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La Bibliothèque nationale de Madagascar (BNM) fait le plein de livres et de lecteurs. Cet établissement public existait depuis 1958. A une époque, la plupart des gens l'ont juste considérée comme un simple lieu de grand stockage des œuvres littéraires ou encore seulement un endroit hanté par des livres. A la fin de l’année 2019, depuis que le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) a pris les lieux sous ses ailes, il a apporté de nombreuses innovations afin d’attirer les visiteurs, inciter en particulier les jeunes à retrouver l'amour de la lecture et à acquérir plus de connaissances en passant à la Bibliothèque nationale.
Pour ce faire, le MCC a apporté un grand changement au sein des lieux. Citons entre autres la rénovation des infrastructures du bâtiment et l'équipement de la bibliothèque. « Le manque de salles de lecture était également l’une des raisons pour lesquelles les gens étaient réticents à venir ici. Au début, la bibliothèque ne disposait qu’une seule pièce pour la lecture. Maintenant, nous disposons de 5 salles de lecture, entre autres l’espace "enfant", la salle d’étude, un espace de lecture publique avec 100 places libres. A cela s’ajoute l’espace "jeunesse" où des bandes dessinés et des albums photos resteront disponibles », explique Njaka Raonison, directeur de la Bibliothèque nationale.
L’introduction de nouvelles technologies comme Internet et la numérisation de divers livres et documents, conformément à l'ère de la mondialisation et des normes internationales, ne sont pas en reste. Plusieurs campagnes de sensibilisation ont également été menées pour inciter les Malagasy à lire des livres. Ainsi, il n’y a rien d’étonnant si le taux de fréquentation de la bibliothèque a augmenté. « Au cours des sept derniers mois, le nombre de personnes ayant visité la Bibliothèque nationale a connu une augmentation. C’est le résultat des efforts et des innovations apportés par le ministère et toute l'équipe de la bibliothèque. Alors qu'avant, il n’y avait que 100 à 120 visiteurs par jour. Actuellement, on enregistre entre 750 et 1.000 personnes réparties dans chaque espace de lecture avec les autres animations culturelles qui ont lieu tous les jours. On peut dire que les efforts entrepris ont porté leurs fruits puisque nous avons lancé le défi de donner à la Bibliothèque nationale de Madagascar la vraie place qu’elle mérite, notamment un endroit connu de tous pour puiser du savoir, approfondir des connaissances, déployer des pensées, se divertir, bref un endroit digne de son nom de Bibliothèque nationale », s’exclame le directeur.
Adhésion
Les responsables au sein de la BNM ne cessent de continuer à promouvoir la lecture à Madagascar. Et pour mieux faire connaître les richesses au sein de ce bâtiment, ils sollicitent chacun à devenir membres du club de lecture. En adhérant à la BNM, chaque membre contribue aux missions de préserver et enrichir le patrimoine de la Bibliothèque nationale. « Il faut en profiter, surtout en cette période de grandes vacances. En tant qu’adhérent, vous bénéficiez d'un certain nombre de privilèges, à savoir la découverte des trésors de la BNM et de ses différents départements en présence des conservateurs et des auteurs, de nombreuses invitations à des différentes sortes d’animations culturelles autour de la lecture. Quant aux adultes, ils peuvent se distraire à travers les romans et les livres de documentaire », encourage le directeur. En outre, la BNM reste ouverte à tous. Les visiteurs peuvent y accéder, munis simplement d’une carte d’étudiant ou d’une carte d’identité nationale. A mentionner que la BNM dispose plus de 500.000 documents actuellement, y compris des livres, des documents musicaux et numériques. Au point de dire qu’aujourd’hui, il n’est plus valable d’affirmer qu’un livre reste un produit de luxe. Sans oublier que par le biais du projet Centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC), sous l’initiative des organismes internationaux (OIF,…) ou des ambassades étrangères, la BNM dispose de 27 bibliothèques de brousse éparpillées dans tout la Grande Ile. Des bibliothèques destinées, en principe, à permettre à la population vivant en milieu rural et semi-urbain dans tout le pays d’avoir accès aux livres et à des activités socioculturelles.

« Ndao hamaky boky »
Dans l’objectif de contribuer à la promotion de la lecture locale, mais surtout d’encourager et même jusqu’à pousser les Malagasy à aimer la lecture, le ministère a lancé depuis 2020 l’évènement « Ndao hamaky boky ». Une initiative fort louable où l’on peut s’adonner à la lecture même si on n’a pas la possibilité de se rendre à la bibliothèque. Il s’agit d’un système d’approche pour les jeunes. Ainsi, avec le projet « Ndao hamaky boky », il ne s’agit plus de mettre en place des bibliothèques immobiles ou des librairies, mais de faire en sorte que les jeunes aient envie de lire les livres déjà présents. Depuis sa création, bon nombre de Régions, Communes et Districts ont pu profiter de cet évènement. Un projet qui vise à raviver l’amour de la lecture chez les enfants et les jeunes. A mentionner qu’il existe également d’autres projets, notamment « Ndao hamaky boky an-tsekoly » et « Ndao hamaky boky any amin’ny biraom-panjakana ». Bref, c’est une invitation à partager le plaisir de la lecture, une sorte de bibliothèque mobile qui dispose d'une grande variété de livres.
Grace aux efforts du ministère mais également ceux de l’équipe au sein de la Bibliothèque National, le développement spectaculaire de la technologie et des supports d’enregistrement numériques, de même que l’importance acquise par Internet comme canal de diffusion ne sont plus à craindre. On peut même dire que la bibliothèque est aujourd’hui devenue en concurrence directe avec ce nouveau vecteur, et particulièrement attractif, de diffusion des œuvres et produits culturels. Depuis cette année, l’enquête effectuée par un bibliothécaire montre que le nombre de Malagasy - surtout les étudiants - qui fréquentent les bibliothèques publiques a continué de progresser, parallèlement à la croissance des offres actuelles sur Internet ou les réseaux sociaux.
Numérisation des ouvrages
On a beau dire que les écrits restent. Cependant, la consultation de certains livres est actuellement très limitée du fait de leur ancienneté et de leur fragilité. Afin d’éviter la perte de ces documents, parfois uniques, la numérisation est la seule solution pour éviter leur disparition. Avec ce travail de numérisation, ces collections sont sécurisées. Justement, dans le but de préserver et de valoriser par le numérique les collections de la BNM, le MCC - en collaboration avec l’ambassade de France à Madagascar - ont mis en place un projet de numérisation. A cet effet, les partenaires de la Bibliothèque nationale ont mis à disposition du public une bibliothèque virtuelle qui intègre des milliers d’ouvrages et des supports électroniques sur l’Histoire de Madagascar et d’autres sujets aussi intéressants. Récemment, l’ambassade de France à Madagascar a principalement offert des abonnements à la Culturethèque. Près de 230.000 documents en ligne dont des magazines, auto-formations, livres « jeunesse » y sont intégrés. Avec une dizaine de postes d’ordinateur, postes d’écoute et tablettes donnant accès à des albums numériques avec plus de  600 photos intégrées évoquant des thèmes portant sur l’Histoire, des paysages, portraits et autres, les visiteurs auront également droit à un large choix proposé par les bibliothèques étrangères. Des journaux officiels y sont aussi exposés. Et tout cela est gratuit !
Sitraka Rakotobe



Le roi Mohammed VI a entériné mercredi une réorganisation de la communauté juive au Maroc, « composante » de la culture nationale, lors d’un conseil des ministres qu’il a exceptionnellement présidé au Palais royal de Rabat. A la fin de ce conseil, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a présenté devant le monarque de nouvelles mesures concernant l’organisation de la communauté juive marocaine, selon un communiqué du porte-parole du Palais royal, Abdelhak Lamrini. Ces mesures – « élaborées, en application des hautes instructions royales » – « viennent consacrer l’affluent hébraïque en tant que composante de la culture marocaine riche de ses multiples affluents », souligne le communiqué publié par l’agence officielle MAP. La communauté juive marocaine, estimée aujourd’hui à 3 000 personnes, reste la plus importante d’Afrique du Nord, malgré un départ massif vers Israël après la création de l’Etat hébreu en 1948. Présente depuis l’Antiquité, renforcée au 15e siècle par l’expulsion des juifs d’Espagne, cette communauté a atteint 250 000 âmes à la fin des années 1940. Les nouvelles dispositions ont été élaborées à l’issue de consultations avec les représentants et des personnalités de la communauté juive, selon le communiqué royal. Elles instaurent un Conseil national de la communauté juive marocaine, chargé de « la gestion des affaires de la communauté et la sauvegarde du patrimoine et du rayonnement culturel et cultuel du judaïsme et de ses valeurs marocaines authentiques ». Elles prévoient aussi la création d’une Commission des Juifs marocains de l’étranger qui « œuvre à consolider les liens des juifs marocains établis à l’étranger avec leur pays d’origine, à renforcer leur rayonnement cultuel et culturel et à défendre les intérêts suprêmes du Royaume ». Les quelque 700 000 Israéliens d’ascendance marocaine ont souvent gardé des liens très forts avec leur pays d’origine. Enfin est créée une Fondation du judaïsme marocain qui « a pour missions de promouvoir et veiller au patrimoine immatériel judéo-marocain, de sauvegarder ses traditions et de préserver ses spécificités ». Cette nouvelle organisation du judaïsme marocain survient au moment où le rapprochement entre le royaume chérifien et l’Etat hébreu se poursuit à un rythme accéléré. Israël et le Maroc ont en effet rétabli leurs relations diplomatiques en décembre 2020 dans le cadre des accords d’Abraham, un processus de normalisation entre l’Etat hébreu et plusieurs pays arabes, soutenu par l’ex-administration américaine de Donald Trump. Au cours du même conseil des ministres présidé par le souverain – une occasion rare -, ont été adoptés un projet de réforme du système de santé, qui doit répondre à la « généralisation de la protection sociale », ainsi qu’une charte de l’investissement. C’est la deuxième fois en trois jours que Mohammed VI apparaît en public, accompagné du prince héritier Moulay El Hassan, depuis sa guérison du Covid-19. Il avait conduit dimanche la prière de l’Aïd Al-Adha – la fête dite du sacrifice -, au palais royal de Salé, près de Rabat. Le 16 juin, le nouveau médecin personnel du souverain, Lahcen Belyamani, avait annoncé que le roi avait été testé positif au Covid-19, sous une forme asymptomatique.

Cosafa Cup - Madagascar sorti de la compétition

Publié le vendredi, 15 juillet 2022


Deuxième défaite en autant de sorties pour les Malagasy, hier, en Afrique du Sud. Madagascar termine en 8ème position. Après sa défaite 2 buts à 0 face à la Namibie en quarts de finale, les Barea de Madagascar n’ont pas fait le poids devant les Bafana Bafana sud-africains lors du match de classement comptant pour la 7ème place. Madagascar s’est incliné sur le score de 2 buts à 1 hier pour leur deuxième match contre l’Afrique du Sud au Sugar Ray Xulu Stadium. Effectivement cette défaite est synonyme de 8e place au classement.
Malmenés par les Sud-africains, les hommes de Rôro, coach des Barea, n’ont fait que subir les dures lois du football du pays hôte. Dès la première période, les Bafana Bafana ont déjà mené au score grâce à une œuvre de Keletso Sifama à la 22ème minute de jeu. De retour aux vestiaires, les joueurs sud-af. continuent de renverser la vapeur et double la mise à la 85ème grâce à but de du jeune milieu de 20 ans de Cap Town Spurs, Chumani Thembile Butsaka à la 85ème minute.
Malgré cela, les Barea se sont toujours montrés vaillants dans l’arène du Cosafa et ne lâche pas l’affaire jusqu’au bout. Les protégés de Rôrô ont montré tout une autre physionomie de match et plus combattifs que leur premier match. Madagascar réduit le score en fin de match grâce à une réalisation de l’attaquant du CFFA Andoharonofotsy, Solomampionona Koloina Razafindranaivo.
Le pays de l’arc-en-ciel affrontera le vainqueur entre le Botswana et l’Eswatini tandis que Madagascar quitte officiellement la compétition.
Les Barea locaux se focaliseront désormais sur un autre projet de compétition celui de lorgner sur la qualification pour le CHAN. En effet, les Barea croiseront le chemin des Pirates seychellois le 23 juillet à Maurice, avant le match retour à Madagascar, entre le 29 et le 31 uillet.
Elias Fanomezantsoa

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Au cours de son discours hier, au terrain de football local de Mandoto dans la Région Vakinankaratra, le Président de la République Andry Rajoelina a annoncé vouloir réunir « tous les employés de la compagnie nationale de distribution d’eau et d’électricité de Madagascar (JIRAMA) » la semaine prochaine pour trouver une solution « durable » aux problèmes d’électricité dans le pays. Durant son allocution, le Président a affirmé être peiné par la situation endurée par les ménages malgaches victimes de la situation. Durant cette rencontre à venir, il souhaite que les agents au sein de la JIRAMA parviennent à trouver une solution durable et fassent un Velirano avec la population concernant la résolution des problèmes de coupures intempestives d’électricité. Des solutions qui ne devront plus inclure les subventions. Toujours durant sa prise de parole, le Chef de l’Etat fait savoir, en effet, que l’Etat va désormais prioriser les 85% de ménages malgaches qui n'ont pas accès à l'électricité. D’importantes subventions ont été injectées dans la JIRAMA, rappelle-t-il, rajoutant que ces fonds auraient permis la construction d’écoles dans chaque Fokontany du pays, des fonds qui ne bénéficient qu’à 15% seulement de la population malgache ayant accès à l’électricité à Madagascar de la JIRAMA.
Devant la population de Mandoto, le Président de la République a ainsi pris l’engagement qu’au minimum 50% de la population malgache auront accès à la lumière et ce grâce à la dotation de kits solaires. « Il s’agit de subvenir aux besoins de la population et ne plus subvenir à ceux de la JIRAMA », affirme le numéro un du pays. Se tournant par ailleurs à la représentante de la Banque mondiale, présente à Mandoto, le Chef de l’Etat demande l’autorisation de gérer la subvention de 50 millions de dollars. Il indique en effet n’avoir besoin que de 30 millions de dollars pour réaliser son engagement de fournir de la lumière à la moitié de la population malgache. Il est important de souligner en tout cas que les cris des gens qui vivent dans des coupures sont parvenus au Président Andry Rajoelina, lequel a décidé donc de prendre lui-même le taureau des problèmes d’électricité par les cornes.

Lalaina A.


Le Président Andry Rajoelina était en déplacement dans le District de Mandoto, hier. Dès son arrivée, le Chef de l’Etat a rencontré la population locale lors d’un meeting sur le terrain de foot. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’un projet de distribution de propriété foncière au profit des habitants de Mandoto. D’ailleurs, l’homme fort du pays a souligné dans son discours qu’il s’agit d’un projet qui lui tient à cœur. « Depuis la colonisation, nos ancêtres se sont battus avec les colons afin d’obtenir à nouveau l’indépendance. Aujourd’hui, nous faisons face à un autre combat : la lutte pour l’autosuffisance alimentaire avec comme seule arme la terre », a souligné le Président. Il reste convaincu que l’unique façon de vaincre la famine est de remettre les terres entre les mains des malagasy, les paysans en l’occurrence.
Le Chef de l’Etat a profité de l’occasion pour annoncer la prochaine mise en place d’un Bureau foncier (BIF) au niveau de la Commune. Les personnes ayant exploité les terres pendant plus de 5 ans peuvent en devenir propriétaires. L’homme fort du pays n’a pas manqué d’apporter quelques explications concernant plusieurs préoccupations de la population comme la JIRAMA, la hausse des prix du carburant, entre autres.
Après le meeting, le Président a procédé à la distribution de titres fonciers dans le cadre d’un projet financé par la Banque mondiale. Le projet profite à près de 167 000 bénéficiaires de certificats fonciers issus de 33 Communes dans la Région Vakinankaratra. Le Chef de l’Etat a par la suite inauguré plusieurs infrastructures à Mandoto dont le nouveau bureau du délégué du ministère de la Population, le marché « manara – penitra », ainsi que le nouveau CSBII. Ce service sanitaire, avec 8 salles, est équipé de fournitures médicales aux normes. Le Président était accompagné d’une délégation composée du Premier ministre Christian Ntsay, de plusieurs ministres du Gouvernement ainsi que le Country manager de la Banque mondial, Chantal Uwanyiligira.
La Rédaction


Arrivé au terme de sa mission à Madagascar. Une cérémonie d’adieu en l’honneur de l’ambassadeur de la République de l’Inde à Madagascar, Abhay Kumar, s’est tenue hier à sa résidence située à Analamahitsy. Il a saisi cette occasion pour revisiter les différents axes de la coopération bilatérale entre les deux pays. Une coopération riche et multi-formes, fondée sur l’amitié et la culture. Tout au long des épreuves que Madagascar a subies, dont la pandémie de Covid-19, la sècheresse dans le Sud, ainsi que la 3ème crise économique mondiale, l’Inde a été toujours à ses côtés. Dès son arrivée dans le pays en 2019, plusieurs projets sont déjà entamés par l’ambassadeur dont l’octroi d’une machine de radiothérapie, la formation dans l’utilisation des panneaux solaires et l’optimisation de la production rizicole malagasy par des ingénieurs indiens, sans parler de l’octroi des bourses d’études en Inde pour les étudiants malagasy. Dernièrement, l’ambassade a octroyé des cours à distance et gratuits avec plus de 300 cours offerts par 26 universités en Inde,  notamment des cours de yoga et de langue hindi.
Dans son discours, le président du Sénat, Razafimahefa Herimanana, a témoigné sa reconnaissance envers l’ambassadeur, qui a travaillé dans le pays durant l’époque où Madagascar a affronté plusieurs crises. « Nous sommes satisfaits du bilan de la coopération bilatérale au cours de ces trois années que vous avez passées dans notre pays. Vous tenez à cœur votre mission à Madagascar, malgré les situations difficiles », soutient-il.
Outre son rôle d’ambassadeur, Abhay Kumar est également un artiste à part entière. Dans le cadre de la célébration du mois de la langue malagasy, il a déjà exposé ses peintures à l’Académie malagasy, sise à Tsimbazaza. Ainsi, il a déjà sorti deux livres concernant Madagascar dont le second est intitulé « Ny Majikan’i Madagasikara ». Cette œuvre a été traduite en malagasy par Môse Njo.
L’ambassadeur de l’Inde, Abhay Kumar, a présenté ses lettres de créance au Président de la République en mai 2019. Il a été le 21ème diplomate indien nommé à ce poste.
Plusieurs personnalités ont honoré de leur présence à cette cérémonie, en l’occurrence le ministre des Affaires étrangères, le maire de la Capitale, le doyen du Corps diplomatique ainsi que celui de la communauté indienne à Madagascar.
Anatra R.

Justice méconnue !

Publié le vendredi, 15 juillet 2022

Au fait, il y a lieu d’hésiter entre « Justice méconnue » ou « Justice méprise » sinon les deux à la fois ! En tout cas, entre « méconnue » et « méprise », il n’y a qu’un pas, un petit pas, à faire.
Le « Symposium de la magistrature » qui s’est tenu en début de semaine, du lundi 11 juillet au mardi 12 juillet, a terminé ses travaux à la date prévue. A l’initiative de Faravohitra, ministère de la Justice, les magistrats malagasy, du moins leurs représentants à travers l’île, se retrouvèrent au CCI Ivato pour une rencontre ou une concertation nationale, c’est selon, afin de faire ensemble un état des lieux de la Magistrature. Lors de son discours de clôture, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Rakotozafy François, laissait entendre par une déclaration quelque peu sibylline, que la Justice est victime d’un « déficit » de communication.
Rondement malmenée ces derniers temps par des observations très critiques, des tirs croisés de simples citoyens, la Justice concrètement les juges, membres de fait du Corps de la Magistrature, dut se ressaisir. L’opinion n’en peut plus devant des verdicts qu’elle juge inappropriés. La récente « Concertation nationale sur le patrimoine foncier », au même endroit CCI Ivato, n’a pas fait de détail à l’endroit de la Justice malagasy. Les trois-quarts des problèmes évoqués touchent de près ou de loin aux agissements des juges à travers leurs décisions relatives aux litiges fonciers dans les Tribunaux du pays.
Comme on le sait, les Malagasy considèrent les terres léguées par les ancêtres, les « tanindrazana », comme des biens sacrés auxquels ils s’accrochent farouchement. Il s’agit d’une culture ancestrale qui remonte depuis la nuit des temps. La reine Mère Ranavalona n’avait fait que perpétuer cette « soa toavina » en interdisant formellement à ses sujets toute cession des « tanindrazana » aux étrangers (vazaha). Dans la plupart des cas, les jugements rendus par les Tribunaux relatifs aux litiges entre nationaux et étrangers accordent souvent une faveur à ces derniers (des indiens ou des chinois). Evidemment, les nationaux soupçonnent, fortement, l’usage des espèces sonnantes et trébuchantes. Des cas similaires se reproduisent dans d’autres affaires à tel point qu’on ne fait plus confiance aux juges.  En tout cas, on doute sérieusement l’interférence de la corruption dans les jugements rendus. Coïncidence ou non, il se trouve que les fortunés gagnent souvent leur procès au détriment de la partie adverse, mal lotie. Malheureusement, les exemples sont légion.
Le commun des mortels ayant affaire en cours au Tribunal n’est pas en mesure de comprendre, pas forcément, les tenants et aboutissants des décisions des juges. Certes, ils le font au nom du peuple et décident en leur âme et conscience. En principe, les juges ne sont pas tenus de rendre public le pourquoi ni le comment de leurs verdicts. D’où, l’incompréhension sinon la méprise voire la méconnaissance des actes des tribunaux. Ce fossé qui sépare des juges aux contribuables à cause de ce « mur opaque » rend complexe les relations de confiance des concitoyens avec la Justice. On l’accuse de tous mots et de tous les maux !
On a espéré que le Symposium allait détruire cet écran, on attend les résultats.

Une délégation de la Fédération internationale de football (FIFA) a effectué une visite de courtoisie au ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto dans son bureau à la Place Goulette à Ambohijatovo. L’objet du passage de la délégation de la FIFA dans la Grande île a pour but de revoir la manière dont la FIFA, la FMF et le ministère travaillent ensemble.

100 %. Le ministère de l’Education nationale a publié mercredi dernier les résultats officiels de l’examen pour l’obtention du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) dans la Région d’Analamanga. Cette année, un taux de réussite de 62,57 % a été enregistré dont 56,30 % pour la Circonscription Scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville. Et parmi ces élèves qui ont obtenu leur brevet, sept candidats issus d’« Akanin'ny marenina » (AKAMA) ou Centre d’éducation des sourds, sis au 67 Ha, ont franchi cette étape avec succès.

Les commerçants au niveau du marché de Petite Vitesse ont cessé leurs activités mercredi dernier. Ils ont effectué une manifestation pour contester la décision de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), dans le cadre de la construction d'un pylône téléphérique à l'intérieur de ce marché. Selon le délégué du marché, les techniciens ont effectué une descente sur place, la semaine dernière, pour une étude liée aux travaux. Ainsi, ils ont déjà délimité les lieux. En conséquence, les marchands exerçant au niveau de la zone concernée par les travaux devraient quitter cet endroit. Et malgré le fait qu'une note officielle de la CUA leur a été envoyée, ils craignent d'être expulsés du marché. Et c'est la raison de cette grève. 

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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