Ancien sénateur et ancien haut fonctionnaire dans les ministères du Tourisme et des Postes et Télécommunications, ainsi que responsable actuel au ministère des Mines et des Ressources stratégiques, Johary Rajobson a partagé son analyse de la situation politique du pays. Le secrétaire général du Parti Asa Vita no Ifampitsarana (AVI), s’exprimant néanmoins en son nom personnel, a affirmé que la stabilité politique est une condition essentielle pour le développement du pays.
La Vérité (+) : Quel point de vue avez-vous de la situation politique à Madagascar dernièrement ?
Johary Rajobson (-) : Deux élections importantes se sont déroulées dernièrement, à savoir d’une part la présidentielle, et d’autre part les élections législatives. Le Gouvernement a également acté la tenue des élections municipales et communales en fin d’année. La mise en place de ces institutions favorise le bon fonctionnement de la démocratie et la stabilité politique du pays.
(+) : Comment ces élections impactent-elles la stabilité politique à Madagascar ?
(-) : Les élections présidentielle et législatives récentes sont un pas notable vers la stabilité politique à Madagascar, en ce sens qu’elles ont permis au pays d’avoir un président démocratiquement élu et reconnu par la communauté internationale, ainsi que de désigner une majorité à l’Assemblée nationale. Ces avancées sont importantes notamment pour encourager les investissements. Cependant, la stabilité complète dépendra aussi de la résolution des tensions politiques qui peuvent subsister.
(+) : C’est-à-dire ? Quels défis restent à surmonter pour garantir une stabilité politique plus complète à Madagascar ?
(-) : Des défis persistent en effet. Les faits et autres polémiques politiques peuvent et continuent encore de générer des incertitudes et freiner les investissements. Pour assurer une stabilité politique durable, il est crucial de résoudre ces tensions et d'établir un climat de confiance pour les acteurs du secteur privé.
(+) : Quel rôle le Gouvernement doit-il jouer pour renforcer encore plus la stabilité politique et encourager le secteur privé ?
(-) : Le Gouvernement doit envoyer des signaux forts et clairs au secteur privé. Cela implique de renforcer le dialogue entre les parties prenantes et d’instaurer un dialogue permanent. Il est également important de mettre en place des mesures incitatives pour attirer les investisseurs. L’organisation de roadshows à l’international pour promouvoir l’investissement à Madagascar, est une piste qui doit être creusée. Les trois piliers du Président Andry Rajoelina — la bonne gouvernance, la promotion de l’industrialisation et le développement du capital humain — vont dans le bon sens. Personnellement, j’espère que le nouveau Gouvernement sera aussi capable de répondre aux desiderata des membres du secteur privé.
(+) : Comment le Parti Asa Vita no Ifampitsarana (AVI) compte soutenir la stabilité politique et le développement économique ?
(-) : Notre parti est engagé pour la bonne gouvernance, le respect des principes démocratiques et un développement équilibré de toutes les régions. Nous croyons que ces principes sont essentiels pour établir une stabilité politique solide qui est la base d’un développement économique durable.
(+) : Comment les récentes reconnaissances internationales telles que la nomination d’un Malgache à la tête du secrétariat de la Commission de l'océan Indien et de Madagascar à la tête de la SADC en 2025, influencent-elles le développement de Madagascar ?
(-) : Ces reconnaissances sont très bénéfiques pour Madagascar. Elles montrent que le pays est respecté au niveau régional et international. La diplomatie de la Grande île rayonne à l’international. Cependant, pour maximiser ces avantages, il est important d’assurer une stabilité politique continue qui permettra de concrétiser pleinement ces opportunités de développement.
(+) Vous avez parlé plus haut de Gouvernement. Celui-ci sera mis en place incessamment. Quels doivent être, selon votre avis, les critères primordiaux pour la formation de celui-ci ?
(-) : Nous avons besoin d'un Gouvernement composé de politiciens expérimentés dans la gestion des affaires nationales, et des techniciens de haut niveau. L’intégrité doit aussi être un critère essentiel dans les nominations. Mais surtout, il faut des personnes qui sont capables de mettre en œuvre le programme présidentiel. Et comme cité auparavant, il faut un Gouvernement apte à répondre aux desiderata des membres du secteur privé.
(+) : L’AVI va-t-il participer aux prochaines élections municipales et communales ?
(-) : Comme tout parti qui se respecte, l’AVI va participer aux élections municipales et communales. La décision d’y participer fait partie des résolutions prises lors de notre Conseil national. L’AVI va présenter des candidats sous ses propres couleurs. Mais il n’est également pas exclu que certains de nos membres portent les couleurs d’une plateforme commune avec d’autres formations politiques, si des accords sont trouvés.
(+) : Un avis sur la candidature de l’Opposition à la Mairie de la Capitale Antananarivo ?
(-) : L’esprit de vengeance ne doit pas primer dans ce genre de situation. L’esprit de patriotisme et de développement doit être le seul moteur des politiciens. Les électeurs vont choisir ceux qu’ils souhaitent voir les diriger. Le pouvoir leur appartient. Et je les invite à faire le meilleur choix.
(+) : Le mot de la fin ?
(-) : La Grande île peut compter sur des potentialités humaines économiques et financières nécessaires pour l’aider à aller de l’avant. En outre, le Président de la République a une vision assez claire. Il faut l’appuyer pour la réalisation de celle-ci. Il est crucial que chacun d’entre nous, en tant que citoyen, acteur économique ou acteur politique pro-pouvoir ou d’opposition, contribue à renforcer la stabilité, seule garante du développement durable du pays.
Recueillis par Lalaina A.
De la plaisanterie à la tromperie ! De la ruse au leurre ! En tout, de la supercherie ! Le scrutin du 11 décembre approche à grands pas. Des écuries politiques s’agitent et montrent déjà les muscles, d’autres préfèrent le silence, la discrétion. En tous cas, la période de semence arrive. Ceux qui sèment de bons grains récolteront de bons fruits. Ceux qui sèment de l’ivraie, des épines. Tout comme ceux qui sèment du vent récolteront de la tempête !
A trois mois et demi des élections, à quelques semaines d’ouverture de la date de dépôt de candidature, trois personnalités du monde politique évoluant en dehors de la sphère de la majorité au pouvoir se prononcent déjà pour la Mairie d’Antananarivo. L’Hôtel de ville d’Antananarivo se trouve au centre des convoitises des états-majors politiques d’envergure mais également certaines gens qui croient avoir l’étoffe d’un premier magistrat de la Ville des Mille. De toutes les façons, on n’y voit que de la supercherie !
Marc Ravalomanana, l’ancien Chef de l’Etat, Rinah Rakotomanga, une ancienne de ceci et une ex de cela, et Herivelona Ramanantsoa, un ancien ministre, tous trois ont affiché leurs ambitions de se lancer dans la course. Soit ! N’en déplaisent à leurs éventuels sympathisants, on a la gorge serrée ! Le sentiment d’être tourné en ridicule envahit l’esprit.
Marc Ravalomanana, le vétéran de la tromperie politique, sème plutôt le doute sinon la risée quand il se dit prêt à redonner le lustre d’antan à Antananarivo. Certes, il avait commencé à apporter une touche de rajeunissement à la ville il y a 25 ans de cela, à l’époque où il avait la cinquantaine. A la date d’aujourd’hui, à soixante-quinze ans environ, aurait-il l’énergie physique et intellectuelle pour ce faire. D’ailleurs, il quittait la Mairie d’Antananarivo, en 2002, les travaux inachevés. Si ce n’est pas de la blague amère c’est du charlatanisme !
Rinah Rakotomanga, après avoir quitté le poste à la Présidence, on l’avait aperçu ici et là. En tout cas, dans son cursus professionnel, il n’y avait eu aucun signe de passage à un poste électif ou politique avéré. Avec tous les défis et les enjeux parfois compliqués dans la gestion de la Mairie, on est en droit de douter sur sa capacité réelle à maîtriser tous les aspects de la problématique politique et socio-économique de la Ville des Mille. Intellectuellement, elle pourrait faire le nécessaire mais il n’y a pas que l’aspect intellectuel c’est-à-dire niveau académique, il y a surtout l’aptitude à déjouer les traquenards que même les plus doués sinon les plus malins semblent perdre le Nord. Le cas du PDS Richard Ramanambitana, invisible jusqu’à l’heure, alimente les débats. Apparemment, Ramanambitana qui, au début, a donné l’impression physiquement, intellectuellement et expérimentalement de pouvoir faire l’affaire seulement après quelque mois de fonction, il semblerait qu’il a jeté l’éponge !
Pour le cas d’Herivelona Ramanantsoa, des observateurs s’interrogent sur sa possibilité effective à relever le défi pour remonter la pente d’une Antananarivo plongée dans le ravin. Il a quitté en catastrophe le pays en 2002, vingt-deux ans après, toutes les donnes ont changé, qu’est-ce que Herivelona pourrait-il faire. A dix mille kilomètres du pays, aura-t-il l’honnêteté d’avouer que tout l’échappe ?
De la supercherie !
Ndrianaivo
Elections communales, payer ses impôts d’abord. La mise en conformité fiscale est un élément indispensable pour tous les candidats aux élections communales sous peine de disqualification. Ainsi, la Direction générale des impôts a émis un rappel concernant l'importance du respect des obligations fiscales pour les candidats aux élections communales et municipales. Il a été souligné que le respect des délais de déclaration et de paiement des impôts et taxes est crucial. En effet, le paiement des arriérés fiscaux est considéré comme essentiel pour garantir la régularité fiscale d'un candidat. A ce jour, trois candidats se sont déclarés officiellement pour la course à la Mairie d’Antananarivo. Les élections communales et municipales sont prévues pour avoir lieu avec un calendrier précis. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé que les résultats provisoires par province seront publiés au plus tard le 24 décembre 2024. Le dépôt des dossiers de candidature est fixé entre le 5 et le 19 septembre 2024. Cette période est décisive pour les candidats souhaitant participer à ces élections. La liste officielle des candidats sera révélée au plus tard le 12 octobre 2024. En même temps, l'emplacement des bureaux de vote à travers l'île sera également communiqué.
Début de 11e Conférence des Parties à la Convention de Nairobi à Ivato. Cette année, Madagascar accueillera la onzième Conférence des Parties à la Convention de Nairobi (NC COP 11) en tant que président actuel du Bureau. Cet événement fait suite à la dixième COP, qui s'est tenue virtuellement en novembre 2021 en raison de la pandémie de Covid. La réunion se tiendra du 20 au 22 août au Centre de Conférence international Ivato (CCI Ivato). L'ouverture de la session est prévue ce jour, à 9h. La NC COP 11 sera divisée en deux segments principaux. D’abord, la réunion des partenaires, des experts et des points focaux nationaux pendant les deux premiers jours. Puis le 22 août, il sera question de la réunion des chefs de délégation durant laquelle les parties contractantes examineront plusieurs points critiques. Parmi eux figurent l'examen de la mise en œuvre du programme de travail de la Convention pour 2022-2024, l'approbation du programme de travail et du budget proposés pour 2025-2028. Enfin, la délibération sur diverses décisions liées aux sujets abordés clôturera les débats. Soutenu par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), les initiatives s'inscrivent dans le cadre des efforts globaux pour répondre à la triple crise planétaire de la perte de biodiversité, de la pollution et des déchets, ainsi que du changement climatique. Depuis la 10e COP, plusieurs avancées ont été notées dont l'adoption d'amendements au Protocole « Biodiversité », l’élaboration d'une stratégie régionale de gouvernance des océans. Il y a aussi les investissements dans le renforcement des capacités régionales dans des domaines tels que la planification de l'espace marin et les zones marines protégées.
Le directeur général de l’Alliance française Pierre-Alexandre Kubler quitte la Grande île. Après 4 années de bons et loyaux services, Pierre-Alexandre Kubler, directeur général de l'Alliance française de Madagascar a fait sa visite d’adieu à la ministre des Affaires étrangères Rafaravavitafika Rasata hier. Depuis sa prise de fonction en septembre 2020, une collaboration fructueuse a été établie entre l'Alliance française et le Gouvernement malagasy. Lors de cette audience, les deux parties ont pris le temps de saluer les avancées réalisées pendant cette période. Au cours de la rencontre, le directeur général a mis en avant les efforts déployés par le Gouvernement pour renforcer la coopération culturelle. Il a exprimé ses félicitations pour les initiatives prises et a souligné l'importance de maintenir et d'intensifier ces liens. Un bilan a été réalisé sur l'état actuel de la coopération, permettant d'identifier les succès ainsi que les domaines nécessitant des améliorations. La discussion a également porté sur les projets à venir, illustrant l'engagement continu de l'Alliance Française envers Madagascar. Afin de garantir la continuité de cette collaboration, il a été annoncé qu'un nouveau directeur général devrait arriver prochainement pour prendre la relève. Cette transition est perçue comme une opportunité pour renforcer davantage les relations culturelles entre la France et Madagascar et promet d'apporter une nouvelle dynamique à cette collaboration.
Madagascar sélectionné dans une formation spécialisée en aquaculture au Caire. L’Ecole Internationale de la Coopération Agricole (EICA) au Caire, en Egypte, a lancé une formation spécialisée en aquaculture. Cette initiative a pour objectif de renforcer l'autonomisation alimentaire à travers le continent africain. Environ 12 spécialistes provenant de 12 pays différents ont été sélectionnés pour participer à cette formation. Pour la Grande île, la Direction régionale du ministère de la pêche Alaotra-Mangoro a été remarquablement incluse dans cette initiative. Cette sélection met en avant l'engagement du pays dans le domaine de l'aquaculture et son importance dans les efforts pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique. Cela souligne également les efforts déployés pour développer des pratiques durables en matière de pisciculture. L'Egypte, reconnue comme un leader en pisciculture, produit environ 80% de la production halieutique nationale. Cette position de leader permet aux participants de bénéficier d'une expérience précieuse. Au cours de la formation, les spécialistes auront l'opportunité d'explorer environ 8 régions d'Egypte, y compris le World Fish Center situé à Al Sharika. Cet accès à des infrastructures de pointe et des ressources aquacoles avancées est essentiel pour enrichir les connaissances des participants. La JICA (Japan international sooperation agency) a également apporté son soutien à cette initiative. Le représentant permanent de la JICA en Egypte a souligné l'importance de cette formation pour le développement de l'aquaculture en Afrique.
A nouveau des faits sanglants liés aux atrocités des bandits à Toamasina, tôt hier matin. Le pire, c'est que ces tueurs s'en étaient pris cette fois-ci à un ressortissant étranger qu’ils ont égorgé. La victime est un Réunionnais résident, répondant au nom de Frédéric Marimoutou (62 ans), qui était le directeur d'une société exportatrice dans la capitale Betsimisaraka, sans plus de commentaires. Le faits se seraient produits vers 2h du matin et juste sur le chemin qui se trouve à quelques pas de l'hôpital dit "manarapenitra" de Morafeno à Toamasina. Le Réunionnais était sur le point de regagner l'hôtel où il séjournait, à Salazamay, lorsque ce dernier s'est fait mortellement agresser ainsi. Pour l'heure, aucun indice ne permet d'établir si le sexagénaire a voyagé en voiture, en tuk-tuk ou en cyclo-pousse au moment des faits. La seule certitude, c'est que des inconnus l'ont trouvé en train d'agoniser en pleine rue et transporté rapidement à l'hôpital. "Malheureusement, ledit Réunionnais n'a pas tenu longtemps le coup et a succombé avant même que les médecins n'aient pu le sauver", précise une source d'information locale. Pour le moment aussi, aucun autre complément d'information n'a filtré sur sa situation matrimoniale. Cependant, des bribes glanées au niveau d'une source ont avancé que les activités du Réunionnais, à Toamasina, devrait arriver à leur terme. Ce qui sous-entend qu'il aurait également envisagé de retourner à La Réunion d'ici quelque temps. La Force d'intervention de la police (FIP) Toamasina a transporté la dépouille de la victime à la morgue et fait le constat. En même temps que cela, la Police judiciaire (PJ) a démarré une enquête. Bien que celle-ci ne soit encore qu'à ses balbutiements, les bruits courent qu'une femme suspecte dans l'affaire serait déjà activement recherchée. Cette affaire prouve que l'insécurité tend à regagner du terrain dans la cité portuaire de l'Est, ces temps-ci. Affaire à suivre.
Franck R./Kamy
Quatre hectares de plus partis en fumée. La savane au bord du parc national de l’Isalo a de nouveau été ravagée par les flammes, dans la soirée de samedi dernier. Mais les feux ont pu être maîtrisés en moins de 3 heures, grâce aux interventions immédiates de la Brigade spéciale et des communautés locales. L’origine des feux n’est pas encore déterminée, mais cela pourrait provenir de l’inattention, à partir d’une cigarette jetée sur la savane par exemple, à en croire Ony Rakotoarisoa, directeur général de l’organisme « Madagascar National Parks » (MNP). Il s’agit du second cas d’incendie survenu aux environs de ladite aire protégée. La première s’est produite le 3 août dernier, touchant plus de 400 ha de surface, dont le circuit « Malaso » au sein de l’aire protégée.
En cette période de feux, l’organisme MNP renforce les mesures de prévention des incendies et de protection des aires protégées. La mise en jour de la stratégie de lutte se fait chaque année. La détection des feux se fait à temps, grâce au système de suivi satellitaire, utilisant les données de l’agence publique NASA. Dès qu’un point est détecté par satellite, le gestionnaire de l’aire protégée reçoit un SMS automatique ainsi qu’un e-mail. Cela accélère les interventions immédiates. Outre le satellite, les drones et le système GPS sont également utilisés pour caser en temps réels les feux.
Par ailleurs, toutes les aires protégées gérées par le MNP recensent des guetteurs de feux, mobilisés jours et nuits sur les coins stratégiques. Une fois un feu déclaré, ils informent dans l’immédiat les gestionnaires des parcs afin de mobiliser la brigade spécifique ainsi que les communautés environnantes. Le parc national de l’Isalo compte 16 zones stratégiques où les guetteurs sont fixés, d’après le DG du gestionnaire des aires protégées. D’ailleurs, leur présence a facilité la maîtrise des feux le week-end dernier, malgré les coups de vent. Aussi, des réservoirs contenant des eaux de pluie sont disponibles auprès des parcs. On les utilise pendant la période de feux afin d’éteindre les flammes. A cela s’ajoute la mise en place de pare-feux.
En outre, les activités de sensibilisation et d’éducation des communautés riveraines aux alentours des aires protégées se font au long de l’année. Ceci dans le but de les conscientiser sur l’importance de la lutte contre les feux de brousse et de forêt, ainsi que de leur impliquer dans les activités y afférentes. De plus, le recyclage annuel des acteurs renforce la lutte. 194 acteurs ont pu être formés pour l’Isalo, selon les informations recueillies. Quoi qu’il en soit, la lutte contre les feux de brousse et de forêt requiert l’engagement et l’implication de tout un chacun, que ce soit la communauté de base, les citoyens, les acteurs et les autorités...
Recueillis par P.R.
AXIAN Energy et la Fondation AXIAN renforcent leur engagement en faveur du développement durable et du bien-être de la population à travers leurs programmes collaboratifs « Miahy JOVENA » et « Mazava NEA ». Ces initiatives, portées par deux filiales phares du groupe AXIAN, à savoir Jovena Madagascar et NEA Madagascar, ont pour objectif de générer des impacts positifs durables dans plusieurs domaines clés, notamment la santé et l'énergie.
Concrètement, ces programmes se traduisent par la réhabilitation des centres de santé essentiels et l'amélioration de l'accès à l'énergie grâce à l'installation de systèmes solaires dans les bâtiments communautaires. Le partenariat entre AXIAN Energy et sa fondation va au-delà d'une simple réponse aux besoins immédiats. Il s'agit d'une démarche innovante qui entend autonomiser les communautés en leur offrant des infrastructures modernes et durables, capables de soutenir leur développement socio-économique sur le long terme. En améliorant l'accès à des services essentiels tels que la santé et l'énergie, ces initiatives contribuent à transformer la vie des habitants de manière significative, tout en réduisant leur dépendance aux sources d'énergie traditionnelles et coûteuses. Chez AXIAN, cette vision repose sur la conviction selon laquelle le progrès ne peut être atteint qu'en favorisant le développement des communautés prospères, inclusives et résilientes.
Progrès socio-économique
La philosophie d’AXIAN Energy et de la Fondation AXIAN s’inscrit dans une perspective de développement durable, où la prospérité des communautés locales est indissociable de l’innovation sociale et environnementale. A travers « Miahy JOVENA » et « Mazava NEA », le groupe AXIAN met en place des solutions qui visent non seulement à répondre aux besoins immédiats de la population, mais aussi à créer un avenir plus durable pour les générations à venir. L'accent mis sur l'énergie solaire est emblématique de cet engagement pour un développement responsable. En installant des systèmes énergétiques propres et renouvelables dans les infrastructures publiques telles que les centres de santé, AXIAN réduit l'empreinte écologique et garantit également un accès à l'énergie fiable, une ressource indispensable à la bonne marche des services de base.
Ces initiatives ne se limitent pas à des interventions ponctuelles. Elles sont conçues pour avoir un effet multiplicateur à long terme, en contribuant à la création de communautés autonomes et en rendant possible un modèle de développement plus équitable et inclusif. AXIAN Energy et la Fondation AXIAN démontrent ainsi qu'il est possible de concilier performance économique, responsabilité sociale et engagement environnemental. Le groupe continue de s’appuyer sur cette approche pour renforcer son rôle de pionnier dans l'innovation durable à Madagascar, tout en veillant à ce que chaque action contribue au mieux-être de la population locale.
Madagascar valide son ticket pour le Continental mais la détection durant le championnat jeune.
Le directeur technique national, Angelot Razafiarivony, prévoit de repérer d’autres joueurs et joueuses lors du championnat national qui aura lieu du 24 août au 1er septembre à Antsirabe. « Il n'est pas encore trop tard pour la sélection nationale. Nous allons organiser le championnat national à Antsirabe en recrutant des joueurs qui répondent aux critères tels que l'âge, l'adresse et la taille… », selon ce dernier.
L’équipe nationale malagasy garçons et filles seront les deux représentants de la Zone 7 pour le tournoi continental prévu en 2025. A noter que le tournoi qualificatif de la zone 7 s’est déroulé à Antsiranana du 15 au 18 août derniers. Deux participants dont Madagascar - pays hôte - et les îles Comores ont respecté leur engagement pour la course parmi les cinq pays ayant manifesté leur intérêt. En effet, le Djibouti, les Seychelles et l'île Maurice se sont illustrés par leur absence. Les Ankoay garçons de Madagascar ont remporté haut la main leurs deux matchs. Alors que les Ankoay filles, sans adversaire, se sont contentées d’une rencontre amicale. Ainsi, elles ont été qualifiées pour l'Afrobasket sans avoir disputé un match. Et donc qualifiées d’office pour la compétition continentale. Comme cité plus haut, les Ankoay filles, sans adversaire, se contentaient d’une rencontre amicale contre une sélection antsiranaise. Aussi, les Ankoay U16 n'ont pas perdu leur temps dans le Nord, puisqu’elles ont disputé un match amical contre la sélection locale composée des U16, U18 et U20. Lors de ce match contre la sélection de la Région Diana, elles ont remporté le match sur le score de 90-29.
Quant aux garçons, ils étaient comme à l’entraînement en effectuant une parade de bonne santé en battant les Comoriens sur le score de 102-35. Les protégés d’Hyacinthe Pascal Randriantefy, head coach, et de Cyrille Mario, son assistant, n’ont été confrontés à aucun problème pour leur qualification.
Selon Angelot Razafiarivony, le directeur technique national (DTN) de la FMBB, les Malagasy ont une supériorité technique, mais n'a pas minimisé les efforts des Comoriens dans le domaine du basketball. Les membres de l'équipe nationale Ankoay garçons ont parfaitement maîtrisé leurs sujets sous tous les aspects. Selon Angelot Razafiarivony, les deux rencontres contre les Comores ont démontré qu'il reste encore des améliorations à apporter, car le niveau du championnat d'Afrique est tout autre.
Recueillis par E.F.
Le mois de septembre prochain réservera une multitude de concerts dans la Capitale. Et les fans de la musique rock seront bien servis. Ainsi, Antsahamanitra et ses alentours sentiront le sol trembler. Son dernier concert remonte au mois de mars dernier à Ivato où Eric Tselatra et son équipe ont enflammé la petite scène du Pho Resto. Bien qu’il réside en France, le rockeur annonce son retour avec un grand concert de rock qui se tiendra le 8 septembre à partir de 15h au théâtre de verdure d’Antsahamanitra.
Erick et ses camarades de scène se disent être prêts pour les retrouvailles avec le public, en assurant qu’ils vont encore donner corps et âme pour leurs fans qui, sans aucun doute, se déplaceront en masse pour assister à ce show. Des spectateurs assoiffés de musique rock, en particulier du « heavy metal », style « Tselatra », seront bien servis à cette occasion. Pour une nouvelle fois, le groupe va démontrer qu’il n’a rien perdu de son énergie et de son talent, d’autant plus que c’est toujours avec une fougue inouïe qu’Eric scande chacune des paroles de ses chansons comme « Tovolahy », « Mionona», « Misy andro », « Alondrano » et le fameux « Diso ve aho » … Aucun de ses titres ne passera à la trappe.
A chaque rendez-vous, le groupe donne tout sur scène, entre riffs de guitare endiablés et une alchimie entre les membres qui fait plaisir à voir, tout cela dans un show qui semble bien rodé. Eric, le leader du groupe, est toujours au top. Il est resté le même malgré quelques rides. Avec des cheveux longs et frisés, pantalon cuir, santiag bien pointu, gilet noir, le look du chanteur est toujours identique à l’époque où il a transcendé les scènes de la Grande île pour la première fois. L’âge ne semble pas avoir d’emprise sur lui non plus. Sa voix rocailleuse, si caractéristique, est toujours aussi phénoménale. Comme à l’accoutumée, l’ambiance s’annonce déjà très chaude pour ce spectacle. Bref, quelques heures de musique métal tumultueux, à coups de guitares rugissantes, de rythmiques puissantes et de voix survoltées sont ainsi prévues pour égayer ce concert dominical destiné aux « métalleux » de la Capitale.
Si.R