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Actu-brèves

Publié le mardi, 30 juillet 2024

Travaux de réhabilitation des rues de la Capitale. Le ministère des Travaux publics s'attèle à améliorer les routes de la Capitale pour optimiser la circulation et la fluidité du trafic. Plusieurs chantiers de réhabilitation sont en cours dans différentes parties de la ville, visant à moderniser les infrastructures et à garantir la sécurité des usagers. La route Vatobe, s'étendant sur 67 hectares et mesurant 500 mètres, est l'un des chantiers majeurs en cours. Outre la construction et le revêtement tardif, un canal d'eau est également en cours de construction le long de cette route. Ces travaux visent à améliorer la qualité de la chaussée et à assurer la durabilité de l'infrastructure. Un autre tronçon de route en chantier est celui reliant BATPRO Soanierana au passage CAPSAT et Ankadilalana. Les travaux comprennent la construction de trottoirs, de murs de soutènement et d'autres éléments de reconstruction temporaire. Cette initiative vise à renforcer la sécurité routière et à moderniser les voies de circulation. Sur la route reliant le rond-point Ankadilalana-Tsimbazaza (Galana), des travaux de réparation des nids-de-poule et d'amélioration globale de la chaussée sont en cours. Ces actions sont essentielles pour garantir la qualité des infrastructures routières et pour assurer la sécurité des conducteurs et des piétons. Selon le MTP, il est primordial de respecter les limitations de vitesse et les consignes de sécurité afin d'éviter tout incident et de faciliter le bon déroulement des chantiers de réhabilitation.



Présentation de profils de jeunes femmes leaders aux responsables politiques. Selon le rapport "baromètre Afrique 2024", les postes de haut niveau dans la fonction publique et les positions de leadership au sein des partis politiques en Afrique connaissent une faible participation des femmes. La représentation féminine dans les postes de direction au sein des partis politiques a diminué, passant de 12 % à 9 %. A Madagascar, cette situation est aggravée par la sous-représentation des femmes dans les postes à responsabilités et les structures politiques, où elles n'occupent que 6 % des fonctions décisionnelles. Pour répondre à ce défi, l'Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) s'est engagé à renforcer l'engagement politique des femmes à Madagascar. Deux initiatives clés ont été mises en place à cet effet. Tout d'abord, le programme de formation "Jeunes femmes en politique" vise à fournir aux jeunes femmes les compétences, le mentorat et les réseaux nécessaires pour émerger en tant que leaders politiques influents. Ensuite, le projet "Mahasaky" complète ce premier effort en offrant un soutien supplémentaire pour aider les jeunes femmes à assumer des rôles de leadership et à mettre en lumière les initiatives et les défis liés à la participation politique des femmes à Madagascar. Ces actions visent à présenter aux responsables politiques des profils simplifiés de jeunes femmes leaders avec des visions claires et les compétences requises pour dynamiser la scène politique malgache. Elles cherchent également à sensibiliser sur les défis et les enjeux importants concernant l'intégration de la dimension de genre à tous les niveaux de prise de décision. Enfin, ces mesures marquent une avancée significative vers un avenir où chaque femme pourra contribuer pleinement à la gouvernance et au développement de son pays.



La Banque mondiale est prête à apporter son soutien à l'APIPA. Après son entretien avec le ministre de l'Aménagement du Territoire la semaine dernière, Tahir Akbar, spécialiste en aménagement urbain et envoyé spécial de la Banque mondiale a effectué une visite à la "station de pompage" d'Ambodimita. Il a été accompagné par le directeur général de l'aménagement du territoire et les maîtres d'œuvre de PRODUIR. Le centre de récupération d'eau d’Ambodimita, géré par l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA), se distingue comme l'un des plus grands d'Antananarivo. De plus, il a bénéficié de nombreux équipements du Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR). Tahir Akbar a jugé essentiel de visiter cette infrastructure majeure pour comprendre les méthodes de travail, examiner les équipements présentés précédemment et étudier le mode de gestion de l'eau et des canaux dans la Région d'Antananarivo. Au cours des discussions, il a été mentionné que l'institution financière est prête à apporter son soutien à l'APIPA pour maximiser l'efficacité de la station. Cette initiative vise à absorber l'eau à Ambodimita afin de prévenir la montée des eaux qui peut survenir pendant la saison des pluies.




Plaidoyer pour la lutte contre les sachets et sacs plastiques de moins de 50 microns. Le Centre Arrupe Madagascar a réuni les acteurs du développement durable et des décideurs lors d'un atelier de plaidoyer les 25 et 26 juillet 2024, dans le cadre de son programme environnement et développement durable. L'objectif principal de cet atelier était de sensibiliser sur les effets néfastes des sacs et emballages plastiques de moins de 50 microns sur l'environnement. Au cours de cette rencontre, plusieurs solutions et recommandations ont été discutées afin d'assurer des impacts durables dans la lutte contre l'utilisation des sachets et sacs plastiques de moins de 50 microns. Ces recommandations visent à promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'environnement. Une des mesures clés est la réforme des politiques publiques conformément à l'article 5 du décret n°2017-010 du 3 janvier 2017. Ce décret exige la traçabilité et des mentions obligatoires concernant les sachets et sacs en plastique en circulation sur le territoire national malagasy. Selon les textes  en vigueur, les sachets et sacs en plastique d'une épaisseur supérieure à 50 microns doivent obligatoirement comporter l'identité du producteur ainsi que l'épaisseur en micron. De plus, la mention « à réutiliser pour préserver notre environnement » doit être clairement affichée sur ces produits. Pour les sachets en plastique d'une épaisseur supérieure à 50 microns importés, l'identité du distributeur à Madagascar doit également être mentionnée.



Renforcer les liens bilatéraux et à promouvoir une collaboration mutuelle dans divers secteurs. C’est l’objectif des accords de coopération entre Madagascar et la Guinée-Bissau.
Le deuxième jour de la visite d'Etat du Président malgache Andry Rajoelina en Guinée-Bissau a été en effet marqué hier par la signature de deux accords de coopération importants au Salon Noble de la République à Bissau. Le ministre des Forces armées, le Général Monja Sahivelo Lala Delphin, représentant la ministre des Affaires étrangères malgache, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et des communautés de Guinée Bissau ont procédé à la signature des accords, après une réunion bilatérale entre la délégation malgache et leurs homologues bissau-guinéens.
Le premier accord signé est un accord-cadre général de coopération, couvrant 28 secteurs d'activité. En complément de cet accord-cadre, un communiqué conjoint a été signé, où les deux nations s’engagent à mettre en œuvre les dispositions de l'accord.
Un aspect notable de ces accords est la coopération en matière de défense. Des officiers de l'armée bissau-guinéenne seront formés à l'Académie militaire d'Antsirabe à Madagascar. Le Président Umaro Sissoco Embaló a annoncé que ces militaires bissau-guinéens seraient envoyés à Madagascar dès que possible pour bénéficier de cette formation spécialisée.
La médaille « Amilcar Cabral » pour Rajoelina
Dans leurs discours respectifs, à cette occasion, les deux Présidents ont exprimé leur satisfaction et leur optimisme concernant cette nouvelle phase de coopération bilatérale. Le Président Umaro Sissoco Embaló a souligné l'importance de cette visite historique, la qualifiant de "page nouvelle dans l’histoire de la coopération entre nos deux pays".
Il a exprimé sa confiance en l'avenir de cette coopération et en la capacité de Madagascar et de la Guinée-Bissau à travailler ensemble pour la paix et le développement. Le chef de l’Etat souligne également sa volonté de venir à Madagascar dès cette année pour rendre la pareille à son homologue malgache.
Le Président Andry Rajoelina a réaffirmé son engagement à renforcer les relations bilatérales, mettant en avant les liens historiques et culturels entre les deux nations. Il a souligné que cette coopération marquait un "nouveau départ" pour les deux pays, avec l’espoir que les projets communs apporteraient prospérité et développement à leurs peuples respectifs.
La journée s'est conclue par la remise au Président Andry Rajoelina de la plus haute distinction nationale de la Guinée-Bissau, la médaille "Amilcar Cabral", avant une visite de l'usine de transformation de noix de cajou du groupe Santy Comercial.
Recueillis par L.A.



Ces dernières semaines, on a assisté à une succession de drames liés aux meurtres, et que ce sont surtout des jeunes femmes mariées en paient de leur vie. En effet, elles ont été assassinées non pas par des bandits mais plutôt par des proches à elles.
A commencer par le cas le plus récent et concernant l'assassinat  de Miah Raveloson, cette ancienne championne nationale de jeu d'échecs, fait survenu vers mi- juillet dernier. Un véhicule a mortellement renversé la jeune femme pendant qu'elle a effectué son jogging matinal du côté de Nanisana, un mercredi matin, et au cours de la semaine passée. Le chauffard a pris la fuite. Or, l'affaire était loin d'être un banal accident de la circulation. L'enquête de la Brigade criminelle (BC2) établit un acteur prémédité. Et que le présumé assassin n'est autre que le compagnon de la victime. En effet, l'auteur de cette barbarie, cet ingénieur informaticien de 28 ans, a été finalement épinglé et a fait l'aveu. Il a affirmé ne pas vouloir du tout de l'enfant que la défunte Miah Tsiambaratelo Raveloson portait dans son ventre. Comme cette dernière a refusé d'avorter, son compagnon a décidé de la tuer en mettant en œuvre son plan macabre, qui a consisté à ce simulacre d'un accident de la circulation pendant le footing de la victime. Son acte lui a valu à l'informaticien en cause un séjour à la prison de Tsiafahy, du moins provisoirement.
La belle-mère aux mains souillées de sang
Parallèlement au drame de Nanisana, toujours la même semaine dernière, un autre crime bien plus dramatique encore, s'était également produit, cette fois à Antanetibe- Antehiroka. Là, Benissa Rabearison (24 ans), cette jeune commerçante en ligne, avait été retrouvée morte sur son lit. Elle a été assassinée par strangulation. Trois suspects ont été identifiés. Leurs arrestations traduisaient le couronnement de l'enquête de la Gendarmerie. Dans le filet, la domestique, l'amant de celle-ci, enfin un ami à ce dernier. Depuis, les trois larrons croupissent en prison.
Mais alors que l'opinion a cru que justice a été faite, l'affaire connait un rebondissement récent et inattendu.
C'est que la belle-mère de feue Benissa a été également trempée dans son assassinat. A preuve, la femme en cause a été aussi placée en détention après son récent déferrement au Parquet. Motif : la concernée serait le commanditaire du meurtre de sa belle- fille. Et son attitude lors de violents échanges verbaux qu'elle a eus avec le père de la victime au moment où les deux ont fait la découverte macabre à Antehiroka, a éveillé le soupçon des gendarmes à son égard.
La balle est dans le camp de la Justice pour
trancher sur le sort de la belle-mère de Benissa et consorts.
Ces derniers ont fait une erreur monumentale, croyant que Benissa, après son retour au pays, et après un séjour à l'étranger en compagnie de son fiancé, serait en possession d'une fortune! Or, les présumés tueurs n'y avaient trouvé qu'une somme vraiment dérisoire ainsi que quelques bijoux dans l'appartement de la victime, pourtant promue à une belle  carrière avec un cursus pas trop brillant.

Pas plus tard qu'hier, un chef de famille a mis fin à l'existence de son épouse en l'égorgeant et en transperçant sa poitrine avec une fourche avant qu'il n'ait tenté de se  suicider en s'émasculant. Mais l'homme a survécu et s'est rendu par la suite à la Gendarmerie. Ce drame s'est produit dans la Commune de Feramanga, District d'Ambatondrazaka. D'après les voisins du couple, ce dernier se dispute souvent. Mais cette fois- ci, ses désaccords étaient allés trop loin, au grand dam de ses trois enfants.
Une femme albinos décapitée
Une semaine avant ces deux faits particulièrement sanglants et survenus dans la Capitale, un drame similaire s'est également  produit dans le Sud. Là, c'est une femme albinos de 25 ans qui avait été décapitée. Ce drame est survenu dans la Commune de Tsihombe. Les premiers éléments de l’enquête privilégient la thèse d’un meurtre sacrificiel pour le besoin d’un gisement d’or.

Mais l’enquête menée par la Gendarmerie a permis de démasquer les suspects, au nombre de quatre dans l’affaire. L'un d'eux n'est autre que le mari de la victime.  L'homme en cause aurait cédé à la sirène de la tentation d'un enrichissement rapide et n'avait pas hésité à offrir sa femme en offrande pour les rites sacrificiels dans le gisement d'or. Il a recruté des hommes de main pour éliminer son épouse albinos.


Franck R.






126 incendies ont été enregistrés en six mois dans la ville d’Antananarivo. Ces cas concernent entre autres des maisons (80), véhicules (9), feux de brousse (14), courts-circuits (10). Plus de 300 interventions ont été effectuées, en particulier dans les accidents de la circulation. 24 noyades ont été recensées dans les Communes environnantes comme Tanjombato, Ambohitrimanjaka, Alasora et Ambohimanambola. Hier, le chef du Corps des sapeurs-pompiers d’Antananarivo, le commandant Eric Ralaivaonoro, a effectué un compte rendu relatif aux interventions réalisées par son département au cours des six premiers mois de l’année 2024.

Par rapport à l’année 2023, le nombre d'interventions effectuées durant la même période a augmenté dans la Capitale, d’après les statistiques. 35 personnes ont perdu la vie dans des maisons ayant pris feu, tandis que 59 personnes ont été blessées lors des opérations de secours des victimes.

D'après ce responsable, les opérations de sauvetage effectuées dans la Commune urbaine d’Antananarivo sont gratuites, contrairement aux Communes environnantes. Une coopération a été déjà convenue lors des signatures de coopération entre la CUA et les autres Communes concernées.

Ainsi, le commandant Eric Ralaivaonoro a réitéré que l’imprudence ou la négligence est la principale cause de ces accidents. « Pour prévenir les accidents, chacun est encouragé à redoubler de vigilance. Il vaut mieux éteindre les appareils électriques avant de quitter la maison, ne pas laisser les enfants ou les personnes handicapées seuls à la maison, surtout durant les vacances », dixit-il.

Durant son intervention, le chef du Corps des sapeurs-pompiers a aussi déclaré que l’effectif des soldats du feu est presque suffisant autant que l'équipement pour couvrir les besoins de la population tananarivienne, ainsi que celle des communes environnantes. Les sapeurs-pompiers disposent de 5 casernes réparties dans les cinq Arrondissements de la Capitale. La 6ème caserne qui se trouve dans le 4ème arrondissement est en cours de construction, selon la directive du président de la délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo, Richard Ramanambintana. Les objectifs consistent à se rapprocher de la population et éviter d’être en retard durant les interventions.

Anatra R.

Les inscriptions sont ouvertes. FIPADOC, le Festival international de documentaire qui se tiendra à Biarritz, une élégante station balnéaire du sud-ouest de la France, pour sa 7e édition, lance en appel à films en invitant les réalisateurs et producteurs à soumettre leurs œuvres sous forme de documentaires. L’évènement se déroulera du 24 janvier au 1er février 2025. Il s’agit d’un événement conçu pour les passionnés de documentaires et de la création audiovisuelle. Chaque année, le festival offre une plateforme aux réalisateurs du monde entier pour présenter leur travail, échanger des idées et découvrir de nouveaux talents.
Avec la sélection de plus d’une centaine de films venus des quatre coins du monde, ce Festival mondial de documentaire souhaite s’imposer comme une référence dans son genre. Christine Camdessus, directrice générale du FIPADOC, lance déjà un appel aux cinéastes africains d’inscrire leurs films. Cet évènement culturel met en avant la richesse et la diversité au niveau de la production de documentaires, en tenant compte d’un souci constant de valoriser les récits et les voix souvent sous-représentés. Les réalisateurs, qu'ils soient établis ou émergents, auront l'occasion de faire la projection de leurs œuvres, participer à des séances de discussion et assister à des « masterclasses » animées par des professionnels de l'industrie cinématographique.
En plus des projections, le festival organise des concours, décerne des prix et des distinctions pour récompenser les auteurs de documentaires remarquables. Les thèmes abordés seront variés, allant de la protection de l'environnement aux questions sociales, culturelles et politiques, ce qui permet au public de s'engager avec des problématiques contemporaines à travers le prisme du documentaire. Cet événement attire un large public, composé de professionnels, journalistes, étudiants et amateurs de documentaires, créant ainsi un espace de rencontre et de partage autour de ces œuvres engagées. Bref, le Festival international de programmes audiovisuels de Biarritz est un lieu d'échanges riches et variés, célébrant la force du récit documentaire et son impact sur notre compréhension du monde
Si.R

La première revue de la Facilité élargie de crédit (FEC) à Madagascar, programmée entre le 30 septembre et le 11 octobre 2024, a fait l’objet d’une discussion entre Eklou Kodjovi, le nouveau représentant permanent du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar, et Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Economie et des Finances (MEF). Cet examen périodique de la FEC s’accompagne de la remise de « l’article IV » par le FMI. Ce document, présenté tous les deux ans, aborde divers sujets d’importance pour l’économie nationale. Pour cette édition, le FMI a mis en lumière quatre domaines prioritaires : l’électricité, notamment la gestion de la JIRAMA et le développement des énergies renouvelables ; la riziculture, essentielle pour la sécurité alimentaire ; l’éducation, en tant que levier pour l’évolution économique ; et l’impact du changement climatique sur l’économie nationale. La question de l’électricité est particulièrement pressante, la JIRAMA étant confrontée à des défis majeurs en termes de gestion et de distribution. Le développement des énergies renouvelables apparaît comme une solution viable pour améliorer l’accès à l’électricité tout en réduisant la dépendance aux sources fossiles. La riziculture, pilier de l’agriculture, nécessite également une attention particulière. Des efforts sont nécessaires pour moderniser les techniques de culture, augmenter les rendements et garantir la sécurité alimentaire de la population.
Développement économique
L’éducation est un autre point focal de cette évaluation. Elle est considérée comme un moteur essentiel pour le développement économique. L’accent sera mis sur l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité, afin de former une main-d'œuvre qualifiée capable de répondre aux exigences d’un marché du travail en constante évolution. Enfin, le changement climatique représente une menace significative pour l’économie. Ses impacts, déjà visibles, nécessitent une stratégie adaptée pour atténuer les effets néfastes et renforcer la résilience des secteurs économiques vulnérables. Il est également à noter que Madagascar a été sélectionné comme pays pilote dans le cadre d’une coopération renforcée entre le FMI et la Banque mondiale. Cette initiative vise à mieux coordonner les efforts des deux institutions pour soutenir le développement économique du pays. Une réunion se tiendra le 14 octobre 2024 pour discuter des progrès et des perspectives de cette collaboration. Cette rencontre entre le FMI et le MEF marque donc une étape importante pour Madagascar. Elle permet de faire le point sur les défis actuels et de définir les priorités pour les années à venir. Les recommandations issues de cette revue auront un impact significatif sur les politiques économiques et financières du pays. En somme, l’évaluation de la FEC et la remise de l’article IV constituent des moments clés pour Madagascar. Ils offrent l’opportunité de renforcer les fondations de son économie et de tracer une voie vers un développement plus durable et inclusif.
Hary Rakoto

La une du 30 juillet 2024

Publié le lundi, 29 juillet 2024

Minima !

Publié le lundi, 29 juillet 2024


Queue de peloton ! On est encore là ! Nous y étions. Nous y sommes. Et nous y, sans doute, serions. Vraiment, la Grande île est la championne invétérée de la queue. A chaque compétition internationale l’on exige des performances de haut niveau, Madagasikara occupe  toujours le … dernier rang. Heureusement que le ridicule ne tue pas. Mais attention, il rabougrit !
Jonathan et Fabio échouent d’entrée. Nos meilleurs athlètes, champions dans leur catégorie respective, ratent leur départ. Jonathan Harivony Raharvel, six fois médaillé d’or aux Jeux des îles, ayant participé six fois au dernier championnat du monde série natation 100 m brasse, n’a pu faire mieux à Paris. Arrivé seulement trois jours avant la compétition dans la capitale française, Jonathan n’a pas atteint son dernier record plutôt il  a tout juste fait 1mn 02 sec 92, son propre record. On stagne ! Son aventure se termine malgré ses ambitions de faire mieux dès le premier tour malheureusement. Et on est là ! On fait du surplace. Son compatriote Fabio Rakotoarimanana, joueur de tennis de table (154ème mondial), trébuche dès les premiers jeux. Il a perdu son match contre l’Egyptien Assar Omar (22ème) par 1 set à 4. Le match s’est déroulé à Paris Sud Arena le dimanche  matin. Il nous reste à attendre les performances des cinq autres dont principalement la judokate Laura Rasoanaivo, multiple championne d’Afrique de Judo et de Rosina Randafiarison vice-championne du monde d’haltérophile. Mais, sans complaisance, on n’ose pas se faire trop d’illusion. En tout cas, on verra ! Nous adressons nos meilleurs encouragements.
On n’en a jamais assez de s’interroger « le sport malagasy ne pourra-t-il pas se défaire de cette malédiction de stagner sinon de rester au dernier rang » ? Des techniciens de haut niveau, le pays en dispose, dans presque toutes les disciplines. Mais pourquoi ? En effet, ils sont là. On les engraisse dans les services administratifs. Directeur par-ci ! DG par-là ! Membres de cabinet pour certains ! Ecartés voire éloignés pour des raisons d’ordre politique ou autres ! Le sport est-il vraiment un souci national ou un secteur des laissés-pour-compte ?
Nos athlètes, ayant atteint le minima, n’ont pu réaliser à Paris que le minima exigé. Et le problème, le plus grave, ces médiocres résultats ne nous émeuvent plus. Indifférence, placidité et impassibilité ou fausse sérénité. De toute manière, cela nous est égal. Cela n’empêche pas aux membres de délégation, en nombre pléthorique, une centaine pour … sept athlètes en jeu, de jouir en plein Paris des vacances offertes gracieusement, aux frais de la princesse. Du merveilleux tourisme ! Que demande le peuple !
Est on est là, au stade de minima. Et dire que Madagasikara dispose des infrastructures parmi les meilleures et parmi les plus coûteuses. Des infrastructures que nos jeunes athlètes ne pouvaient même utiliser. Le grand Stade Barea qui a coûté les yeux de la tête à la caisse publique  n’est même pas utilisable ! Quelle ironie du sort ! C’est un site pour des activités sportives multiples, omnisport, mais il reste fermé. Quel dommage !
Et nous tournons en rond. Emprisonné dans le cercle vicieux de la médiocratie, le sport malagasy végète. N’y a-t-il pas un messie dans le pays pour le sauver ?
Ndrianaivo

 


Un accueil avec les honneurs. Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a été accueilli hier en début d’après-midi, à l'aéroport international Osvaldo Vieira de Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau. Cette arrivée marque le début d'une visite d'État de trois jours. Cette visite fait suite à une invitation officielle du Président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló.
Le Président Rajoelina a été reçu avec les honneurs dus à un Chef d'État, incluant une haie d'honneur. À son arrivée, il a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés, Carlos Pinto Pereira, le ministre de l'Administration territoriale, Marciano Silva Barbeiro, ainsi que des chefs militaires bissau-guinéens et la délégation malgache.
Depuis plusieurs jours, les rues de Bissau sont ornées de drapeaux malgaches et de portraits des deux présidents, ce qui témoigne de l'importance accordée à cette visite par le gouvernement de Guinée-Bissau. Cette visite vise principalement à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations, en mettant l'accent sur la coopération diplomatique et économique.
Dès son arrivée, le Président malgache a un emploi du temps chargé. Hier soir, il a participé à un dîner restreint avec le Président Embaló à la résidence officielle de ce dernier.
Le programme de ce jour débute à 10h00 avec une cérémonie d'accueil officiel au Palais de la République, incluant l'hymne national, une revue des troupes et un défilé. Ensuite, le Président Rajoelina se verra remettre la clé de la ville de Bissau par le maire, suivi d'un entretien privé avec le Président Embaló et d'une réunion bilatérale entre les délégations des deux pays. La matinée se conclura par la signature d'accords de coopération.
Dans l'après-midi, les Présidents visiteront le Mausolée d'Amura pour déposer des gerbes sur les tombes d'Amilcar Cabral et du général João Bernardo Vieira. Ensuite, ils visiteront l'usine de transformation de noix de cajou ou "mahabibo" du groupe Santy Commercial, avant de terminer la journée par une visite pédestre de Bissau Velho et un dîner officiel offert par le Président Embaló.
Cette visite d'État est l'occasion pour les deux pays de renforcer leurs liens et de développer des partenariats stratégiques, tout en honorant les relations diplomatiques existantes. La visite d’État se terminera mercredi, avec le départ du Président Rajoelina pour l’Angola.
Recueillis par L.A.

Actu-brèves

Publié le lundi, 29 juillet 2024

Danny Barivelo, le nouveau directeur exécutif de l'ONTM. De nouvelles perspectives pour le développement du tourisme à Madagascar. Danny Barivelo a récemment pris ses fonctions en tant que directeur exécutif de l'Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) hier. Sa nomination marque un tournant important dans le secteur touristique de Madagascar. Danny Barivelo est une personnalité reconnue dans le secteur touristique de Madagascar. Il a occupé des postes de responsabilité tant dans le secteur public que privé. Avant sa nomination à la tête de l'ONTM, il a joué un rôle clé au ministère du Tourisme et de l'Artisanat. Danny Barivelo succède ainsi à Jimmy Joharison, qui a dirigé l'ONTM de juillet 2022 à juillet 2024. La passation de service s'est déroulée en présence du président du Conseil d'administration de l'ONTM, Ionjaniaina Ranaivoarimanana.




Formation conjointe du Premier bataillon parachutiste malagasy avec les Rangers de l'US Army. Des experts militaires américains dans divers domaines ont récemment rejoint Madagascar pour partager leurs connaissances et leur expérience de formation avec les soldats du 1er BAT PARA Ivato. Cette formation, d'une durée d'un mois, vise à améliorer les compétences des parachutistes malagasy, en particulier pour les missions sur le terrain. Les techniques enseignées lors de cette formation sont variées et  permettront aux soldats d'améliorer continuellement leurs compétences opérationnelles. Les échanges avec les experts des Rangers de l'US Army offrent une opportunité précieuse d'apprentissage et de partage de bonnes pratiques. La formation se déroulera dans deux endroits différents, à savoir au bataillon Ivato et au centre de formation de Langaina. Cela permettra aux soldats de bénéficier d'un environnement varié pour acquérir de nouvelles compétences et techniques. L'implication des militaires américains dans cette formation témoigne de l'engagement de l'armée malagasy à renforcer ses capacités et promouvoir la coopération internationale en matière de sécurité.



Catastrophes naturelles, avoir des données fiables contribue à la réduction des risques. Les informations provenant de l'observation de la Terre jouent un rôle crucial dans la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles. Ces données fournissent une base solide pour évaluer les risques multiples et mettre en place des systèmes d'alerte précoce plus efficaces. Lors d'un atelier régional du programme GMES&Africa à Antananarivo, Bafakih Shafik, coordonnateur du projet Renforcement de la résilience et gestion de la réponse aux catastrophes (RDRM-IO), a souligné l'importance des données fiables. Ces données sont essentielles pour anticiper et répondre efficacement aux événements catastrophiques et renforcer la résilience des régions touchées face aux événements climatiques extrêmes.  Le projet RDRM-IO vise à établir un réseau régional de systèmes d'alerte précoce multiples. En plus de cela, il cherche à améliorer la compréhension des risques associés aux catastrophes naturelles. En renforçant les capacités des agences nationales chargées de la gestion des risques de catastrophes dans la région de l'océan Indien, ce projet s'efforce de mieux préparer les communautés à faire face aux situations d'urgence.



Bâtir des jeunes adventistes brillants et courageux lors du « Méga Camporée ». Le deuxième camp « Méga Camporée » a débuté le dimanche 28 juillet 2024 à Antsirabe. Cette rencontre d'une semaine a rassemblé environ 9 000 jeunes adventistes provenant des Régions Analamanga, Bongolava, Itasy et celle de Vakinankaratra, placée sous la supervision du gouverneur de la Région Vakinankaratra. L'Eglise adventiste a pris en charge l'organisation de cette conférence, considérée comme un moment clé pour l'épanouissement et la formation des jeunes participants. Le but principal de cet événement est de fournir un enseignement aux jeunes, les préparant à assumer des responsabilités importantes, à poser des actions positives et surtout à propager l'évangile, comme l'a souligné le pasteur Andriamparatiana dans son discours d'ouverture. La cérémonie s'est déroulée dans l'après-midi sous la direction du gouverneur Vyvato Rakotovao, en présence des autorités locales telles que le préfet d'Antsirabe et le député d'Antsirabe-I. Des familles membres croyants de l'Eglise adventiste ont également assisté à l'événement. La journée a commencé par un culte et s'est clôturée par un défilé mettant en avant les jeunes étudiants de chaque Région participante.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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