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Pour l’économie bleue. La première réunion de la commission mixte Madagascar-Union européenne se déroule présentement à Le Port, à la Réunion, au sein de la « Direction de la mer sud océan Indien » (DMSOI). Cette réunion revêt une importance cruciale pour l'avenir du secteur de la pêche à Madagascar. Elle a pour objectif de valider les activités définies dans le « Projet de partenariat dans le secteur de la pêche - Appui sectoriel (PPSPAS) », un projet d'envergure d'un montant de 4 400 000 €. Composée de cinq membres, la délégation malagasy est conduite par le directeur général de la pêche. Elle comprend également des représentants clés du secteur, notamment le directeur des pêches, le directeur exécutif de l'AMPA, l'ASH, et le CSP. Cette délégation est déterminée à travailler en étroite collaboration avec l'Union européenne pour mettre en œuvre l'accord de partenariat de travail pour la pêche durable, communément appelé « Accord de partenariat de pêche durable ». Cet accord historique a été signé le 30 juin 2023 à Bruxelles et ouvre de nouvelles perspectives pour la pêche à Madagascar. Le PPSPAS a été élaboré dans le but de soutenir le développement du secteur de la pêche à Madagascar. Avec un financement de 4 400 000 € sur une période de quatre ans, allant de 2023 à 2027, ce projet vise à renforcer les capacités locales, à promouvoir la pêche durable et à améliorer les conditions de vie des communautés de pêcheurs malagasy. L'un des aspects essentiels de cet accord est de garantir la durabilité de l'exploitation des ressources marines tout en préservant l'écosystème marin.
Gestion responsable
Il s'agit d'une étape majeure vers une gestion plus responsable des ressources halieutiques, qui sont vitales pour l'économie de Madagascar et la sécurité alimentaire de sa population. Au cours de la première journée de la réunion, les délégations malagasy et européenne ont discuté en détail des différentes composantes du projet. Des plans d'action concrets ont été élaborés pour les années à venir, et les parties prenantes ont convenu de travailler en étroite collaboration pour garantir la réussite du projet. Des ateliers et des séminaires seront organisés pour former les acteurs locaux et promouvoir les meilleures pratiques en matière de pêche durable. Le directeur général des pêches et de la production d'Atirano a souligné l'importance de ce partenariat et a exprimé sa gratitude envers l'Union européenne pour son engagement envers le développement du secteur de la pêche à Madagascar. Il a également insisté sur la nécessité de la transparence et de la coopération pour atteindre les objectifs du projet. La réunion se poursuivra au cours des prochains jours, et les délégations travailleront sur les détails opérationnels du projet. L'ensemble de ces efforts vise à contribuer à la préservation des ressources marines de Madagascar et à renforcer la sécurité alimentaire des communautés côtières dépendantes de la pêche. L'avenir du secteur de la pêche à Madagascar s'annonce prometteur grâce à ce partenariat solide entre Madagascar et l'Union européenne.
Hary Rakoto

La chanteuse Poopy tient à marquer ses 40 ans de carrière artistique d’une pierre blanche. A cet effet, après avoir enflammé les différentes scènes de la Grande île, récemment dans la cité des fleurs, la chanteuse ne compte pas prendre congé et repart pour un autre rendez-vous. Cette fois-ci, Poopy et son équipe vont donner un concert « Premium Live »  ce dimanche 17 septembre à partir de 15h au Centre de conférence international (CCI), Ivato.
Mis à part le concert musical, le public pourra assister au tournage du clip « Tsy hahita ». Il y aura également une séance de dédicaces de photos. La chanteuse a martelé que les visiteurs sont conseillés de suivre le « Dress code » couleurs pastels-unis. Si le temps a bien passé depuis sa première montée sur scène, Poopy reste l’une des figures emblématiques de la variété malagasy à travers ses ballades romantiques. L’année 2023 continue d’être festive et importante pour la chanteuse. Et ses fans ont toujours soif de nouvelles chansons et de concerts malgré ses 40 années de scène. Quatre décennies durant laquelle la chanteuse continue de bercer les ouïes des mélomanes avec ses morceaux indémodables, mais également les nouveaux titres.
Poopy a fait ses débuts en 1983 avec le groupe Njila. Pour elle, les choses ont évolué très vite. En 1990, elle a volé de ses propres ailes, puis elle a sorti son premier album intitulé « Andao handihy ». En seulement quelques temps, la jeune femme est devenue une icône de la variété malagasy. Ses tubes les plus populaires ne sont d’ailleurs plus à présenter. Et sa carrière continue de se développer à mesure que le temps passe.
Poopy est dotée d’une carrière impressionnante, ponctuée par de nombreuses chansons à succès que le public aime encore fredonner jusqu’à ce jour. D’ailleurs, les amateurs de karaoké ne cessent de demander au DJ de faire passer en boucle les perles de ses riches interprétations. Ses chansons sont également fredonnées en chœur lors des fêtes familiales ou entre amis. Avec le rendez-vous « Premium Live », la star continue de susciter l’attention de ses fans. Le public attend déjà ce concert avec impatience. Comme à l’accoutumée, Poopy et ses musiciens promettent beaucoup de surprises en concoctant un grand concert digne de leur réputation. Un privilège pour tous les mélomanes qui découvriront à nouveau celle qui a bercé les ouïes des générations 80 et 90 et qui collectionne plus de 14 albums. Nul doute que ses fans seront toujours séduits par la voix et la simplicité de cette artiste romantique qui chante l’amour depuis maintenant 40 ans.
Si.R

La compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) a annoncé l’abandon progressif du système d’auto-relevé. Par conséquent, beaucoup d’abonnés se sont demandé sur les motifs qui lui ont poussé à prendre cette décision. En effet, l’auto-relevé est une mesure qui a été prise dans le but d’assurer la transparence dans la gestion de cette société. L’abandon de ce système suscite des questions parmi les abonnés.
« Depuis l’application du système d’auto-relevé, notre consommation mensuelle n’a plus connu de litige par rapport à la facture. Nous payons la consommation d’électricité réelle. Les va-et-vient effectués par les agents de la JIRAMA afin de faire des réclamations sur les factures inexactes n’ont plus lieu d’être », a indiqué un abonné. Il a ajouté que ce système a été l’une des améliorations qui a vraiment fonctionné et a eu un véritable impact au niveau des consommateurs.
Ce retrait progressif du système d’auto-relevé s’appliquera dès ce mois de septembre. Cette nouvelle mesure permettra d’éviter le cumul des consommations, selon les responsables au sein de la JIRAMA. Et si les propriétaires ne sont pas chez eux lors du passage des agents, il faudra prévenir en avance la société pendant la semaine du relevé.
Cependant, cela ne convainc pas la plupart des clients. D’abord, l’auto-relevé évite les déplacements inutiles du personnel de la JIRAMA, lesquels doivent faire le tour des maisons. Ainsi, ils pourraient s’atteler à d’autres tâches et améliorer la qualité des services.
Un retour en arrière
Les motifs du retrait de l’auto-relevé ne sont pas à la hauteur des avantages. Un autre abonné a témoigné que « si on doit encore prévenir la JIRAMA quand on n’est pas à la maison, cela équivaut à effectuer la même démarche en envoyant l’auto-relevé par SMS ou par E-mail. Selon moi, il existe d’autres motifs qui se cachent derrière ce changement. De plus, la mauvaise transcription des indices des compteurs aboutit fréquemment à des altercations entre la société et les clients ». En effet, au lieu de payer la somme exacte, celle-ci se retrouve multipliée par dix lors de l’arrivée de la facture. Pourtant, ce n’est pas la faute du client, mais celle de la société et si on ne paie pas la somme erronée, mais on vous coupe quand même l’électricité.
Par ailleurs, la JIRAMA a réitéré dans un communiqué que le paiement de la facture doit être effectué au plus tard 10 jours après sa réception pour les abonnées BT (basse tension). La réclamation doit se faire dans les huit jours, sinon la compagnie procédera à la coupure du compteur. Néanmoins, si l’anomalie au niveau de la consommation dépasse les 50 % de la consommation mensuelle, la JIRAMA promet de ne pas couper tout de suite le courant mais procèdera à une enquête dans un plus bref délai, tout cela dans le but de vérifier si la cause de l’anomalie vient du releveur, ou simplement de l’abonné lui-même.
Nikki Razaf


Le nombre de nouveaux bacheliers qui concourent pour entrer dans les universités publiques ne cesse d’augmenter chaque année. Cependant, le nombre de places reste limité. En parallèle, l’effectif des enseignants diminue chaque année. Il y a ceux qui partent à la retraite. D’autres enseignants vacataires et temporaires décident d’exploiter leurs talents ailleurs.
Devant ces problèmes récurrents, le développement des enseignements en ligne et à distance a été la principale solution annoncée par les responsables au niveau de l’enseignement supérieur. Les cours à distance ont déjà fait leurs preuves depuis longtemps. Déjà, il y avait le télé-enseignement qui a pu pallier le manque de places dans les universités, en se référant par exemple à la CNTEMAD. En plus, actuellement, la distance a été radicalement réduite grâce à l’Internet. Cela permet de suivre les cours et de faire les exercices tout en restant chez soi. Des universités privées proposent déjà des cours à partir des universités partenaires à l’étranger à leurs élèves.
L’accès à l’enseignement supérieur pour tous
Dans un communiqué, l’université d’Antananarivo a réitéré cette volonté de s’ouvrir un peu plus sur la numérisation des cours. L'enseignement à distance va permettre au plus grand nombre d'étudiants de poursuivre des études supérieures. Ce système est prévu dès l'année prochaine en vue d'augmenter le nombre d'étudiants inscrits auprès de ses établissements. Il s'agit de mettre en place « un nouveau système d'enseignement numérique à distance ». L'objectif est de « permettre à tous les Malagasy d'accéder à l'université publique malagasy ».
Grâce à cette nouvelle politique, l’université d’Ankatso vise à étendre le nombre d’étudiants voulant entrer dans cette université publique à 35.000.
Les atouts de la formation en ligne
En plus de l’accès au plus grand nombre, la formation en ligne permettra une flexibilité de l’emploi du temps de l’étudiant. A cet effet, il n’y aura plus de déplacement, ni de stress engendré par les transports publics. Les étudiants pourront ainsi se concentrer davantage sur leurs cours.
Cette méthode offre également des supports de formation équitables. Les cours proposés sont uniformes, garantissant une équité totale aux apprenants.
En effet, lors des dictées lors des cours académique, il arrive que l’étudiant ne reçoive pas tous les cours dans leur totalité et a donc un handicap vis-à-vis des autres. La ruée vers les rangées du devant pour mieux entendre la sonorisation dans les amphithéâtres sera ainsi révolue. Cette approche de formation standardisée offre aux étudiants un droit à la même expérience et une égalité des chances. Enfin, les frais de formation seront réduits. Ce type d’apprentissage réduit les coûts liés aux frais de déplacement, au centre de formation, aux enseignants pédagogiques et aux équipements nécessaires.
Le recours à des cours en ligne va ainsi permettre de pallier le manque d’enseignants, des salles de classe, des frais de déplacement pour ceux qui habitent loin du campus. Il règle aussi les problèmes liés au paiement des salaires qui causent des grèves récurrentes. Mais le plus important, c’est de résorber le surplus d’étudiants qui ne sont pas admis dans les universités publiques.
Reste à mettre en place l’infrastructure permettant la mise en œuvre de cette idée et surtout la volonté politique de faire le pas vers la dématérialisation des cours. Par ailleurs, il existe des pré-requis pour les étudiants afin que l’e-learning soit bénéfique, comme l’autodiscipline et la maîtrise de l’outil informatique.
Nikki Razaf

La une du 12 sptembre 2023

Publié le lundi, 11 septembre 2023


Andry Rajoelina a pris la décision de candidater à sa propre succession. Conformément à la Constitution, il a déposé sa démission de son poste de Président de la République de Madagascar samedi dernier. Redevenu simple citoyen, celui qui vient de passer 4 ans et 8 mois à la tête du pays dit qu'il va profiter de cette « pause » imposée pour se reposer et promet de revenir mieux armé encore pour aller chercher son deuxième mandat à la tête du pays. « La Constitution malgache est unique dans le monde. En ce sens qu'elle oblige un Président candidat à sa propre succession à démissionner 60 jours avant l'élection présidentielle. Cette démission m'impose une pause mal venue mais nécessaire. Parce qu'en tant qu'humain, j'ai besoin aujourd'hui de me ressourcer  pour prendre un nouveau départ, un nouvel élan, aussi bien psychologiquement que physiquement. Croyez et ayez confiance, je reviendrai plus fort et plus prêt que jamais pour la campagne électorale, à être au plus prêt de la population, et à ramener la victoire et le développement, un processus que l'on a initié et que l'on va mener à son terme », a souligné le candidat Andry Rajoelina. Et ce, en marge du tirage au sort de l'inscription des candidats à la présidentielle suivant le numéro dans le bulletin unique, hier à Alarobia au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Un chiffre prédestiné
Le Président sortant affirme par ailleurs que le chiffre « 3 » qu'il a sorti hier lors de ce tirage au sort est un chiffre prédestiné. Le candidat du Tanora malaGasy Vonona (TGV) a déclaré « faire partie de ceux qui avancent et pas de ceux qui reculent ».  Fidèle de l'Eglise catholique romaine (ECAR) et ayant basé ses actions dans la religion, il rappelle que toutes les actions entreprises lors de l'annonce de sa candidature à la présidentielle au Palais des Sports de Mahamasina, mercredi dernier, ont été dictées par la foi. Il souligne que « le fait d'avoir hérité de ce chiffre n'est pas dû au hasard ». En effet, Rajoelina est de ceux qui pensent en être que tout est écrit à l'avance dans la vie. En l'occurrence, le chiffre 3, souligne-t-il, est le chiffre représentant la Sainte Trinité: le Père, le fils et le Saint Esprit. « Je crois et je sais que le numéro Trois, celui de la Sainte Trinité est le numéro de la victoire », indique ainsi le candidat Rajoelina, devant la presse.
Une décision pleine de sagesse
Celui qui vient de quitter Iavoloha salue par ailleurs une décision pleine de sagesse du président de Sénat qui a décidé de renoncer à prendre titre l'intérim à la tête du pays, alors que c'est ce que dispose la Constitution, « pour des raisons personnelles ». Les fonctions de Chef d’Etat par intérim sont exercées par le gouvernement collégial, selon une décision de la HCC. Le candidat Andry Rajoelina affirme avoir été contacté par celui qui devait prendre sa place pour le mettre au courant de la décision de renonciation. Une décision qu'il affirme avoir acceptée et comprise, étant donné la charge importante que représente celle de diriger un Conseil des ministres. Rajoelina soutient ne voir aucun problème dans cette décision. D'autant que les manettes sont entre des mains de confiance et expérimentées. Premier ministre de ce dernier depuis cinq ans, Christian Ntsay assurera en effet la charge de conduire les Conseils de ministres. « Il est rompu à cet exercice, ayant dirigé ces réunions avec moi durant ce mandat », souligne Rajoelina.
Recueillis par L.A.


Madagascar vient de se doter de la Stratégie nationale de digitalisation des services agricoles. Le document présenté hier, au Carlton Anosy, est le fruit du partenariat entre le Gouvernement, par le truchement des ministères chargés de l’Agriculture et du Développement numérique, et l’Agence des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Entretien avec Stéphane Boyera, chief executive officer de la SBC4D et principal artisan du document.
La Vérité (+) : Voulez-vous résumer en quelques mots ce qu’il en est de la digitalisation des services agricoles à Madagascar ?
Stéphane Boyera (=) : Clairement, Madagascar est plutôt en retard par rapport à ses pays voisins en Afrique. L’objectif premier de cette stratégie est de capitaliser les initiatives par les différentes parties des secteurs public et privé et de faire en sorte qu’elles travaillent ensemble pour développer des solutions digitales pour être intégrées et supporter le développement de l’agriculture dans le pays.
(+) : Quel serait l’impact de cette initiative pour le développement agricole à Madagascar ?
(=) : Ce qu’on espère à moyen terme, dans deux ou trois ans, est de voir émerger des services qui ont vraiment des impacts. Par exemple, il y aura des services conseil agricole qui est, aujourd’hui, un problème sur toutes les chaînes de valeurs. Le manque d’agents sur le terrain fait que le producteur n’a pas accès à des itinéraires techniques. Les solutions digitales résolvent ce problème et améliorent la productivité. L’accès aux intrants aussi. Le gouvernement le finance. Mais, aujourd’hui, les personnes les plus éloignées, dans les zones enclavées, n’ont pas accès à ces intrants subventionnés. Les solutions digitales valorisent ces producteurs. Ce sont des exemples d’objectifs qui devraient apparaître d’ici deux ou trois ans et qui apportent de vraies solutions à des défis soulignés l’année dernière lors de la conférence nationale sur la sécurité alimentaire qui touche toutes les chaînes de valeur.
(+) : Qu’en est-il de l’intégration des systèmes d’alerte précoces dans cette innovation sachant que les producteurs font face aujourd’hui à des risques ?
(=) : L’objectif de la stratégie est de viser quelques services spécifiques. Mais c’est aussi de sensibiliser de façon générale l’ensemble des producteurs aux solutions digitales. Cela permettra de créer un socle pour que d’autres entités puissent créer d’autres services. Les gens ont déjà l’habitude des les utiliser et ont les compétences. De la sorte, d’autres entités, comme le service météo et d’autres agences de l’Etat, pourront envoyer naturellement, grâce à ces cadres digitaux, des informations sur les cas problématiques comme les cyclones…
(+) : Parlons brièvement, pour terminer, du processus d’élaboration de cette stratégie !
(=) : De notre côté, nous avons réalisé des études préliminaires à partir du mois d’août de l’année dernière. Le processus véritable, avec toutes les parties prenantes, a commencé en janvier. On a les premiers événements de lancement en février. Puis, on a eu plusieurs ateliers et des entretiens téléphoniques avec les groupes de travail qui ont amené les données. L’idée est que le document sera prêt en septembre. On a là tous les éléments. On espère que le Gouvernement adoptera le document d’ici le début de l’année prochaine.
Recueillis par MR


Drame au sein d'une petite famille à Ambohimandroso, le week-end dernier. Une femme de 30 ans prénommée Claudia, alias Koly pour les intimes, ainsi que son fils de 3 ans et demi ont été assassinés sauvagement dans la nuit de samedi dernier, à leur domicile. Ce n'était que le dimanche matin suivant que leurs proches ont appris et constaté sur place cette scène horrible avec les deux cadavres gisant au sol.
Depuis, des suspects sont dans le collimateur des enquêteurs.
Hier, un développement à l’affaire. L’on a annoncé l’arrestation de l’un de ces premiers. Et ce suspect n’est autre qu’un proche, sinon un être intime à la mère de famille victime.
 Il s'agissait d'un assassinat barbare à la suite duquel la maitresse de maison portait une trace de couteau sur son cou tandis que de graves plaies ont été observées sur son crâne. Quant à son petit garçon, les tueurs l'auraient étranglé avec un bout de tissu.
D’après une source, et il y en a au moins trois, cet assassinat barbare s'était déroulé au moment de l’absence du chef de famille, alors parti en mission dans la Capitale. Et que les auteurs de ces atrocités ont pris l'argent, une somme assez conséquente que la victime avait en sa possession, alors de son vivant fut une commerçante itinérante. « La victime aurait envisagé d’acheter un camion. Et que les tueurs n’auraient laissé que 7 millions ariary à l’endroit », avance cette source.
Pourtant, la deuxième source a argué qu'aucun vol n'a été signalé à l'endroit. "Bien sûr qu’il y a des suspects. Mais on ne peut rien faire contre eux sans que toutes les informations utiles, l'enquête de voisinage et surtout les preuves puissent être réunies", a-t-on avancé.
Encore est-il qu’une autre source, la troisième, le suspect serait une personne habitant cette même localité, et qui a une relation avec les victimes. Cette personne suspecte aurait déjà proféré des menaces à l'encontre de la jeune mère de famille, peu de temps avant que cette barbarie ne soit consommé.
Certains n’ont même pas hésité à pointer du doigt une amie du mari de la défunte commerçante. Cette inconnue serait venue espionner ses prochaines cibles, avant ce week-end terrible.

Aussi, tout un mystère plane encore sur cette affaire. D'abord, pourquoi les tueurs ont-ils réussi à s'infiltrer au domicile des victimes sans que leur voisin, dont la maison n’est qu’à deux pas de celle des premières, n'ait entendu, ni vu le drame qui était en train de se tramer chez la petite famille d’à côté ?
Pour l'instant, rien ne permet d'indiquer le vrai mobile du crime. Mais la Gendarmerie n'a confirmé, ni l'une ni l'autre de toutes ces thèses jusque-là avancées. Aucune confirmation non plus de sa part à propos des faits comme quoi les tueurs auraient fouillé l'appartement des victimes de fond en comble, comme à la recherche de l’on ne sait quoi au juste. Enfin, un élément sans doute révélateur de l’acharnement  des tueurs sur les victimes. Ils ont renouvelé leurs menaces en l'écrivant à l’aide d’un marker sur le mur. Affaire à suivre.
Franck R.

Les écosystèmes des côtes maritimes malagasy sont actuellement dans un état critique et nécessitent des actions immédiates. Des villages disparaissent, le sable engloutit des zones de culture et plusieurs aires de vie pour les animaux endémiques sont en péril.
Par conséquent, de nombreuses activités dont dépend la vie quotidienne des familles habitant dans les zones côtières sont sans cesse menacées. L’heure est à l’action et aux résolutions effectives. C’est afin de trouver des solutions au plus vite et de renforcer les programmes déjà établis que la Conférence plénipotentiaire pour l'adoption et la signature du protocole relatif à la Gestion intégrée des zones côtières (GIZC) est organisée à Antananarivo.
« Le protocole ne devrait pas être seulement un document en papier, mais doit être traduit en action concrète. Il a pour but de marquer les avancées cruciales dans notre quête pour préserver nos zones côtières. Un enjeu vital qui transcende les frontières et unit nos destinées. Les côtes sont des écosystèmes confrontés à des défis. Il y a par exemple la pression démographique, les assauts implacables du changement climatique, l’urbanisation. Chaque jour qui passe sans action représente un pas de plus qui nous dirige vers un précipice », a martelé la ministre de l’Environnement lors de l’ouverture de la conférence.
L’érosion de la mer emporte déjà des villages côtiers, surtout sur la côte ouest de l’île, comme il a été constaté dans la ville de Morondava par exemple. En effet, la disparition des barrières naturelles, dont les récifs coralliens et les mangroves, favorise l’avancée de la mer vers les côtes et réduit un peu plus chaque jour les côtes.
« Autrefois, il y avait un village de pêcheurs qui s’appelait Bevondro. Aujourd’hui, il est totalement effacé par la mer. Cela s’est passé en 1820. Un autre village qui s’appelait Nosimiantroka a également disparu quelques années plus tard. Actuellement, certaines plages larges de plusieurs kilomètres ont été réduites à une centaine de mètres. Les villageois n’ont pas d’autre choix que de se déplacer de plus en plus à l’intérieur des terres », selon le témoignage d’un chef de village situé à Morondava.
Ce phénomène n’est pas unique dans le monde. Plusieurs pays de l’océan Indien et d’Afrique sont la proie de cet engloutissement progressif des côtes par la mer.
En outre, selon toujours la ministre, « les participants doivent représenter leur pays respectif en tant qu’architectes d’un avenir où les côtes de nos planètes ne sont pas simplement des lignes tracées sur une carte, mais représentent des bastions de vie, de ressources et de résilience ».
Le protocole est une déclaration solennelle de notre engagement à élaborer des actions visant à restaurer tout ce qui a été détruit et érodé, mais surtout à sauver ce qui reste.

L’essence de la GIZC
La GIZC est née de la Convention de Nairobi sur la protection, la gestion et la mise en valeur de l'environnement marin et côtier. Il s’agit d’un arrangement régional de l'océan Indien occidental pour la gouvernance marine durable, adopté le 21 juin 1985.
Cette convention comprend quatre protocoles dont celui basé sur la protection des espèces, faunes et flores sauvages marines, la coopération dans la lutte contre la pollution marine en cas d'urgence, la lutte contre la pollution marine due aux sources et activités terrestres. Et le quatrième protocole concerne la Gestion intégrée des zones côtières.
La GIZC est la gestion des activités humaines aux fins d'une utilisation durable des ressources marines et côtières par le biais d'une gestion rationnelle et d'intervention technologique. Les efforts les plus récents sont la mise en œuvre du projet WIOLAB portant sur les activités terrestres ayant un impact sur les habitats côtiers et marins,  ainsi que du Programme régional pour la gestion des ressources marines et côtières (ReCoMAP). Ils ont eu comme résultats l'émergence d'un consensus régional et une compréhension commune sur la nécessité d'une plateforme commune sur un cadre régional de la GIZC.
Nikki Razaf

La dérive sociale

Publié le lundi, 11 septembre 2023


Un père de famille grille son propre bébé. Un autre viole sa fille de six ans. Un jeune homme tranche le bras de son proche parent. Une épouse n’hésite pas à hacher en mille morceaux son mari. Une autre jette dans les poubelles son nourrisson. Les délits de fuite gagnent en notoriété, etc.
Les jeunes perdent le repère ! Une année universitaire blanche menace comme une épée de Damoclès. Les étudiants se trouvent en situation de dépression nerveuse. En cause, la grève éternelle des Enseignants-chercheurs et des Chercheurs-enseignants qui se plient, sans succès, en quatre pour qu’on paie leurs indemnités.
Certains hauts dignitaires détournent. D’autres se livrent à des manœuvres de corruption. Le tout sans que des mesures appropriées se dessinent. La dérive atteint aussi le milieu des Forces de Défense et de Sécurité. Des soldats, des militaires et des agents de police s’adonnent impunément à des délits qui frisent l’inacceptable. Attaques à main armée. Rapts aveugles. Meurtres gratuits.
Le pire, la classe politique s’entredéchire, s’acharne et se préoccupe sur des sujets de pacotille. Censés apporter des propositions pertinentes pour sortir le pays de ce tunnel sans issue, ils rament à la dérive et ne savent plus faire la différence entre urgent et banal. Entre prioritaire et superflu ! Quand la bi-nationalité d’un candidat focalise trop le débat alors que bon nombre de défis à relever attendent ces prétendus candidats, on se perd en conjecture. La misère étouffe littéralement. L’insécurité étrangle au sens propre que figuré. Panique à bord ! Quelles solutions à apporter ?
A la date du 10 octobre, coup d’envoi pour la campagne électorale, monsieur et madame Tout le monde attend impatiemment un programme de société, un plan de développement et des voies et des moyens de la part des treize candidats retenus conduisant certainement les vingt-cinq millions de malagasy  vers la sortie de crise. La relance en général du pays est l’un des défis majeurs auxquels les politiques n’ont aucun choix que de relever.
La question de la misère, de l’insécurité et de la corruption doit faire l’objet d’un débat constructif. Ce sont de vrais problèmes dictant de vrais débats et qui, par la suite, imposent la mise sur les rails de vraies solutions. Il est désolant de devoir constater que les politiciens du pays évitent de diagnostiquer ensemble l’origine de la « maladie » du pays. Ils se cantonnent à côté de la plaque. En fait, ces acteurs de la politique passent le clair de leur temps à se chamailler et oublient ouvertement la vraie mission qui leur est normalement dédiée.
D’aucuns n’ignorent que la dérive sociale résulte essentiellement de la misère qui hypothèque toutes les initiatives pour débloquer la situation. Une pauvreté éreintante qui pousse les familles démunies, en grande difficulté, à des actes irréfléchis et irresponsables sinon inimaginables voire ignobles. Quand on assiste à un père de famille qui voulait griller son enfant, on est déboussolé !
Pour leur part, les activistes de la société civile ont leur part de contribution plus qu’importante à tenir. De même, les organismes non gouvernementaux versés dans le domaine de la vie sociétale doivent se donner la main avec les services publics de manière à ce que la dérive sociale soit sous contrôle.
Ndrianaivo


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Editorial

  • Tous azimuts
    Diplomatie tous azimuts ! Madagasikara inaugure en grande pompe sa première ambassade au royaume chérifien du Maroc. Le rétablissement des relations entre les deux pays datait de 15 août 1994 après que les nouveaux dirigeants de la Grande île se démarquaient de la position de la République démocratique du régime Ratsiraka de l’époque et optaient pour le camp du Maroc dans le conflit opposant le Maroc et le Sahara occidental. Depuis, les relations entre les deux peuples se renforcent. En 2006, le Maroc ouvre son ambassade à Antananarivo. Dix ans après, en 2016, le roi Mohamed VI effectuait une visite officielle à Madagasikara que les observateurs qualifient « d’historique ».

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