Publié dans Société

Immunisation contre la Covid-19 - La population se fait vacciner par obligation et non par conviction

Publié le mercredi, 03 novembre 2021

La campagne vaccinale contre la Covid-19 a débuté le mois de mai dernier sur le territoire national. Malheureusement, même avec trois vaccins au choix, l’AstraZeneca, le Janssen et le Sinopharm, la population demeure toujours indécise quant à son choix de recevoir l'injection. « L’administration des doses s’effectue par obligation et non par conviction.

Les individus qui se présentent auprès des centres de vaccination constituent soit d’une personne programmant un voyage à l’étranger soit ses proches vaccinés ou encore ses employés le force à faire l’injection », a remarqué un médecin auprès d’un des vaccinodromes dans la Capitale. Et d’ajouter que les hésitants sont simplement ignorants ou égoïstes. Aux dernières nouvelles, le taux de couverture vaccinale contre la Covid-19 à Madagascar est de 2%, contre 4% en Afrique. Entre le 10 mai et le 27 octobre dernier, 325 084 individus sont vaccinés dont 197 001 avec le vaccin Covishield, 143 777 de l’Astrazeneca ainsi que 181 307 du Johnson &Johnson. Or, selon le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany, ministre de la Santé publique, la Grande île prévoit d’immuniser un million de personnes jusqu'à la fin du mois de décembre 2021. Afin d’atteindre cet objectif, 11 000 personnes devraient être préservées quotidiennement. Malheureusement, la moyenne actuelle étant de 5 300 personnes vaccinées par jour.

Cependant, cette attitude de la population par rapport aux vaccins, caractérisée par l’hostilité, l’incertitude et le doute, favorise la propagation du virus. Les études scientifiques ont révélé qu’entre un groupe de personnes non-vaccinées et un groupe de personnes vaccinées, ce dernier possède moins de chance d'avoir du virus au niveau nasopharyngé ais l'efficacité n'est pas de 100%.  On peut malgré tout avoir un résultat positif au test PCR même si on est vacciné. Par contre, si on est vacciné, il y a beaucoup moins de chance d'être porteur asymptomatique. 

Début de l’injection de Sinopharm

Les 768.000 doses de Sinopharm disponibles à Madagascar vont être administrées à partir de ce jour dans la Région Analamanga.  Selon le Dr Lalie Raharimamonjy, directeur régional de la santé publique (DRSP) à Analamanga, seuls les vaccinodromes auprès du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Joseph Ravoahangy Andrianavalona (JRA) et Joseph Raseta Befelatanana (JRA) commenceront l’administration dudit vaccin à deux doses. Les autres structures de santé suivront cette campagne dès vendredi. Il faut noter que ledit vaccin figure parmi les quatre vaccins recommandés par l’Académie nationale de médecine (Anamem), trois sont disponibles à Madagascar. Entre-temps, l’administration du vaccin Johnson & Johnson se poursuit. Rappelons que Madagascar dispose en tout 636.000 doses dudit vaccin ne nécessitant qu’une seule injection.

D’après le directeur du Programme élargi de vaccination auprès du ministère de la Santé, en total 1 430 990 doses de vaccin sont reçus depuis le mois de mai. Des milliers de doses de Sinopharm, de Pfizer et de Johnson & Johnson sont encore attendus prochainement. Au total, 3 337 000 doses de vaccins seront à notre disposition jusqu’à la fin de l’année.

KR.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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