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Justice pour Zaia. Ces mots clés ont fait le tour des réseaux sociaux hier, suite à la publication du père de la petite fille âgée de 5 ans, qui a perdu la vie suite aux abus sexuels et violences perpétrés par son beau-père. Le père biologique de la victime, séparé de sa mère depuis 2 ans et demi, a raconté en détail les faits, avant d’interpeller les autorités compétentes à appliquer des sanctions sévères pour le « criminel ». Ce dernier a été déféré au Parquet hier, après quelques jours d’enquêtes auprès de la Brigade criminelle de la Gendarmerie. Selon les dernières informations, l’auteur du viol sur mineure, causant son décès, est placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy.

Selon le témoignage du père biologique de la victime, Zaia est souvent gardé par son beau-père pendant que sa mère travaille la nuit. Leurs voisins à Ambohipo auraient remarqué des cas de maltraitance envers la petite fille, mais n’ont osé dénoncer à cause des intimidations et menaces à main armée commises par le beau-père, lequel serait un militaire. Quelques jours avant le drame, les voisins auraient filmé secrètement les cas de maltraitance que la petite avait subis, servant ainsi de preuve irréfutable. La vidéo était devenue virale sur les réseaux sociaux, hier.

Quant aux circonstances du décès de Zaia, son beau-père l’aurait gardé dans la nuit du dimanche 2 février et l’aurait emmené chez le médecin vers 2h du matin, mais la petite serait déjà morte. Alarmés, les voisins ont informé le Fokontany et la sécurité sociale, lesquels ont mené l’enquête avant que la Brigade criminelle n’intervienne. Outre l’autopsie, des preuves de viol auraient été constatés, dont l’ouverture du col de l’utérus de la victime. Le beau-père a été arrêté, enquêté et désormais détenu à Tsiafahy. Affaire à suivre !

Recueillis par P.R.

 

 

 

 

 

A ne pas manquer. La journée exceptionnelle de rugby s’annonce intense pour la reprise du Top 12 au stade Makis Andohatapenaka.

Le Championnat de Madagascar de rugby Top 12 reprend ses droits. Le public est sur le point de connaître une journée de barrage palpitante le dimanche 16 février 2025 au stade Makis Andohatapenaka. Les passionnés de rugby sont conviés à assister à des rencontres décisives qui détermineront les équipes pour la suite de la compétition.

Le réseau de trafic d'êtres humains a fait de nouveau parler de lui dans le Nord-ouest du pays, vendredi dernier. En effet, ce réseau aurait tenté, en dépit de la répression, de faire transiter encore à Mayotte des clandestins malagasy depuis la localité de Mahazandry, Commune de Mangirakira, District de Nosy Be. Mais grâce à la vigilance du Fokonolona et à l'intervention de la Gendarmerie, la tentative a échoué au dernier moment.  

Le Gouvernement malagasy ne se conforme pas entièrement aux normes minimales pour l’élimination de la traite, mais il fournit des efforts significatifs pour y parvenir, selon le Rapport 2024 sur la traite des personnes à Madagascar, publié par le Département d'Etat américain. En collaboration avec les Etats-Unis,  Ralihivao Tsitohaina Arthur est sélectionné parmi les participants au Programme de leadership des visiteurs internationaux ou « International Visitor Leadership Program » (IVLP 2025), axé sur la lutte contre la traite des personnes : prévention et atténuation.

L’épilepsie touche 2 % de la population malagasy, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce trouble neurologique affecte 25 millions de personnes en Afrique et 50 millions d’individus dans le monde. A Madagascar, cette maladie reste largement méconnue et entourée de préjugés. Beaucoup l’associent encore à la sorcellerie ou à une manifestation diabolique, ce qui empêche de nombreux malades de consulter un médecin. De plus, le nombre de spécialistes est insuffisant, rendant encore plus difficile l’accès aux soins. L’achat de médicaments nécessite une ordonnance, sinon ils se tournent vers Ambohipo.

7 février 2009

Publié le lundi, 10 février 2025

Seize ans après, la flamme demeure vive ! La flamme de la mémoire et surtout de la douleur reste allumée ! Plusieurs personnes sont décédées. Le sang a coulé. Drame, on n’est pas jusqu’à présent en mesure d’identifier ni de dresser exactement le nombre des victimes ! Seize ans après, les proches et les amis des victimes attendent toujours des nouvelles de leurs siens. En effet, le bilan reste malheureusement et curieusement du domaine du mystère. Quand est-ce qu’on l’aura élucidé cette triste et douloureuse affaire ?

Exemplaire. Le groupe Ateliers Feel Good a accueilli la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa, vendredi dernier, dans ses locaux situés à Tanjombato, marquant ainsi une étape importante pour ce groupe devenu, en une décennie, un acteur clé de l'artisanat de luxe à Madagascar. 

Mardi 11 février 1975 - mardi 11 février 2025. Jour pour jour, l’assassinat du Colonel Richard Ratsimandrava a 50 ans aujourd’hui. Au moins, une grande question reste sans réponse claire au sujet de ce projet funeste qui a marqué l’histoire contemporaine de Madagascar : qui étai(en)t le(s) vrai(s) commanditaire(s) du crime et pour quelle(s) raison(s) ? En un demi-siècle, personne n’est parvenu à percer le mystère.

L’événement tragique a fait couler beaucoup d’encre sans pour autant que la soif de connaître la vérité soit étanchée. Trop de zones d’ombre entourent cette tragédie parmi les plus sombres de l’histoire moderne de la nation malagasy. La riche littérature historique consacrée à la tentative de mettre la lumière sur elle se révèle incomplète pour apaiser la curiosité générale car l’énigme demeure toujours entière.

Le Sommet mondial des gouvernements (WGS) 2025 se tient à partir de ce jour à Dubaï. Le Président Andry Rajoelina est sur place. En compagnie de son épouse, Mialy Rajoelina, le Chef de l'Etat fait partie des 28 Chefs d'Etat et de nombreux dirigeants d’organisations internationales qui participent à cet événement. Un sommet dont le thème principal est « Façonner les gouvernements de demain ». Les discussions seront centrées sur la gouvernance, l’économie mondiale, le climat, la santé et la technologie.

La UNE du 110225

Publié le lundi, 10 février 2025

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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