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A la suite d'un mandat d'arrêt émis par le doyen des juges à son encontre, et ce, depuis 2023, le journaliste Fernand Cello avait été arrêté par la Gendarmerie, vers 21h, mercredi dernier à Anosizato. Ses affaires et son téléphone auraient été confisqués. Et que sa voiture aurait été immobilisée par les autorités, depuis. Puis l'affaire s'est développée rapidement car le concerné fut déféré au Parquet d'Anosy. Sitôt son audition par le procureur terminé hier vers 18 h, ce dernier a placé le journaliste en cause sous mandat de dépôt à Antanimora,  pour diffusion de fausses nouvelles, entre autres motifs d'inculpation. Toutefois, nos sources n'ont pas apporté encore plus de précisions sur l'affaire. Il est ainsi impossible de déterminer s'il s'agissait d'une publication sur Facebook du chroniqueur, ou lors de l'une de ses émissions radiophoniques.

A préciser que selon l'information, 5 autres personnes dont son épouse ont été auditionnées en même temps que lui. Certaines d’entre elles auraient hébergé le journaliste durant toute cette période où il a été recherché. Mais c'était uniquement pour le besoin de l'enquête, selon la Gendarmerie. A noter aussi que Fernand Cello avait été soumis à une enquête préliminaire à la section de recherche criminelle de la Gendarmerie ou SRC Fiadanana où il fut placé en garde à vue sitôt après son arrestation à Anosizato, mercredi soir dernier.

Franck R.

Madagascar franchit un pas décisif vers un avenir plus vert. Hier, Ron Weiss, directeur général de la JIRAMA, et Shahim Ismael, de First Energy Sarl, ont signé un contrat pour le déploiement de centrales hybrides thermiques-photovoltaïques dans sept localités de l'île. D'une puissance totale de 8 535 kWc, ce projet marque un changement dans la stratégie de redressement de la compagnie nationale. Celle-ci est confrontée à des difficultés financières et techniques depuis plusieurs années. Selon la Banque mondiale, seulement 15 % de la population malgache a accès à l'électricité. De plus, le pays dépend à 80 % des générateurs diesel, coûteux et polluants, ce qui engendre une urgence énergétique. Les coupures récurrentes et les tarifs élevés pèsent sur les ménages et les entreprises. Selon le DG de la JIRAMA « le contrat, qui entre en vigueur le 1er février, cible sept villes stratégiques : Ambanja, Anahidrano, Anivorano Nord, Mampikony, Port-Bergé, Maevatanana et Antsohihy ».

Un partenariat renouvelé

Ce contrat hybride, combinant énergie solaire et thermique, remplace les précédents accords entre la JIRAMA et First Energy. Il inclut notamment celui concernant la centrale solaire d'Ambatolampy (20 MW) en 2018. Ce projet pionnier, financé par la Banque mondiale et la BAD, avait permis d'alimenter 5 % de la Capitale. Toutefois, des retards de paiement de la part de la JIRAMA ont entaché cette collaboration. Pour la JIRAMA, ce partenariat s'inscrit dans un plan de sauvetage soutenu par l'Etat et des bailleurs internationaux. L'entreprise, endettée à hauteur de 600 millions de dollars selon la Banque mondiale, mise sur les énergies renouvelables. Cela lui permettrait de sortir de la dépendance au diesel, dont les coûts ont explosé avec la crise ukrainienne. Les sites choisis, souvent situés en milieu rural, symbolisent également une volonté de désenclavement. A Maevatanana, où seulement 10 % des foyers sont électrifiés, les habitants espèrent une amélioration tangible. Comme le rappelle une ONG locale, « une énergie stable, c'est la santé, l'éducation et le développement économique ». Si les défis restent nombreux, ce contrat ouvre une ère nouvelle pour Madagascar. Reste à savoir si cette transition, techniquement prometteuse, pourra surmonter les obstacles structurels qui ont longtemps entravé le secteur.

Carinah Mamilalaina

 

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 30 janvier 2025

Vendredi 31 janvier

 

Samoëla 

 

Le célèbre Piment Café de Behoririka, également connu sous le nom de Vieux Carré, s'apprête à accueillir un événement musical incontournable. Ce soir, le talentueux Samoëla, figure emblématique du « Vazo miteny », fera son grand retour sur cette scène prisée des noctambules, après une tournée régionale qui a ravi ses fans. Samoëla et son groupe sont réputés pour leur capacité à enflammer la foule avec des performances mémorables. Leurs mélodies envoûtantes et leur énergie communicative promettent toujours un moment de pur divertissement. A cette occasion, les spectateurs auront l’opportunité d'entendre en « live » le nouveau titre « Tsy hay tsi-hay » qui connaît déjà un franc succès sur les ondes de la capitale. Samoëla s'est imposé comme un habitué des lieux, et chaque prestation est une promesse d’un voyage musical, où il se positionne en véritable chef d'orchestre, capable de transporter le public dans un univers sonore unique.

 

Tempo Gaigy

 

Il y a un peu plus de vingt-cinq ans, le groupe Tempo Gaigy a su conquérir le cœur des jeunes avec ses mélodies entraînantes et ses styles audacieux. A une époque où des « boys bands » internationaux comme les Backstreet Boys et Worlds Apart dominaient les classements  de hit-parades musicaux, Tempo Gaigy a réussi à se faire une place sur la scène musicale de Madagascar avec des titres emblématiques comme « Mila anao », « Ramose tatanta » et « Ranomaso efa ritra », issus de son premier album. Ces morceaux ont marqué toute une génération et continuent de résonner dans les « playlists » nostalgiques des années 2000. En 2024, le groupe a sillonné les scènes de l’île, ravivant ainsi les souvenirs des adolescents d'autrefois. Pour débuter la nouvelle année, Faniry, accompagné de ses camarades Popoly et Lova, propose un concert exceptionnel qui promet d'être une véritable plongée dans le passé. Bien que leur quatrième membre, Dina, résidant à l’étranger, ne puisse pas être présent lors de ce show, les trois artistes sont déterminés à offrir une performance 100 % nostalgique. Rendez-vous ce soir à partir de 20h au restaurant Les Cygnes, situé à Ivato. 

 

Rootsman 

 

En ce dernier vendredi du mois de janvier, la salle du Jao's Pub à Ambohipo se prépare à accueillir les fêtards pour une soirée placée sous le signe de la convivialité. Les amateurs de musique et de bonne ambiance sont invités à se rassembler autour d’un verre, accompagné de délicieuses amuse-gueules. La star de la soirée n’est autre que Rootsman, un artiste cher à la jeune génération, qui promet de faire vibrer le public avec ses tubes emblématiques comme « Darling », « Mama », « Loso » et « Tsy hameko ». Les passionnés du rythme « roots » auront l'occasion de vivre un moment inoubliable. Rendez-vous dès 21h au Jao's Pub pour une soirée mémorable.

 

Samedi 1er février

 

Eusebia 

 

Dès son enfance, Eusebia a été immergée dans un monde musical vibrant. En grandissant, son parcours semblait tout tracé, en suivant ainsi les pas de son père. Plus tard, elle a formé son propre groupe, marquant ainsi son entrée dans la grande famille des artistes. Ce soir, elle fera son grand retour sur scène dans les locaux de Fara West, Faravohitra. Le show débutera à 20h 30, avec la promesse d'une soirée explosive. Son groupe l'accompagnera dans son intégralité. Une ambiance aussi torride que chaleureuse sera garantie à cette occasion. Les noctambules sont prévenus : préparez-vous à vivre un moment inoubliable, rythmé par des mélodies envoûtantes et une énergie palpable. Ce sera une occasion en or de découvrir le talent d'Eusebia en « live ».

 

Manjakabetane 

 

Le chanteur Manjakabetane, originaire du grand Sud de Madagascar, continue d'enrichir la scène musicale malagasy en mettant en lumière les sonorités uniques de sa région natale ainsi que les rites ancestraux. Depuis plusieurs années, il fusionne les rythmes entraînants du « Banaiky blues » et du « Beko », du chant a cappella traditionnel, en y ajoutant une touche de modernité qui séduit un large public. Sa musique, à la fois vibrante et authentique, résonne avec les racines culturelles du pays tout en se réinventant. Les passionnés de musique auront l'opportunité de découvrir son talent lors de sa performance au No Comment Bar, Isoraka, ce samedi soir à partir de 20h 30.

 

Anatal 

 

Après une tournée triomphale à travers la France, Anatal, l'interprète du célèbre tube « Afokasika », s'apprête à faire son grand retour sur la scène tananarivienne. Demain soir à partir de 22h, la salle du Chez Papa, Isoraka accueillera le chanteur tant attendu par ses fans, qui expriment déjà leur impatience sur les réseaux sociaux. Devenu la coqueluche des jeunes, Anatal est reconnu pour ses mélodies entraînantes et son énergie contagieuse. Sa musique, capable de faire vibrer les cœurs et de faire danser les corps, promet de transformer cette soirée en une véritable fête. Les admirateurs, mobilisés sur les plateformes sociales, témoignent de l'impact qu'Anatal a créé sur la scène musicale malagasy.

 

Si.R

« On peut toujours rêver, mais de préférence les yeux ouverts et les pieds sur terre. » Cette citation d’un ancien dirigeant de la Fédération malgache de football, aujourd’hui disparu, résonne étrangement alors que l’instance dirigeante du football malgache et son tout nouveau sélectionneur, Corentin Martins, affichent l’ambition de qualifier Madagascar pour la Coupe du monde 2026.

Présenté officiellement hier au stade Barea Mahamasina, le technicien franco-portugais a signé un contrat d’un an, avec pour mission principale de hisser les Barea au sommet du groupe I des qualifications africaines. Un objectif qui, sur le papier, semble réalisable au vu des résultats encourageants des quatre premières journées (7 points, 3e place). Mais dans la réalité, la tâche relève presque du miracle. 

Le calendrier n’offre aucun répit. Corentin Martins n’a qu’un mois et demi pour constituer une équipe capable de se battre pour la première place du groupe, seul sésame garantissant une qualification directe. Les prochains matchs auront lieu entre les 17 et 25 mars, contre la Centrafrique à l’extérieur et le Ghana à domicile. 

A défaut d’une première place, il faudra se contenter d’une course aux quatre meilleures deuxièmes places, ouvrant la porte à un tournoi d’où seul le vainqueur accédera aux barrages intercontinentaux. Autant dire que l’équation est corsée. Si la dynamique actuelle est encourageante, la prudence reste de mise. L’histoire récente des Barea rappelle que les espoirs peuvent vite se fracasser sur le mur de la réalité. 

En s’obstinant à faire du Mondial 2026 une priorité absolue, la Fédération semble mettre en arrière-plan une qualification pourtant plus réaliste pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Que se passera-t-il si la qualification pour le Mondial échappe aux Barea ? Le contrat du sélectionneur n’étant que d’un an, il est légitime de se demander si cette stratégie n’est pas un pari éphémère, avec un risque d’instabilité à long terme. Les ambitions ne doivent pas être plus grandes que le ventre : viser haut est une chose, mais se donner les moyens réels d’y parvenir en est une autre. Rêver, oui, mais il faut garder les yeux ouverts et les pieds sur terre. 

La Rédaction

 

Madagascar s'apprête à accueillir la 8ᵉ édition du Summit Connekt Africa, un événement d'envergure continentale qui se tiendra à Antananarivo du 26 au 30 novembre 2025. Ce sommet, qui réunit les jeunes leaders et entrepreneurs de tout le continent, marque une première pour un pays francophone.

Hier, la première réunion du comité national d'organisation s'est tenue au quartier général des jeunes à Ankorondrano, sous la présidence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdullah, et du directeur par intérim de la Jeunesse. Toutes les parties prenantes ont été conviées afin de lancer officiellement les préparatifs de ce rendez-vous majeur.

 

Un sommet historique « Conformément aux recommandations du Président de la République, nous mettrons tout en œuvre pour faire de ce sommet un événement historique, non seulement pour Madagascar, mais pour toute une génération », a déclaré le ministre Marson Moustapha Abdullah. Cet engagement fort vise à assurer le rayonnement de l'île sur la scène internationale.

Ce sommet accueillera près de 25 000 jeunes en provenance de quarante pays africains. Un afflux massif qui constitue une opportunité sans précédent pour les jeunes leaders et entrepreneurs malgaches, leur offrant une plateforme idéale pour échanger, apprendre et nouer des partenariats.

L'organisation de cet événement de grande ampleur nécessitera un budget estimé à 2,5 millions de dollars. Selon le ministre, un premier partenariat a déjà été conclu, garantissant un financement de 400 000 dollars. Par ailleurs, le ministère et le comité organisateur prévoient de mobiliser différents acteurs, tant publics que privés, pour compléter le financement et assurer le succès de l'événement.

 

Avant l'ouverture officielle du sommet, une série d'événements sera organisée dans les six Provinces du pays afin de mobiliser la jeunesse malgache. Ces activités de pré-lancement, prévues à partir de février 2025, bénéficieront d'un budget de 150 millions d'ariary par Province.

 

« Cette initiative vise à sensibiliser et à impliquer activement les jeunes Malgaches. Nous souhaitons les préparer afin qu'ils puissent devenir de véritables ambassadeurs du sommet », a expliqué le ministre.

 

Par ailleurs, des formations seront organisées à travers le pays pour aider les jeunes entrepreneurs et leaders à tirer profit de cet événement. Plusieurs institutions et organisations partenaires ont déjà exprimé leur volonté d'apporter leur soutien logistique et financier.

Avec une présence attendue de 99 % de jeunes participants, ce sommet constituera une vitrine exceptionnelle pour Madagascar. Il offrira une occasion unique de valoriser le savoir-faire malgache et de renforcer les liens entre les jeunes du continent.

 

E.F.

 

La UNE du 300125

Publié le mercredi, 29 janvier 2025

Vers 2h30 du matin le 28 janvier dernier, accompagné du chef Fokontany, un habitant de 27 ans de la localité d'Analanambe, Commune rurale d'Ambodidivaina, District d'Andapa s'est présenté au poste avancé de Gendarmerie d'Ambodiangezoka, pour avoir été victime d’un cambriolage. L'homme déclare s’être alors défendu légitimement.

Hier à 15 heures locales,  la tempête tropicale Elvis a été localisée à environ 145 km au sud-ouest d'Itampolo, Ampanihy. Les vents ont augmenté jusqu'à 80 km/h, suivis des rafales de 110 km/h près de son centre. 

Il n'a pas beaucoup bougé ces 12 dernières heures, selon Météo Madagascar. En mer, des vents forts se retrouvent avec Elvis. Après des jours et des jours d’une laborieuse cyclogenèse, le système évoluant dans le canal du Mozambique a atteint le stade de tempête tropicale. Il va bientôt s'évacuer vers le Sud-Est.

Hier, près de 1 388 jeunes étudiants de l’Institut Supérieur de Technologie (IST) d’Antananarivo ont reçu leurs diplômes au Palais des sports et de la culture de Mahamasina. Respectivement des promotions ‘‘Maharitra’’ et ‘‘Kintana’’, ils ont officiellement achevé leur parcours académique. Cet accomplissement symbolise un renouveau d’espoir et de confiance pour l’avenir de Madagascar. Ces diplômés, formés en génie civil, management d’entreprise, commerce et génie industriel, sont désormais prêts à relever les défis du monde professionnel.

Horrible souvenir

Publié le mercredi, 29 janvier 2025

Le monde commémore ce lundi 27 janvier le 80ème  anniversaire de la fermeture par l’Armée Rouge du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

Le 27 janvier 1945, les soldats de l’Armée Rouge de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS) étaient parvenus à briser la « forteresse » de l’Allemagne nazie en écrasant la toute puissante  Wehrmacht, l’armée allemande. La première grande défaite d’Hitler. Les vaillants soldats de l’Union Soviétique réussirent à libérer le peu des prisonniers survivants et fermer le triste célèbre « Camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz – Birkenau ».

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Editorial

  • De qui … !
    Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery, les deux anciens Chefs d’Etat, se rencontraient dans la capitale française, à Paris, le 12 avril. Ils concoctaient quelque chose … d’anormal plutôt absurde. Les deux ex, Ravalomanana et Rajaonarimampianina, se disaient profondément préoccupés de la situation qui prévaut au pays et publiaient en effet un « Communiqué conjoint » ! Mais, de qui se moque-t-on !

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