Publié dans Editorial

Adios, la bananière !

Publié le jeudi, 13 février 2020 Écrit par 
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La république bananière s'efface, pour de bon. Les nouveaux dirigeants issus des dernières élections mettent un terme aux pratiques sauvages dignes des hors-la-loi. Impunité, corruption et malversations de toutes les formes subissent la loi implacable de la tolérance zéro prônée et appliquée par la République IEM. Une exigence ou urgence dictée par la nécessité impérieuse en vue de redressement de la Nation. Le Président Rajoelina ne transige en aucune manière sur ce point capital. La réussite de l'IEM dépend étroitement de l'aboutissement de l'assainissement du régime exsangue laissé par les barons et baronnes aux cravates bleues.

 

Les actes de moralisation et d'assainissement du régime HVM commençaient déjà du temps de Jean-Louis Andriamifidy (2014-2019). En dépit des intimidations, des pressions et des menaces, Andriamifidy lançait des mandats d'arrêt à l'encontre des responsables très haut placés du régime HVM ainsi qu'à des proches du pouvoir. Razaimamonjy Claudine, conseillère spéciale du Chef de l'Etat Rajaonarimampianina et très proche à la première Dame fut la première des  « victimes » devant payer de leurs actes. De connivence avec le PM Solonandrasana Mahafaly, elle dilapidait les deniers publics. De même, Mbola Rajaonah un autre très proche au couple présidentiel n'avait pas pu échapper aux mailles d'Ambohibao La Piscine. Des trafics frauduleux au Grand Port de l'Est, à la douane, lui offraient des avantages en milliards de milliards d'ariary.

Et les gros bonnets tombèrent un à un. Les arrestations s'enchainaient. Eddy Maminirina dit « Eddy bois de rose ». Un autre milliardaire aux frais des nos ressources naturelles endémiques, les bois de rose, fut interpellé. A son actif et compte personnel, à lui seul, Eddy avait « englouti » 6.000 rondins. Il menait au même titre que Mbola une vie de pacha hors-norme (villas de luxe, véhicules de dernier cri, jet set, voyages à l'extérieur en première classe, etc.) Envoyés tout droit à Tsiafahy, les deux comparses sont en train de récolter ce qu'ils ont semé.

Et la liste continue. L'ancien DG de Kraomita Malagasy, de mèche avec les barons et baronnes de très haut placés du régime Rajaonarimampianina « volait » à la caisse de la société une coquette somme de 100 milliards d'ariary . Des détournements effectués sans scrupules et autre forme de procès.

Le patrimoine national subit aussi les méfaits de ces indélicats hauts dirigeants. Les exploitations des zones protégées et les ventes illicites des espaces ou des bâtiments publics en font les frais. Quoique élus députés, en bonne et due forme, Hasimpirenena et Leva, n'ont pas pu regagner Tsimbazaza.

La CNAPS, ce fleuron de l'administration n'a pas été épargné non plus. Selon les informations qui filtrent du traitement du dossier, l'ancien DG aurait commis une grave malversation de l'ordre de 20 milliards d'ariary.

A tout cela s'ajoute les rocambolesques feuilletons des énergumènes, une bande d'escrocs, de la trempe de Rakotomalala Fleury et de Ny Rado Rafalimanana. Des phénomènes extra-terrestres évoluant dans un monde sans foi ni loi. Le premier se prend pour un opérateur économique de taille et le second pour un diplomate plénipotentiaire. Quelle aberration !

Tout ce monde agit en toute liberté et impunité dans la république bananière. Il a fallu qu'un certain Rajoelina Andry siffle le coup de sifflet pour stopper le scélérat convoi. Adios, la bananière !  

Ndrianaivo

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    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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