Publié dans Editorial

Vigilance maximale maintenue

Publié le vendredi, 14 février 2020 Écrit par 
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Bien que la courbe toujours croissante de l’épidémie de coronavirus, en Chine, présente ces  derniers jours un relatif fléchissement, il faut impérativement que nous, à Madagasikara, soyons toujours sur nos gardes. Toutes les mesures de prévention et de sensibilisation s’imposent obligatoirement.

Selon les dernières informations, la course folle ascendante de la propagation de l’épidémie de coronavirus connait un certain répit. En effet, la barre des mille victimes a été largement dépassée avec 1 370 décès et plus de 60 000 cas touchés. Mais, il faut se méfier. Car les toutes dernières informations font état d’une nouvelle hausse des cas relevés dans ce super géant de l’Asie. Dans l’œil du « cyclone », la Chine, le pays le plus peuplé du monde et deuxième puissance économique mondiale se trouve dans la tourmente. Chose inhabituelle, le pouvoir du tout puissant Xhi Jinpin, le Président chinois, est même fragilisé. Un phénomène rarissime dans le pays du Matin Calme !

L’épidémie de coronavirus, COVID-19, selon la nouvelle appellation donnée par l’OMS, est une maladie pulmonaire virulente qui peut se transmettre d’homme à homme. Jusqu’ici, il n’existe aucun remède ou de vaccin capable de le guérir. La Chine, malgré son statut de pays riche, tente tant bien que mal de le maîtriser. L’ambassadeur de Chine à Madagasikara, Yang Xiao Rong, confirme et rassure que son pays a la confiance et la capacité de gagner la bataille contre cette indomptable et terrible épidémie. Mais force est de reconnaître que la Chine a encore de long chemin à parcourir. Et que tous les pays du monde, en particulier les moins avancés comme Madagasikara, sont exposés au danger et se doivent de s’armer d’une vigilance maximale.
La maladie ayant « quitté » le territoire chinois atterrit dans plusieurs pays. La Grande île, un pays qui entretient des relations apparemment privilégiées comme la plupart des pays d’Afrique, n’est pas à l’abri du risque. D’autant que les fragiles moyens dont elle dispose ne lui permettent pas d’affronter efficacement en cas d’apparition avérée du COVID-19 sur son territoire. Ainsi, le pays ne peut pas se payer le luxe de négliger d’appliquer les mesures draconiennes de prévention qu’il faut prendre en amont du problème.

Le pays ne doit plus retomber dans les erreurs du passé. En 2017, au moment fort des années noires du régime HVM, une terrible épidémie de peste attaquait de plein fouet Antananarivo et Toamasina. Certes, chaque année, depuis son apparition en 1890 à Madagasikara, cette maladie dite de « pauvreté » sévit surtout sur les Hautes Terres de plus de 800m d’altitude avec 200 à 700 cas suspects au max, mais en cette année 2017, elle frappa sans précédent avec 2 414 cas suspects cliniques notifiés. Et pour cause, la négligence et l’irresponsabilité des autorités concernées. A cette époque, le journal « La Vérité » n’avait de cesse d’alerter ou de sonner le tocsin pour que les responsables veuillent bien prendre les dispositions nécessaires. Mais, sans succès ! Ce furent des appels dans le désert. Et le pays s’écroula.

Face à la cruelle menace de cette épidémie de coronavirus, tout le monde est témoin d’une série de mesures de prévention prise par le Gouvernement. Il ne faut jamais baisser la garde. La vigilance maximale maintenue à tous les niveaux de responsabilité se recommande.
Ndrianaivo




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    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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