En voie de résolution. La question de l’ajustement du salaire minimum d’embauche à 250.000 ariary fait encore des vagues une année après la promulgation de son décret d’application. A l’occasion de l’assemblée générale du groupement des entreprises de Madagascar, hier au Radisson Ambodivona, son président, Thierry Rajaona a tenu à s’exprimer par rapport à la situation. « La question du salaire minimum d’embauche est à moitié réglée dans le sens où les partenaires sociaux, notamment le syndicat des employeurs et les syndicats des employés se sont mis d’accord sur la hausse du salaire minimum d’embauche (SME) à hauteur de 10%.
Jérémie Salohy Andrianomenjanahary alias Sasouh est l’une des futures stars de la chanson baignant dans la musique dès son enfance. Sasouh chante depuis l’âge de 9 ans. En effet, elle s’est très vite passionnée pour la musique et plus particulièrement le chant. Quoi de plus normal pour une fille qui a grandi dans une famille de musiciens. Rencontre avec une jeune fille au sourire communicatif, calme, un peu timide, mais ravie de raconter et parler de sa passion.
Le Conseil des ministres qui s’est tenu hier au palais d’Iavoloha a, entre autres décisions, adopté la nomination de hauts fonctionnaires de l’administration. Parmi les nominations notoires fut celle de la nouvelle directrice du cabinet civil au sein de la Présidence, Romy Andrianarisoa. Cette dernière succède ainsi à Raharinirina Baomiavotse qui, selon des indiscrétions, serait sujette à des problèmes de santé et n’est apte à assurer ses fonctions. Nommée en avril 2022, l’ancienne ministre aurait donc occupé le poste de Dircab pendant dix mois.
Invitée par le journaliste Christophe Boisbouvier sur RFI Afrique, dans l’émission radio Invité Afrique, lors de son récent passage à Paris, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo confirme la volonté manifeste du Gouvernement actuel d’aller vers l’élection présidentielle et en faire un processus parfaitement transparent.
« Toutes les actions entreprises par le Gouvernement depuis le début des préparatifs l’année dernière tendent à confirmer la volonté infaillible du Gouvernement à assurer une transparence », a déclaré la ministre de la Communication et de la Culture, quelques jours après un passage sur TV5 Monde. Celle qui porte également la casquette de porte-parole du Gouvernement cite à titre d’exemple de cette volonté de transparence, la non-reconduction de l’ex-ministre de l’Emploi, du Travail, de la Fonction publique et des Lois sociales, lors du dernier remaniement du Gouvernement « pour éviter toute accusation de conflit d’intérêt ». L’ancienne patronne du département ministériel des 67Ha est en effet l’épouse du président de la Commission électorale nationale indépendante.
Face au développement alarmant de l’insécurité liée à la recrudescence des enlèvements, le préfet d’Ambatondrazaka a imposé le couvre-feu à Morarano Chrome. Cette mesure de sécurité est entrée en vigueur mardi dernier. Depuis, personne ne doit plus mettre le nez dehors à partir de 21h jusqu’à 4h du matin. A part cela, on assiste, toujours depuis mardi, un déploiement sans précédent des Forces au sein de l’Organisation de conception mixte (OMC) élargie, incluant à la fois la Force d’intervention de la Police (FIP) spécialement dépêchée de la Capitale, la Gendarmerie et l’Armée.
Le grand jour approche à grand pas et les fans trépignent d’impatience à l’idée de voir en « live » leur idole. En effet, depuis l’annonce de Good Vibes Party, Price Event et Nas Production, le chanteur camerounais, Julien Bouadjie, connu sous le nom de scène Tayc, est attendu dans la Capitale pour la semaine prochaine. Dans une petite vidéo lancée sur les réseaux sociaux, la star camerounaise se dit être prête à enflammer le Palais des Sports de Mahamasina, le 10 mars prochain à 18h, accompagnée de ses musiciens, danseurs et danseuses.
Pour le sésame d’entrée, les responsables confirment que seuls les tickets VVIP de 400.000 ariary sont épuisés. Ainsi, il reste encore des places disponibles pour d’autres catégories, notamment VIP : 300.000 Ar, Gold : 200.000 Ar, Silver : 75.000 Ar, Fan Zone : 50.000 Ar et First à 25.000 Ar. Ces tickets sont en vente sur la plateforme de vente en ligne « Ticketplace.io » et auprès des boutiques Mass’in situées dans la Capitale.
Quant au déroulement du spectacle, la liste des chanteurs locaux qui se chargeront de chauffer la scène en première partie est déjà connue. Il s’agit entre autres de Rim-Ka, Dj Mbints et le duo phénoménal du label Makua, à savoir Shyn et Denise. Des stars malagasy qui auront le privilège de partager la scène avec le rappeur. Tayc fera son entrée à la deuxième partie et enflammera l’estrade du Palais des Sports durant quelques tours d’horloge.
Apprécié
Tayc est considéré comme prince de l’ « Afro Love ». Cet artiste excelle dans différents styles de musique tels que l’« Afrobeat », l’Afro-pop, le RnB et le hip-hop. Tel un vrai showman, ce chanteur crée toujours une forte impression à chacune de ses prestations. Son concert à Madagascar promet de créer une ambiance de folie. Quoi de plus normal puisque l’artiste joue dans la cour des grands et il fait partie des chanteurs les plus populaires et mondialement connus de tous. Son album « Fleur froide » est devenu un disque de platine. Il a été lauréat lors du concours « Danse avec les stars » en 2021 et également acteur dans la série Netflix « Christmas Flow ». Avec une telle célébrité, les organisateurs prévoient un événement qui sort de l’ordinaire avec des mises en scène, sonorisations et jeux de lumière impeccables.
Déjà habitué à remplir des stades et à faire des concerts à guichet fermé en Europe, Tayc devra prouver sa suprématie et convaincre des milliers de spectateurs malagasy attendus lors de ce spectacle. Des grands fans ont visiblement soif d’impatience de voir leur idole en prestation. D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, de nombreux jeunes s’enflamment depuis l’annonce de l’arrivée du chanteur camerounais.
Sitraka Rakotobe
Ce fut au tour des familles sinistrées dans le District de Nosy Varika de recevoir la visite du Président Andry Rajoelina hier. La localité qui figure parmi les endroits lourdement ravagés par le passage du cyclone tropical intense Freddy. Cette visite présidentielle est d’ailleurs une première pour cette localité.
Sur le plan sanitaire, la Commune urbaine de Nosy Varika a reçu une nouvelle ambulance 4x4 entièrement équipée. La « caravane médicale » arrivera bientôt sur les lieux et offrira des soins ainsi que des médicaments gratuits à ceux qui en auront besoin. Outre ces aides d’urgence, le Chef de l’Etat a profité de l’occasion pour donner des consignes à ses collaborateurs au sein de l’Exécutif afin d’accélérer la réhabilitation des infrastructures publiques qui furent endommagées. Des forages seront mis en place pour répondre aux besoins en eau de la population.
« Nous sommes venus pour reconstruire » a déclaré le Chef de l’Etat en procédant, par la suite, au lancement des travaux de réhabilitation de l’EPP Tsararivotra, endommagée suite au passage du cyclone Freddy. Des tentes ont été installées pour permettre aux élèves de reprendre les cours. Ces écoliers se sont vu remettre des kits et matériels scolaires ainsi que des sandales.
Aide financière
A l’instar des autres localités touchées par les cyclones, les ménages sinistrés et en difficulté de Nosy Varika ont reçu des vivres à savoir 1 sac de riz, des légumineuses ainsi que des produits de première nécessité. Le Chef de l’Etat a annoncé qu’une aide financière sera allouée aux ménages en difficulté en collaboration avec les partenaires techniques et financiers. Les « karinem-pokontany » dotés de QR Code ont d’ailleurs été distribués pour chaque ménage afin de coordonner la distribution des aides de l’Etat. Par ailleurs, des semences ainsi que des équipements agricoles ont été remis aux agriculteurs pour assurer leur relèvement compte tenu de la quantité de cultures ravagées par les cyclones successifs. Tous les maires du District de Nosy Varika ont également été dotés de motos afin de les aider dans l’exécution de leurs missions.
Le Président Andry Rajoelina a conclu son déplacement à Nosy Varika par la distribution de repas chauds aux personnes sinistrées accueillies à l’EKAR Saint Joseph.
La « bête » persiste ! Le virus de la Covid- 19 fait de la résistance. Il continue à tuer. En dépit des efforts colossaux, malgré les sacrifices à même surhumains, le coronavirus montre sa puissance et ne compte pas disparaitre de sitôt. Un vrai dur à cuire, dit-on, c’est malheureusement vrai !
En trois ans, 2020 à 2023, la pandémie a fait 1 422 victimes pour le cas de Madagasikara. Sans évoquer les déficits, en tout genre et dans tous ses états, que le pays voire le monde a subis. Tout récemment, elle a fait une victime. Selon le dernier bilan publié par le ministère de la Santé, la seule autorité habilitée à communiquer officiellement l’état de la situation sanitaire à Madagasikara, un patient a succombé des suites de cette terrible maladie. Il y a mort d’homme, attention !
Partie d’une province chinoise, d’un marché de Wuhan, une petite ville de 4 millions d’habitants, la Covid- 19 s’était répandue à travers le monde dont Madagasikara. Les pays à climat tempéré ou froid ont été les plus durement touchés. N’empêche que la Grande île, au même titre que d’autres pays tropicaux africains, n’y échappait pas.
Etant entendu que le seul moyen pour combattre efficacement à la contamination individuelle ou massive du coronavirus consiste à éviter tout contact entre les hommes, alors le confinement reste l’arme la plus pointue ainsi que les gestes barrières (au moins 1 mètre). Et le confinement presque généralisé conduit le pays vers … l’apocalypse ! Les économies nationales de même celle à l’échelle de la planète s’agenouillent. Les pays pauvres payent la facture la plus salée.
Bien que la situation sanitaire globale dans le monde se soit beaucoup améliorée après une lutte acharnée au niveau de chaque pays et dans le monde grâce à une mobilisation générale par le biais des organismes internationaux (OMS, UNICEF, etc.), la pandémie de Covid-19 parvient encore à maintenir la pression.
Et nous y voilà encore et toujours ! Certes, on n’est plus au moment critique des années 2020, 2021 et le premier trimestre de 2022, mais il faut le dire qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge. L’économie nationale tente tant bien que mal à se redresser. Tous les secteurs fortement touchés tels le tourisme et les activités industrielles s’efforcent de se relever et faute de rechute, on réussira à retrouver le rythme normal d’avant crise pandémique.
Compte tenu de la persistance de la maladie et en vertu des objectifs à atteindre, toutes les mesures et les précautions doivent être fermement sinon impérativement maintenues. A noter que la Capitale et périphéries et certaines Régions demeurent des points d’ancrage de la Covid-19. En effet, Antananarivo avec d’autres restent encore l’épicentre de la maladie. Tant que le virus tue et donc il y a mort d’homme, il n’est pas question pour le pays de laisser place à l’imprudence et au manque de vigilance.
Toute la mobilisation pour la campagne de vaccination et pour le respect d’un minimum de consignes contre la pandémie tient toujours. Il est hors de question pour le pays de se retrouver en ligne de mire de la rechute de la Covid-19. Il faudra maintenir le niveau d’alerte pas forcément maximal mais tout de même élevé surtout dans les lieux publics comme les écoles …
Ndrianaivo
Le kidnapping de trop ! A la lumière des récents faits liés à la multiplication des enlèvements dans la contrée, on peut dire que Morarano-Chrome est devenue une zone rouge, ville située dans la partie nord de la région de l’Alaotra-Mangoro. Le triangle formé par les localités d’Ambatondrazaka, Amparafaravola et Tsaratanàna, est frappé de plein fouet par le phénomène.
De source informée, des kidnappings se produisent dans des localités comme Soalazaina ou surtout le nord d’Anjozorobe, qui sont inclus dans ce triangle géographique. Le dernier en date remonte à vendredi soir dernier où trois membres d’une famille, ont été enlevés et où les ravisseurs ont demandé une rançon de 200 millions d’ariary contre la liberté de ces otages. Mais fait très grave : une jeune mère de famille figure dans liste des victimes. Or, cette femme venait d’accoucher il y a quelques jours de cela, et son bébé est donc resté au village alors qu’il a surtout besoin de sa maman, du moins pour l’allaiter.
Devant cet état de fait, la population locale tire la sonnette d’alarme pour que les autorités en place agissent en conséquence. Car d’après la population, les Forces armées seraient confrontées à un problème de moyens, les empêchant de travailler avec efficacité, donc contrecarrer les agissements de ces ravisseurs. Un exemple de cette impuissance, un chef de famille de Morarano-Chrome avait été enlevé il y a deux semaines de cela à Morarano-Chrome. La police, la gendarmerie et l’Armée ont beau conjuguer leurs actions pour retrouver les bandits. Mais en vain. Finalement, il a donc fallu à la famille de l’otage de payer 75 millions ariary de rançon pour que les ravisseurs l’eurent relâché. Pour combler cette lacune, côté Forces, les élus locaux ont réclamé l’utilisation des drones. « Faire montre d’une supériorité technologique, à savoir l’utilisation des drones pour montrer aux kidnappeurs qu’ils sont en position d’infériorité car localisables et identifiables quel que soit le lieu où ils se réfugient, pourrait êtreun meilleur instrument de dissuasion définitif. ça sécurise aussi nos soldats », a fait savoir un adjoint au maire d’une des communes victimes, dans l’une de nos précédentes publications.
En attendant, le président de la république, lors d’une cérémonie le 16 février dernier, a promis une opération spéciale face à la recrudescence alarmante du fléau dans la région. Et le week-end dernier, la gendarmerie, spécialement la compagnie de l’Imerina centrale, a abattu un certain Lako, présumé bras-droit d’Iarisy, le tristement célèbre auteur du massacre d’Ambolotarakely en juillet dernier, et qui serait de mèche avec son homologue, présumé commanditaire des enlèvements survenus dans le triangle susmentionné.
Franck R.