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La branche textile du groupe Socota à vendre. A en croire différentes sources, la famille Ismaïl, propriétaire du groupe, serait en négociation avec le groupe Ciel Textile pour lui céder la branche textile du groupe Socota. Présente à Madagascar à travers la Cotonnière d’Antsirabe depuis 1952, l’entreprise a couvert la majorité du marché du tissu à Madagascar avant l’arrivée des friperies et les produits d’importation. Le groupe s’est par la suite orienté essentiellement vers l’exportation en portant haut le « Vita Malagasy » auprès des grandes marques prestigieuses comme Zara, Bershka, Camaieu, Cape Union Mart, Décathlon, Edgars, Marks & Spencer, Orchestra, Oysho, Puma.

 

Restrictions - Consignes peu respectées

Publié le lundi, 12 avril 2021

Il paraît difficile de mettre sous contrôle le contexte sanitaire à Madagascar. Malgré la gravité de la situation due à la virulence de nouvelles souches de l’agent pathogène de la Covid-19, certains osent encore braver les mesures préconisées. Alors que le minimum des gestes barrières, le port du masque, a encore du chemin à faire pour intégrer les habitudes collectives, des gens appartenant à des catégories qui doivent montrer l’exemple à suivre sont aussi adeptes du laisser-aller laisser-faire.

 

Les nouveaux membres de la Haute Cour constitutionnelle vont se réunir à partir d’aujourd’hui ou demain, selon certaines indiscrétions. A l’ordre du jour des locataires d’Ambohidahy figurera très vraisemblablement l’élection de leur nouveau président. Pour rappel, les hauts conseillers disposent de 8 jours à compter de leur entrée en fonction pour élire leur nouveau président. Ils ne devraient donc pas attendre le dernier moment pour tenir cette élection. Ayant prêté serment le 8 avril dernier, ils disposent normalement jusqu’à la fin de cette semaine pour élire leur président. L’opinion publique, qui trépigne d’impatience depuis quelques jours, saura alors qui va succéder à Jean Eric Rakotoarisoa à la tête de la HCC.

 

LA UNE DU 13 AVRIL 2021

Publié le lundi, 12 avril 2021

La une du 12 avril 2021

Publié le dimanche, 11 avril 2021


Chaque ariary dépensé sera vérifié ! Le premier semestre de cette année sera ardu pour les agents au sein de la Direction générale du contrôle financier (DGCF), un département rattaché au ministère de l’Economie et des Finances. Ces agents vont passer au crible l’exécution du budget de l’Etat dans le cadre de la loi de Finances 2019. Plus de 88 missions seront menées auprès des ministères et leurs services techniques décentralisés respectifs. « Ces missions de contrôle à posteriori dont 20 au niveau central et 68 au niveau régional ont débuté en mi-février de cette année. Elles s’articulent autour de quatre objectifs principaux. On peut citer l’appréciation de l’efficacité du contrôle interne (CI) réalisé par l’Ordonnateur secondaire (ORDSEC), l’application des procédures mises en place dans la chaîne des dépenses publiques, la vérification sur pièces des dépenses en confrontant la réalité physique par rapport aux dossiers techniques. La DGCF apporte en même temps de conseils en matière d’exécution budgétaire », note le communiqué publié par le ministère de tutelle. Pour précision, cette tâche s’étale sur deux mois, mais ceux qui sont chargés de ces missions bénéficient d’abord d’une remise à niveau avant leur descente sur terrain.
Des sanctions prévues
A l’issue de ces missions, le directeur général rédigera un rapport durant lequel il énumèrera les fautes détectées par ses agents. A noter que les fautes détectées seront sanctionnées par le Conseil de discipline budgétaire et financier (CDBF) ainsi que la Justice. La CDBF traite les fautes de gestion telles que les irrégularités relatives aux procédures d’engagement, de liquidation, d’ordonnancement et de mandatement des dépenses effectuées par les ORDSEC. Par ailleurs, le directeur général du contrôle financier saisira directement les juridictions répressives s’il découvre un cas de favoritisme, conflit d’intérêt, faux en écritures publiques, abus de fonction ou détournement de deniers publics. Quoi qu’il en soit, le Gouvernement actuel entend renforcer la bonne gestion des finances publiques.
Recueillis par Solange Heriniaina



Covid-19 - La barre des 500 décès franchie 

Publié le dimanche, 11 avril 2021


En 48 heures, le Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 a recensé 14 patients emportés par la Covid-19. Cinq parmi les personnes ayant succombé ont suivi le traitement à Analamanga. Trois autres patients ont été hospitalisés dans la Région de Sava. A cela s’ajoutent six victimes signalées dans les Régions d’Atsimo-Andrefana, Atsinanana, Diana, Boeny, Vakinankaratra et Itasy. Avec ces nouveaux décès, Madagascar a franchi hier le cap des 500 morts suite à la Covid-19. Statistiquement, au cours de ces sept derniers jours,  31 patients ont rendu l’âme après avoir développé le syndrome de détresse respiratoire aiguë.  Récemment, lors de son intervention télévisée, le Président de la République Andry Rajoelina a précisé que les 300 premiers décès ont été enregistrés au cours de la première année de l’épidémie.
« Le pays est effectivement de plus en endeuillé par rapport à cette deuxième vague. La prudence est de mise pour rompre la chaîne de transmission et d’arrêter ce massacre. Ainsi, il faut respecter les gestes barrières sanitaires et renforcer les défenses immunitaires à travers les aliments et même les remèdes traditionnelles. Par ailleurs, dès qu’un symptôme se présente, il faut songer à consulter un médecin afin qu’il puisse vous prescrire des médicaments. Le retard au niveau du traitement explique parfois ces difficultés respiratoires conduisant jusqu’à la mort. Effectivement, une fois que le poumon est atteint par le virus, le manque d’oxygène deviendra fatal », a avancé un médecin opérant auprès d’un grand hôpital de la Capitale.
Rappelons que la Grande île     a signalé le premier décès lié au coronavirus le 17 mai 2020, environ deux mois après l’annonce de la première contamination. Il s’agissait d’un homme de 57 ans souffrant de diabète et d’hypertension artérielle, hospitalisé au Centre hospitalier universitaire de Toamasina. A l’époque, le pays n’a enregistré que 304 porteurs du virus et ce sont notamment les patients développant une comorbidité qui constituent les victimes. Actuellement, le virus emporte même les individus qui paraissaient en très bonne santé.
Recueillis par K.R.

Et… la vie continue !

Publié le dimanche, 11 avril 2021

La pandémie de Covid-19, variant sud-africain, assomme le pays. Le dernier bilan affiche la gravité et la dangerosité du virus. On parle, sans ambages, de record de nouveaux cas. La barre de cinq-cent-cinquante (nouveaux cas) est dépassée en une journée (du 8 au 9 avril) ! Et celle du décès atteint même au-delà de dix. La page « nécro » des quotidiens de la Capitale est prise d’assaut. Analamanga détient toujours le triste palmarès avec quatre-cent-trente-neuf (nouveaux cas). Et on n’est pas encore au bout de nos peines. Personne n’est en mesure d’anticiper à quand le bout du tunnel ! Catastrophique ! Apocalyptique ! Mais, attention ! La vie continue ! Et les problèmes classiques sinon « traditionnels » continuent aussi de sévir, redoublent même d’intensité. Que les tenants du pouvoir ne se trompent pas. Au front, ils ont en face non pas un seul « ennemi » (le variant sud-africain) mais plusieurs qu’il faut affronter à la fois. C’est dur mais il en est ainsi. Pour sa part, que le peuple se ressaisisse. La négligence et l’imprudence coûtent mortellement cher.
La pauvreté, l’éternel partenaire ou plutôt l’impitoyable étau serrant les petites gens, étouffe encore plus fort. Le nombre des nouveaux pauvres croit avec arrogance. La pandémie de coronavirus complique la situation à tel point que la statistique de la population de niveau moyen, la classe moyenne, baisse inexorablement.
L’insécurité semble profiter de l’état d’urgence sanitaire. Apparemment, les bandits de tout acabit frappent sans trop de résistance en face, sans peur ni souci des représailles, étant dit que les Forces de défense et de sécurité (FDS) concentrent leurs efforts à endiguer la pandémie. A Antananarivo, à en croire aux déplorables méfaits, le couvre-feu leur donnerait des ailes. En tout cas, dans tout le pays, la recrudescence des attaques à main armée sème la terreur. On se tombe des nues de constater le degré de cruauté voire de barbarisme avec lesquels ils opèrent. Dans le Sud, il n’y a pas que le phénomène « dahalo », les impacts du « kere » accaparent toujours l’attention des dirigeants en particulier les FDS.
L’inflation, la bête noire du petit peuple, parait gagner en vigueur dans ce contexte sanitaire frileux. Elle complique la vie. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité (PPN) telles que le riz local (« vary gasy ») et l’huile alimentaireest toujours hors de portée. Les grossistes et les détaillants agissent comme leur bon semble.Certes, l’Etat n’est pas indifférent aux soucis des masses populaires. Il propose du riz et de l’huile aux prix abordables en direction des bourses précaires. Mais, le problème persiste. Les agents du MICC en collaboration étroite avec les responsables du Fokontany doivent multiplier les descentes sur terrain, ne serait-ce qu’un geste de dissuasion.
Et comme le mal ne vient jamais seul, la « fièvre de la Vallée du Rift (FVR) assiège de nouveau nos animaux d’élevage. Il se trouve que les Régions d’Atsimo-Andrefana, de Vatovavy-Fitovinany et de DIANA en sont les principales victimes. Il va falloir agir vite pour que le virus ne se propage.
Et nous y voilà, la pandémie de coronavirus, variant sud-africain, nous frappe de plein fouet.
Et… la vie continue avec son long cortège de malheurs tous azimuts.
Ndrianaivo


Les étudiants de l’université de Mahajanga, selon certains d’entre eux, seraient sur le point de se manifester eux aussi comme l’ont fait leurs pairs de Toamasina qui ont réclamé le paiement de leurs bourses d’allocation d’études. Le contexte sanitaire, de plus en plus préoccupant, n’est pas un motif pour eux de ne pas réclamer leurs dus, les deux capitales régionales étant parmi les épicentres de la propagation du virus et de ses redoutables variants.
D’après les manifestants, la digitalisation a empiré les choses au lieu de les arranger. La publication, parfois floue ou incohérente à leurs yeux, met les concernés sur les nerfs. « On ne sait plus sur quel pied danser. On nous réfère tantôt à la banque tantôt à la poste. Les collègues ont assez de ce manque de précision », dit une étudiante d’Ambondrona, Mahajanga.
47 milliards d’ariary
A Toamasina, le président de l’université par intérim, Dr Joël Randrianantenaina, a rassuré que la recherche de solution est en cours. « Les étudiants n’ont pas tort de se manifester. Mais l’administration n’est pas non plus dans l’erreur », temporise le responsable. Selon ce dernier, le problème de paiement des bourses d’études pour les étudiants de Barikadimy devrait être réglé cette semaine.
Ce genre d’affaire se gère en effet au niveau de chacune des universités publiques qui jouissent d’une autonomie administrative, financière et scientifique. Le ministère intervient au niveau des pourparlers avec le ministère de l’Economie et des Finances. De fait, le montant des bourses pour plus de 100 000 étudiants bénéficiaires s’élève à plus de 47 milliards d’ariary durant toute l’année universitaire. Une telle dépense est bien inscrite au budget général de l’Etat.
Un haut responsable ministériel a toutefois expliqué les origines des murmures actuelles des étudiants. Des paiements ont déjà eu lieu, certes. Ceux qui élèvent la voix, selon la source, étaient absents lors du recensement en vue de la digitalisation. D’autres n’ont pas rempli les critères exigés. « Ils réclament leur argent sans vouloir passer par le système de digitalisation qui est devenu un prérequis », révèle la source. La digitalisation suit son cours pour les retardataires.
Jeu d’enfant
En outre, des arrangements institutionnels nécessitent des pourparlers interministériels. La raison est que le nouveau système de paiement implique trois différents départements ministériels à savoir ceux de l’Enseignement supérieur, des Finances et des Postes. La coopération ne doit souffrir d’aucun obstacle au plan pratique. Mais, sur le plan juridique en lien avec la finance publique, elle doit susciter des questions.
D’autres avancent que, pour faire simple, la digitalisation, au lieu d’y impliquer le ministère chargé du développement numérique, aurait dû être confiée à l’Ecole nationale de l’informatique ou à la mention télécommunications à l’Ecole supérieure de la polytechnique. Elles sont les premiers viviers des experts en numérique à Madagascar. La digitalisation est un jeu d’enfant pour ces univers directement sous la responsabilité du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
M.R.


En vue de la qualification à la Coupe du monde de France 2023, le Malagasy Rugby a sollicité le service de Francis Ntamack, ancien joueur de l’équipe de France tenant le poste de troisième ligne dans le club Colomiers Rugby et qui a déjà joué dans l’équipe de Bordeaux-Bègles et Montauban. « Sa présentation officielle se fera un autre jour », annonce le président de Malagasy Rugby, Marcel Rakotomalala.
Notons que Francis Ntamack est le frère de l’ancien ailier de XV de France, Emile Ntamack , une légende du rugby français, oncle de Romain Ntamack, jeune prodige du rugby français qui joue actuellement comme arrière  au Stade Toulousain. Il assistera les entraineurs de l’équipe nationale malagasy, à côté de Mboazafy Noé dit « Razily » et Maminarivo Hajasoa Andriamaro dit «Mamy kely».
« On ne vise que l’Afrique, notre objectif est la qualification à la Coupe du monde d’Afrique. Pour atteindre cet objectif, nous devons employer tous les moyens à notre disposition. Sachons que Francis Ntamack est devenu résident à Madagascar depuis quelques années. Ainsi, jouissons de sa présence dans le pays, au profit de notre rugby », explique Marcel Rakotomalala, le patron de Malagasy Rugby.
Et d’ajouter que l’ancien entraineur français, Phillippe Canitro dit « Kanety », ne sera plus disponible pour l’équipe. Résident à l’ile de La Réunion, à cause de la situation sanitaire, il a beaucoup de difficultés à faire le va - et- vient entre les deux pays.
Les Makis de Madagascar disputeront les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de rugby 2022, au mois de juillet à Namibie. Ils évolueront dans le groupe A avec les Eléphants de la Côte d’Ivoire et les Zèbres de Namibie, pays hôte.
Les poules de la Coupe d'Afrique de rugby débuteront en juillet, avec quatre groupes de trois équipes jouant chacune un tournoi à la ronde dans un seul lieu par groupe. Les deux meilleures équipes de chaque poule se qualifient pour le RAC 2022, qui sert de tour final de qualification pour la Coupe du monde de rugby 2023 pour l'Afrique.
Elias Fanomezantsoa


Les palmarès de Francis Ntamack
Avec les équipes de jeunes :
-Champion de France junior 1990 avec sport étude Jolimont
-Champion de France junior Reichel 1991 avec Stade Toulousain
-Champion des provinces junior Reichel 1991/1992 avec Stade Toulousain
En club :
-Champion de France 1996 avec le stade toulousain
-Finaliste du championnat de France 1999-2000 avec US Colomiers
-Champion de France de Pro D2 2006 avec US Montauban
-Champion de France de Fédérale 2 en 2010 avec Blagnac SCR
En sélection :
-1 Sélection en équipe nationale A 2001
-1 Sélection en équipe de France, le 10 novembre 2001 contre l'Afrique du Sud.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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