Les stars du moment seront à l’honneur dans un grand concert qui fait déjà du bruit depuis son annonce. Et le grondement se fait déjà ressentir sur les réseaux sociaux. Avant la fin de l’année, la Capitale accueillera un grand concert, du jamais-vu qui réunira les stars les plus en vogue à l’heure actuelle. La grande salle du Palais des Sports, situé à Mahamasina », abritera cet événement baptisé « Top Gasy 2023 ». Il s’agit d’un concert organisé par Show Biz Company, lequel fait certainement partie des spectacles que les jeunes devront noter dans leur agenda. Avec des têtes d’affiche ahurissantes, cet évènement musical, placé sous le signe de la bonne humeur, s’annonce riche en ambiance et styles musicaux.
A cet effet, une foule immense sera attendue dans l’antre du Palais des Sports, le samedi 4 novembre à partir de 15h. Pour ce faire, l’événement « Top Gasy 2023 » promet de réunir une brochette rarissime de stars. Le public retrouvera sur scène les jeunes chanteurs qui se produisent souvent sur scène actuellement. Il y aura entre autres Big MJ - surnommé « Lehilahy Manambola », Rim-Ka et Ceasar - les détenteurs du tube du moment « Navadibadiko », le duo d’enfer Wada & Yoongs, Treezey, Nael, le chanteur Lion Hill, Ljo. Du côté du la gent féminine, on retrouvera Johane et Rijade. Sans doute, on retrouvera à cette occasion une myriade de jeunes chanteurs qui vont faire danser et vibrer les adolescents et même les moins jeunes.
Lancée
Pour la première fois, ces artistes partageront la même scène et interpréteront leurs chansons les plus connues. Afin de mettre totalement l’assistance dans une ambiance explosive, les organisateurs prévoient de réaliser plus de trois heures de show non-stop, durant lequel petits et grands pourront communier avec leurs chanteurs urbains préférés. Et pour faire de l’événement un moment inédit, l’agence Jour J Event a employé les grands moyens. Hormis les prestations de ces artistes, les organisateurs de ce show ont également fait appel aux musiciens Lanto & Cie. Ces derniers vont mettre une touche acoustique et moderne grâce à leurs instruments afin de chauffer à bloc l’assistance qui viendra sûrement en masse pour s’amuser. Sur les réseaux sociaux, ce grand concert fait déjà parler de lui. Les tickets d’entrée seront mis en vente dès le lundi 18 septembre sur la plateforme de vente en ligne « ticketplace.io » et auprès des points de vente tels que Mass’in La City, Mass’in Akoor Digue, Mass’in Smart Tanjombato et Mass’in Isoraka.
Si.R
L'être humain de plus en plus cruel. Si les ancêtres considèrent un enfant comme une bénédiction, un trésor, actuellement, il est devenu une malédiction pour certains. Des Malagasy vont à l'encontre de leurs croyances. Tuer un enfant de sang-froid est devenu une pratique courante dans le pays. Depuis le début de cette année, au moins une dizaine de cas ont été relatés par les Forces de l'ordre et les médias. Des enfants décapités, brûlés, étouffés… Malgré leur innocence, ils souffrent de la méchanceté de leur propre famille, ou des personnes ayant de l’hostilité contre leurs parents. Certains de ces enfants ont pu être sauvés, mais la torture a laissé des traces. Etant donné que les actes sont perpétrés par leurs propres parents notamment le père ou des proches. Outre la vengeance, la dépression, les problèmes familiaux ou au niveau de la communauté, la toxicomanie en sont les causes principales. Ces personnes déversent leur colère sur les enfants. Et parfois, elles les assassinent même pour cacher les viols.
Seulement, ce mois de septembre, plusieurs cas ont été enregistrés par la Police et la Gendarmerie. Récemment, une mère de 30 ans et son fils de 3 ans et demi ont été sauvagement assassinés à leur domicile à Ambohimandroso, Région Vakinankaratra. Le père de l'enfant, le premier suspect, a été arrêté le jour même. Le cou de la femme portait des traces de coup de couteau, tandis que celui de l'enfant noué d’un tissu avec lequel on l’avait étranglé. Toujours, ce mois-ci à Ankofabe Maroantsetra, un père de famille a brûlé son fils de 5 mois. Ayant bu de l'alcool, il voulait cuire son enfant au barbecue au lieu de lui donner le bain. Il a été déjà arrêté et placé en garde à vue. L'enfant a survécu même si ses fesses, cuisses, jambes et chevilles ont été brûlées. Le 11 septembre dernier à Sabotsy Namehana, une femme a jeté son bébé dans les toilettes publiques. Une personne a informé la Gendarmerie pour avoir entendu les pleurs d'un enfant venant desdites toilettes. Ainsi, des éléments ont été dépêchés sur place, et le bébé, immédiatement transporté à l'hôpital, a survécu. La mère, trouvée chez elle a avoué qu'elle ne voulait pas de cet enfant. Enfin, une femme a été arrêtée pour avoir brûlé la main du fils de son concubin à Sambava. Agé de 13 ans, l'enfant présentait au niveau de son corps des brûlures. La Police a ouvert une enquête.
L'infanticide, le viol, l'agression des enfants ne sont pas un cas isolé dans le pays. Mais certains n'osent pas dénoncer. Certaines personnes mettent au monde des enfants pour ensuite… leur ôter la vie.
Anatra R.
A la suite du nouveau règlement de la Commission européenne en vigueur depuis le jeudi 14 septembre, lequel a suscité des préoccupations majeures à Madagascar, en particulier dans le secteur de la vanille, la situation des opérateurs du secteur devient intenable. Le règlement impose une limite drastique de 0,05 milligramme par kilo de résidus de nicotine autorisés dans les épices importées, au lieu des 0,3 milligrammes précédemment. Ainsi, hier, selon la presse internationale, face à cette mesure qui pourrait entraîner le rejet de près de 80 % des lots de vanille exportés, les opérateurs économiques et l'ambassadrice de l'Union européenne à Madagascar, Isabelle Delattre, ont uni leurs voix pour plaider en faveur d'une révision de cette réglementation.
En effet, la vanille de Madagascar, connue pour sa qualité exceptionnelle, est un élément clé de l'économie, employant plus de 150.000 familles et représentant jusqu'à 8 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. Les exportateurs ont fait valoir que les résidus de nicotine dans leurs produits ne posent pas de problème de santé publique, mettant en avant le fait que des aliments courants comme les tomates et les aubergines conservent un taux maximal autorisé de 0,3 milligramme de nicotine par kilo, bien supérieur à la nouvelle limite imposée. L'Ambassadrice de l'Union européenne à Madagascar a alerté les instances de l'Union européenne à Bruxelles sur les conséquences potentiellement désastreuses de cette réglementation pour l'économie. Suite à ces plaidoyers, il a été annoncé que le taux de 0,05 % serait réexaminé les 18 et 19 septembre par un comité d'experts européens afin de permettre à la Commission européenne d'adopter un nouveau règlement.
Approbation
Ce règlement pourrait être en vigueur dès le début de l'année 2024, sous réserve de l'approbation de l'Agence européenne de sécurité alimentaire et de l'absence d'objections du Parlement européen ou des Etats membres. Elle a ainsi qualifié cette révision anticipée du règlement de « mesure exceptionnelle » en réponse aux préoccupations des opérateurs économiques et du Gouvernement. Elle a souligné que l'objectif n'était pas de jouer les pompiers, mais plutôt d'anticiper de telles situations à l'avenir en encourageant un dialogue renforcé entre les acteurs techniques des pays partenaires et des pays importateurs de l'Union européenne. D’autant plus qu’il a été expliqué que les données sur lesquelles reposait la limite maximale autorisée n'étaient pas représentatives de la réalité de la filière « vanille » à Madagascar. Elle a rappelé que la fixation de cette limite devrait être basée sur ce que l'industrie considère comme réalisable, plutôt que d'imposer arbitrairement une limite qui ne peut pas être respectée par la filière.
En attendant la révision officielle du règlement, les services sanitaires et phytosanitaires des Etats membres de l'Union européenne ont été encouragés à faire preuve de souplesse dans l'application de la limite de 0,05 milligramme de nicotine par kilo. Les exportateurs de vanille sont également invités à explorer les raisons sous-jacentes des traces de nicotine fréquemment détectées dans leurs produits. A cet effet, la décision de réexaminer cette réglementation offre un espoir aux producteurs de vanille et témoigne de l'importance d'une communication accrue entre les parties prenantes pour éviter des crises de dernière minute à l'avenir. Le destin économique de Madagascar et de ses nombreuses familles dépendantes de la vanille reste suspendu à cette révision.
Hary Rakoto
La corruption tue. L’impunité massacre. Ensemble, contre productives !
L’APIPA tire vainement la sonnette d’alarme. La loi reste lettre morte. L’Autorité de protection contre l’inondation de la plaine d’Antananarivo monte au créneau (APIPA) et dénonce. Les remblaiements sur la plaine d’Antananarivo continuent comme si de rien n’était ! A ce rythme, le « Betsimitatatra » ce site historique du Grand Tanà disparait de la carte et les inondations, dès les moindres précipitations, gagnent du terrain de partout. Déconcertant !
Par Décret n° 96 – 172 du 6 mars 1996, l’Autorité de protection de la Plaine d’Antananarivo contre les inondations, APIPA, un établissement public à caractère administratif, voit le jour. Elle est chargée de « la police, de l’exploitation et de la maintenance des ouvrages et équipements destinés à la protection de la Plaine d’Antananarivo contre les inondations ». A ce titre, l’APIPA travaille de concert, en osmose et complémentarité, avec l’Agence d’exécution des travaux d’intérêts publics et d’aménagement (AGETIPA), une Association créée en 1993 et reconnue d’intérêt public, la même année. L’APIPA est sous tutelle administrative du ministère de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers et financière du ministère des Finances et du Budget. Depuis sa création, vingt-sept ans durant, l’APIPA peine à se faire entendre autrement dit à faire respecter la loi. En effet, la loi existe, celle interdisant formellement toute tentative de remblaiement de Betsimitatatra. Seulement, elle reste lettre morte ! Et l’APIPA demeure impuissante pour appliquer la loi ! Il fut un temps où le ministère de tutelle et la Commune urbaine d’Antananarivo montrait leur intrangiseance au respect de la loi afin de protéger la Plaine de Betsimitatatra mais les bonnes intentions n’ont pas été tellement suivies d’actes concrets.
L’entretien de la Plaine de Betsimitatatra est chargé d’histoire et de culture en lien direct avec la protection de la Ville des Mille. Andriamasinavalona, roi de l’Imerina, 1675 – 1710, entreprit ingénieusement à la construction et au renforcement des digues et ce pour maîtriser l’eau, contre tout débordement et afin d’améliorer la production du riz et d’épargner ses sujets des caprices de l’Ikopa. Son arrière-petit fils Andrianampoinimerina (1787 – 1810) continue l’œuvre.
Les crues successives qui provoquaient des inondations, surtout la grave inondation de 1958, portant de lourds préjudices à la population des Bas-quartiers d’Antananarivo, maisons d’habitation détruites et cultures vivrières endommagées, amenèrent les dirigeants de l’époque à construire une digue plus résistante et durable : La Route Digue. De ce fait, la Route Digue reliant Andranomena à Ankadimbahoaka en passant par Andohatapenaka et Anosizato est construite.
Tout observateur en quête de la vérité se pose la même question « pourquoi ?» En dépit de la loi en vigueur et malgré les vifs rappels à l’ordre, pourquoi certains individus principalement des indiens ou indopakistanais et chinois, fortunés évidemment, parviennent-ils encore à s’asseoir dessus ? Il n’y a pas trente-six réponses. La corruption et l’impunité ! Ces deux fléaux mènent en bateau le pays. Pourrait-on espérer que les 13 candidats en lice pour la présidentielle de novembre prochain nous présentent des schémas efficaces pour lutter contre la corruption et l’impunité !
L’APIPA vient de relancer l’interdiction des remblais à l’intérieur du Grand Tanà. Espérons qu’il n’a pas crié dans le désert ! Et que la loi ne reste plus lettre morte !
Les axes situés sur la RN1 sont devenus une zone rouge en matière d’embouteillage dans la Capitale. On peut même dire que les bouchons à Anosizato rivalisent avec ceux d’Ampasika et Itaosy. La gestion de ce fléau occupe à plein temps les agents de circulation dans leur travail.
Utilisation de talkie-walkie, de smartphones et échange en permanence d’informations entre les différents points de congestion sont parmi les méthodes utilisées par ces agents. La mise en place d’une double file est aussi l’un des recours pour la fluidité du trafic pour que les usagers puissent rejoindre la Capitale le matin. Ce recours n’est utilisé que temporairement, car il ne faut pas non plus léser les usagers des autres axes en croisement avec la RN1.
« Le double est idéal, vu l’étroitesse de la route. Il faut mettre tout en œuvre et s’organiser le matin pour en faire partie. Si on rate le coche, il faut attendre plusieurs heures avant de sortir de là. Les habitués de cette route sont au courant des horaires et tant pis pour les retardataires », indique un père de famille venant d’Ambatomirahavavy et qui travaille en ville.
Complication en tout genre
Cependant, malgré les efforts consentis par ces agents de circulation, plusieurs facteurs nuisent à la bonne marche des opérations. Parmi eux figurent les têtes brûlées qui n’en a rien à cirer des consignes sur place. Ainsi, malgré le statut de « double », ils continuent d’avancer en contresens. Une manœuvre qui annihile tout l’objectif de fluidité. Les scooters aussi tentent de se frayer un chemin entre les véhicules et beaucoup manque d’être percutés. Les accrochages engendrent du coup, un arrêt de la dynamique réduisant à néant tout le travail.
En plus des marchands ambulants qui squattent les trottoirs, les charrettes sont aussi parmi les cauchemars des agents des Forces de l’ordre. En effet, ils continuent de circuler, mais leur lenteur ralentit la circulation. Ceux qui sont derrière doivent aussi marcher au pas. Il y a également les pannes et les taxis-be qui continuent de ne pas respecter l’arrêt qui leur est réservé, et cela au vu des agents de police qui n’ont des recours que les amendes. Mais entre-temps des centaines d’usagers subissent la mauvaise conduite des autres.
Un couac au niveau d’Ampitatafika et la queue de l’embouteillage ne se termine qu’au niveau de la Commune de Fenoarivo. Par effet domino, les axes en connexion sont également touchés.
Actuellement, ce sont les moyens du bord et l’abnégation des agents de circulation qui permettent de désengorger la RN1. « On fait avec jusqu’à ce qu’une solution à long terme soit trouvé par les dirigeants. Nous, c’est notre métier et notre objectif, c’est de servir les usagers. On ne rechigne pas à la tâche », selon la Gendarmerie.
Nikki Razaf
80 % de la population ont recours à la médecine traditionnelle. Cette information émanant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS Afrique) en dit long sur l’utilisation de la médecine non conventionnelle. De plus, chaque Fokontany recense entre 3 à 5 tradipraticiens, ayant chacun sa spécialité, selon les informations recueillies. Les « mpanao ody may », les « mpanotra », les « mpanao ody biby », etc., en font partie, bien que bon nombre d’entre eux œuvrent dans le secteur informel. D’un autre côté, les médecins restent en sous-effectif à Madagascar, notamment en milieu rural, d’après Joséphin Andriandrainarivo.
Face à cette situation, les médecins et les tradipraticiens devraient collaborer ensemble pour atteindre l’objectif qu’est l’amélioration de la santé publique. « Les tradipraticiens devraient être intégrés dans les campagnes sanitaires, notamment pour assurer les sensibilisations et atteindre le maximum de personnes. Ils devraient recevoir les consignes y afférentes », avance ce président de l’Association nationale des tradipraticiens de Madagascar (ANTM). D’ailleurs, l’on reconnait que l’accès à des thérapies traditionnelles sûres et efficaces, en complémentarité avec la médecine moderne, pourrait être déterminant pour le développement des soins de santé.
Collaboration avec les médecins
« Nous n’utilisons pas les appareils et équipements médicaux modernes, contrairement aux médecins. De plus, seuls les médecins peuvent faire les premiers diagnostics et analyses pour déterminer les maladies des patients. Les tradipraticiens entrent en action après cela, en assurant plutôt le traitement avec nos moyens, à l’exemple des plantes médicinales ou les produits dérivés ». Ce témoignage de Véronique Rahanitriniaina, tradipraticienne et présidente d’association de tradipraticiens venant de la Région d’Itasy, révèle leur collaboration avec les médecins. « La plupart de nos patients que nous suivons disposent de bulletins de consultations », ajoute-t-elle. Aussi, certains médecins recommandent aux patients de suivre des thérapies traditionnelles ou des « remèdes de grand-mère » dans nombreux cas. « Nous effectuons des sensibilisations auprès des habitants durant les campagnes de vaccination, entre autres », confirme notre source. De plus, des tradipraticiens encouragent leurs patients à faire des dépistages ou des consultations prénatales pour les femmes enceintes. Dans tous les cas, les acteurs de la médecine traditionnelle reconnaissent le fait que les utilisateurs se ruent davantage dans cette pratique…
P.R.
La célébration de la Journée africaine de la médecine traditionnelle s’est tenue hier à Anosy sous le thème « Contribution de la médecine traditionnelle à la santé holistique et au bien-être pour tous ». Une occasion pour le ministère de la Santé publique, par le biais de la Direction de la pharmacie, des laboratoires et de la médecine traditionnelle, de sensibiliser l’opinion publique sur l’utilisation rationnelle de la médecine traditionnelle et à son accès. Les tradipraticiens ont également été formés et informés sur les normes et règlementations qui régissent leur travail. Plusieurs activités ont également été au programme de la célébration, dont une vente-exposition des pratiques et des produits issus de la médecine traditionnelle et de la médecine complémentaire.
Pour information, la médecine traditionnelle est différente de la médecine complémentaire. L’une utilise la tradition, tandis que l’autre étant l’ensemble des pratiques de santé qui ne font pas partie de la tradition ni de la médecine allopathique, notamment l’homéopathie, l’acupuncture, etc.
Moins de deux mois nous séparent du 9 novembre, date fixée pour la tenue de l'élection présidentielle. Sur le terrain, la CENI comme la HCC s’emploient à respecter l’échéance en exécutant son calendrier. Le tirage au sort de l'ordre d'apparition sur le bulletin unique a été effectué en début de semaine par la CENI, en présence de tous les candidats ou à défaut leurs représentants. Et ce après que la HCC a publié effectivement la liste officielle des candidats en fin de semaine dernière. Bref, la machine électorale est en marche.
Pourtant, dans les QG des partis politiques, le climat diffère. Si le camp Orange semble se mettre au diapason des enjeux, cela ne semble pas le cas dans les rangs de l’Opposition où l’on continue de chercher la petite bête pour esquiver le scrutin. Depuis près d'un an maintenant, l’Opposition - dont les têtes de roues sont aujourd'hui candidats officiels à la présidentielle - a en effet multiplié des sorties pour tenter de discréditer le processus électoral, tout en participant à chaque fois à chaque étape de celle-ci.
Tout le monde se rappelle qu'elle a revendiqué la tenue d'une concertation nationale. Les opposants ont aussi dénoncé successivement le code électoral, le fichier électoral pas crédible à leur goût et l'insuffisance du budget électoral pour dire à la population que le régime n'avait pas l'intention d'aller vers ce scrutin. Cette Opposition a exigé le réaménagement de la HCC et du bureau de la CENI, préjugeant de la partialité de ces dernières, alors que celles-ci sont composées dans les règles de l'art et de la même manière que lors de l'élection présidentielle de 2018.
Alors que le processus électoral est en cours, l'opposition a soufflé aux oreilles du FFKM pour la tenue d'un dialogue national en préalable à l'élection. Puis cette année, l'Opposition s'est engouffrée dans le débat autour de la nationalité du Président-candidat Rajoelina dont elle conteste la validité de la candidature.
Le jour J approche à grands pas
Dernièrement, ces opposants dénoncent le transfert du pouvoir du président du Sénat vers un gouvernement collégial. Elle évoque d'abord des pressions sur le numéro un de la Chambre haute du Parlement l'obligeant à renoncer au fauteuil de chef d'Etat par intérim. Des suspicions balayées par le premier concerné lors d'une conférence de presse.
Depuis, ces opposants s'attaquent à la HCC et au transfert du pouvoir vers le gouvernement. Un transfert pourtant écrit noir sur blanc dans la Constitution... L'opposition aurait sans doute aimé que les rênes du pays soient confiés à un de ses représentants, au mépris des textes existants ? Il est clair que les gesticulations des opposants n'ont pour objectif que de créer un glissement dans le calendrier. Cela semble être l’objectif ultime de l’opposition.
Aussi curieux que cela puisse paraître, le régime semble aujourd'hui le plus disposé à les affronter. Aujourd’hui, dans un contexte d’austérité avec l'inflation notamment, le gouvernement s'est décarcassée pour donner la CENI de moyens pour sa mission. Apparemment, non préparée et pas très bien structurée, l’opposition veut se donner le temps avant d’affronter une machine aux apparences bien huilées du TGV. L'objectif est de gagner du temps, tout en poussant le camp Orange à la faute.
En effet, l'opposition a passé son temps à critiquer frénétiquement les actions du pouvoir en place au lieu de se préparer tant idéologiquement que financièrement à ce rendez-vous. Aujourd'hui ils sont dix à s'opposer au candidat Rajoelina mais tous savent que le président sortant à une bonne longueur d'avance eu égard à ses réalisations et à sa popularité encore bien présente.
Dans cette situation, un mois et demie paraissent clairement insuffisants pour rattraper le retard pris. Pour cette opposition, il est donc clair qu’un report doit être inévitable. Avec l'ambition non affirmée d'installer une transition dans le pays. Sauf que, tout les volets tant juridiques, financières que logistiques semblent être mises en marche pour le 9 novembre. La CENI est prête, la majorité se prépare et le peuple n’attend que ça. Au rythme actuel, cette élection présidentielle pourrait être à sens unique, avec une opposition loin d’être prête pour le jour J qui approche à grands pas.
La rédaction
Contrat rempli pour l’entraineur national des Barea de Madagascar, Romuald Rakotondrabe alias Rôrô. Nommé à la tête des Barea équipe A, pour assurer les deux derniers matchs contre le Ghana et l’Angola, son contrat a pris fin avec la dernière journée de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) contre l’Angola. Depuis sa nomination à la commande de la sélection nationale, son bilan est positif. Sur six grands matchs officiels, il a décroché trois victoires et trois matchs nuls. Avec les Barea équipe A, il a décroché deux points sur deux matchs, c’est-à-dire deux matchs nuls. Avec les six matchs officiels disputés, c’est-à-dire hors amicaux ; 3 victoires contre les Seychelles, l’île Maurice et l’île de la Réunion et 3 nuls contre le Ghana, l’Angola et Maurice. C’est encore sous l’aile de Rôrô que les Barea ont obtenu la médaille de bronze à la dernière édition du Championnat d’Afrique des Nations et la médaille d’or aux jeux des îles de l’océan Indien, enfin vainqueurs du tournoi Jubilé Ahmad.