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En action en cette situation d'urgence sanitaire face au coronavirus. Les  membres de l'association Fitia se sont dépêchés hier au marché d'Anosibe pour sensibiliser les occupants sur les gestes à adopter pour prévenir la contamination du COVID-19. Cela a été également l'occasion pour la Première Dame, représentée par son équipe, de distribuer des Equipements  de protection individuelle (EPI). 

 Un enregistrement d'une voix féminine, avançant un bilan de 200 cas confirmés du coronavirus à Antananarivo, 70 autres à Toamasina ainsi que la mort de la jeune fille de 19 ans a fait le tour des réseaux sociaux, en début de semaine. Sitôt, la fausse déclaration de cette femme a causé une panique générale de la population, non seulement à Antananarivo, mais aussi dans les autres régions qui ne sont pas encore concernées par la menace. D'ailleurs, ces dernières vont jusqu'à interdire les Tananariviens de rejoindre leur ville dans le contrainte de contaminer les autres. D'autant plus qu'elle a prétendu être une journaliste et avoir été menacée de ne pas divulguer cette information. Face à cette situation, les Forces de l'ordre offrent une prime de 5 millions d'ariary à toute personne qui dispose des renseignements pour reconnaitre l'identité de la femme.

En cohérence avec l'évolution technologique. Pour faciliter au maximum le quotidien des consommateurs, la JIRAMA poursuit la diversification des moyens de paiement. En plus des paiements par mobile money, s'acquitter de ses factures sur Messenger devient également possible, et ce, à compter du mois prochain. 

Chômage partiel pour les salariés, chômage technique pour les entreprises, une réduction des activités pour les indépendants. Le ministère de l'Economie et des Finances a publié une note concernant les mesures économiques et fiscales pour affronter cette crise sanitaire. Le Gouvernement et le secteur bancaire se sont mis d'accord sur la mise en place d'un moratoire dans le remboursement d'un crédit bancaire au profit des entreprises lors de leur rencontre mardi dernier. En effet, selon les derniers rapports du baromètre sur l'industrialisation, 68,57% des industriels ont recours aux services bancaires afin de financer leurs investissements, et 60% pour les Besoins de fonds de roulement (BFR).

Une deuxième vague de matériels médicaux est arrivée dans la Grande île dans la soirée d’hier. L’annonce a été faite par le Président de la République Andry Rajoelina hier, au cours de son allocution télévisée quotidienne sur la télévision nationale malagasy. Une manière pour lui de rasséréner les populations des Régions face à la pandémie de coronavirus. Cette deuxième vague d’intrants médicaux, dont le contenu n’a pas pour l’heure été révélé, sera dispatchée dans les régions où se situent des passagers ayant débarqué dernièrement dans la Grande île, notamment à Nosy-Be, Sambava, Toamasina, Antsirabe, Mahajanga, Morondava, Toliara ou encore Taolagnaro. L’avion transportant ces intrants décollera dès ce jour, précise le Chef de l’Etat.  Ce dernier précise ainsi que tous les passagers des vols arrivés au pays depuis ces deux dernières semaines, subiront deux tests de dépistage, durant la période d’incubation de 14 jours du virus, soit jusqu’au 3 avril prochain.

Une sortie médiatique plus que choquante ! L'ancienne ministre et non moins ténor du parti « Tiako i Madagasikara », Ihanta Randriamandrato  a été l'invitée d'une chaîne privée de la Capitale avant - hier. Cet ancien membre du Gouvernement du temps de la Transition s'est exprimé sur la situation actuelle, la menace du coronavirus en l'occurrence, et s'est montré perplexe concernant la transparence dans la publication des nombres de cas confirmés comme ayant été atteints par ce virus. Cette politicienne a notamment déclaré qu'elle « ne croit pas » au bilan qui faisait état de 19 cas confirmés et zéro mort au moment de sa déclaration. Elle affirmait également qu'il est pratiquement impossible qu'il n'y ait aucun mort jusqu'à maintenant et sous- entend que le régime tenterait de dissimuler les statistiques exactes relatives aux victimes du COVID-19. Elle s'interroge même pourquoi la Grande île pourrait être différente des autres grands pays comme l'Italie ou la France. Une affirmation des plus aberrantes en cette période de crise sanitaire.

Le chômage technique n'est pas une option. Des entreprises ont ainsi adopté une autre stratégie pour faire face aux impacts générés par le confinement et les mesures de prévention contre le coronavirus. Elles optent ainsi pour le congé obligatoire. Dans ce sens, une institution financière a averti tous ses collaborateurs que : « pour limiter autant que possible le risque d'exposition de nos collaborateurs au virus COVID-19, et afin d'assurer la pérennité de notre banque, nous devons adapter notre organisation pendant cette période de crise en limitant le nombre de collaborateurs présents physiquement au bureau ». Effectivement, les activités économiques dans la Capitale évoluent aujourd'hui au ralenti. Même si les impacts ne sont pas directs, les institutions financières sont évidemment touchées par la situation actuelle. 

La une du 27 mars 2020

Publié le jeudi, 26 mars 2020

La Banque centrale de Madagascar ou « Banky foiben’i Madagasikara » (BFM) a annoncé mardi dernier la mise à la disposition des liquidités pour l’ensemble du système bancaire. Ces établissements de crédit ont déjà été pris d’assaut après l’annonce de l’état d’urgence, lié à la pandémie de coronavirus. En effet, la population s’est précipitée à retirer de l’argent pour affronter les quinze jours de confinement. En dehors du retrait, l’économie nationale s’est ralentie depuis le début de cette crise sanitaire. Il serait possible que les ménages et les entreprises augmentent leur prêt auprès de ces banques une fois cette période terminée.

Cependant, les difficultés ne s’arrêtent pas là. Le Président de la République a annoncé une mesure moratoire pour le remboursement des crédits bancaires au profit des entreprises. Cela signifie que les créanciers tardent à honorer leur dette. Face à toutes ces situations, la Banque centrale active son plan d’accès aux liquidités pour protéger les banques primaires d’une faillite. Selon le gouverneur de la BFM, Henri Rabarijohn, son institution mettra un accent particulier avec le secteur bancaire pour anticiper les impacts de la propagation du coronavirus. Ainsi, la Banque centrale offre un prêt journalier avoisinant les 50 milliards d’ariary en faveur des banques primaires. Il s’agit d’un prêt de facilité marginale dont le taux d’intérêt s’élève à 5,3 %. A l’instar de ce prêt marginal, elle injecte 420 milliards d’ariary à travers des adjudications à taux variable, et prévoit d’investir au minimum 200 milliards d’ariary d’ici la fin de ce mois. Concrètement, la BFM lancera un appel d’offres pour tous les secteurs financier en besoin de ressources.

Il faut savoir que le rôle de la Banque centrale consiste à mettre en place des dispositions adéquates pour garantir l’approvisionnement sur le territoire en billets en qualité et en quantité suffisante. Cela permet aux banques et aux institutions publiques de fonctionner normalement. Par ailleurs, la BFM examine avec les banques et les institutions de micro-finance (IMF) les conséquences sectorielles de la pandémie en vue d’apporter des réponses appropriées, dont l’accompagnement par le système bancaire des entreprises impactées.

Recueillis par Solange Heriniaina



174 sans-abris dont des femmes enceintes, enfants et personnes âgées errant à Analakely et ses environs sont désormais logés au centre social créé par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), situé à Anosizato, jusqu’à la fin du confinement. Dans les prochains jours, ce nombre devrait augmenter puisqu’il y a encore des SDF qui trainent dans les rues de la Capitale. Vu l’environnement dans lequel ils vivent et la malnutrition, leur système immunitaire est très fragile. Outre la distribution des nourritures, ils sont pris en charge par la CUA et le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme. Afin de couvrir les besoins de ces personnes, la Mairie de la Capitale lance un appel aux dons venant des particuliers ou entreprises dont la réception se tient tous les matins de 8 à 12h à l’hôtel de ville, Analakely.
Depuis mardi dernier, une enquête sociale a été menée par ledit ministère afin de connaître les familles de ces sans-abris, leurs villes natales, ainsi que les motifs qui les poussent à dormir dans les rues et les tunnels.
Non seulement, cette mesure a été prise afin de limiter la circulation de ces gens durant le jour et la nuit, dans le cadre de la propagation du coronavirus, mais aussi de les rassembler afin de leur donner une nouvelle chance dans la vie. En effet, ils bénéficieront d’une protection sociale et de formation professionnelle. Outre Antananarivo, toutes les autres Régions sont également concernées par cette action.
Anatra R.
 

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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