Il n’est pas indispensable de faire ses études supérieures à l’étranger en déboursant des sommes faramineuses. Le programme de « Bourses scolaires locales », mis en place par le Consulat de Monaco à Madagascar depuis 2014, représente une initiative louable visant à soutenir les jeunes issus d’un milieu modeste mais présentant un potentiel académique remarquable. A cet effet, ils ont pu intégrer des écoles comme l’Institut national des sciences comptables et de l'administration d'entreprises (INSCAE), l’Ecole supérieure des sciences agronomiques (ESSA), l’Institut national du tourisme et de l’hôtellerie (INTH) ou l’Ecole supérieure Sacré-Cœur Antanimena (ESSCA).
Cette démarche ne se limite pas simplement à l'octroi de bourses. Elle représente également un puissant levier pour encourager ces étudiants à poursuivre leurs ambitions académiques. La récente cérémonie de remise des diplômes pour neuf étudiants ayant obtenu leur Master II (2e promotion de l’année scolaire 2023-2024) témoigne de l'impact positif de ce programme. Ces jeunes, qui ont bénéficié des bourses depuis le second cycle, sont désormais armés de qualifications reconnues, ce qui leur ouvre des portes sur le marché de l’emploi et leur donne la possibilité de bâtir une carrière professionnelle solide. Cette cérémonie a été un moment fort de célébration, mettant en lumière le mérite et la persévérance des diplômés, tout en soulignant l'importance du soutien éducatif pour permettre à des talents émergents de réaliser leur potentiel.
En ciblant les meilleurs établissements de la capitale, ce programme permet à des étudiants méritants, sérieux et motivés de bénéficier d'un accompagnement financier qui leur garantit d'accéder à une éducation de qualité. En promouvant l'accès à des formations supérieures, le programme s'inscrit dans une vision à long terme, créant ainsi des opportunités pour ces jeunes d'intégrer des secteurs professionnels prometteurs et de contribuer au développement de leur pays. Le programme de « Bourses scolaires locales » ne se contente pas de financer les études. Il incarne aussi un engagement en faveur de l’éducation, de l’égalité des chances et du développement socio-économique à Madagascar. L'accompagnement de ces étudiants tout au long de leur parcours scolaire démontre que le soutien à l’éducation est essentiel pour inspirer des générations futures, transformer des vies et bâtir un avenir meilleur. Ce partenariat entre le Consulat de Monaco et les établissements d'enseignement supérieur malagasy constitue une pierre angulaire pour le développement d'un pays en quête de progrès et d'innovation.
Nikki Razaf
Hier, le groupe « Rebika » a offert un concert exceptionnel. Les fans se sont rassemblés en grand nombre à Antsahamanitra pour la célébration des 35 années du groupe. Tous ses membres, notamment Heritiana, Hery, Tonton Pa, Lucien, Rivo kely, Noely ainsi que Ranix - ce dernier a fait le déplacement depuis l'étranger - ont été présents pour assurer une performance inouïe. Un rendez-vous mémorable, rempli d'émotions, d'énergie et nostalgie.
Cette performance spéciale a également servi de tribute à leur chanteur emblématique, Rampal, qui nous a quittés récemment. Le théâtre de verdure d’Antsahamanitra a été imprégné d'une atmosphère de nostalgie. Les fans, réunis dans une ambiance chargée d'émotions, ont partagé leurs souvenirs tout en chantant les paroles des chansons qui ont marqué leur vie. Les pleurs et les rires se mêlaient, témoignant de la profonde connexion entre cet artiste récemment disparu et les spectateurs. Des photos du chanteur ont été projetées sur scène, ravivant des souvenirs et permettant à chacun de se remémorer des instants précieux.
Ce concert n’était pas seulement un hommage, mais aussi une façon de garder vivante sa mémoire, une communion entre les fans et l'esprit de celui qui a su toucher tant de cœurs. Alors que certains éprouvaient l'impression de revivre leurs jeunes années, d'autres étaient enchantés de retrouver l'occasion de partager un moment avec le groupe. Le public, en particulier la gent féminine, était captivé par les mélodies romantiques réalisées par la troupe. Les tubes du défunt chanteur comme « Fitia madio », « Mba rahoviana » ou encore « Tsy miangatra » été fredonnés à cœur joie, en souvenir de Rampal. Les membres du groupe, émus, ont partagé des anecdotes et des souvenirs touchants, rendant hommage à leur camarade disparu. Les chansons interprétées durant le show ont résonné profondément avec le public, chantant en chœur et ravivant tout le feeling lors des innombrables concerts passés. Les fans, bien que tristes, ont également ressenti une immense gratitude pour les années de musique et d'émotions que le groupe leur a offertes. Le concert s'est terminé sur une note d'espoir et de solidarité, unissant les fans dans un dernier hommage vibrant à Rampal.
Si.R
Au cours des sept premiers mois de 2024, la Douane a collecté 2 093,1 milliards d'ariary de recettes budgétaires, marquant une augmentation notable de 150,1 milliards par rapport à la même période en 2023, où les recettes s'élevaient à 1 943,0 milliards d'ariary. Cette hausse des recettes est le fruit de plusieurs facteurs, notamment des efforts accrus en matière de recouvrement des taxes et de lutte contre la fraude, ainsi qu'une meilleure efficacité dans la gestion des flux commerciaux. La modernisation des systèmes douaniers, incluant l'utilisation de technologies numériques, a également joué un rôle clé en facilitant les procédures et en réduisant les possibilités de contournement des taxes. Cependant, malgré ces résultats positifs sur le plan des recettes budgétaires, la valeur totale des importations a connu une baisse. Pour les sept premiers mois de l’année 2024, la valeur des importations s’est établie à 11 835,2 milliards d’ariary, soit 2 648,3 millions de dollars US, contre 12 337,8 milliards d’ariary, ou 2 819,5 millions de dollars US, durant la même période en 2023. Cette diminution, représentant un recul de près de 4%, peut être attribuée à une conjoncture économique mondiale plus incertaine et à une réduction de la demande intérieure pour certains biens. Le Gouvernement a également mis en place des politiques de contrôle des importations, visant à protéger certaines industries locales et à encourager la consommation de produits locaux.
Exonération
Dans le cadre de ses stratégies pour soutenir l'économie nationale, la Douane a accordé des exonérations de droits et taxes d'une valeur de 156,3 milliards d'ariary pour les sept premiers mois de 2024. Ces exonérations, souvent octroyées sur recommandations du Conseil, visent à stimuler certains secteurs économiques jugés prioritaires pour le développement du pays, comme l’agriculture, l’industrie manufacturière, et les nouvelles technologies. Elles permettent également d'attirer davantage d'investissements étrangers en rendant Madagascar plus compétitif sur la scène internationale. Il est crucial de noter que ces exonérations ne sont pas sans controverse. Certains observateurs estiment qu'elles pourraient entraîner une diminution des recettes fiscales à long terme et plaident pour une approche plus ciblée et transparente de leur distribution. Néanmoins, le Gouvernement soutient que ces exonérations sont nécessaires pour soutenir la croissance économique et créer des emplois, notamment dans un contexte où le taux de chômage reste élevé. Ces performances budgétaires et les politiques associées témoignent de la complexité des défis économiques auxquels Madagascar est confronté. Si l'amélioration des recettes douanières est une bonne nouvelle pour les finances publiques, la baisse des importations et les controverses entourant les exonérations de taxes soulignent la nécessité d'une gestion prudente et équilibrée des politiques économiques et fiscales. Dans les mois à venir, il sera crucial pour les autorités de continuer à renforcer la transparence et l'efficacité de la gestion douanière tout en soutenant les secteurs stratégiques pour un développement durable et inclusif du pays.
Double médaille d’or pour Rebiby. Le championnat de Madagascar d’athlétisme senior battait son plein au stade municipal d'Alarobia les 23,24 et 25 août. Les jeunes athlètes de la ligue Anôsy viennent de se démarquer au sommet national jeune de la discipline, cette année. Parmi les plus jeunes ligues de toutes les instances régionales de la discipline de base, la ligue Anôsy, dirigée par son président annonce les couleurs à Antananarivo.
Pour la énième fois, Rebiby Gertrun du club ASSAFF, vient de faire parler de lui. Ce jeune natif de Tsarapioke, un petit village peu connu de tous situé à Amboasary- Sud, vient de faire de sa ville natale un grand nom de l’athlétisme malagasy. Cette fin de semaine, aligné au 5000m et 10 000m, Rebiby a raflé haut la main les deux épreuves.
Pour cette année, il est déjà à sa quatrième médaille nationale en l’espace de trois mois. Lui qui a terminé troisième et est médaillé de bronze à l’Utop du mois de mai 2024 en T-trail 35km, il est aussi le médaillé d’or au championnat national du semi-marathon.
Valeur sure de l’athlétisme du Sud, cet athlète mérite d’être suivi de près.
Pour Rebiby, son rêve le plus fou est de faire connaître le nom de son village, comme tout athlète, en représentant Madagascar aux compétitions internationales.
En tout cas, comme attendu, il porte bien haut le fanion de sa ligue. Ce qui est sûr, c’est que la ligue Anôsy ne fera plus chou blanc au sommet national senior qui aura lieu les 30,31août et 1er septembre 2024.
Toutefois, lors de la première journée du championnat national pour les jeunes, des remarques ont été signalées par les parents : une organisation défaillante et un non-respect flagrant du timing. Sans parler de l’immense faille en termes de communication pour ce grand rendez-vous sportif.
Malgré ces imprévus, Hery Rambeloson, directeur technique national de la fédération malgache d’athlétisme, a exprimé sa satisfaction face à l'engouement des jeunes athlètes pour l'événement. Il a cependant critiqué la ligue d'Analamanga pour ne pas avoir respecté les règlements établis, ce qui a perturbé l'organisation et bouleversé le programme prévu.
Elias Fanomezantsoa
Si nous devrions répondre à l’attention du nouveau Gouvernement en empruntant l’une des chansons de Gilbert Becaud « Et maintenant, que vais-je faire ? » (1987), en chœur et à l’unisson, nous répondrons « au travail » !
Après avoir fait patienter un mois et dix jours, le Chef de l’Etat Andry Rajoelina, en tandem avec le Chef de Gouvernement Ntsay Christian, procède à la présentation des membres du Gouvernement dans l’après du jeudi 22 août 2024. Finalement, les deux têtes de l’Exécutif ont jeté leur dévolu sur des jeunes technocrates, bradés de diplômes, qui espérons-le feront le mieux d’eux-mêmes pour sauver le pays. Au total, ils sont au nombre de 29 dont 27 ministres et 2 secrétaires d’Etat. Composé de 14 entrants et de 15 reconduits, le Gouvernement officiellement présenté en fin de journée du jeudi aura la lourde tâche de « pondre » des solutions efficaces et urgentes pour faire face aux conditions sociales difficiles et vulnérables de la grande majorité des malagasy. Faudrait-on le souligner que le locataire d’Iavoloha voulait mettre en exergue à travers cette énième cuvée l’importance de la parité du genre. Le nombre des descendantes d’Eve monte en puissance dans la haute sphère du pouvoir du pays. En effet, la gent féminine grignote certain domaine traditionnellement réservé aux hommes.
Le discours du Chef de l’Etat à Iavoloha ce jeudi a été on ne peut plus être clair sur les attentes de la Nation suite à la mise en place de ce nouveau Gouvernement. Le pays a besoin sans délai qu’on lui débarrasse de ce lourd fardeau hérité de la pauvreté et qui pèse sur la tête du commun des mortels. Les trois piliers de la Politique générale de l’Etat annonce sans ambages que la première priorité qu’il faille mettre en avant consiste à dynamiser le capital humain. Un choix qui s’impose de droit dans la mesure où l’amélioration des conditions humaines doit primer entre tout. Tout le long de son mandat de 2018 à 2023 et du début de ce second mandat, le Président Rajoelina n’a de cesse de rappeler qu’il est très sensible à la vulnérabilité des conditions des vies de ces concitoyens qu’il fallait selon lui y trouver les moyens efficaces et durables de s’en sortir. Seulement, il déplore, à plusieurs reprises l’ineptie de certains membres du Gouvernement que ce soit par leur lenteur à exécuter les consignes données, soit par leur incompétence à maitriser leur domaine d’action. Or, ajoute-t-il, tout est urgent. C’est un leitmotiv que le Chef de l’Etat croit avoir raison de le rappeler à tout moment. Et il a raison ! Lors de cette intervention de 21 minutes à Iavoloha devant les nouveaux nominés, Rajoelina Andry, sans complaisance tenait à rappeler que « être ministre n’est qu’un titre ». Ce n‘est la finalité de la chose mais le point de départ d’un « parcours d’un combattant ». Chaque ministre ou secrétaire d’Etat doit s’attendre à la complexité sinon à la délicatesse de la tâche qui attend. Des enjeux difficiles et des défis contraignants, des traquenards et des pièges à déjouer, il en faudra de la vigilance, de la prudence et de la ténacité pour tenir tête aux multiples aspects de la tentation.
Mesdames et Messieurs, au travail !
Le Président de la République, Andry Rajoelina, s’est rendu hier à Antsiranana, accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, pour assister à la messe d'ouverture du Congrès Eucharistique National (CEN). Au lendemain de la présentation des nouveaux membres du Gouvernement, le Chef de l'État a répondu à l'appel des responsables ecclésiastiques. Une manière pour lui de marquer son engagement indéfectible aux côtés de la communauté catholique de Madagascar.
La grand-messe d'ouverture, un moment solennel pour une dizaine de milliers de fidèles rassemblés au stade « Kianjasoa mitabe », a été l'occasion pour le Président Rajoelina de manifester son attachement aux valeurs chrétiennes de fraternité et d'unité. Le thème de cette édition, « La fraternité guérit le monde – Vous êtes tous frères » (Mt 23,8), résonne particulièrement avec les aspirations du Chef de l'État pour un Madagascar uni sous le signe de la solidarité en Christ.
Présidée par Mgr Benjamin Ramaroson, archevêque d'Antsiranana, et en présence des plus hautes autorités de l'Église catholique à Madagascar, notamment le Cardinal Désiré Tsarahazana et le Nonce apostolique Mgr Thomas Gryza, cette cérémonie a été marquée par des moments de profonde reconnaissance à l'égard du Président et de son épouse. En effet, les fidèles ont chaleureusement salué le soutien constant du couple présidentiel aux actions de l'Église, exprimé à travers des ovations et l'hymne du CEN diffusé en leur honneur dans un stade illuminé. Le Président et son épouse ont à la fin de la messe eu droit à un bain de foule inopiné. Les fidèles catholiques, reconnaissants, se sont bousculés pour serrer la main au couple présidentiel.
5 hectares
Dans son discours, l'archevêque d'Antsiranana, au nom de toute l'Église catholique malgache, a tenu à remercier solennellement le Président Rajoelina pour son engagement personnel dans divers projets d'envergure, notamment la construction de l'église ECAR Saint François d’Assise à Mahavokatra, dont la première phase a été partiellement financée par le Chef de l'État lui-même. Cette action concrète, tout comme d'autres initiatives telles que l'inauguration du centre d'accueil Akany Fitiavana l’an dernier, est le témoin de la volonté du Président de soutenir activement l'Église dans son œuvre de développement social et spirituel.
Le Président Rajoelina a également profité de cette tribune pour rappeler que le Gouvernement continuera à encourager et soutenir les initiatives de l'Église catholique. Il reconnaît en effet le rôle important de l’ECAR dans l'éducation, la santé, et la protection de l'environnement. Pour sceller cette communion, il a remis un titre de propriété de 5 hectares au diocèse d’Antsiranana, destiné à la construction de nouvelles infrastructures pour le bien-être de la population.
Lalaina A.
Après la nomination des nouveaux ministres composant le Gouvernement Christian Ntsay jeudi dernier, la passation au sein des différents ministères ne s’est pas fait attendre. Ainsi, comme il a été indiqué par le président de la République, Andry Rajoelina, tous les cérémonies de passations ont été effectué hier, d’autres ont été effectuées la nuit même de la Nomination.
Cérémonie de passation au Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage. Le ministre sortant, Ratohiarijaona Suzellin, a solennellement exprimé ses vœux de réussite à ses deux successeurs lors d'une cérémonie qui a eu lieu récemment. Le nouveau ministre, Hajarison François Sergio et la Secrétaire d’Etat auprès de la présidence chargé de la Souveraineté alimentaire Razanamahefa Tahin’ny Avo, ont été encouragés à « faire la différence » et à redoubler d’efforts face aux défis qui les attendent. Lors de cette cérémonie, l'importance cruciale du département de l'agriculture et de l'élevage dans la politique de l’Etat a été réitérée. « Ce département est considéré comme essentiel pour atteindre la vision du gouvernement visant à sortir Madagascar de la pauvreté ». La résolution rapide des problèmes liés au pouvoir d’achat a également été mise en avant. Les nouveaux entrants sont conscients que les défis à relever sont considérables. L’autosuffisance alimentaire et la souveraineté alimentaire figurent parmi les objectifs majeurs. Les deux responsables ont annoncé qu'ils s'appuieraient sur le travail d’équipe et un fonctionnement en tandem pour avancer. Des stratégies ont déjà été mises en place, et plusieurs actions préparatoires ont été affinées. Les nouveaux responsables sont désormais chargés de mettre en œuvre ces stratégies de manière efficace pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. L'objectif principal est de répondre aux besoins de la population malgache, incluant chaque individu et chaque famille productrice. 75% de la population étant constituée de paysans, le défi consiste à redonner à Madagascar sa réputation de grenier de l’Océan Indien et de la région Afrique australe.
Ministère de la Justice, la fin de la corruption comme mot d’ordre. La passation de pouvoir entre Rakotomandimby Benjamin Alexis, le nouveau Garde des Sceaux et ministre de la Justice, et l'ancienne ministre, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a été marquée par des déclarations fermes de la part du nouveau ministre. Ce moment a été considéré comme un tournant dans la gestion du département de la Justice à Madagascar. En effet, lors de sa prise de fonction, le nouveau ministre a clairement exprimé que la réduction de la corruption serait son premier objectif. Selon lui, la corruption continue de gangréner le département, ce qui entraîne une méfiance croissante de la population envers les services judiciaires et les jugements rendus par les tribunaux. Cette situation a été décrite comme préoccupante et nécessite une attention immédiate. Pour atteindre cet objectif, plusieurs mesures ont été annoncées. D’abord en établissant un Rapport Mensuel des Chefs de Tribunaux, ils sont désormais tenus de se présenter chaque mois pour faire un compte rendu des activités et du travail effectué. Puis Chaque chef de tribunal à tous les niveaux a la responsabilité de surveiller le travail de chaque juge. Cela vise à garantir que les décisions judiciaires soient prises de manière juste et transparente.
L’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle, crucial dans l’employabilité des jeunes. La passation de pouvoirs au ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a eu lieu hier entre l'ancienne ministre par intérim, RAZAKABOANA Hanitra Pithina, et la nouvelle ministre, RASOLOARISOA Marie Marcelline. Cette cérémonie a été l'occasion de formaliser le changement de leadership au sein de ce ministère crucial. Dans le cadre de cette transition, la ministre entrante, a exprimé son engagement à rechercher des approches justes et efficaces pour élargir et améliorer le système d'enseignement technique et de formation professionnelle. Son discours a mis l'accent sur l'importance de ce secteur, qui est considéré comme l'un des piliers fondamentaux du développement du pays. Le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle joue un rôle essentiel dans la promotion de l'emploi, particulièrement pour les jeunes. La ministre a souligné la nécessité de préparer les jeunes à être actifs sur le marché du travail dès la fin de leurs études. Il a été mentionné que cela inclut la capacité à faire face aux nouvelles technologies qui sont de plus en plus utilisées dans divers secteurs. L’engagement de la nouvelle ministre, l'orientation vers la création d'emplois et l'adaptation aux nouvelles technologies pourrait potentiellement transformer le paysage de l'éducation technique et professionnelle.
Ministère du développement Numérique, des Postes et des Télécommunications : transition de Leadership et culture du résultat mises en avant. Le 23 août a marqué un moment significatif dans le domaine des télécommunications à Madagascar, avec la cérémonie de passation de pouvoir entre Tahina Razafindramalo, ministre sortant, et Stéphanie Delmotte, nouvellement nommée à ce poste. L'événement s'est déroulé à Antaninarenina et a été l'occasion pour S. Delmotte de partager sa vision pour le ministère. Elle a souligné son engagement à garantir la continuité des travaux déjà engagés, tout en se déclarant prête à faire face aux nombreux défis qui l'attendent. Son approche pragmatique se concentrera sur l'amélioration des méthodologies de travail, visant toujours l'intérêt supérieur du peuple malgache. Stéphanie Delmotte a également évoqué le Plan Général de l'État (PGE), en mettant en lumière son impact direct sur la vie quotidienne des citoyens. Elle a déclaré que "une culture du résultat et de l'excellence doit être mise en place ». Cette affirmation souligne l'importance d'une gestion efficace et orientée vers les résultats au sein du ministère. Parmi les projets stratégiques que Stéphanie Delmotte a l'intention de poursuivre, le programme "Karinem-pokontany" a été mentionné. Ce programme est axé sur l'aide sociale et la délivrance de services au niveau local. De plus, le programme "E-poketra" est considéré comme crucial, avec des initiatives telles que des bourses pour les étudiants et un recensement de la population. Delmotte a indiqué que ce recensement facilitera l'accès à l'emploi tout en améliorant les tarifs des services télécoms en fonction des besoins de consommation. Stéphanie Delmotte a également insisté sur l'importance d'une communication transparente au sein du ministère. Elle a exprimé le besoin d'éliminer toutes les sources potentielles de conflits entre les collaborateurs, ce qui devrait conduire à une meilleure efficacité de l'équipe.
Un taux de réussite en baisse. Les résultats du baccalauréat ont été affichés, depuis hier, au niveau des centres d'examen situés dans la capitale. 54,88 % des candidats, toutes séries confondues, ont obtenu une moyenne générale supérieure à 9,75/20 cette année, contre 57,31 % en 2023. Ce taux est de 56,58 % pour l'enseignement général et de 66,91 % pour celui de l’enseignement technique, technologique et professionnel. Pour la série A1, le pourcentage de réussite est de 45,90 % ; 48,4 % pour la série A2 ; 61,99 % pour la série D ; 62,87 % pour la série C ; 66,87 pour la série L ; 66,59 % pour la série S et de 68,37 % pour la série OSE.
Malgré cette baisse du taux de réussite pour la Province d'Antananarivo, le nombre de candidats ayant réussi le baccalauréat durant ces deux dernières années a subi une nette amélioration. En 2022, seulement 42 % des candidats ont obtenu leur diplôme.
En ce qui concerne la Province de Toamasina, les résultats sont aussi disponibles depuis la nuit d'hier. Pour l'enseignement général, le pourcentage de réussite est de 65,66 %, tandis qu'il est de 78,33 % pour l’enseignement technique. Le taux de réussite en général est de 66,30 %. Globalement, le baccalauréat technique et les séries scientifiques ont connu un taux de réussite élevé.
Dans un centre d’examen situé à Ambanja, Région DIANA, Province d’Antsiranana, seulement un candidat a obtenu la note délibératoire avec une mention « passable ».
En rappel, pour la Province de Fianarantsoa, les résultats sont sortis le 16 août dernier avec un taux de réussite de 55,25 %. Pour Mahajanga, il est de 61,89 %, contre 53 % pour la Province d’Antsiranana.
Anatra R.
Il a été observé que, quelques semaines auparavant, le début de la saison sèche a été annoncé. Pendant cette période, le niveau des rivières et des lacs a commencé à diminuer, affectant ainsi la production d'électricité. La centrale hydroélectrique d'Andekaleka, la plus grande du pays, a été particulièrement touchée. Celle-ci ne parvient pas actuellement à produire la quantité d'électricité nécessaire pour répondre à la demande croissante. Face à cette situation critique, une initiative a été lancée par la compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) pour utiliser des technologies avancées afin de générer des nuages artificiels et de provoquer des pluies artificielles.
Cette stratégie a été mise en œuvre avec l'objectif d'augmenter le niveau d'eau dans les rivières et les lacs, contribuant ainsi à la production d'électricité. Les résultats de cette initiative ont été positifs. Grâce à la génération de pluie artificielle, le niveau d'eau a significativement augmenté, permettant à la centrale hydroélectrique d'Andekaleka de produire suffisamment d'électricité pour répondre aux besoins. Cela a conduit à une réduction considérable des coupures d'électricité, un problème qui affecte de nombreux clients.
Le bon moment
La réussite a aussi été obtenue grâce aux conditions favorables de la météorologie. En effet, l’équipe a parfaitement démarré l’opération au bon moment avec la collaboration du service météo. Cependant, il est à noter que la pluie provoquée engendre plus de dépenses que de bénéfices si on la lance de façon hasardeuse, au vu de son coût. Pour assurer une continuité dans la fourniture d'électricité, la JIRAMA a décidé d'ajouter plusieurs centrales solaires. Cette démarche vise à diversifier les sources d'énergie et à améliorer le service offert aux clients, notamment durant les périodes de sécheresse. En somme, l'initiative des pluies artificielles a permis de pallier une situation critique liée à la saison sèche. Les efforts déployés ont eu un impact positif sur la production de courant électrique, évitant ainsi des coupures à longue durée, surtout sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), tout cela au profit des abonnés.
Nikki Razaf