Coup de théâtre au sein du Gouvernement de Christian Ntsay. Le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, Vonjy Andriamanga vient d’être limogé hier. Christian Ramarolahy, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, assure l’intérim en attendant une nouvelle nomination. Le ministre Vonjy Andriamanga est le premier membre du Gouvernement à faire l’objet d’un limogeage. Rappelons que ce ministre a été nommé le 24 janvier dernier.Sa difficulté à gérer les foyers de tension de ces derniers jours pourrait être la raison de son éviction. D’autant plus que les trois départements de son ministère ont tous été secoués par la crise. Faut – il rappeler la dernière « fausse » pénurie de carburants qui a semé la panique au sein des usagers de la Capitale. Il a fallu voir monter la grogne des consommateurs pour que le ministère soit sorti de son silence. Le Président de la République a également dû intervenir en convoquant une réunion des pétroliers la semaine dernière.Ce limogeage intervient d’ailleurs 24 heures après la démission du directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures, Laurent Rajaonarivelo.
Cérémonies d’investiture par ici ! De grandes fêtes de présentation par-là ! Des bla-bla et rien que des bla-bla partout. Députés et gouverneurs ne se privent pas à des pompes festives. On frime trop ! Elus ou hauts responsables de proximité nommés ou autres sont trop enclins à la tentation des « m’as-tu vu ! » Et on ignore l’importance, semble-t-il, des trois mots-phare : « discrétion », « efficacité » et « austérité ». A ce rythme, on va prendre facilement des semaines et des mois pour des prunes. On a la triste impression qu’on ne suit pas trop le Chef de l’Etat Rajoelina Andry. Quand il a annoncé haut et fort lors de son discours d’investiture, à Mahamasina, que « tout est urgent », « il n’y a pas de temps à perdre », « il faut agir vite », etc. il semble que le numéro Un du pays ne soit pas tellement compris, du moins auprès des responsables les plus concernés. Au fait, qu’est-ce que le peuple attend de ces nouveaux élus ou des ces nouveaux représentants de l’Etat nommés dans les Régions ? En gros, le citoyen lambda espère vivement qu’on se penche immédiatement à l’examen de son cas ou à l’étude de son sort, et de là, faire ressortir le plus rapidement, les « remèdes » à appliquer. Le peuple a trop souffert ! Le temps n’est plus au palabre ! Il faut des actes et des résultats, « Asa fa tsy kabary ». Sitôt élus ou nommés, on retrousse les manches. Enfermé à l’intérieur des quatre murs, dans l’atelier, en cabinet d’étude ou dans le bureau de travail, à l’abri des flashes, on trime dur avec une équipe bien soudée. S’il le faut, on descend sur terrain pour s’enquérir des réalités exactes et discuter avec les paysans, partenaires incontournables, et ce, sans tambour ni tam-tam et loin des caméras et du micro. On n’a pas de temps à perdre ! Pas de frime !
En effet, le pays a trop perdu du temps. Les crises cycliques détruisirent le peu que l’on disposait. A chaque fois, il fallait revenir à la case départ, à zéro. Le peuple en a trop souffert. La misère envahit tous les ménages. La grande majorité des Malagasy vit sous le seuil de la pauvreté. Démunis et appauvris, les concitoyens n’entendent plus attendre trop longtemps. Les beaux discours ne riment plus avec l’urgence de la situation. On est en droit de réclamer des responsables efficaces, capables de … produire des actes concrets. Finies les belles paroles, on veut des résultats palpables.
La vulnérabilité de la caisse publique (volam-bahoaka) impose à tous, en particulier les dirigeants de quelque niveau que ce soit, un train de vie modeste voire sobre et un ensemble de mesures dictées par la loi de l’austérité dans l’exécution de leurs tâches respectives. Devrait-on rappeler, à tout moment, que le Président Rajoelina évoque la nécessité, chaque fois que l’occasion se présente, de gérer avec soin sinon correctement l’argent du peuple. Frimes, gaspillage et mise à sac n’ont plus droit de cité avec le régime IEM. Rajoelina a donné des consignes strictes et précises de telle manière qu’on traque les responsables indélicats qui dilapident et qui détournent les deniers publics.
Le Championnat national de football continue de prendre ses droits en fin de cette semaine. La deuxième journée du Pro League débute ce samedi avec un déplacement périlleux du 3FB Atsimo Andrefana sur le terrain de Mahamasina, en tête d'affiche, qui sera opposé à l'équipe des militaires, COSFA, à 14h30.Vainqueur brillant du FCA Ilakaka (7-0) en ouverture, la CNaPS Sports se prépare à un déplacement compliqué au stade d'Ampasambazaha (14h30).
Une affaire de proxénétisme, datant de début de l'année en cours, avait été jugée par la Cour criminelle ordinaire (Cco) du Pôle anti-corruption( PAC) des 67ha, hier. Les victimes sont deux jeunes filles mineures. Dans le box des accusés : une entremetteuse prénommée Odette (47 ans) qui est la principale incriminée, un réceptionniste d'hôtel de passe, enfin un troisième qui n'est autre que le fils de la première. A l'issue des débats à l'audience, la présidente de la Cour a prononcé le verdict : 10 ans de travaux forcés pour l'entremetteuse pour avoir profité de la précarité de situation de l'une des jeunes filles en l'obligeant à se prostituer. La présidente de la Cour criminelle la condamne aussi pour avoir hébergé l'autre fille et la forcer également à se prostituer. En revanche, ses co-accusés ont été tous relaxés au bénéfice du doute. Le quatrième et le cinquième accusé de l'affaire ont été condamnés par contumace à 6 mois de prison avec sursis.
Plus de 12 000 établissements privés enregistrés dans tout Madagascar. Cette statistique de l’année scolaire 2017-2018 reflète le pullulement des écoles, collèges et privés dans le pays, notamment en milieu urbain. « La Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville recense 960 établissements privés. De plus, 70% des lycées repartis dans toute l’île sont inscrits dans l’enseignement privé », informe Marcellin Tsarasidy, directeur de l’Office national de l’enseignement privé (ONEP). Cet organisme, créé en 1994 et rattaché au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP), note en moyenne 6 demandes d’ouverture d’établissement.
Du séisme en l’air. Le fond des océans bouge. Les vagues de la mer s’agitent ou se révoltent. Paniquée et angoissée, la population s’affole. En 2004, un violent tsunami se déferla sur l’ile indonésienne de Sumatra (Banda Aceh) et au Sri Lanka, dévasta des zones d’habitation et des sites touristiques de la région et se solda par un lourd bilan humain (216 000 à 250 000 personnes) et des dégâts matériels importants. En cause, un puissant séisme de l’ordre de 9,1 à 9,3 à l’échelle de Richter qui se déclenchait à une profondeur de 30 km au fond des mers de l’océan Indien.
Une ambition de taille mais pas impossible. Le nouveau terminal international d’Ivato est actuellement en cours de finalisation. D’après les responsables, les travaux sont terminés à 95%. Il reste l’emplacement des sous-concessionnaires et la formation des employés. En tout cas, Ravinala Airports, gestionnaire des aéroports d’Ivato et de Fascène à Nosy-Be, vise à faire de cette nouvelle infrastructure, l’aéroport le plus vert du monde entier. « Pourquoi pas ? Ce n’est pas quelque chose d’irréalisable. Et ce sera bénéfique autant pour l’environnement que pour le pays.
La liste des soutiens se rallonge. Véronique Rajerison, ancienne candidate aux élections législatives et aux communales de 2014, a déclaré officiellement son soutien à Naina Andriantsitohaina. « La mauvaise gouvernance de la ville d’Antananarivo, ces dernières années, a donné place à la gabegie, à l’insalubrité, à l’incivisme ainsi qu’à diverses infractions. Il est maintenant temps de tourner la page et de choisir une personne qui est prête à relever les défis et disposant d’une bonne stratégie », communique ce leader politique, dans sa récente déclaration.
L’Etat malagasy paiera près de 20 millions de dollars soit environ 76 milliards d’ariary pour faire l’acquisition de terrains sur le site destiné à accueillir la nouvelle ville Tana- Masoandro. Une manière pour les dirigeants malagasy de rassurer, face aux appréhensions de certains propriétaires. L’Etat avait décrété l’utilité publique la première phase des travaux de construction de Tana- Masoandro à la mi-août. Des contestations étaient nées. Aucune personne ne sera lésée dans le cadre du projet Tana- Masoandro, rassure l’Etat. Les droits des propriétaires seront respectés. Les 737 familles concernées par l’expropriation rentrant dans le cadre des travaux prévus pour la mise en œuvre du projet présidentiel seront toutes indemnisées.