A moins d’une semaine après la remise de sa lettre de renonciation auprès de la Haute Cour constitutionnelle, le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa, est sorti du silence dans la soirée d’hier à Anosikely. Au cours d’une conférence de presse accompagnée d'une déclaration signée de ses mains, le numéro un du perchoir de Chambre haute a confirmé sa décision de renoncer au poste de Président de la République par intérim. Au cours de la déclaration, il fut entouré de ses homologues sénateurs afin de répondre « à la polémique véhiculée en ce moment ». Ainsi, il a fait part de l’envoi d’une lettre de renonciation à la HCC à la date du 8 septembre dernier et dans laquelle il fait part de sa décision de refuser le fauteuil présidentiel pour « des raisons personnelles ». Sur cette lancée, il déclare que « il n’y a nul besoin de crise ou de déstabilisation dans le pays ». Plus tôt dans la matinée, une dizaine de candidats à la course pour la magistrature suprême du pays avait déclaré remettre en doute cette renonciation du président du Sénat et par la même occasion, la décision de la HCC de confier le pouvoir pour une gestion collégiale par le Gouvernement.
Concernant sa rencontre avec les dix candidats en question dans l’après-midi, il assure que ce fut en sa qualité de numéro un de la Chambre haute et dans un souci de préserver le dialogue avec toutes les forces vives.
Sur cette lancée, Herimanana Razafimahefa lance un appel à l’endroit des candidats à la présidentielle ainsi qu’à l’ensemble des acteurs politiques malagasy de « considérer avant tout l’intérêt supérieur de la Nation et se focaliser sur les élections, au lieu de provoquer des troubles qui ne pourraient apporter rien de bon pour Madagascar ». Enfin, le président du Sénat appelle la population malagasy à rester calme et à se fier à l’avancée du processus électoral en vue de l’élection d’un Président qui dirigera le pays dans les cinq prochaines années.
La Rédaction
Auparavant privés de leurs droits fondamentaux. 140 enfants issus de la Commune d’Ivato peuvent désormais aller à l’école, passer des examens officiels, mais surtout être inscrits dans le registre d’état civil. Tout cela grâce à l’obtention de leur copie d’acte de naissance, fruit de la collaboration entre la Commune d’Ivato et l’association « Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana » (AFF). Cette action sociale vise à venir en aide à ces enfants défavorisés, ainsi que de rendre service à leurs parents. « L’association collabore étroitement avec le maire d’Ivato depuis des années, à travers divers projets sociaux et de développement », ajoute Haingo Ravatomanga, présidente de l’AFF. Celle-ci a profité de l’audience foraine d’hier pour distribuer du riz et des nouilles au profit des familles ayant des enfants concernés par cette opération de « kopia faobe ».
V.R. fait partie des mères de famille dont 3 enfants ne disposent pas de copie d’état civil. « Je n’ai pas pu déclarer mes enfants à la Mairie à leur naissance pour diverses raisons. Par conséquent, ils n’ont pas joui de leurs droits pendant des années, que ce soit auprès de la société où travaille leur père qu’au niveau de la communauté. Dernièrement, les enfants issus des familles démunies ont bénéficié de l’aide d’une association étrangère pour être scolarisés, mais mes enfants en étaient privés faute de copie d’acte de naissance. Mais grâce à cette opération « kopia faobe », ils profiteront de divers avantages comme tous les enfants », nous confie cette ménagère. Comme elle, les parents des enfants concernés sont à la fois ravis et soulagés.
Pour sa part, le maire de la Commune d’Ivato en la personne de Penjy Randrianarisoa n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers l’association pour son soutien permanent. « Diverses infrastructures ont pu être construites dans la Commune d’Ivato grâce à l’appui de l’AFF. A cela s’ajoutent les multiples œuvres caritatives effectuées, notamment en faveur des plus vulnérables », renchérit le maire. Quant à cette opération de distribution d’acte de naissance, la Commune a lancé un appel y afférent auprès des Fokontany. Une centaine de parents ont répondu à l’appel en inscrivant leurs enfants. Une telle action va se poursuivre…
P.R.
Suite au fait que Madagascar se trouve au cœur d'une controverse internationale liée à l'exportation de sa vanille vers l'Union européenne (UE), le Gouvernement vient de prendre les mesures adéquates lors du premier Conseil des ministres du gouvernement collégial hier. En effet, cette situation découle de la récente réglementation de l'UE limitant le taux maximal de nicotine dans la vanille, une décision qui pourrait entraver sérieusement l'industrie de la vanille. Suite à une réunion conjointe des ministères concernés et du commissaire européen à la santé et la protection des consommateurs, Madagascar a pris une position ferme contre cette nouvelle règle. En août 2023, le Conseil des ministres a officiellement rejeté la réglementation de l'UE, numérotée 2023/377, qui devait entrer en vigueur le 15 septembre 2023. Cette réglementation fixait des limites maximum de résidus (LMR) pour la nicotine dans la vanille disponible à la vente sur le marché de l'UE. Cependant, près de 60% de la vanille produite à Madagascar dépasse ces limites. Ce qui signifie que si la réglementation est appliquée, Madagascar ne pourrait plus exporter sa vanille vers l'UE. Le rapport de la réunion conjointe a révélé plusieurs points clés dont l’extension de la période de mise en œuvre pour Madagascar. Et le Conseil des ministres a réussi à obtenir une extension de la période de mise en œuvre de la réglementation pour Madagascar. Contrairement à la date initiale du 15 septembre 2023, Madagascar bénéficiera d'un délai supplémentaire jusqu'en janvier 2024 pour se conformer à la réglementation, préservant ainsi sa capacité d'exportation. Ainsi, chaque pays membre de l'UE aura la possibilité de proposer des modifications aux limites de nicotine dans la vanille (LMR). L'Autorité de santé de l'UE (EFSA) examinera ces propositions. Et si elles sont jugées sans risque pour la santé des consommateurs européens, elles pourront être mises en œuvre. Le Parlement européen approuvera ces recommandations en janvier 2024. D’ailleurs, les autorités ont ainsi créé une "Task Force" chargée de préparer un dialogue approfondi avec les pays membres de l'UE ayant des ambassades à Madagascar tels que la France et l'Allemagne. Cette « Task Force » élaborera un document de demande de tolérance à l'importation pour la vanille malagasy, dépassant les LMR de l'UE, afin de permettre à Madagascar de continuer à accéder au marché européen. La situation reste tendue, mais Madagascar est déterminé à défendre son industrie de la vanille qui est essentielle pour son économie. Les mois à venir seront cruciaux pour déterminer si un compromis peut être atteint entre Madagascar et l'UE, permettant ainsi la poursuite des exportations de vanille malagasy vers l'Union européenne.
Hary Rakoto
A mesure que la saison haute touche à sa fin, le pays se prépare à affronter la période de soudure qui approche. Le riz, aliment de base, est au cœur des préoccupations des autorités. Les responsables du commerce intérieur ont déjà mis en place des stratégies pour garantir un approvisionnement adéquat en riz pendant cette période critique. La récente arrivée du navire Lucky Gate à Toliara a apporté un soulagement. Ce navire a déchargé pas moins de 15 950 tonnes de riz, renforçant ainsi les stocks nationaux. Cependant, cet approvisionnement en riz ne vient pas sans son lot de défis. L'Inde, un important exportateur de riz, a annulé ses exportations de riz hors du pays, ce qui a perturbé les chaînes d'approvisionnement mondiales. Face à cette situation, la société State Procurement of Madagascar (SPM) a joué un rôle clé en veillant à ce que le riz arrive progressivement dans le pays. SPM travaille en étroite collaboration avec les producteurs locaux pour répondre aux besoins croissants de la population. Cette coopération vise également à offrir aux agriculteurs locaux des opportunités de vente de leurs produits à des prix justes. Andriniaina Randriamiaramahefa, directeur du commerce intérieur (DCI), a souligné l'importance de cette collaboration lors d'une récente déclaration. Il a énoncé que « Nous sommes déterminés à soutenir nos agriculteurs locaux et à garantir que notre population ne souffre de la faim pendant la période de soudure. La coopération entre SPM et les récolteurs est cruciale pour atteindre cet objectif. »
Contrôle
La DCI a également annoncé que des mesures de contrôle seront renforcées dans les entrepôts des entreprises afin de prévenir les risques de pillage et d'abus. Les inspecteurs du commerce et de la concurrence seront déployés pour surveiller de près la distribution du riz et s'assurer que les prix restent abordables pour tous. Outre l'approvisionnement en riz, le Gouvernement prend également des mesures pour sensibiliser la population à l'importance de la gestion alimentaire pendant la période de soudure. Des programmes éducatifs sont mis en place pour enseigner les méthodes de stockage des aliments et la préparation de repas nutritifs avec des ressources limitées. La période de soudure à Madagascar est une période critique au cours de laquelle l'insécurité alimentaire peut devenir un grave problème. Cependant, grâce à la coopération entre SPM, les agriculteurs locaux et les mesures de contrôle renforcées, le pays est bien préparé pour faire face à ce défi. Le riz, en tant que pilier de l'alimentation, continuera de jouer un rôle central dans la vie quotidienne des habitants. Les autorités du commerce intérieur et les acteurs de l'industrie alimentaire sont déterminés à garantir que le riz reste accessible à tous, même pendant les moments les plus difficiles.
Hary Rakoto
Les fans et connaisseurs de la bonne musique de toute la Grande île seront bien servis. Après quelques apparitions scéniques dans la Capitale, Silo décide enfin d’aller à la rencontre de ses inconditionnels dans toute l’île. Ainsi, dans le cadre de sa tournée nationale, l’instrumentiste et chanteur Silo présentera son spectacle intitulé « Silo by Mada in Love ». Le premier concert pour démarrer sa tournée nationale se tiendra dans la Capitale ce 16 septembre, dans les locaux de Zaza Maditra Alasora à 15 heures. Selon l’artiste, les dates pour les retrouvailles dans les autres provinces seront communiquées prochainement. En attendant, ce rendez-vous s’annonce d’ores et déjà chaud. Un concert qui sera sans doute une autre démonstration de son savoir-faire, riche en sonorités blues, harmonie et polyrythmie. Car, quand Silo se retrouve aux commandes, les tubes, même les plus connus, retrouvent en effet une seconde jeunesse et sont revisités de manière originale et singulière. Il fait, à travers sa prestation, voyager le public dans un monde musical inédit. Et va encore confirmer son talent de musicien hors pair avec ses camarades de scène. Cet après-midi-là, le chanteur fera voyager le public dans un monde musical inédit. Depuis des années, avec une centaine de concerts à son actif tels que le Silographe, Silogik ou encore Madajazzcar, l’artiste reste fidèle à sa réputation de showman. Silo est toujours à la hauteur de l’attente de ses fans tant sur le plan décor, lumière et sonorisation. Comme à l’accoutumée, il réservera de belles surprises et devrait interpréter son single « Change », son dernier opus « Silographie » sortie il y 10 ans, ainsi que son tube « Rimorimo » ? Avec Silo aux manettes, une chose est sûre, le public ne regrettera certainement de faire le choix d’assister à cette soirée. En passant du jazz aux sons plus technos et parfois, rock, le chanteur arrive à remodeler les styles de ses morceaux pour former un spectacle conforme à sa propre identité. Le chanteur sait mettre le public dans sa poche avec ses chansons toujours aussi entraînantes. Un concert promet d'être un événement exceptionnel pour les fans de l'artiste, qui pourront profiter de sa voix unique et de ses performances scéniques envoûtantes.
Si.R
Un grand pas de fait vers la préservation de côtes marines de la Grande île. En effet, le protocole de Gestion intégrée des zones côtières (GIZC) a été signé par les 10 pays présents durant la conférence qui s’est tenue pendant deux jours à Madagascar. 50 millions de dollars seront alloués aux dix pays membres de ce protocole afin de mettre en œuvre la gestion durable des zones côtières suite à cette signature.
« Ceci implique plus de marge de manœuvre d’action dans la préservation des écosystèmes, de la faune marine et de l’habitation côtière. La gestion dépend de la part qui leur est allouée. Chaque pays est libre d’utiliser le fonds selon les besoins et les secteurs en difficulté et prioritaires. Le secteur privé œuvrant dans la protection de l’environnement sera plus particulièrement l’attention de l’Etat malagasy afin qu’il jouisse d’une plus grande action », selon la ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Vina Marie Orléa.
La mise en œuvre de ce protocole va équitablement réduire la pollution marine. Limiter et surveiller les déchets issus des industries et les déchets plastic qui sont des véritables fléaux non seulement dans la région de l’océan indien mais qui touchent la terre entière. En adoptant ce protocole, les Etats membres ouvrent la voie à une meilleure protection de l’écosystème côtière, les communautés, la promotion de la lutte contre les effets du changement climatique.
Harmoniser les actions des acteurs
La plus grande avancée consiste dans l’harmonisation entre les différents secteurs concernant de loin ou de près la mer. Cela va des exploitations des ressources maritimes (pêche), protection de l’écosystème mais également le développement de l’environnement marin et la résilience de la population habitant près des côtes. Ainsi, plusieurs départements sont touchés par la ratification du GIZC comme celui de l’Aménagement du territoire, les Mines, l’Environnement, l’Economie, le Tourisme.
« Grâce à la signature de ce protocole, plusieurs points de divergences entre divers secteurs ont été mis à jour. Cela permet de clarifier le rôle de tout un chacun et de définir par exemple le tonnage de poissons autorisé à l’exploitation. L’harmonisation permet aussi de réduire l’étude d’impact environnemental qui retarde un projet de développement », selon Jacquis Rasoanainy, point focal de la conférence.
Il a aussi pris comme exemple l’horaire de l’ouverture de la pêche artisanale qui est à 5 heures du matin et donc la zone est interdite aux bateaux de pêche géants. Cela permet d’éviter le conflit entre la petite pêche et l’exploitation de masse.
« Cette signature revêt une dimension intersectorielle et touche de nombreux secteurs de développement comme la gestion des aires marines protégées, des ressources halieutiques, et la sécurisation foncière ».
Il est à noter que Madagascar est actuellement à la tête du Bureau permanent de la convention de Nairobi. La Grande île a joué un grand rôle dans l’accomplissement de cette signature qui a été bloquée au niveau des négociations sans fin, ces dix dernières années.
Nikki Razaf
Un international malagasy va débarquer bientôt dans le championnat de l’île de la Réunion. Il s’agit du défenseur de la sélection nationale Berajo qui quittera le JET Kintana et déposera ses bagages dans un club de la capitale réunionnaise, le Saint Denis FC.
Les dernières prestations de ce Barea, tant au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) avec une médaille de bronze, médaille d’or aux Jeux des îles de l’océan Indien qu’à la récente sortie de la sélection nationale malagasy face à l’Angola (0-0), ont ébloui les dirigeants du St Denis FC, 4e au classement actuel du championnat local. Selon ces derniers, l’arrivée de Berajo est imminente dans la mesure où les démarches administratives ont été faites. C’est ainsi que Berajo va finalement évoluer au sein de ce club réunionnais après avoir passé des tests dans des équipes européennes notamment en Belgique.
« Il a les qualités pour s'imposer, mais il faudra être patient comme avec tous les joueurs de la Grande-île qui arrivent, affirme un responsable du St Denis FC auprès des confrères réunionnais. Celui-ci reconnait que « c'est surtout la saison prochaine qu'on pourra réellement bénéficier de son apport, tant ce n'est jamais simple d'être performant de suite, qui plus est lorsqu'on débarque en cours de saison. Mais on va travailler pour."
Le titre de champion semble s’éloigner des mains du club de St Denis FC, par contre il est encore en compétition en Coupe de France.
Rata
Depuis le début de ses mouvements récents, le syndicat des enseignants- chercheurs et chercheurs- enseignants a toujours revendiqué sa neutralité afin de rassurer sur ses intentions. Mais ces dernières heures, le SECES tombe le masque et montre son vrai visage. Dans une déclaration, rendue publique cette semaine, à l’issue d’une énième assemblée générale, ce syndicat met en effet de côté ses revendications d’ordre professionnel pour embrasser pleinement des revendications politiques.
Après avoir, à un certain temps, réclamé la démission du Chef du Gouvernement, du ministre de l’Enseignement supérieur, et celui des Finances, sans succès, ce syndicat appelle aujourd’hui à la démission de « certains membres de la Haute Cour constitutionnelle ». Et ce, pour des raisons qui sont hors du champ de compétence des syndicats.
En effet, pour expliquer les raisons de la demande de démission, le SECES met les pieds dans le débat autour de la nationalité en évoquant la décision rendue par la HCC. Une décision condamnée par le SECES car selon lui, cela « a permis à des personnes qui ont choisi de perdre leur citoyenneté malgache et ayant demandé et obtenu la nationalité étrangère d’être candidats à l’élection présidentielle malgache ». Plus royaliste que le roi, le syndicat va jusqu’à accuser des membres de la HCC, pour la plupart des magistrats émérites, d’avoir bafoué et d’avoir enfreint la Constitution et le code de la nationalité. Le SECES appelle, par ailleurs, les juges constitutionnels qui se seraient opposés à « ce déni de justice sans nul pareil » à déposer leur démission. Si cela n’est pas des revendications purement et simplement politiques, Dieu que cela y ressemble.
Une déclaration politique qui ne fait pas l’unanimité même au sein du syndicat. Sous couvert d’anonymat, des membres du syndicat se désolidarisent en effet de cette déclaration. Dénonçant une certaine forme de trahison, ceux-ci martèlent la nécessité de circonscrire le débat autour des revendications professionnelles. Et de souligner que chaque membre a une entière liberté de participer, en dehors du groupement corporatif à telles formes de lutte correspondant à sa conception politique, mais il ne doit pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors, opine un membre.
La rédaction
Au lendemain du tirage au sort des numéros sur le bulletin unique, une dizaine de candidats ont émis une déclaration hier. Evoquant la renonciation du président du Sénat Herimanana Razafimahefa à occuper le poste de Président de la République, ces candidats remettent en question la décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) de confier les fonctions de Chef de l’Etat par intérim au Gouvernement collégial. Selon eux, la dite décision n’est pas conforme à la Constitution et qu’ils ont désormais perdu toute confiance envers cette éminente instance judiciaire.
Pourtant, le président de la HCC, Florent Rakotoarisoa a été clair dans ses explications avant – hier au siège de la CENI à Alarobia. Bien qu'une explication de la décision de la Cour ne soit pas de coutume, le numéro Un d’Ambohidahy a exposé les articles de la Constitution qui ont motivé leur décision. Il évoque en particulier l’article 52 qui stipule que « par suite de démission, d’abandon du pouvoir sous quelque forme que ce soit, de décès, d’empêchement définitif ou de déchéance prononcée, la vacance de la Présidence de la République est constatée par la Haute Cour constitutionnelle. Dès la constatation de la vacance de la Présidence, les fonctions du Chef de l’Etat sont exercées par le président du Sénat. En cas d’empêchement du président du Sénat constatée par la Haute Cour constitutionnelle, les fonctions de Chef de l’Etat sont exercées collégialement par le Gouvernement ». D’après toujours ses explications, « l’empêchement » évoqué ici est pris au sens général, que ce soit d’ordre sanitaire ou personnel.
A quoi bon avoir déposé sa candidature pour la présidentielle auprès de la HCC pour, par la suite, dénigrer la même institution ? En tout cas, cette démarche des candidats traduit une mauvaise foi et une volonté manifeste de perturber le processus électoral.
La Rédaction