Alors, des années et des années d’études universitaires gâchées ou perdues. En plus, les autorités universitaires chinoises les sommaient de quitter le Campus, de même les autorités publiques les ordonnaient de quitter le territoire chinois et le tout sans diplôme. Mais, quel gâchis !
Qu’il nous soit permis de revenir à la charge pour dénoncer les énormités commises par ces dignitaires éhontés de l’ex-régime HVM dont les effets délétères continuent de piéger le pays et de polluer l’atmosphère. Le pays n’est pas encore sorti de l’auberge même après le départ salutaire de ces indignes sinon indésirables tenants du pouvoir. Un rappel tant soit peu de la gabegie inscrite sur le tableau des passifs de l’ancienne équipe au pouvoir central, barons du HVM, nous autorise à mieux saisir le contour des dégâts voire du « crime ».
Pillage en ligne. Les maîtres du défunt régime ainsi que leurs proches s’arrogèrent le droit de piller sans autre forme de procès les richesses naturelles endémiques du pays. Les joyaux de la faune et de la flore y passèrent. Des trafics illicites à outrance qui, bien entendu, dilapident notre trésor naturel au détriment du patrimoine national et de notre pauvre économie.
Gaspillages en règle. Les maigres ressources financières de l’Etat subissent des magouilles insensées des hauts dirigeants. Premier ministre, ministres, directeurs généraux, des conseillers spéciaux et des opérateurs économiques privés « se donnent la main » pour des actes de haute trahison sans qu’ils soient inquiétés. Des détournements « sans limites » de deniers publics à l’échelle nationale qui pénalisent sévèrement la caisse publique, déjà frileuse. Les cas de malversation chez Kraomita Malagasy et de l’échec du partenariat stratégique d’Air Madagascar avec Air Austral dépassent totalement l’entendement. Mais quel gâchis ! Des pertes dont les chiffres faramineux atteignent l’ordre de 100 milliards d’Ar, pour chaque cas et ce pour un pays étant l’un des plus pauvres du monde, sont inexcusables ou impardonnables. Des gaspillages en règle qu’aucun citoyen du pays ne pourra jamais admettre ni tolérer !
Sans toutefois omettre de citer les dilapidations du Trésor public par nos princes et… princesses. Des missions ou des sorties à l’extérieur, aux frais de l’Etat, à n’en plus finir ! De fastes cérémonies du palais trop coûteuses pour l’argent du peuple (« volam-bahoaka ») qui évidemment le crèvent à mort. Et les exemples de bêtises s’avèrent trop nombreux pour qu’on parvienne à les citer en totalité ainsi.
Fort heureusement que le pays ne manque jamais dans son escarcelle d’élites, des personnalités dignes de confiance, capables de redresser au plus vite le pays.
Ndrianaivo