L’ambiance était bon enfant ce week-end au gymnase couvert Soavita, à Toamasina, ville hôte du jeu national, organisé par l’Association interministérielle pour l'entretien des fonctionnaires ou ASIEF. Pour une grande première, l’ASIEF, présidée par Jean Aimé Andrianarison alias John Love, a réussi à réunir tous les membres du Gouvernement autour d'un match de gala.

A son tour, la ville de Nosy Be a connu le cauchemar lié à ces histoires de meurtre par décapitation. En effet, vers 23h samedi dernier, le corps sans vie d'un homme, connu familièrement des habitants par le prénom d'Abou (48 ans), a été retrouvé au fond d'une clairière de la localité d'Amporaha, Commune de Dzamandzar. Le plus horrible, c'est que le ou les tueurs l'a (ont) décapité aussi. D'après les premiers éléments de l'enquête, l'assassinat du malheureux aurait dû remonter 48h auparavant. Et qu'il aurait été assassiné probablement dans un autre endroit, selon une source proche du dossier. Or, il est curieux que l’assassin a jeté le poignard souillé de sang, lequel aurait servi à son assassinat. 

En cette saison sèche, quasiment toutes les réserves d’eau alimentant les centrales hydrauliques sont au plus bas. Ainsi, la JIRAMA, avec l’appui du service de météorologie, a décidé de recourir à des pluies provoquées pour faire monter le niveau des centrales hydrauliques. Le week-end dernier, toutes les conditions ont été réunies pour effectuer l’opération.

En effet, une bonne masse nuageuse, des températures pas trop basses et une humidité ambiante suffisante ont été nécessaires pour que la pluie artificielle soit couronnée de succès. Le sel d’argent dispersé par voie aérienne n’est qu’un accélérateur au processus. Pourtant, c’est cette dernière manœuvre qui pèse lourd dans une opération de pluie provoquée à cause du temps de vol, les frais de l’avion et de carburant nécessaire.

Les habitants de la partie Sud-est de l'île seront bientôt soulagés grâce à l'achèvement de la réhabilitation de la route nationale n° 9 (RN 9). En effet, un tronçon de 85 km de route reliant Bevoay et Analamisampy est complétement bitumé. Cette fin des travaux a déjà commencé à porter ses fruits bien que l'infrastructure ne soit pas encore officiellement inaugurée.