Il convient de noter que le renouveau auquel le nouveau premier magistrat de la Capitale entend appliquer coule de source directe de l'IEM. La CUA fait partie intégrante de l'ensemble global du régime sous la houlette du Chef de l'Etat. Raison pour laquelle il importe de souligner le fait que Naina Andriantsitohaina, qui évolue dans la sphère de l'IEM, revêt une opportunité pour la Ville des Mille.
Les Forces de l'ordre (FO), la Gendarmerie et la Police nationale, chargées du maintien de l'ordre comme leur nom l'indique, prennent à bras le corps la responsabilité de mettre de l'ordre dans la circulation en général au sein de la Capitale. A ce titre, dans le cadre du nouvel état d'esprit de gouvernance dicté par l'IEM, les commandements respectifs de la FO de la ville d'Antananarivo ont opté pour la première fois la voie du dialogue avec en toile de fond l'éducation citoyenne. L'objectif final consiste à désengorger la circulation dans la sérénité. Pratiquement, il s'agit de dégager les trottoirs de ces indéboulonnables « squatters » de marchands informels et libérer les chaussées. « Marchés aux marchands, trottoirs pour les piétons et chaussées aux voitures », tel est le vieux slogan déjà annoncé, il y a une trentaine d'années, par un certain Guy Willy Razanamasy, ancien maire élu d'Antananarivo, et qui fut le seul d'ailleurs à pouvoir atteindre ce bel objectif jusqu'à ce jour.
Les éléments de la Gendarmerie et les agents de la Police descendent ensemble sur terrain et entament de laborieux dialogues dans un souci du respect de la dignité humaine avec les marchands informels sur les trottoirs pour qu'ils veuillent bien quitter les lieux et abandonner les bords de rue en attendant l'organisation de la nouvelle équipe à la Mairie. Apparemment, en dépit de quelques récalcitrants, la démarche connait un vif succès. Même s'ils ne quittent pas dans l'immédiat les lieux, au moins ils apprécient la nouvelle approche et accepteront facilement de laisser libre la voie quand le nouveau maire et son équipe seront en mesure de trouver la solution pour les recaser. Le changement apporté par l'IEM écarte tout usage du forcing. L'erreur commise à Ambohitrimanjaka est à bannir. De toutes les manières, le Chef de l'Etat, en personne, dirigera l'approche correcte auprès des paysans. Coûte que coûte, il faut corriger la faute en misant cette fois-ci sur la vertu du dialogue.
Ndrianaivo