Face au mouvement de contestation qui perturbe le fonctionnement de la CNaPS depuis plus d’un mois et qui empêche les usagers d’accéder à ses services pendant les heures habituelles d’ouverture des bureaux, les partenaires sociaux montent au créneau. Ces derniers ont tenu un point de presse hier dans les locaux du groupement des entreprises de Madagascar à Analakely pour montrer leurs mécontentements. « En tant qu’organisme de prévoyance sociale gérant les régimes de protection sociale institués au bénéfice des travailleurs salariés, la CNaPS tire ses ressources des cotisations des employeurs et des travailleurs affiliés et ne reçoit pas de subvention de l’Etat. Investie d’une mission de service public, elle se doit d’assurer en toute circonstance la continuité des services aux usagers », avancent ces partenaires sociaux de la CNaPS. Pour rappel, le mouvement de contestation engagé à partir du 30 juin 2023 avait pour origine l’incarcération du directeur général par intérim par le Pôle anti-corruption. La libération du directeur, mis sous contrôle judiciaire le 6 juillet, n’a malheureusement pas mis fin au mouvement. Les manifestants ont soulevé d’autres points de revendication dont la levée des restrictions budgétaires sur les dépenses de fonctionnement et d’investissement décidées par les autorités en attendant les résultats des audits qu’elles ont initiés, la nomination du directeur général dont l’absence handicape le fonctionnement de l’établissement et le recouvrement des créances de la CNaPS constituées à près des deux tiers de dettes d’établissement à participation de l’Etat.
Illégale
Tout en comprenant certaines inquiétudes du personnel, les partenaires sociaux déplorent qu’elles aient été exprimées dans le cadre d’une grève illégale tant sur le fond que sur la forme et condamnent la prise en otage des cotisants, notamment les travailleurs et les retraités qui ont rencontré des difficultés ou n’ont pas été en mesure de déposer les pièces justificatives de maintien des droits et autres documents requis par la CNaPS et s’inquiètent de ne pas pouvoir percevoir leurs prestations à temps. Les partenaires demandent ainsi l’ouverture sans restriction et sans conditions des bureaux et l’accès des usagers aux services de la CNaPS. Ils demandent aux autorités de prendre les mesures relevant de leur compétence qui contribuent à cette reprise d’activité. En invitant les responsables à différents niveaux à se concentrer sur les priorités à court terme de la CNaPS, notamment le devenir des régimes qu’elle gère, particulièrement le régime de retraite, ainsi que la gouvernance de la CNaPS, les partenaires sociaux attirent l’attention sur l’urgence de la refonte du code de prévoyance sociale en conformité avec les dispositions du « Socle juridique applicable aux organismes de prévoyance sociale des Etats membres de la CIPRES (Conférence interafricaine de la prévoyance sociale) » dont Madagascar est membre, adopté par le Conseil des ministres de la CIPRES à Antananarivo, il y a de cela quatre ans.
Hary Rakoto
« Un cas de polio peut être considéré comme une épidémie, avec la vitesse de propagation de cette maladie ». Un médecin nous a confié ce fait en voulant garder l’anonymat, au risque d’être poursuivi par le ministère de tutelle. En fait, la recrudescence de la poliomyélite à Madagascar continue de faire parler d’elle, tant dans le pays qu’au niveau international. L’état d’alerte se constate à travers divers dispositifs pris par certaines sociétés et institutions. Des touristes optent également pour la vaccination avant de venir dans la Grande île. « Après la campagne nationale de vaccination contre la polio dans toutes les Régions de l’île, la semaine dernière, notre groupe recensant plusieurs sociétés enchaînent les activités de prévention. La vaccination collective de nos collaborateurs en fait partie. Cela ne se fait pas obligatoirement pour le moment, mais nous avançons de nombreux arguments afin que les salariés puissent être persuadés de l’importance de se faire vacciner. Nous collaborons avec des médecins pour ce faire », avance un responsable des ressources humaines au sein d’un groupe industriel de la Capitale. Outre la vaccination, certaines sociétés ont commencé à prendre des mesures sanitaires depuis la semaine dernière. Le port obligatoire de masque ou encore le renforcement des dispositifs d’hygiène y sont exigés.
La situation risque de s’empirer
Les chiffres officiels émanant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avancent 287 cas confirmés de poliomyélite de type Cvdpv1 depuis septembre 2020 à Madagascar. 79 d’entre eux ont été signalés cette année. De plus, 45 d’entre eux étaient atteints de paralysie flasque aiguë dont deux chez des adultes, tandis que 198 échantillons environnementaux ont été testés positifs au laboratoire. Cette situation risque de s’empirer, avec la vitesse de propagation de cette maladie, selon les informations recueillies. Pourtant, bon nombre de personnes restent réticentes par rapport à la vaccination, comme le cas durant les autres campagnes de ce genre. « En fait, les habitants ne sont pas conscients du danger qui les guette avec la recrudescence de la polio. Le ministère de tutelle reste avare d’informations et se focalise plutôt sur la lutte contre la défécation à l’air libre, ce qui n’est pas suffisant vu la gravité de la situation actuelle », se désole un agent de santé résidant dans l’Atsimondrano.
Quoi qu’il en soit, la vaccination reste la meilleure prévention possible jusqu’à maintenant, outre le respect de l’hygiène et de l’assainissement. Près de 18 millions d’enfants et d’adultes ont été ciblés lors de la récente campagne de vaccination contre la polio, la semaine dernière. Les cibles se constituent de la population totale d’Analamanga, Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro et Atsimo-Andrefana d’une part, ainsi que des habitants âgés de moins de 15 ans dans les 19 autres Régions. Avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des autres partenaires de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, Madagascar a préparé plus de 20 millions de doses de vaccin contre la poliomyélite qui ont été administrées durant les 4 jours de campagne.
L.R.
Trois camions, 55 équipements de communication, 755 matériels de pré-collecte et 100 charrettes. Tels sont les matériels et équipements remis par le « Projet de développement urbain intégré et de résilience » (PRODUIR) pour ces Communes d'intervention. Il s'agit de la Commune urbaine d'Antananarivo, celle de Bemasoandro, celle d'Andranonahoatra et celle d'Anosizato-Andrefana. Les « Rafitra Fikojana ny Rano sy ny Fahadiovana » (RF2) de ces Communes ne sont pas en reste. Ces dons servent d'appui pour la restructuration et l'amélioration des quartiers, surtout pour l'entretien des travaux réalisés dans le cadre de la première phase des travaux urbains.
Les corrections des feuilles d'examen du baccalauréat s'accélèrent en cette deuxième semaine. Les estimations de 20 jours pourraient être respectées s'il n'y a pas de complication. De ce fait, les résultats du Bacc de l'année 2022-2023 seront publiés avant le début des Jeux des îles de l'océan Indien, le 23 août. Selon le ministère de tutelle, les délibérations commenceront le 17 août. Par contre, la note de délibération n'a pas été communiquée.
En outre, malgré les aléas rencontrés lors des épreuves, et notamment les fuites de sujets, la phase de correction des copies se déroule normalement. Néanmoins, selon les enseignants chargés des corrections, une baisse du niveau global des étudiants a été remarquée.
Une baisse de niveau des candidats dans les séries A2 et C a été la plus notable. En effet, de nombreux élèves en série littéraire ont eu des difficultés dans les matières scientifiques, notamment en mathématiques et physique-chimie. Par rapport à la session précédente, beaucoup de candidats ont remis des feuilles blanches. Si l'épreuve d'histoire et de géographie était à craindre au niveau des baisses de note, c'est dans les autres matières que le bât blesse.
Malgré une annonce tonitruante réalisée il y a quelques semaines, la hausse des frais des « taxi-be » dans la Capitale à 800 ariary a été finalement abandonnée. Ainsi, l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) a tenu parole en affirmant que la hausse serait conditionnée par le maintien du tarif de la visite technique. Après des négociations menées auprès de la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) par la Mairie d’Antananarivo-ville, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, ainsi que l’Agence des transports terrestres (ATT), les droits à payer pour la visite technique et la carte violette ont été maintenus à leur ancien tarif. L’information a été dévoilée hier par la DGSR. Dès jeudi dernier, lors d’une réunion de toutes les parties prenantes, l’issue des pourparlers a été très attendue.
Concentrons-nous sur le vrai problème, le seul ennemi, du pays : la misère. Rejoignons les hauteurs et laissons en bas les joutes inutiles en survolant les vaines querelles des pâquerettes. Les Malagasy, en prise à une terrible pauvreté, ont besoin, de manière urgente, la vraie solution pour les sortir de ce cercle vicieux.
C’est navrant de constater que les femmes et les hommes, censés être des élites de la Nation, se tuent, s’entredéchirent dans des débats stériles. Ils passent l’essentiel de leur temps à se chamailler sur de faux problèmes. Des cris de poules et des combats de coqs qui font honte à la dignité du pays. Rien de plus qu’une cacophonie qui, au final, irrite et lasse l’opinion.
« Il ne peut pas y avoir de développement sans un secteur privé performant. Et le secteur privé ne peut pas se développer sans financement. Il n'y a pas d'investissement sans financement. Et il n'y a pas de financement sans confiance. Il n'y aura pas de confiance et de coopération s'il n'y a pas de dialogue à long terme ». Les propos du ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, étaient fermes hier à Ankorondrano à l'occasion de la signature du Pacte de programmation industrielle.
La célébration des 40 années de carrière musicale de la chanteuse Poopy se poursuit. Après l’énorme succès du concert qui s’est tenu au Palais des Sports, Mahamasina à la fin du mois d’avril dernier, Poopy, de son vrai nom Helianta Ramahavalisoa, va pour un autre grand rendez-vous. Cette fois-ci, la diva de la chanson malagasy a décidé de continuer la fête à Antsahamanitra.
Une histoire intrigante ! Mariée à un Européen, une jeune femme domiciliée dans la Capitale est nantie. Elle ne manque de rien : voiture, etc. Et elle a une belle soeur de 20 ans qui est de passage à Tanà, depuis quelques mois déjà.
Durant son séjour en ville, cette dernière a été hébergée par sa belle soeur mariée à cet étranger.
Malheureusement pour cette dernière, elle est loin d'imaginer à quel point l'autre fille est jalouse, quitte jusqu'à chercher à lui ôter la vie. "La petite jalouse n'aurait pas supporter de voir le train de vie que mène sa belle-soeur et elle aurait même juré d'en finir avec la dame, tôt ou tard", commente une source. D'ailleurs, la victime elle-même s'est exprimée sur les réseaux sociaux à propos des menaces de sa belle-soeur qu'elle a accueillie sous son propre toit. Joignant l'acte à la parole, la jeune visiteuse jalouse et indélicate, a alors monté un piège diabolique, ne pouvant que viser le meurtre de sa propre belle-soeur. Profitant du fait que l'épouse de l'Européen a voulu vendre sa voiture, la jalouse a sauté sur l'occasion pour mettre en oeuvre son plan machiavélique. Elle a proposé à son hôtesse de lui trouver un acheteur pour le véhicule.