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L'édition 2024 des masters de pétanque commence.  Cette dernière semaine de juin marque le retour de la compétition. Un nouveau format, un calendrier simplifié, seulement trois étapes avant le Final Four... mais davantage de parties! Effectivement, la formule quarts-demi-finale a pris fin. Désormais, deux parties de classement seront organisées le matin de chaque étape des masters.
Les célébrités de la pétanque se retrouvaient ce jeudi 27 juin à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) afin de lancer la compétition.
Il est vrai que pour cette entrée en matière, la chance n’a pas souri aux favoris! Philippe Suchaud et l'équipe de France 1 ont déjà été surpris pour commencer cette étape vendéenne. Ce sont les Malagasy qui donnent le rythme grâce à  Christian Andriantseheno et son équipe.
Madagascar s'impose clairement après deux heures et sept minutes de jeu.
Puis, le résultat est le même pour le monument  de la pétanque française, Philippe Quintais! De nouveau, leurs bourreaux sont toujours les  Malagasy. Le trio Philippe Quintais, Diego Rizzi et Damien Hureau s'incline dès le début de la rencontre face à l'équipe de Madagascar. Cependant, le départ était meilleur pour les Polos roses (3-1). Pas de quoi s'étonner du côté de Mada. Faralahy Urbain Joseph Ramanantiary, Herilantosoa Razafimahatratra et Andriamahazo Haja Rafanomezantsoa s'imposent directement (3-6). Une heure après le jeu, la rencontre était tendue car les Français ont tout donné pour recoller au score (5-6). Jusqu'à l'explosion de quatre points de Madagascar, contre les échecs adverses (6-11). Diego Rizzi et ses coéquipiers ne se laissent pas abattre (9-11). Chaque boule est extrêmement précieuse, le public n'a pas tort. Bien partis pour la deuxième partie pour cette matinée, ce sont les Malagasy qui remportent la partie.
Recueillis par E.F.


Le secteur du tourisme à Madagascar, représentant près de 10% du PIB national, est un moteur essentiel pour la création d'emplois, l'attraction d'investissements et le développement des infrastructures. La semaine dernière, le Centre de conférence international d’Ivato a été le théâtre de la matinée "Choose Madagascar", un événement marquant organisé par l’EDBM (Economic Development Board of Madagascar) dans le cadre du salon ITM & IHM 2024. Cet événement a réuni des acteurs clés pour discuter des opportunités et des défis du secteur touristique malagasy. Lors du premier panel, Josielle Rafidy, directeur général de l'EDBM, a introduit les discussions sur le thème « Attirer, retenir et faciliter les investissements, missions clés de l’EDBM ». Selon elle, "la nouvelle vision stratégique de l’EDBM vise à renforcer la gouvernance de l'institution et à digitaliser ses services." Cette digitalisation, en particulier celle du guichet unique de l’EDBM qui regroupe dix ministères sectoriels, est cruciale pour améliorer l'efficacité et faciliter les démarches des investisseurs. Tojo Ramamonjisoa, directeur des réformes et du développement du secteur privé de l'EDBM, a mis en lumière les avancées significatives obtenues grâce au Dialogue public-privé (DPP). Selon lui, "les DPP sont importants pour une meilleure compréhension entre les secteurs public et privé", ce qui a permis de réduire les délais de séjour des marchandises au port de Toamasina de presque 11 jours à un peu plus de 8 jours en six mois. L'EDBM ne se contente pas d'offrir des services centralisés à Antananarivo. En décentralisant ses services vers des antennes régionales, l'EDBM assure une présence accrue dans tout le pays, facilitant ainsi l'accès aux documents nécessaires pour les investisseurs. "La présence de plusieurs ministères au sein du guichet unique permet une délivrance efficace des documents nécessaires aux investisseurs", a précisé une représentante de l'EDBM.
Investissement
Le deuxième panel, intitulé « Modèles d’investissements touristiques : Ceux qui ont fait le choix de Madagascar », a rassemblé des représentants des secteurs public et privé. Le représentant du ministère du Tourisme a souligné la disponibilité de terrains aménageables pour le développement d’infrastructures touristiques. "Madagascar doit répondre à une demande croissante en chambres d’hôtel, estimée à 11.500 unités supplémentaires d’ici 2028", a-t-il expliqué. Du côté du ministère des Transports, les opportunités d’investissement dans les infrastructures de transport ont été mises en avant. François Van Rens, du Radisson Hôtel Group Madagascar, a partagé l'expérience de l'implantation de Radisson à Madagascar avec l'ouverture de trois hôtels en 2022. "Radisson est présent dans plus de 120 pays, et notre expansion à Madagascar témoigne de notre confiance en son potentiel touristique", a-t-il déclaré. Jean-Louis Salles, CEO de l’Exora Beach Hôtel Nosy Be, a insisté sur l'importance de projets d'investissement intégrés, valorisant les ressources humaines locales et l'énergie durable. "Un investissement réussi doit prioriser les impacts sur le développement de l'économie locale", a-t-il affirmé. Cette matinée "Choose Madagascar" a clairement démontré que le tourisme est non seulement un pilier économique  pour Madagascar, mais également un domaine riche en opportunités d'investissement, en dépit des défis à surmonter.
Carinah Mamilalaina

LA UNE DU 27/06/24

Publié le mercredi, 26 juin 2024

Comme toutes les autres fêtes, celle de l'indépendance nationale a été aussi sanglante, du fait d’accidents de différents types. Les faits survenus le 25 juin dernier reflètent bien cette situation. De source hospitalière provisoire, 4 personnes ont alors trouvé la mort à cause d’ accidents de la circulation qui s'étaient produits dans les quatre coins de la ville, la seule journée de mardi dernier. Une centaine d'autres personnes se sont fait consulter. Par ailleurs, ces accidents de la circulation ont fait une vingtaine de blessés. Sans doute, celui survenu à Ampitatafika a été le plus dramatique d'entre tous.

Hier, lors de la célébration de la fête du retour de l'indépendance, Faniry, une fournisseuse et productrice d' « arendrina taratasy » dans la Capitale, a partagé des nouvelles encourageantes sur l'essor de cette activité artisanale. « Nous avons commencé à fabriquer des « arendrina » au mois de novembre et décembre de l’année dernière et les avons stockés en vue de la saison des ventes », explique Faniry. Grâce à cette préparation, nous avons pu répondre efficacement aux nombreuses commandes qui ont commencé à affluer dès le début du mois de juin. « Les églises, les associations et les Fokontany ont passé beaucoup de commandes, et nous avons vendu le petit reste au marché d'Andravoahangy », précise-t-elle.

“Je n’ai jamais assisté à un tel show de ma vie. C’est la première fois et j’en suis émerveillée”. Ginah R., originaire de Faratsiho mais résidante à Antananarivo depuis quelques mois, faisait partie des milliers de personnes présentes autour du lac Anosy, mardi dernier., pour assister aux feux d’artifice et show de drones. La plupart d’entre eux ont quitté leurs habitations en début d’après-midi pour trouver la bonne place aux alentours. D’autres fonctionnaires et employés des ministères environnants ont préféré rester dans leurs bureaux depuis la matinée et joindre les terrasses ou autres en début de soirée pour éviter de manquer le spectacle. D’ailleurs, il s’agit d’une grande première pour la célébration de la fête nationale. 

Selon une étude récente de la Banque mondiale, d’ici 2025, l’exploitation minière à Madagascar pourrait représenter, dans des scénarios favorables, jusqu’à 14% du Produit intérieur brut (PIB) du pays. Cette année, les exportations de produits miniers de la Grande île ont augmenté de 27,3% au premier trimestre, selon une source officieuse. Cette croissance est principalement soutenue par l’extraction de graphite, menée par des multinationales telles que Nextsource et Tirupati Graphite. Ces grandes industries injectent des milliards d’investissement, dont une partie importante est reversée aux communautés locales et aux caisses de l’Etat. Le rôle d’Ambatovy, un autre acteur majeur du secteur minier, ne peut être ignoré.

Depuis le mois dernier, une augmentation notable des tarifs de fret maritime international a été observée, perturbant considérablement les prix des denrées importées consommées quotidiennement à Madagascar, telles que la farine et autres produits de première nécessité (PPN). Pour comprendre les causes de cette hausse, il est essentiel d'examiner trois facteurs déterminants qui influencent la dynamique tarifaire. Le premier facteur concerne la Mediterranean Shipping Company (MSC), qui a augmenté ses taux FAK (Freight All Kinds) en mai. Cette hausse a été rapidement suivie par d'autres compagnies maritimes, qui ont ajusté leurs tarifs pour les aligner au-dessus des seuils de rentabilité. Ce phénomène, appelé « carrier discipline », est un ajustement basé sur les fondamentaux du marché et non sur une entente entre les compagnies.

Le Kudéta, un lieu parfait pour réchauffer le cœur et faire résonner toutes les musiques. Cet antre, ayant accueilli le groupe de rap inoxydable, a tremblé sous les assauts de Da Hopp et un public copieusement arrosé. Le responsable des lieux a mis les petits plats dans les grands avec l’organisation d’un concert de rap haute volée en invitant le célèbre groupe de hip hop Da Hopp à enflammer la salle. Les hostilités ont débuté vers 21 heures. Et d’entrée de jeu, Da hopp a défié les générations. De son côté, le public ne s’est pas fait prier pour reprendre les chansons du trio. Sachant que c’était un rendez-vous très attendu du public et le groupe était visiblement enthousiaste de retrouver ses fans.

ACTU-BREVES

Publié le mercredi, 26 juin 2024

Le ministère des Affaires étrangères prêt à accompagner le PECC dans la sensibilisation du public sur des questions environnementales.  Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a exprimé sa volonté d'apporter son soutien au Programme d’Education environnementale, citoyenne et civique (PECC) afin de sensibiliser le public sur des questions cruciales telles que le changement climatique, la protection de la biodiversité et la bonne gouvernance. Cette collaboration vise à mettre en place des campagnes de sensibilisation à travers divers canaux de communication pour toucher un large public. Les campagnes de sensibilisation seront déployées à travers différents moyens tels que les médias, les réseaux sociaux et les événements publics. A court terme, l'accent sera mis sur la sensibilisation à Antananarivo et dans le District d’Ambohidratrimo. A long terme, l'objectif est d'étendre ces initiatives à plusieurs régions à travers toute la nation malagasy. Lors d'une rencontre entre la ministre des Affaires étrangères, Mme Rafaravavitafika Rasata, et le coordinateur du PECC, Thierry Raharison, des discussions ont eu lieu sur les moyens de collaboration. Mme Rasata a salué les efforts de M. Raharison dans la mise en place de ce programme visant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Le MAE s'est engagé à soutenir le PECC en renforçant ses capacités, en recherchant des financements pour les formations et en apportant un soutien logistique. Cette collaboration promet d'être bénéfique pour la sensibilisation du public et la promotion de pratiques environnementales durables à Madagascar.

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Editorial

  • Cauchemardesques
    L’apocalypse ! La série noire continue. Tout comme si la galère déroutante de la JIRAMA ne suffit pas que voilà d’autres soucis poignants viennent empirer la situation déjà préoccupante. Au fait, les conditions de vie précaires et vulnérables dues à l’emprise dans le cercle vicieux de la misère et de l’insécurité se suffisent même plus que nous voilà qu’il faille ajouter d’autres faits troublants nous conduisant tout droit vers une psychose inénarrable. Et nous revenons à la charge et tirons, en appuyant cette fois-ci plus forte la sonnette d’alarme. La série noire des cauchemars ne peuvent plus continuer ainsi.

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