a déclaré le ministre. Il a également souligné que les partenaires impliqués dans ce processus sont des acteurs clés du secteur privé, prêts à investir dans le redressement de la compagnie aérienne nationale. L'objectif de cette initiative est de rendre Madagascar Airlines indépendante financièrement. Actuellement accablée par des dettes considérables, l'entreprise publique est confrontée à des défis importants qui ont affecté ses opérations au fil des ans. "Nous sommes confiants que, d'ici trois ans, Madagascar Airlines sera entièrement récupérée, et nous travaillons diligemment pour mettre en œuvre des mesures efficaces qui garantiront son redressement durable", a ajouté le ministre.
Carinah Mamilalaina
Depuis maintenant deux mois, Ankazobe est devenue une zone rouge à cause de l'insécurité, ou plutôt un fort degré d'insécurité qui y règne. La localité de Mahavelona est spécialement concernée. Deux mois durant donc, les bandits y sèment systématiquement la terreur : assassinat ciblé, menaces, brigandage, extorsion et viol...Tel est le lot des habitants si bien que ces derniers sont poussés à quitter leurs domiciles la nuit pour se cacher ou se réfugier dans des endroits plus sûrs, la nuit... Ici, ce sont les femmes et les enfants qui doivent se terrer ainsi, soit dans les champs pendant que les hommes restent au village pour le surveiller, soit vers les localités voisines, celles qui sont encore épargnées.
" Comme l'amour est au-dessus de la loi, de toute loi et on ne sera jugé que pour l'amour". C'est à travers ces propos que le Père Pedro Opeka résume son voyage en Slovénie.
Comme à l’accoutumée, il effectue régulièrement un voyage à l'étranger en vue d’une levée de fonds pour le Centre Akamasoa.
Après La Réunion dernièrement, il a visité le pays natal de ses parents, la Slovénie, pour quelques jours.
Il a rencontré l’édition slovène d’Aleteia pour raconter ses parcours ainsi que le début de l'Akamasoa en 1989.
Actuellement, avec un recensement de 3382 véhicules périurbains à Antananarivo, les chauffeurs dans le transport suburbain font face à des problèmes, selon les chiffres de l'ATT. Une situation exacerbée par des embouteillages monstres entre Anosy et Ampitatatafika où il faut souvent plus de deux heures pour s'en extirper. Un conducteur exerçant sur la ligne Antananarivo-Imerintsiatosika souligne que "la concurrence accrue, notamment avec de nombreux taxis-brousse desservant la même destination, réduit le nombre de trajets quotidiens. Certains chauffeurs, par manque d'alternatives, appelé "mpitsoraka" optent pour des méthodes non conventionnelles comme les arrêts non réglementaires, mais cela ne résout pas leurs problèmes financiers et entraîne des pertes dues aux coûts de carburant."
En panne ! Le moteur bloqué, le véhicule transportant un groupe d’aventuriers et qui se trouve nulle part dans la nature s’immobilise au beau milieu de la route. Tout le monde descend ! Dépité, chacun rentre chez soi. Voué à la dislocation, le groupe s’effrite. Tel est le sort réservé au Collectif des 10 ou 11 candidats, peu importe. La déroute ou la débâcle d’un groupe de politiciens sans repère !
Depuis plusieurs semaines, une vague de mécontentement déferle sur les réseaux sociaux, portant sur les difficultés rencontrées par les clients cherchant à se faire rembourser leurs billets auprès de Madagascar Airlines. La compagnie, actuellement en difficulté financière, a suspendu ses vols internationaux jusqu'au début de l'année prochaine, conformément à son nouveau plan de redressement. Face à cette situation, les clients ont été confrontés à un choix difficile : opter pour un remboursement direct du montant du billet ou choisir le système d'avoir, offrant la possibilité de profiter des vols intérieurs en fonction des disponibilités et de la valeur du billet réservé. Certains plaignants, ayant choisi le remboursement direct, expriment leur frustration en attente de nouvelles depuis plus d'un mois, sans aucune information sur le traitement de leur dossier.
C’est confirmé. L’un des genres les plus influents de la musique malagasy bénéficie désormais du statut de protection de l’UNESCO. En effet, un autre art malagasy vient d’être inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. L’annonce officielle de cette nouvelle a été faite durant la dix-huitième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tient au Cresta Mowana Resort à Kasane, République du Botswana depuis le lundi 4 décembre. Le Hira Gasy rejoint le Kabary en 2021 et le savoir-faire Zafimaniry en 2008.
Nouvellement réélu à la tête du pays, le Président Andry Rajoelina est en déplacement à Dubaï depuis le 2 décembre. Il prend part, en tant qu’invité spécial, à la Conférences des Partis qui s’y tient depuis le 30 novembre. En marge de cet évènement planétaire, le Chef de l’Etat malagasy s’est entretenu avec plusieurs personnalités issues de différents pays. Avant-hier, le numéro un malagasy été reçu par le ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes unis, Sheikh Shakhboot bin Nahyan AlNahyan.
L'affaire se rapportant sur l'agression d'un gardien s'est déroulée à la Cité Goulam à Mazava Huile, route d'Amborovy, Fokontany de Tsararano Ambony dans la Commune urbaine de Mahajanga I, l'année dernière. Mais c'est seulement aujourd'hui qu'elle connait un rebondissement. Les présumés auteurs du forfait, à savoir les frères Goulzar Malik Kan et Goulzar Zouber Kan, sont recherchés. Ils ont pris la fuite après une plainte de la victime et aussi après qu'ils ont reçu leur convocation par la Gendarmerie, et les fugitifs restent introuvables, depuis. Les deux frères font donc actuellement l’objet d'un avis de recherche.