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Quid des conseillers !

Publié le mercredi, 10 juin 2020

Norbert Lala Ratsirahonana, alors président de la Haute Cour constitutionnelle (HCC), terminait son discours lors de la cérémonie d’investiture du Professeur Zafy Albert en sa qualité de Président de la République le 27 mars 1993 à Mahamasina, en ces termes « Que vous ne vous soyez pas trompé  dans le choix de vos conseillers !» (Tsy ho diso mpanolontsaina anie ianao), « Que votre entourage ne vous leurriez point ! » (Tsy ho voafitaky ny manodidina anao anie ianao). Le feu Président Zafy n’avait pas pu terminer normalement son mandat de cinq ans. Il devait quitter avant terme son fauteuil présidentiel le 5 septembre 1996 pour des raisons que l’on savait déjà. Selon les avis des observateurs politiques avertis de l’époque, le Professeur a été très mal entouré, mal conseillé, ce qui devait précipiter sa chute.

 

La crise sanitaire a impacté sur le gagne-pain de milliers de personnes vivant des revenus touristiques. Plusieurs économies dans les différentes Régions de Madagascar tournent exclusivement autour du tourisme. De ce fait, si le tourisme rencontre des difficultés, ce sont toutes les économies locales qui sont paralysées. Et cette crise sanitaire n’est pas une exception. En effet, avec la suspension depuis le 23 mars dernier des visites écotouristiques au sein des parcs nationaux de Madagascar, les acteurs du tourisme, à tous les niveaux, se sont retrouvés dépourvus de sources de revenus. Ranohira par exemple, une Commune rurale située dans la Région d’Ihorombe, fait partie de nombreuses localités victimes de cette crise liée au Covid-19.

73 milliards d’ariary ou 17 millions d’euros. C’est la valeur totale de l’exportation des produits artisanaux l’année dernière. A l’occasion de la Journée mondiale de l’artisanat, hier, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala, a partagé sa conviction en matière de valorisation du secteur. « L’artisanat occupe une place importante dans l’économie malagasy. Elle regroupe 114 métiers et 12 filières. L’année dernière, la valeur totale de l’exportation est arrivée jusqu’à 17 millions d’euros.

Des membres de la diaspora en France ont tenu une manifestation devant les locaux de la représentation malgache en début de semaine. Ces Malagasy de l’extérieur contestent la construction de l’arène Kianja Masoandro, un édifice actuellement en cours de construction dans le Rovan’Antananarivo.  Si le rassemblement est resté bon enfant, sans déplacer les foules, elle a en tout cas interpellé bon nombre d’observateurs malagasy. Beaucoup estiment en effet que ces ressortissants malagasy de France devraient se focaliser sur des sujets autrement plus importants, surtout ceux concernant la France et Madagascar.

Essai transformé. Parmi les pays africains dotés du Covid-Organics (CVO), le Tchad est convaincu de son efficacité et a de nouveau pris possession de ce remède traditionnel amélioré (RTA). Un avion spécial de la République tchadienne s'est posé hier à l'aéroport d'Ivato afin de récupérer 20.000 doses, 10.000 curatives et autant de préventives, du remède fruit de la recherche de l'IMRA (Institut malgache de recherches appliquées. La République du Tchad est convaincue de l'efficacité du CVO, après avoir traité des patients contaminés avec ce produit à base d'artemisia, affirme un des membres de la délégation tchadienne. Il a d'ailleurs confirmé les dires à la presse du ministre de la santé de son pays.

LA UNE DU 11 JUIN 2020

Publié le mercredi, 10 juin 2020

la une du 10 juin 2020

Publié le mardi, 09 juin 2020


Issus à la fois du secteur formel et informel. Environ 100 000 employés du secteur privé sont actuellement au chômage technique partiel depuis la pandémie de COVID 19. Ce dernier statistique émanant du  Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) en dit long sur les impacts socioéconomiques de la pandémie. Ces travailleurs en difficulté sont issus de centaines d’entreprises, notamment les PME et le secteur informel. Toky R., barman auprès d’un restaurant renommé en centre-ville, fait partie de ces travailleurs devenus chômeurs. « Ma femme, cuisinière dans un restaurant affilié au mien, et moi sommes tous les 2 sans- emploi depuis le mois d’avril. Nous avons dû déménager chez mes parents, faute de moyens pour payer le loyer. De plus, nous sommes contraints de toucher à notre économie pour survivre, alors que nous attendons un bébé », nous confie ce futur père de famille, en détresse. « Notre reprise du travail est encore incertaine malgré la réouverture des restaurants car les patrons ont compressé le nombre de personnel », ajoute- t-il. Comme ce barman, les employés de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme, principales victimes des crises liées au Coronavirus, sont en difficulté depuis ces derniers mois. Les revenus des ménages s’effritent de jour en jour avec l’arrêt temporaire et/ou définitif de travail dans plusieurs secteurs.
En attente d’un soutien de l’Etat
« Il n’y a aucune indemnité de chômage en ce moment alors que des centaines de milliers d’employés sont en difficulté. La prochaine rencontre avec le Président de la République, prévue jeudi prochain, sera une occasion pour le secteur privé de débattre sur le plan de mitigation et sa mise en œuvre. Ce sera aussi une opportunité pour solliciter de l’aide, à la fois pour les employés au chômage mais aussi pour les entreprises. La baisse du taux d’intérêt pour les crédits bancaires et la garantie de l’Etat, à travers le Solidis, font partie de nos attentes », expose Thierry Rajaona, président du GEM. Rappelons que les pertes économiques causées par la crise liée au Covid -19 s’élèvent à des milliers de milliards d’ariary. La baisse de la productivité ou encore la chute de l’exportation et de l’importation, engendrées par l’application des mesures d’urgence sanitaire, font partie de ces impacts économiques considérables du coronavirus. Pis, l’issue des crises est encore incertaine. Selon une récente déclaration du Gouvernement, même l’après Covid- 19 connaîtra encore des impacts dont la durée peut aller d’une à trois années.
Patricia Ramavonirina


Six mois après le début de la pandémie, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a effectué une énième sortie médiatique.

 A ce jour, 7 millions de cas de Covid -19 et 400.000 décès ont été enregistrés au niveau mondial. Des statistiques qui emmènent tout un chacun à une prudence en dépit de la situation qui tend à s’améliorer en Europe. « L’heure ‎n’est venue pour aucun pays de lever le pied. ‎Pour tous, l’heure est toujours au travail acharné, fondé ‎sur des éléments scientifiques, sur des solutions et sur la solidarité » prévient le Dg de L’OMS face à cette tendance qui anime certaines Nations à déconfiner leur population. Tedros Ghebreyesus a mentionné pour confirmer sa mise en garde que « Pour 9 des 10 derniers jours, plus de 100 000 cas ont été ‎signalés, le chiffre quotidien le plus élevé jusqu’à présent étant ‎celui d’hier (ndlr : dimanche), avec plus de 136 000 cas signalés.‎ Dix pays, pour la plupart dans les Amériques et en Asie du Sud, ‎comptabilisaient près de 75 % des cas à cette journée ». Concernant l’Afrique, le Dg de l’OMS a signalé que « Le ‎nombre de cas de Covid-19 augmente, certains dans de nouvelles ‎zones géographiques, même si la majorité d’entre eux comptent ‎moins de 1000 cas ».

Pour ces pays qui connaissent un peu de répit et où des signes positifs sont enregistrés, le numéro de l’OMS prône la prudence. « Dans ces pays, la plus grande menace est désormais ‎l’autosatisfaction. Il ressort des études menées pour déterminer la ‎part de la population qui a été exposée au virus que la majorité des ‎personnes dans le monde restent sensibles à l’infection.‎ Nous continuons à encourager fortement une surveillance active ‎pour garantir que le virus ne reparte pas à la hausse, notamment ‎maintenant que des rassemblements de masse de toutes sortes ‎commencent à reprendre dans certains pays ».


Par ailleurs, Tedros Ghebreyesus a touché mots sur la riposte mondiale coordonnée par son organisation. « L’OMS exploite la Plateforme des partenaires ‎contre le Covid -19, un outil qui permet aux pays de mettre en ‎corrélation besoins et ressources. ‎ Avec cet outil, les pays peuvent indiquer les activités prévues pour ‎lesquelles ils ont besoin d’un appui, et les bailleurs de fonds ‎peuvent y allouer leurs contributions.‎ À ce jour, 105 plans nationaux ont été chargés sur le système et ‎‎56 bailleurs de fonds ont communiqué leur contribution pour un ‎total de 3,9 milliards de dollars Us. Jusqu’à présent, l’OMS a expédié plus de 5 millions d’articles ‎d’équipement de protection individuelle dans 110 pays.‎ Nous sommes désormais en passe d’expédier plus de 129 millions ‎d’articles d’EPI vers 126 pays.‎

Recueillis par la Rédaction

Cap critique

Publié le mardi, 09 juin 2020

La barre de 1 000 franchie, la dixième marche atteinte ! La propagation de la pandémie du nouveau coronavirus avance dangereusement. Les chiffres des cas confirmés grimpent au jour le jour. Le cap critique du millième est franchi tandis que la dixième marche de l’infernal escalier indiquant le nombre des décès n’est plus loin.
Apparemment, le cas Madagasikara ne reflète pas forcément une situation si dramatique que cela. Par comparaison avec d’autres pays voisins ou africains, le cas malagasy reste « acceptable ».
En effet, jusqu’à hier Madagasikara comptabilise 1 094 cas confirmés et 9 décès. Or, en prenant un exemple d’un pays de l’Afrique australe, la République d’Afrique du Sud, voisin de Madagasikara : 30 967 cas confirmés et 643 décès. Ou d’autres, de l’Afrique centrale, au Cameroun : 5 904 cas confirmés et 191 décès. Ou de l’Afrique du Nord, Egypte : 23 449 et 913 décès  (Source Wikipédia),  Madagasikara se trouve encore très loin du compte. Et si on veut pousser plus loin, USA : 2 017 650 cas confirmés et 113 088 décès, l’Inde : 266 581 cas confirmés et 7 737 décès (Source Wikipédia). Sans commune mesure, ces statistiques troublantes n’ont rien à voir avec la Grande île en particulier en termes d’effectif de décès.
Il faut noter que si le pays n’enregistre que des chiffres beaucoup plus modestes,  doit-on mentionner l’impact des effets curatifs du Covid-Organics. C’est grâce à ce remède traditionnel amélioré (RTA) que le laboratoire de l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) a mis au point. Nous ne sommes pas sans savoir que la réputation positive de ce médicament, le RTA à base d’Artémisia conjugué avec d’autres plantes endémiques de l’île, dépasse largement les frontières.
Mais n’empêche que quel que soit le nombre de pertes de vie humaine, quand il y a mort d’homme, la situation est toujours préoccupante. Et donc, le maintien des dispositions draconiennes pour contrer la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus demeure toujours d’actualité impérieuse. Au stade où l’on est, 28 Districts sont touchés par le Covid-19. Ainsi, les autorités publiques ne prévoient nullement toute option à minimiser les efforts engagés dans le sens du combat contre cet ennemi non seulement invisible mais également intenable. Certes, pour le cas d’Antananarivo et surtout de Fianarantsoa, les hauts responsables desserrent en peu les mesures de prévention en procédant à un confinement partiel. La durée des heures de mouvement ou d’activités se prolongent jusqu’à 15 h de l’après-midi dans la journée. Et le couvre-feu va de 21h jusqu’à 4h du matin. Par contre, ces mesures ne signifient jamais relâchement de la discipline. Loin s’en faut ! Le confinement reste valable à tout le monde n’ayant pas de motif obligatoire pour sortir de chez soi. Le port de masque à bouche/nez demeure toujours obligatoire partout où l’on va. Et l’application du des gestes barrières et le maintien des barrières sanitaires ne fléchissent nullement.
Le Chef de l’Etat voit et entend bien la tourmente de la population, de quelque catégorie sociale que ce soit, et les cris de détresse des opérateurs économiques de tous les secteurs confondus, mais il ne peut pas ignorer non plus que le pays a franchi le cap critique de propagation du Covid-19. En tant que « Raiamandreny » de la Nation, Rajoelina montrera, au moment voulu, la voie de sortie.
Ndrianaivo
 

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Editorial

  • A l’épreuve du feu !
    Une adolescente qui sort de nulle part erre dans le vague à une heure indue quelque part. Une autre à peu près du même âge fugue avec un autre adolescent et refuse de rentrer chez elle. Une autre retrouvée morte et jetée comme un torchon sale n’importe où. Une fillette de quatre ans violée, violentée et assassinée atrocement avec la complicité d’une … famille entière etc.! La société malagasy d’aujourd’hui serait-elle à la dérive ? Quoi qu’il en soit, notre environnement sociétal, pris entre deux feux, subit une épreuve brûlante.

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