Les résultats de la Mission Economique et Commerciale au Canada (MECC) 2024, organisée par la Chambre de commerce Canada-Madagascar (CanCham), ont été présentés hier à Antanimena. Cet événement a permis à plusieurs entreprises malagasy de se faire connaître sur le marché canadien, ouvrant des perspectives prometteuses pour l'exportation de leurs produits. Beemada, une entreprise impliquée dans l'artisanat, les huiles essentielles et les épices, a été l'une des participantes remarquées. Selon Murielle Ramanamirija, responsable, « le MECC 2024 nous a apporté de bons résultats car nous avons pu participer sur la scène internationale. Nous avons ainsi obtenu des contacts et des clients potentiels de nos partenaires ». Elle a également souligné que des normes strictes doivent être respectées pour les exportations vers le Canada, notamment la nécessité de produire des articles biologiques et de fournir des résultats d'analyse pour chaque produit. « Nous y travaillons actuellement », précise-t-elle, en ajoutant que la maîtrise du français et de l'anglais est essentielle pour prospérer sur ce marché.
Le « Big Sound studio » a dévoilé hier les jeunes nouveaux chanteurs qui promettent de faire sensation sur la scène musicale malagasy. Le public découvrira bientôt des talents prometteurs dotés de voix exceptionnelles et d’un charisme indéniable. Ils étaient 740 au début à participer au casting. Et au final, seulement 7 candidats ont été retenus par les membres du jury. Il s’agit d’Innocent Laouis, Fiderana Stefanasy, Tino, Delphin Nomenjanahary, Vahinisoa Kaed, Ferdinand et Herindrainy Santatriniaina - la seule jeune femme parmi ces candidats sélectionnés. « On envisage de créer quelque chose de merveilleux en travaillant avec ces jeunes visages de la musique. Avec de la persévérance, ils pourront conquérir le cœur du public et se faire une place de choix dans l'industrie musicale », affirme le chanteur Big MJ, fondateur du studio.
Hier était le dernier jour de session pour les anciens députés élus sous la dernière législature à l’Assemblée nationale. Une nouvelle page qui se tourne pour la Chambre basse qui accueillera dans quelques jours les nouveaux députés élus pour un mandat de 5 ans. Députée sortante, élue pendant deux mandats successifs sous les couleurs de l’IRD/ MAPAR (actuel IRMAR) dans le 3ème Arrondissement d’Antananarivo, Aina Rafenomanantsoa (Anyah) a accepté de nous faire quelques confidences par rapport aux moments forts qui ont marqué ses dix années de mandat parlementaire, les raisons de son retrait, la discipline de parti ainsi que ses perspectives d’avenir.
La réforme du Code du Travail vers un cadre réglementaire plus moderne et adapté aux réalités actuelles. Le Sénat a approuvé le Code du Travail révisé, marquant une étape significative dans la réglementation de l'environnement professionnel du pays. Après avoir reçu le feu vert de l'Assemblée nationale en juin dernier, ce texte a été adopté sans altération ni modification. Hanitra Fitiavana Razakaboana, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique, a souligné les éléments-clés et les nouveautés du nouveau Code du Travail lors des débats en commission et en séance plénière. Avant son application, le nouveau Code du Travail subira un examen à la Haute Cour constitutionnelle pour contrôle de constitutionnalité. Cette démarche vise à assurer que le Code respecte les principes démocratiques et l'Etat de droit. Le Code, mis à jour, concilie les demandes légitimes des salariés et les besoins d'une économie libérale axée sur l'entrepreneuriat et la liberté d'entreprise. Il s'intègre également dans une approche globale basée sur les valeurs démocratiques et la liberté individuelle, visant ainsi à harmoniser les intérêts des divers acteurs du monde du travail. La révision du Code du Travail de Madagascar représente une avancée majeure vers un cadre réglementaire plus moderne et adapté aux réalités actuelles du marché du travail dans le pays.
Les résultats des élections législatives, récemment publiés, ont confirmé la prédominance de la coalition pour la majorité présidentielle avec 84 députés élus. Ce chiffre offre ainsi à l'Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR), une majorité absolue à la Chambre basse. L'attention se tourne désormais vers la session spéciale de l'Assemblée nationale prévue le 9 juillet. Au sein des rangs de la majorité présidentielle, les discussions commencent autour de la composition du bureau permanent.
Un consensus semble déjà émerger autour du futur ou plutôt de la future présidente de l'Assemblée nationale. Sahondrarimalala Marie Michelle, député élue à Fianarantsoa I et proche du Président de la République fait figure de grandissime favori. Ancienne collaboratrice du chef de l’Etat au niveau de la Présidence, elle avait été envoyée à l’important ministère de l'Education nationale, marque la preuve de la confiance qui lui est accordée par le chef de l’Etat, dont elle a été la directrice de campagne lors de la dernière élection présidentielle.
Si les jeux semblent faits en ce qui concerne la Présidence, c'est une autre paire de manche en ce qui concerne les six postes de vice-présidents. Logiquement la décision concernant ces six postes convoités sera tranchée au sein de l'IRMAR, qui a donc la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Plusieurs figures de la majorité présidentielle, membres du bureau permanent de la précédente législature, réélus, peuvent postuler à une reconduction à des postes de vice-présidents. Néanmoins, un changement n'est pas exclu.
Légitimité
Un courant d'idée vogue pour l'idée de proposer que les places de vice-présidents reviennent aux six députés de la majorité ayant obtenu le plus grand nombre de voix dans les Districts de chacune des six Provinces. Ceux-ci jouissent d'une légitimité renforcée grâce à leur large soutien populaire, même si le nombre d'électeurs n'est pas similaire dans chaque District. Par exemple, Andry Ratsivahiny, député sortant, réélu à Antananarivo- Atsimondrano, avec 35 141 voix, doit rentrer légitimement en ligne de compte lorsque les discussions tournent autour du poste de vice-président pour la Province d'Antananarivo.
Le "pao-droa" avec 87 626 voix de la liste constituée par Mamangy Norbert et le ministre Justin Tokely à Sambava, doit amener ses pairs à réfléchir lorsque viendra le moment de voter pour le poste de vice-président pour Antsiranana. Il sied de noter ici que la liste IRMAR était la seule sur la ligne de départ dans ce District. Les députés pourraient alors se tourner vers le député Darkhaoui Siritis qui a eu 30 694 voix à Ambanja.
Candidat unique dans son District, Randriamalala Thony a compilé 37 541 voix à Tsaratanana dans le Betsiboka dans la Province de Mahajanga. Opposée, elle, à des adversaires, l'ex-ministre de la Population Soafilira Princia est arrivée largement en tête à Analalava dans la Sofia avec 26 238 voix. Dinah Romual, avec 48 019 voix obtenues dans le District de Maroantsetra dans la Région d’Analanjirofo, peut légitimement prétendre incarner le représentant pour Toamasina.
L'ancien ministre de la Fonction publique, Rivotiana Richard Jean Bosco a obtenu 60 271 voix dans son District de Lalangina dans la Haute Matsiatra où l’administrateur civil était candidat unique, ne doit pas être écarté pour le poste de VP pour Fianarantsoa. Andrianasolo Nadine, l'épouse du défunt député Giscar Andriano, a fait un doublé à Manakara dans la Région de Fitovinany avec 42 899 voix, peut aussi rentrer en ligne de compte. Milavonjy Andriasy Philobert doit lui aussi être dans la discussion pour le poste de vice-président pour Toliara avec ses 86 845 voix à Ambovombe - Androy, en ayant une adversité en face. La décision finale reviendra en tout cas aux députés majoritaires.
Pour ce qui est du septième poste de vice-président, réservé lui à l'Opposition, rien n'est encore joué pour quiconque. La plateforme d'Opposition Firaisankina avance ses pions, mais oublie que les indépendants peuvent également avoir leur mot à dire là dessus s'ils décident de former un bloc d'Opposition.
Les autres postes au sein du bureau permanent, notamment les trois postes de questeurs ainsi que les deux rapporteurs généraux, pourraient ne pas être figés pour la majorité présidentielle. Une ouverture pour les autres groupements parlementaires pourrait être faite par l'IRMAR comme ce fut le cas au cours de la dernière législature. Les indépendants notamment, voire peut-être le Firaisankina, pourraient alors avoir droit à quelques unes de ces postes prestigieux.
La Rédaction
Retouche ? Changement ou remaniement ? Mutations ou valses ? De quelle option sinon de quelle formule le Président de la République Rajoelina Andry va-t-il procéder ?
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a rendu son verdict. Le 27 juin dernier, les hauts conseillers d’Ambohidahy publient les résultats officiels et définitifs des législatives du 29 mai 2024. Madagasikara dispose ainsi d’une nouvelle Assemblée nationale pour la législature de 2024 – 2029. Dans un pays qui se soumet à la pratique démocratique, la tradition républicaine veut que, suite à la mise en place d’une nouvelle Chambre basse, le Gouvernement remet sa démission. Une règle non écrite nulle part mais respectée par toutes les nations éprises de la loi du grand nombre, la démocratie.
Selon le prescrit strict de la loi fondamentale, le Président de la République, en sa qualité de chef de l’Etat nomme le Premier ministre et les membres de son Gouvernement. Un pouvoir discrétionnaire que Rajoelina Andry Nirina dispose de plein droit. Certes, il prend en considération les propositions du Premier ministre, chef du Gouvernement, seulement le dernier mot voire la décision finale lui appartient. D’où le questionnement des observateurs à même de simples citoyens : « de quelle formule » va-t-il emprunter ? Dans tous les cas de figure, l’opinion nationale est tout ouïe et en a hâte de le savoir ou d’être fixée. Une certaine impatience envahit les uns et les autres.
Toujours de tradition républicaine démocratique, le chef de l’Etat doit, sans être nécessairement obligé, prend en compte la nouvelle configuration à la nouvelle Chambre basse. L’arrêt du 27 juin, un arrêt irrévocable, définit la composition de l’AN : 84 élus de l’IRMAR, 50 Indépendants, 22 du Firaisankina, 4 du FIVOI et autres 3. Le jeu est fait. Les 163 députés sont connus de façon formelle. Les membres de l’ancienne Chambre basse plient bagages définitivement. Selon le programme affiché, les nouveaux élus de Tsimbazaza vont se réunir pour lapremière fois le 9 juillet 2024 et ce pour élire les membres du bureau permanent. Un enjeu de taille !
Selon cette nouvelle configuration, la plateforme présidentielle jouit de nouveau d’une majorité absolue, un effectif au-delà de 50 %. Lors de la précédente mandature, le MAPAR détenait la majorité nécessaire au chef de l’Etat de mener à bien sa politique. Cette fois-ci encore, avec le ralliement de certains élus sous l’étiquette Indépendants, la plateforme soutenant le Président de la République aura également la majorité nettement confortable. De ce fait, le régime Orange se rassure d’une stabilité … stable. Il peut espérer que les sautes d’humeur des frondeurs de la précédente mandature seront de l’histoire ancienne. Et de un. Le chef de l’Etat aura les coudées franches, la latitude certaine, de mener à leur terme tous les grands projets mis en chantier. La Politique générale de l’Etat (PGE) verra un jour la concrétisation. La dynamisation du capital humain, l’industrialisation et la bonne gouvernance, des objectifs fondamentaux de la PGE et chers au numéro un du pays, prendront forme !
Dès lors que la nouvelle ère se mette en place, qu’attend-il le peuple ? Que le Gouvernement reconduit ou remanié ou retouché, agisse et fasse le nécessaire urgemment, sans précipitation aucune, afin que l’œuvre de redressement du pays continue jusqu’au bout !
Ndrianaivo
Le ministère de la Justice malgache a entrepris une distribution de repas chaud et de couvertures aux plus démunis de la Capitale. Cela entre dans le cadre de l’action sociale du ministère. C’est la ministre Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa en personne qui s’est rendue auprès des « 4-mi » dans différents quartiers comme Anosibe, Analakely, Ampefiloha, Petite vitesse ou encore Behoririka. En tout, 600 sans-abri ont bénéficié de cette aide dans la nuit du 29 juin dernier. La ministre a aussi exhorté ces personnes à rejoindre les centres d’accueil comme SEBA « Akany Fianakaviana Miarina » et MADCAP « Akany Fialofana » d’Isotry pour être au chaud surtout en cette période de froid. Dans cette entreprise, le ministère de la Justice a été épaulé par le ministère de la Population et de l’amitié, la Commune urbaine d’Antananarivo et la Police nationale. Cette action sociale se poursuivra dans d’autres quartiers prochainement.
La déviation pour traverser le fleuve Mahavavy- Ambilobe sera en service à partir du mardi 2 juillet à 17h30, rétablissant entièrement la circulation sur la Route nationale n°6 (RN6), selon un communiqué officiel de la Primature. Le Premier ministre, Christian Ntsay, se trouve sur place et supervise les dernières étapes des travaux. Suite à la destruction du pont de la Mahavavy par le cyclone Gamane, la circulation sur la RN6 reprendra progressivement. Cependant, pour permettre la poursuite des travaux, la déviation ne sera accessible que pendant la nuit, étant fermée en journée afin de finaliser les opérations de renforcement restantes sur l’infrastructure. « Cette réalisation revêt une grande importance pour la population de la Région Nord car elle contribue à revitaliser l'économie locale », a souligné le Premier ministre. Outre celle d’Ambilobe, la déviation à Ifasy-Beramanja est déjà opérationnelle de jour comme de nuit.
Cour des comptes, l’inclusion à prendre en compte dans ses prochains audits. Dans le cadre de sa mission d'audit portant sur le secteur social, la Cour des comptes a choisi de renforcer les critères liés à l'équité entre le genre, à l'inclusion et à la diversité. Par exemple, la Cour des comptes de Madagascar intègre dans son plan stratégique 2020-2024 la promotion de l'intégrité, de la responsabilité et de la transparence au sein des entités publiques, en cohérence avec les priorités nationales. Ce mission est financée par l'USAID Madagascar et exécutée par l'Initiative de développement de l'Intosai (IDI). L'objectif est d'échanger sur les travaux préliminaires réalisés par les juges malgaches et de valider une matrice de conception pour la phase de mise en œuvre de l'audit. Du 27 juin au 2 juillet 2024, les juges en charge de l'audit du secteur social à la Cour des comptes de Madagascar collaborent avec deux juges de la Cour des comptes française en vue de la planification d'un audit prévu pour 2024.
Madagascar réélu au groupe de politique générale de l’OMD pour l’année prochaine.
Cela a été entériné lors de la 143e/144e réunion de l'Organisation mondiale des douanes (OMD) qui s'est clôturée samedi dernier. Cette rencontre internationale annuelle, tenue au siège de l'OMC, a rassemblé les directeurs généraux des 186 administrations douanières membres de l'OMD. Les discussions ont été centrées sur des thèmes financiers, techniques et l'évaluation des activités. Cependant, l'aspect crucial portait sur l'orientation future de la politique générale de l'OMD. Au cours de la 90e réunion du comité de politique générale de l'OMD à Bruxelles les 24 et 25 juin 2024, les membres ont discuté des stratégies clés avalisées par le conseil de l'organisation. Madagascar, impliqué dans ce comité depuis 2023, a joué un rôle actif dans les débats. Lors de la réunion du conseil, Madagascar a été réélu à une majorité écrasante pour poursuivre sa participation au comité de politique générale de l'OMD l'année prochaine. Cette réélection illustre l'engagement de Madagascar envers les douanes mondiales et son désir de contribuer aux décisions cruciales influençant l'avenir de l'OMD.
Le froid glacial s’installe dans plusieurs Régions du pays. La température minimale varie de 1 à 2° C dans la Région de Vakinankaratra, 5 à 6° C à Antananarivo et de 7 à 8° C à Ambositra, selon la prévision météorologique. Les valeurs maximales seront temporairement en baisse dans les trois prochains jours et repartiront de nouveau en hausse à compter de jeudi prochain. Elles varieront de 21 et 22° C dans ces trois Régions. Ailleurs, les températures minimales varieront de 7 à 19° C, tandis que les valeurs maximales oscilleront de 23 à 35° C.
Pour la semaine du 1er au 7 juillet, le régime d’alizé faible influencera le temps. Des cumuls de précipitations allant de 50 à 75 mm sont prévus dans les Districts d’Antsiranana, Vohémar, Antalaha et Sainte-Marie. Des pluies faibles resteront probables sur les littoraux d’Analanjirofo, Ambatosoa, Antalaha et Sambava. Le temps sera partiellement nuageux sur les Régions de Sava, Atsinanana et la partie Est de Sofia. Il restera globalement ensoleillé ailleurs. Les brouillards matinaux seront toujours présents dans les Régions d’Analamanga, Vakinankaratra et Haute-Matsiatra.
Selon les résultats issus des centres météorologiques mondiaux, le dipôle de l’océan Indien au niveau de l’Equateur est dans la phase positive, c'est-à-dire que la température au niveau de la surface de la mer est plus chaude par rapport à la normale dans la partie ouest de l’océan Indien. Pour les deux prochains mois, de juillet à août, les précipitations seront normales à inférieures aux normales saisonnières dans les Régions de Diana, Sava, Boeny et Atsimo-Andrefana, la partie nord des Régions de Sofia et Ambatosoa, la partie ouest des Régions de Betsiboka, Ihorombe et Anosy. Dans le reste du pays, les précipitations seront normales à supérieures par rapport aux valeurs normales pour la saison.
Anatra R.
« La plupart des yaourts vendus dans les petites épiceries de la Capitale sont périmés depuis le début du mois de juin, couvrant ainsi les mois de juin et juillet. J’ai fait le tour des épiceries de divers quartiers pour en venir à ce constat. De plus, cette situation concerne toutes les marques de yaourt ». Lova, un consommateur prudent, le constate. « Je vérifie toujours la date de péremption des produits que j’achète, plus particulièrement les produits laitiers et les biscuits. J’ai déjà eu des infections alimentaires à cause de cela et je ne veux plus finir de nouveau à l’hôpital », avance-t-il.
Comme lui, bon nombre de consommateurs ont constaté que la date de péremption de nombreux produits de consommation est proche. « J’ai l’habitude de faire des courses quotidiennes auprès des grandes surfaces et j’ai remarqué que de nombreux produits y sont en promotion ces derniers temps puisque leurs dates de péremption sont imminentes. Par contre, j’ai fait des recherches comme quoi ils restent consommables même quelques jours après ces dates. Cependant, il vaut mieux rester prudents, surtout en achetant les produits laitiers », nous confie Soa R., cadre travaillant à Andohatapenaka.
Selon les informations obtenues du ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC), certains vendeurs ont modifié la date de péremption des yaourts qu'ils vendaient. Un vendeur ambulant pris en flagrant délit de falsification de la date de péremption des yaourts a été placé en détention provisoire à Antanimora, dans le but de protéger les consommateurs. L'affaire a été portée devant le Tribunal de première instance le lundi 24 juin dernier. En réponse à l'alerte lancée par le MICC sur la production de produits contrefaits, des mesures ont été prises pour garantir la sécurité des consommateurs. « Ce scandale suscite de graves inquiétudes concernant la sécurité alimentaire et l'authenticité des produits commercialisés sur le marché. Les consommateurs sont appelés à rester vigilants et à vérifier attentivement les dates de péremption avant tout achat, tandis que le ministère s'engage à intensifier les contrôles pour préserver la santé publique contre de telles pratiques frauduleuses », affirme Dina Rakotonirina, directeur de la protection des consommateurs auprès du MICC.
Pour information, les denrées périmées peuvent être contaminées par des bactéries ou des moisissures, pouvant entrainer des infections alimentaires à ceux qui les consomment. A cela s’ajoutent les cas d’intoxications occasionnés par la dégradation de certains ingrédients chimiques de ces produits. Cette situation favorise les troubles digestifs et les réactions allergiques. Aussi, certains produits peuvent perdre leurs qualités nutritionnelles avec le temps…
Carinah M./ P.R.