Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre.
Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la vingtaine ». Tantôt on évoque de simples intoxications alimentaires. Tantôt, on parle d’empoisonnement et ce selon des sources officielles. Pourtant, jusqu’à ce jour, d’hier exactement, on n’est toujours pas en mesure de dire de quel poison il s’agit. Les résultats des analyses attendus des laboratoires extérieurs se font attendre sur le ou les types de poison utilisé. Sur place, l’ambiance est lourde. La psychose relative à tous les aliments préparés (mayonnaise, charcuterie, etc.) pèse trop. De même, les préparations culinaires nécessitant la chaine du froid font peur. Sans évoquer les inquiétudes des proches sur les origines exactes du drame. Bref, les activités de restauration à tous les niveaux et dans tout genre tournent au ralenti sinon s’arrêtent. Drame après drame, des cas d’intoxication alimentaire présentant des symptômes similaires survinrent dans d’autres localités de l’île, du nord au sud, d’est en ouest et ce jusqu’à une période très récente. La pandémie de Covid-19, avec ses vagues successives, a mis l’économie à genoux et a été terriblement ressentie dans le pays. La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements, selon le cas, risque fort d’impacter encore plus durement. L’opinion attend de pied ferme des éclaircissements. Le plus tôt sera le mieux !
Le bateau Azfardath & Windio (A.W.) a disparu entre Madagasikara et les Comores avec à son bord 19 passagers. Le navire, en question, effectuait la liaison entre Mahajanga (Madagasikara) et Matsumudu (Anjouan – Comores). Le bateau A.W. a quitté le port de Mahajanga le 16 juin et ne s’est jamais présenté à destination. A signaler que le port d’Anjouan est la plus proche destination à partir de Mahajanga. Des recherches intensives sont en cours mais aucun signe du bateau recherché n’a été signalé jusqu’à présent. Evidemment, il n’est plus nécessaire d’évoquer les profondes inquiétudes et les préoccupations des proches et des responsables du bateau et des autorités publiques.
Dans tous ces cas de figure, l’ambiance sur fond de psychose est à son comble. Dans un pays plongé dans un marasme social, économique et surtout politique, l’opacité ne fait qu’aggraver la situation. Réellement, elle dérange. Il n’est pas dans l’intérêt de personne, la population et les dirigeants, d’entretenir un tel environnement qui frise le malsain.
Que toutes les démarches nécessaires à l’activation des rapports de recherche soient entreprises en toute urgence. Toutes les activités ayant un lien direct ou indirect avec la restauration doivent être sauvegardées. Toute une panoplie de famille vit avec. Les recherches pour retrouver la trace de ce bateau A.W. doivent être également activées. Le pays en a trop souffert.
Ndrianaivo
Le Président de la République, Andry Rajoelina, entame ce jour une visite officielle de trois jours à Fianarantsoa. Un déplacement chargé pour le Chef de l’Etat, placé sous le signe des réalisations concrètes. Plusieurs infrastructures seront inaugurées à cette occasion, répondant aux besoins immédiats des habitants et illustrant la volonté du Gouvernement de rapprocher les services publics des citoyens.
Parmi les projets phares figurent des établissements hospitaliers modernes, implantés à Alakamisy- Itenina, dans le District de Vohibato, ainsi qu’à Ambohimahasoa dans le District éponyme. A l’université de Fianarantsoa, à Andrainjato, de nouveaux dortoirs destinés aux étudiants seront également inaugurés. L’un des temps forts de cette visite sera l’inauguration de la toute première salle de classe imprimée en 3D du pays, fruit d’un partenariat entre l’Etat malgache et l’organisation américaine Thinking Huts. Ce projet pilote vise à offrir des solutions durables pour la construction d’écoles, à réduire les inégalités en matière d’accès à l’éducation, et à former des compétences locales aux technologies innovantes.
D’autres infrastructures seront également inaugurées officiellement, notamment le bureau communal d’Alakamisy-Ambohimaha, dans le District de Lalangina, ou encore un bureau de commissariat et de la population à Alakamisy- Itenina. A Ambatomena, le coliseum de Fianarantsoa sera inauguré par le Président. Cette infrastructure culturelle moderne, longtemps attendue, répond à un engagement pris par le Chef de l’Etat envers la capitale du Betsileo, jusque-là dépourvue d’un espace culturel d’envergure.
Une ville en effervescence
En prélude à cette série d’inaugurations, le Président de la République présidera un Conseil des ministres décentralisé cet après-midi. Depuis 48 heures, une agitation inhabituelle règne à Fianarantsoa. Autorités locales, responsables régionaux et services déconcentrés de l’Etat sont mobilisés pour accueillir cette rencontre gouvernementale exceptionnelle.
« C’est un événement majeur pour notre Région, un honneur mais aussi un défi », confie le gouverneur de la Région de Matsiatra- Ambony, Lova Razafindrafito. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Loulah Chaminah, est arrivée la première sur place. Au total, onze ministres ont rallié la ville hier dans l’après-midi. Le reste du Gouvernement, ainsi que le Président Rajoelina et la Première dame, sont attendus dans la matinée.
Cette réunion gouvernementale s’inscrit dans la continuité des Conseils des ministres décentralisés tenus précédemment à Mahajanga en mars, puis à Toliara et à Nosy Be en mai. Une démarche qui illustre l’engagement du Président à rapprocher l’administration centrale des citoyens, en écoutant les réalités locales et en apportant des solutions concrètes.
A l’image des précédents Conseils, celui de Fianarantsoa réunira ministres, députés, gouverneurs, maires et autres autorités régionales. Les problématiques propres à la Province seront au cœur des discussions. Parmi les dossiers sensibles qui pourraient être abordés figure celui de la RN7, axe stratégique du pays, dont le parcours jusqu’à Antananarivo peut durer près de 12 heures.
Enfin, le séjour présidentiel sera également marqué par des actions sociales ciblant 17 000 ménages, en parallèle des nombreuses inaugurations prévues.
Lalaina A.
Rien ne va plus à la JIRAMA. La compagnie nationale d’eau et d’électricité traverse actuellement une période difficile. Un projet de nouveau statut divise les employés. Le statut actuel date de 1975. Selon Ramanantsoa Anaël, membre du conseil d’administration, « il faut changer ce statut pour mieux servir les Malagasy, surtout pour réduire les coupures d’électricité ».
A priori, cette nouvelle disposition ne ferait pas l’unanimité auprès des salariés. En réalité, derrière ce présumé désaccord se cacherait pourtant une manœuvre de déstabilisation menée par un groupe d’individus au sein de la compagnie. Ces personnes avancent comme prétexte la crainte d’une privatisation, et pourtant, la démarche de redressement a déjà été argumentée à maintes reprises.
Dans leurs revendications, les syndicats demandent également le départ du directeur général. Ce mouvement qui touche Antananarivo, mais aussi les autres Régions, semble être exacerbé par des manipulations politiques. Hier, une réunion a été organisée à Ankadindratombo. Ramanantsoa Anaël a voulu rassurer tout le monde. Il a dit que cette réunion n’était ni une grève, ni une manifestation. « Ce n’est pas un mouvement de contestation. C’est une réunion pour expliquer la situation et parler de l’avenir de l’entreprise», a-t-il expliqué. Il a aussi dit que les employés veulent aider à améliorer l’entreprise.
Menace de grève générale
Bien que certains employés se veuillent rassurants, d’autres jouent la carte de l’intimidation en brandissant la menace d’une grève générale. Une perspective qui ne fera pourtant qu’empirer la situation catastrophique déjà vécue par la population en matière d’eau et d’électricité. Etant donné les coupures incessantes qui paralysent le système économique, le redressement de la JIRAMA semble inévitable.
Le nouveau statut prévoit plusieurs choses importantes. « D’abord, effacer les dettes de la JIRAMA pour repartir sur de bonnes bases. Ensuite, utiliser plus d’énergies renouvelables comme le soleil et l’eau. Cela permettra de réduire le recours au carburant, qui coûte cher. Le document parle aussi de mieux gérer l’argent, la technique et les services », a ajouté Ramanantsoa. Selon lui, il y a eu quelques désaccords entre les responsables, ce qui a créé des réactions publiques. « Mais les employés disent qu’ils ne veulent pas bloquer l’entreprise », a-t-il précisé. Ils veulent surtout comprendre les décisions et les projets à venir.
Pour améliorer la JIRAMA, plusieurs actions sont prévues : réduire les pertes d’électricité et d’eau, augmenter les revenus, rénover les centrales et les réseaux, et diminuer la consommation de carburant. Concernant les employés, la JIRAMA via un communiqué officiel a, pour le moment, écarté les perspectives de licenciement. « Le nombre de salariés diminuera petit à petit grâce aux départs à la retraite », a ajouté le communiqué officiel. Enfin, contrairement aux rumeurs, la JIRAMA ne sera pas privatisée. Les dirigeants veulent construire une équipe forte, engagée et compétente pour réussir cette transformation.
Carinah Mamilalaina
Une crise sanitaire dans le District d’Ikongo, Région de Fitovinany. Le nombre de cas de paludisme ne cesse d'augmenter, et ce depuis le mois d’avril dernier. Bien que des médecins aient été dépêchés sur place, la situation empire de jour en jour. Face à cette situation, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a décidé de renforcer son équipe présente dans cette localité. Hier, des représentants du ministère de la Santé publique, de la Gendarmerie nationale, ainsi que du Bataillon médical de l’Armée ont quitté la Capitale afin de renforcer les équipes médicales et de secours sur place.
Selon le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriakaja, l’épidémie à Ikongo est considérée comme un danger imminent, nécessitant des mesures d’urgence. Le District d’Ikongo est en alerte. Sur ce, les unités sanitaires de la Gendarmerie nationale ainsi que le Bataillon médical de l’Armée sont prêts à intervenir.
Hormis les équipes médicales, du CVO (Covid-Organics), de la Chloroquine et autres médicaments pour des traitements antipaludiques ont été envoyés à Ikongo. Ainsi, 5.000 doses de médicaments ont été expédiées pour renforcer le dispositif de prise en charge des patients, avec la possibilité d’envoyer d’autres médicaments supplémentaires si nécessaire.
Au départ de cet équipage, ce responsable a rassuré la population que les cas détectés jusqu’ici ne concernent que le paludisme. Aucun cas de dengue ni de chikungunya n’a été encore enregistré jusqu’à présent.
Pour rappel, des campagnes de désinfection, une distribution de vivres, des actions de sensibilisation, des consultations médicales ont été déjà effectuées à Ikongo. Des campagnes de sensibilisation communautaire ont été organisées dans tous les Fokontany des Districts d’Ikongo et Vohipeno afin d’informer la population sur les symptômes du paludisme et les mesures préventives. Plusieurs personnes ont déjà perdu la vie à cause de cette maladie. Les traitements sont gratuits, et des fournitures médicales comme le Test de diagnostic rapide (TDR) ont été distribuées aux différents centres de santé situés dans ces localités.
Anatra R.
Du rififi à Antsohihy ! Là, une récente décision du Pôle anti corruption ou Pac de Mahajanga pour incarcérer provisoirement F., cet enseignant universitaire, a fait un grand bruit, hier ! En cause, le concerné, qui exerce dans une université privée à Antsohihy, et suite à la plainte de l'une de ses étudiantes au niveau de cette juridiction pour corruption sexuelle, après avoir proposé des faveurs académiques en échange de relations sexuelles avec la victime. "En réalité, d'autres jeunes étudiantes ont déjà porté plainte aussi contre ce même professeur. Mais c'est leur collègue qui a enfoncé l'enseignant", assure notre source à Mahajanga.
Pourquoi le Pac ? Un petit éclaircissement du point de vue judiciaire, s'impose. La sollicitation d’un avantage, même sans qu’il soit obtenu, suffit à constituer le délit de corruption passive, selon le code pénal. Ceci dit, le tribunal a mis l’enseignant en cause dans son collimateur, puis a finalement délivré un mandat d’arrêt. L'on a souligné que les faveurs sexuelles sont des "avantages" au sens de deux articles du code pénal.
Menaces et pression
De quoi reproche-t-on donc au juste à ce professeur de Finances et comptabilité et de commerce international dans cette université privée d'Antsohihy dont la maison mère est à Mahajanga ? En effet, le professeur, sur la foi du témoignagne de l'élève victime, l'aurait carrément menacée et fait du chantage sur ses notes d'admissibilité à l'examen si la fille n'accepterait pas de coucher avec lui. "Vous êtes toutes sous mon autorité ! Et c'est moi qui contrôle tout", aurait alors fait savoir le professeur.
Puisque la victime n'a donc pas accepté à la sirène de la tentation que lui aurait tendu son enseignant, ce dernier l'a punie en lui infligeant de mauvaises notes. Elle a alors échoué ! Ce qui n'a pas manqué d'étonner les autres professeurs, qui savaient pourtant l'aptitude de la jeune fille pour affronter les épreuves. Du coup, un recoupement a eu lieu au niveau de l'université privée concernée à Mahajanga.
Là, les agissements néfastes du prof en cause furent étalés au grand jour. La victime a porté plainte, et l'affaire a été porté devant la justice.. Le professeur mis en cause fut arrêté à Antsohihy puis transféré à Mahajanga. Et on connaît la suite. Comme nous l'avions décrit plus haut, plusieurs autres jeunes étudiante dans ladite université privée auraient été aussi victimes de ce professeur libidinal, et préoccupé pour assouvir ses instincts bestiaux plutôt qu'à la qualité de ses cours.
Franck R.
Depuis quelques jours, Antananarivo est rythmée par une scène devenue quasi ordinaire mais toujours aussi frustrante : des files de véhicules qui s’allongent devant les stations-service, à la recherche d’un carburant qui semble se faire rare. A Ankorondrano, même les camions citernes s’alignent patiemment sur le parking de la Logistique pétrolière, dans l’espoir d’être approvisionnés. Cette image résume à elle seule le paradoxe du moment : d’un côté, les autorités affirment que les stocks sont suffisants, de l’autre, les automobilistes n’en voient pas la couleur. Plusieurs pompistes se contentent de murmurer que « le ravitaillement ne va pas tarder, peut- être demain matin ». Quant aux gérants de station, ils préfèrent garder le silence. « Ce n’est pas nous qui gérons ça », lâche brièvement l’un d’eux, avant de retourner à ses affaires. Les causes de cette pénurie non déclarée restent floues, mais certains évoquent des problèmes logistiques persistants et une distribution en dents de scie. Une situation qui n’est pas sans rappeler les tensions du passé, et qui pousse une nouvelle fois la population à s’interroger sur la transparence réelle du secteur pétrolier dans le pays.
Baisse
Et pourtant, dans ce flou général, une information inattendue est venue adoucir un peu la colère de certains usagers : depuis le 30 juin à minuit, les prix des carburants à la pompe ont été officiellement revus à la baisse. 200 ariary en moins sur le litre de gasoil, désormais à 4 900 Ar, et autant sur l’essence SP qui s’affiche maintenant à 5 320 Ar. Même le pétrole lampant n’échappe pas à la tendance, avec un recul de 50 Ar, à 3 380 Ar le litre. Ce réajustement s’inscrit, d’après les responsables, dans une volonté de refléter les baisses observées sur le marché international. Une bonne nouvelle ? « Sur le papier oui. Mais encore faut-il trouver une station qui en vend... », ironise Jean-Yves, conducteur de taxi-be de la ligne 133. Rina, travaillant dans la communication, elle, garde espoir : « Au moins les prix baissent, c’est déjà ça. On ne va pas cracher dessus, même si c’est compliqué en ce moment ». Entre la communication rassurante des autorités et la réalité d’un carburant qui se raréfie, les consommateurs malagasy voient leur patience s’user.
Felana Rajaonarivelo, réalisatrice engagée connue pour défendre les causes sociales à Madagascar, voit son dernier court-métrage documentaire, intitulé « Debout ! », rayonner à l’échelle internationale. Cette œuvre figure parmi celles qui seront en lice lors de l’édition 2025 du prestigieux « New York Independent Art Film Festival », lequel se tiendra les 11 et 12 octobre à New York (Etats-Unis). Cet événement mettra à l’honneur des œuvres indépendantes qui allient engagement social et démarche artistique, donnant ainsi la parole à des réalités souvent invisibles.
« Debout ! » s’inscrit parfaitement dans cette philosophie en offrant une vision touchante et profondément humaniste du quotidien de quatre femmes malagasy en situation de handicap. A travers leurs histoires de vie, le film dévoile avec sincérité et émotion leur résilience face aux multiples défis sociaux et physiques qu’elles rencontrent, tout en illustrant leur détermination à se tenir debout face à ces obstacles. Déjà présenté dans divers festivals aux Etats-Unis, au Bénin et en République démocratique du Congo, ce documentaire incarne le pouvoir du cinéma en tant qu’outil de sensibilisation et vecteur de changement.
Produit avec le soutien de Canal+ Madagascar et Fireflies, le film porte un regard éclairant sur des réalités souvent marginalisées. La démarche de Felana Rajaonarivelo transcende le témoignage pour devenir une véritable remise en question des préjugés sur le handicap. A travers son travail, elle valorise la force intérieure et la dignité des femmes qui luttent quotidiennement pour leur place dans la société et leur inclusion. L’engagement de la cinéaste a été largement reconnu. En novembre 2024, lors de la 11ème édition de l’« Emergence Films Festival » à Lomé (Togo), Felana Rajaonarivelo a reçu deux distinctions notables : une Mention spéciale et le Coup de cœur du jury pour « Debout ! », outre le Prix « Femme d’Impact ».
Ces prix soulignent non seulement l’excellence artistique de son œuvre, mais aussi la pertinence et la puissance de son message, porté par une voix féminine forte et engagée. Avec cette reconnaissance, la réalisatrice continue de mettre Madagascar au-devant de la scène internationale grâce à un cinéma profondément humaniste. La projection à New York offrira une tribune mondiale à ces histoires de courage, tout en attirant une lumière nécessaire sur les défis à relever pour les personnes en situation de handicap, dans un contexte social parfois marqué par l’indifférence.
Si.R