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COP 11

Publié le lundi, 26 août 2024

La onzième édition de la Conférence des Parties sur la « Convention de Nairobi » pour la protection, la gestion et la mise en valeur marin et côtier de la région de l’océan Indien occidental (OIO) qui s’est tenue Madagasikara du 20 au 22 août de ce mois a fermé ses portes.
Le CCI-Ivato, Madagasikara, a été le théâtre de la 11ème édition d’une Rencontre au sommet  réunissant autour d’une table les Etats riverains de l’OIO dans le cadre de la Conférence des Parties – COP 11 relative à la « Convention de Nairobi » aux fins de débattre la mise en œuvre  de la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et côtier de la région.

En seulement deux ans, Forello Expo s'est affirmé comme l'organisateur événementiel de référence à Madagascar, notamment dans l'organisation des salons professionnels. Avec un dynamisme remarquable, l'entreprise a su créer de nombreuses opportunités d'affaires pour le secteur privé malagasy, tout en offrant une visibilité accrue à des exposants de toutes tailles, que ce soient des petites, moyennes ou grandes entreprises. Forello Expo a également su instaurer une plateforme d'échange et de partage à travers plusieurs centaines de conférences, rassemblant ainsi des acteurs œuvrant dans divers secteurs pour réaliser des discussions et des collaborations fructueuses. 

La scène musicale s'apprête à vibrer au rythme des guitares électriques et des riffs emblématiques. Le célèbre chanteur de rock, Eric, fondateur du groupe Tselatra, est de retour au pays pour un grand concert qui promet d'être mémorable. En effet, Eric Tselatra, figure emblématique de la musique rock malagasy, fera son grand retour le 8 septembre prochain avec un concert tant attendu au théâtre de verdure d'Antsahamanitra. Le show débutera à 15h. Accompagné de son groupe, il est prêt à offrir un concert mémorable, fidèle à son style énergique et à son talent pour ce genre de musique, ce qui a fait sa renommée. 

Une femme prend désormais les rênes de la Mairie d’Antananarivo. Harilala Ramanantsoa, connue comme figure emblématique de Madavision vient d’être nommée  PDS de la Capitale. Une décision prise, hier, via un arrêté du ministère de l’Intérieur suite à la démission du désormais ex-PDS, Richard Ramanambitana pour des raisons de santé. Ce dernier a donc quitté sa fonction à la tête de la CUA, près de six mois après sa nomination au mois de mars dernier.

ACTU-BREVES

Publié le lundi, 26 août 2024

Maroantsetra : élaboration d’une stratégie commune pour mieux appréhender les catastrophes naturelles. Maroantsetra, une région connue pour sa vulnérabilité aux typhons et aux inondations, a été identifiée par les experts comme nécessitant une attention particulière en matière de gestion des risques et des catastrophes. De ce fait, un atelier visant à renforcer la résilience des Communes du District face aux risques de catastrophes naturelles a récemment été organisé. L'objectif principal était d'élaborer une stratégie propre au District de Maroantsetra, en combinant l'expertise des techniciens du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et l'expérience des acteurs locaux. Des présentations et des échanges ont permis de partager des idées novatrices et de standardiser les informations recueillies, afin d'assurer une réponse coordonnée et efficace en cas de catastrophe. La prochaine étape consistera à réviser et affiner les stratégies élaborées, garantissant ainsi que chaque acteur est prêt à faire face aux catastrophes naturelles qui pourraient survenir. Cet atelier, coordonné par la SAF/FJKM en collaboration avec la Diakonie Katastrophenhilfe (DKH), a réuni de nombreux représentants locaux. Les participants, issus de diverses Communes rurales et périurbaines telles qu'Antakotako, Manambolo, Mariarano, Sahasindro, Ambinanitelo, Andranofotsy, Anjanazana, et Ankofabe, ont activement contribué aux discussions.

La une du 26 aout 2024

Publié le dimanche, 25 août 2024

Lutte incontournable !

Publié le dimanche, 25 août 2024


La vague de passations de service déferle. A l’heure où l’on est, presque tous les nouveaux membres du Gouvernement ont procédé aux passages de flambeaux. Des formalités d’usage ou des passages obligés qu’un ministre entrant ne peut en aucun cas se dérober.
De belles promesses en engagements fermes pour atterrir aux bonnes intentions, les nouveaux nominés s’adonnent à des exercices oratoires mais seuls les actes concrets qui comptent.
Rakotomandimby Alexis Benjamin, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux entrant, après s’être plié aux exigences de passation de service s’apprêtait à déclarer solennellement devant le personnel de son département que « ma mission principale est la lutte contre la corruption ».
D’emblée, je me dois de féliciter mon ami de longue date Rakotomandimby Alexis Benjamin dit Benja pour les intimes,  de sa belle et prometteuse promotion. Une ascension professionnelle que vous méritez légitimement. Au regard de ton riche parcours avec ton épouse d’ailleurs au sein de ce département clé que vous avez servi en toute loyauté et intégrité, vous êtes mieux placé, « Right man in the right place », pour mener la bataille à éradiquer le fléau. Vous êtes en mesure de gérer comme il se doit ce ministère chargé d’une mission complexe, stratégique et vital pour asseoir la bonne gouvernance et l’Etat de droit. Dans ce beau pas en proie à une infection à grande échelle, quasi généralisée, au virus de la corruption, de l’impunité et du vice de l’opacité, on a impérieusement besoin d’une personnalité intègre de la trempe de Rakotomandimby Alexis Benjamin. J’ose espérer que la foi, sinon la conviction chrétienne qui vous anime en étant membre actif du mouvement chrétien  les « Gédéon » que nous partageons ensemble et en passant diacre d’une grande église réformée de la Capitale, t’apportera aide et soutien. La lutte contre la corruption qui s’inscrit dans le long terme est, et surtout, incontournable. Un canal obligatoire qui conduira vers un Etat soucieux de la transparence et de l’étique.
Toutefois, il faudrait mettre les points sur les « i » ! Quelques précisions méritent d’être soulevées. De tout ce temps en prise à l’hérésie politique, de la Première à Quatrième, le pays s’enlise dans le sable mouvant de la corruption. Le mal a eu  l’opportunité de s’enraciner en profondeur. Ceci étant, la lutte contre la corruption est un combat de longue durée. Elle n’est pas impossible à vaincre mais il faudra du temps et d’une stratégie bien structurée et surtout avec la participation de tout le monde. Une personne ou un département ministériel n’a pas la vocation ni la possibilité de mettre à bout à cette gangrène maligne et intenable sinon imprenable. Le temps d’un passage dans un ministère ou d’un mandat de cinq à la tête de l’Etat ne suffit pas à avoir des résultats suffisants. Seulement, il fallait commencer pour de bon et continuer sans relâche. Et c’est là que le bât blesse ! Avec les changements à répétition de régime ou bien au sommet, il n’y a pas tellement de continuité d’actions. On repart toujours à zéro. En fait, il n’y avait pas eu d’un réel départ de la lutte contre la corruption aggravée par l’absence d’une continuité.
Que le nouveau Garde des Sceaux parte réellement en guerre !
Ndrianaivo


 


Le nouveau Gouvernement malgache, dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay, est désormais pleinement opérationnel. Nommés jeudi, les ministres sont entrés en fonctions dès vendredi à l’issue des passations de serment. Une célérité imposée par le chef de l’Etat. En effet, le Gouvernement est confronté à une série de défis majeurs qui nécessitent des réponses rapides et décisives.
En priorité, la gestion de la crise de l'eau et de l'électricité, exacerbée par les difficultés financières et administratives de la JIRAMA, est un dossier urgent. L'accès à des services fiables est indispensable pour soulager les ménages et soutenir l'économie nationale, lourdement impactée par les fréquentes coupures d'électricité.
La réhabilitation des infrastructures routières, notamment la RN2, la RN4, et la RN7, est un autre chantier d'importance. L'état déplorable de ces routes freine le développement économique et touristique du pays. Le ministre des Travaux publics est ainsi appelé à lancer des projets ambitieux pour remettre ces axes stratégiques en état.
En matière de santé publique, le Gouvernement doit non seulement améliorer l’accès à l'eau courante pour garantir une hygiène adéquate, mais aussi renforcer les services de santé pour faire face aux crises sanitaires, comme celle posée par la menace de la variole du singe.
Préoccupations
La sécurité intérieure est également une préoccupation majeure, avec la montée de l'insécurité en milieu rural et la prolifération des drogues dures. Le Gouvernement doit intensifier ses efforts pour rétablir l'ordre et protéger les populations. En parallèle, la lutte contre les trafics de ressources naturelles, qui menacent le patrimoine national, est une autre priorité, tout comme la lutte contre la corruption, un fléau qui mine le développement du pays.
Le secteur agricole, crucial pour assurer la sécurité alimentaire et promouvoir l’autosuffisance, est également au centre des préoccupations. Le chef de l’Etat  a mis en place un secrétariat d'Etat spécifique pour faire avancer les lignes dans ce secteur et le rendre plus performant. Sur le plan économique, l'attention se porte aussi sur la poursuite des projets industriels, notamment "One district, One Factory", qui a montré des résultats prometteurs sous l’ancien ministre, ainsi que sur la gestion des exportations de vanille, dont les chiffres récents sont encourageants. La digitalisation de l'administration et la promotion des nouvelles technologies pour améliorer les services publics sont des objectifs clairs du Gouvernement.
Dans le domaine du sport, l'homologation du stade Barea est un projet clé. Actuellement, tous les matchs internationaux de football se jouent à l'extérieur, ce qui est un frein pour l'équipe nationale et les clubs malgaches. Le secrétaire d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat, responsable de cet édifice, est donc sous pression pour finaliser ce projet crucial.
Le secteur de l'enseignement supérieur nécessite aussi une attention particulière. Le problème récurrent du paiement des bourses notamment est  un défi à relever parmi d’autres pour la nouvelle ministre responsable de ce secteur…
La Rédaction


Les actes de banditisme sont légion dans le pays, certes. Mais celui qui s'était produit vers 23h samedi dernier dans la Commune rurale d'Andranomadio à Mampikony dépasse vraiment les bornes ! Un pasteur d'église ainsi qu'un catéchiste y ont été assassinés froidement.
Les auteurs du crime, au nombre de 5, et qui sont équipés de fusils et d'objets tranchants, se sont infiltrés dans  le secteur de l'école biblique SP Sofia de l'église FLM locale, et  où se trouvent également les logements  des victimes, selon une source de la Gendarmerie.
L'intrusion des agresseurs dans le réduit n'aurait pas échappé aux  locataires. Et c'était justement afin de vérifier et voir ce qui était en train de se tramer chez eux que le catéchiste était poussé à quitter momentanément son appartement.
Mais à peine il eut mis le nez dehors qu'il a reçu de violents coups, qui l'avaient terrassé sur place. Paniqué devant la brutale et la soudaineté de l'agression, enfin surtout des appels au secours de son homologue, le pasteur aurait essayé de réagir afin de lui porter secours. Mais à son tour, les coups pleuvaient sur l'évangéliste, qui fut horriblement blessé.  De leur côté, son fils était intervenu à son secours. Mais le jeune fut également battu, tout comme sa mère d'ailleurs, ces deux derniers ayant été en même temps témoins à cette scène de violence inouïe.
Il a fallu évacuer le pasteur et l'évangéliste à l'hôpital. Leur état était critique, leur pronostic vital déjà engagé. Enfin, l'irréparable s'est produit : les victimes n'ont plus jamais émergé de leur coma.
Jointes au câble hier, les Forces de l'ordre se muraient dans un silence de cathédrale, n'autorisant pas de savoir si ce double assassinat s'est accompagné de vol chez les victimes, ou non. Impossible également de savoir s'il s'agissait d'un règlement de compte ou d'un acte de banditisme anodin. L'enquête suit son cours.


Franck R.
 


Tôt samedi matin dernier, le chauffeur d'une puissante voiture, une Audi lancée à très vive allure, a perdu subitement le contrôle. Résultat, le véhicule, après  s'être brutalement et dangereusement dévié de sa trajectoire, a foncé sur un bâtiment sis  à un angle de la rue à Soarano, occasionnant ainsi d'importants dégâts, mais aussi la grande colère du propriétaire de la construction endommagée, ainsi que des témoins à la scène, bref de l'opinion. Du coup, et face au vent de protestation contre lui,  le conducteur, un employé du ministère des Finances   s'était encore permis de faire la surenchère de l'insolence pour s'adresser à ses interlocuteurs, faisant valoir son statut et sa fonction : "Faites tout ce que vous voulez. Vous ne pourriez rien faire contre moi", aurait-il proféré aux autres.
Réponse du berger à la bergère ! La réaction du ministère de l'Economie et des Finances, ne s'était pas fait attendre. Dès hier même, ses hauts responsables, à travers un communiqué, se sont publiquement exprimés, annonçant ainsi une série de mesures draconiennes, entre autres la suspension de salaire auxquelles doit s'attendre le fonctionnaire pris en faute. Pour reprendre intégralement le contenu dudit communiqué ministériel, voilà comment il a été expliqué au public : "La personne qui conduisait le véhicule impliqué dans l'accident à Soarano ce matin (Ndlr, samedi) est un employé du ministère de l'Economie et des Finances, travaillant au sein de la commission régionale du marché public d'Analamanga. En raison de son comportement inacceptable, qui a mentionné le nom du ministère lors de cet incident, le ministère a immédiatement ordonné la suspension de son salaire mensuel, en plus des sanctions prévues par le système judiciaire et les instances disciplinaires des fonctionnaires (CODIS FOP)".
De son côté, la Police semble être trop prudente, et évite soigneusement de s'exprimer encore sur l'affaire.
Néanmoins, une collecte de témoignage glanée auprès de quelques sources a permis de savoir que l'employé des Finances mis en cause aurait dégagé un relent d'alcool. Et qu'il a adopté un style de conduite très dangereux, manquant même de renverser des piétons, non sans qu'il n'ait surtout effectué une série de dépassements dangereux, situation qui a exposé la vie de nombreuses personnes à la portée du véhicule fou à un risque fatal. L'enquête suit son cours.


Franck R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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