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Rampe de lancement

Publié le dimanche, 04 août 2019

La tradition républicaine veut qu’un régime politique gouvernant le pays soumette pour adoption  aux représentants du peuple auprès du Parlement un ensemble de programme d’action à exécuter. D’habitude, le programme correspond à la durée du mandat du Chef de l’Etat en exercice. Ainsi, on pourrait avoir un plan quinquennal ou septennal. Le véritable enjeu du programme ou du plan adopté réside dans son exécution effective ou non ! Dans le cas où le plan soumis et adopté par les élus ne serait pas suivi d’actes concrets, il s’agirait donc d’une démagogie pure et simple, de la tromperie. Tous les régimes précédents s’évertuaient à leurrer le peuple par des subterfuges savamment orchestrés. Du « paradisa sosialista » au « ento miakatra ny firenena » en passant par « développement rapide » ou « émergence en 2030 », etc. Des artifices sinon de la fumée propres à décevoir le pays. De faux espoirs dont la finalité consiste à berner.  Une nuance à établir quand même durant la Première République. En vertu des accords de coopération signés avec la France, entre autres points, l’ancienne Mère-Patrie accompagne financièrement et techniquement  Madagascar à travers les actions de développement du pays. Les plans quinquennaux établis par le régime PSD selon les besoins fondamentaux bénéficièrent des apports efficients de la France. Des coopérants techniques assistent les responsables locaux. De ce fait, la Grande île avait pu mettre en chantier de grands travaux d’utilité publique nationale. D’importants réseaux d’infrastructures de base au service, entre autres, de la santé publique et de l’éducation ont été construits. Certes, ici dans ce bas monde où nous sommes, rien ne s’offre gratuitement mais au-delà, quelque part, on pourrait y voir aussi un « retour normal » des choses.

La une du 03 août 2019

Publié le vendredi, 02 août 2019

Du pain sur la planche. Le ministère de l’Economie et des Finances, par le biais de l’Unité de politique fiscale, a organisé hier une journée de la politique fiscale. Une conférence-débat à l’Hôtel du Louvre, Antaninarenina a ainsi réuni toutes les parties prenantes. Dans le contexte actuel de Madagascar, le taux de pression fiscale reste faible par rapports aux autres pays de l’Afrique subsaharienne. Ce taux s’élève à 12 % alors que le taux moyen gravite autour de 18,78 % dans les autres pays. Un défi s’annonce alors pour la Direction générale des impôts afin d’atteindre l’émergence économique. En parallèle, les membres de la société civile proposent de venir en aide aux couches vulnérables œuvrant souvent dans le secteur informel. « Madagascar totalise 13 millions de contribuables potentiels. Malheureusement, 52,7 % de la population se trouvent encore dans une situation d’extrême pauvreté. L’Etat doit alors les protéger et les soutenir à travers le renforcement de leurs activités dès aujourd’hui pour qu’ils deviennent des vrais contribuables demain. Cela se fait à travers la mise en place des transferts sociaux. Ils seront ensuite productifs d’ici deux ou trois ans », avance Hony Radert, représentante de la société civile durant son intervention.

Une grande première. Les professionnels de l’art et de la culture disposent désormais d’une occasion de mettre en valeur leurs talents, créativité et savoir- faire. Un concours de start-up national baptisé « Tosik’Art » (pousser l’art) vient d’être lancé hier au Café de la Gare Soarano. Il s’agit d’un concours national qui vise à identifier, accompagner et primer les meilleurs projets de création ou de développement d’entreprise dans l’industrie culturelle. « Il y a une double facette de l’art, celle culturelle et celle économique. Celle-ci est pourtant moins visible alors qu’elle crée des emplois, des revenus et des compétences », avance Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). « Tosik’Art » ambitionne de mettre en avant le volet économique de la culture, en donnant de la visibilité aux meilleurs projets culturels porteurs et bancables. Le concours veut aussi encourager les initiatives de création d’entreprise dans l’industrie culturelle. Depuis longtemps, les artistes et entrepreneurs culturels n’étaient pas toujours considérés ni pris en compte. L’idée de « Tosik’Art » est de leur donner un coup de pouce et leur apporter l’aide qu’il faut, que ce soit au niveau financier, juridique ou entrepreneurial. L’objectif du ministère étant que tous les artistes puissent vivre de leur art et de leur passion. Au final, l’on va miser sur l’industrie culturelle comme levier de développement, ainsi que le font certains pays émergents ces 2 dernières décennies, à l’exemple de la Chine et du Brésil.

Une semaine après la disparition tragique d’Alana Cutland, une jeune britannique de 19 ans, qui a sauté en plein vol depuis l’avion qui l’a transportée le 25 juillet dernier à Anjajavy, sa famille est récemment sortie de son silence. Elle s’est exprimée au bureau du ministère britannique des Affaires étrangères. « Nous avons le cœur brisé par la perte de notre merveilleuse fille », a-t-elle indiqué au bureau. Une partie de la publication a été  rapportée par le journal britannique « The Telegraph ». Et de poursuivre : « Elle a toujours été si gentille envers sa famille et ses amis, ce qui lui a permis d’entretenir des liens privilégiés avec un vaste réseau de personnes venant de tous les horizons, qui, nous le savons, nous manqueront beaucoup ».
Il s’agit d’un témoignage poignant de sa famille, qui se rappelle douloureusement de son caractère. « Alana a saisi chaque opportunité qui lui était offerte avec enthousiasme et sens de l’aventure, en cherchant toujours à étendre ses connaissances et son expérience de la meilleure façon possible », écrit sa famille. La Britannique effectuait des recherches sur les crabes. Elle a séjourné à Anjajavy pendant six jours après avoir effectué des descentes dans les forêts de mangroves. L’avion est venu récupérer Alana et sa collègue lorsque l’incident a eu lieu peu de temps après. Le dossier sur cette affaire a été transféré dans la Capitale. En attendant, le pilote ainsi que l’autre passagère de l’avion ont reçu la consigne de ne pas quitter la Grande île avant que l’enquête sur les véritables circonstances, qualifiées de troublantes par les observateurs et les médias et ayant débouché sur la chute mortelle de cette étudiante de Cambridge, n’aboutisse.  Il s’agit d’une deuxième phase de l’interrogatoire, les concernés ayant déjà été interrogés auprès de la section des recherches criminelles à Mahajanga.

Ahurissante. La photo partagée sur les réseaux sociaux concernant l’équipe des Barea a soulevé un tollé général. En transit à Nairobi (Kenya) avant de rejoindre le Mozambique pour affronter demain la sélection nationale mozambicaine, dans le cadre du match retour du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), des membres des Barea sont pris en photo dormant à terre ou sur les fauteuils à l’aéroport international Jomo Kenyatta. Une situation qui fait bondir plus d’un qui croyait qu’après les révélations faites par Bolida sur la situation d’avant de la sélection malagasy, le Comité de normalisation a retenu la leçon et rectifiera le tir. Et non, il n’en fut rien. Avec leurs survêtements floqués du nom « Madagascar », les Barea dont la renommée a dépassé le continent africain, sont facilement reconnaissables. Et c’est cette image d’une sélection nationale « 4mis » que le Comité de normalisation donne à cette formation quart-de-finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN). D’après les informations, c’est dans cette situation cocasse et humiliante que ces membres des Barea ont passé leurs 16 heures de transit à Nairobi. Arrivée au Kenya le jeudi vers 19h30, la petite délégation n’y est partie qu’hier à 11 heures. Pour un transit de durée aussi longue, il est d’usage d’héberger la délégation dans un hôtel à proximité de l’aéroport et de payer en conséquence les frais de visa d’entrée. Mais le Comité de normalisation, dont un membre est pourtant un ancien président de la fédération de football, n’a même pas pris la peine d’effectuer cette démarche laissant ainsi les joueurs dans la galère.

L’affaire Bekasy du nom de l’opérateur connu et reconnu dans le domaine du bois de rose  Johnfrince Bekasy, refait surface.  Le nom du président de l’Association des natifs d’Antsiranana (Fitefa) a été évoqué hier au cours de l’atelier de présentation du rapport d’activités du Pôle anti-corruption à l’Ibis d’Ankorondrano. En effet, depuis 2015, l’affaire concernant ce présumé gros bonnet du trafic de bois de rose semble avoir été relégué dans les tiroirs. Hier, l’un des membres de l’assistance a interpellé sur la suite de cette affaire, qui avait été traitée à l’époque par la Chaîne pénale anti-corruption, l’ancêtre de l’actuel Pôle anti-corruption. « Se pourrait-il que l’affaire se soit perdu au cours de la passation entre le CPEAC et le PAC ? Car jusqu’ici aucune suite n’est connue dans ces affaires », a interpellé le membre de l’assistance, soulevant le cas particulier de Bekasy, qui a été remis en liberté provisoire alors que son dossier n’a jamais encore été instruit.  La coordonnatrice nationale des PAC, Ratiaraisoa Harimahefa de répondre en rappelant que les affaires de bois de rose relève de la compétence de la Chaîne spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose et/ou de bois d’ébène. Et de préciser que la passation des dossiers de bois de rose entre le DCN et le procureur de la chaîne bois de rose a d’ailleurs déjà été effectuée. Une passation intervenue au mois de novembre de l’année dernière suite à la mise en place effective de la chaîne spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose. 

62 affaires criminelles attendent la session de la Cour criminelle ordinaire. C’est ce qui est ressorti de la présentation du rapport d’activité de la Direction de coordination nationale (DCN) des Pôles anti-corruption et du Pôle anti-corruption d’Antananarivo (PAC) hier à la présentation de son rapport d’activité et d’évaluation, entre la période juin 2018-juin 2019, au cours d’un atelier de restitution à l’Ibis Ankorondrano. 30 parmi ces dossiers font suite à des saisines entre juin et décembre 2018 et 32 entre janvier et juin 2019. Des dossiers qui, pour la plupart, concernent des détournements de fonds publics, selon les précisions de la coordonnatrice nationale des PAC, Ratiaraisoa Harimahefa, au cours d’une interview en marge de cet évènement.  Attendue depuis plusieurs mois, la première session de cette cour n’a toujours pas eu lieu. Des efforts sont en train d’être faits par les responsables, explique la coordonnatrice nationale des PAC. Cette cour devra ainsi être opérationnelle que ce mois d’août, selon Ratiaraisoa Harimahefa. « La  première session aura lieu probablement le 20 août », affirme-t-elle. Et elle de laisser entendre la tenue d’autres sessions jusqu’au mois de décembre. « Un calendrier sera, dit-elle, publié ». L’objectif serait ainsi d’accélérer le jugement de personnes placées en détention préventive, précise la coordonnatrice nationale des PAC.

D’une voracité insatiable !

Publié le vendredi, 02 août 2019

Jusqu’où les dirigeants TIM de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) iraient-ils pour assouvir enfin leur cupidité ou à défaut leur voracité ? Mme le Maire Lalao Ravalomanana, une élue TIM, bien entourée au chaud par son Conseiller spécial de mari et par ses proches collaborateurs, joue la carte de la boulimie éhontée. A l’allure où vont les choses, l’espace territorial de la Commune d’Antananarivo serait la proie, en totalité, des « mpanam-bola » sans vergognes. A cause de la voracité insatiable de leurs élus, les Antananariviens se réduiraient un jour en « SDF » ou des « émigrants » sur leurs propres sols. Depuis la date où Lalao Ravalomanana accède à l’Hôtel de Ville à Analakely, la Capitale sombre dans l’anarchie. Le non-droit règne de façon absolue. La Ville des Mille, laissée à l’abandon, finit par devenir méconnaissable et invivable. Les ordures et les immondices de tout genre jonchent de partout. Les poubelles qui débordent d’insanités font le triste décor et polluent dangereusement l’atmosphère. Dépassée par les réalités, la SAMVA manifeste une impuissance « exemplaire ». Et la Capitale croule sous le poids des saletés de toutes les catégories.

Face à la progression de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest, l’Etat malagasy a décidé de renforcer les mesures sanitaires de surveillance et de prévention, notamment, au niveau de ses principaux points d’entrée. Dans les ports et aéroports internationaux de la Grande-île, à savoir Ivato, Sainte – Marie, Taolagnaro, Mahajanga, Nosy Be, Toamasina, Antsiranana et Toliara, des équipements aux normes afin de détecter le virus Ebola ont été mis en place Un état des lieux a déjà été effectué par le ministère de la Santé publique, dans ces centres, afin de connaître les points faibles qui pourraient être encore améliorés, selon le  secrétaire général du ministère de la Santé publique, le docteur Andrianirinarison Jean Claude. Les agents de santé autant que les médecins ont bénéficié d’une formation adéquate concernant les symptômes du virus, comment maitriser la contamination du virus et comment prendre en charge les patients en cas de situation douteuse. Une simulation a été déjà faite comme le transport du patient, la mise en quarantaine, les prises en charge ou encore la collecte des informations.  La lutte contre le virus d’Ebola est l’affaire de tous, réitère le Sg du MINSAN. Dans une situation similaire, la collecte des renseignements est la plus difficile. Toutefois, elle  joue un rôle crucial dans la lutte contre la propagation de ce virus. La collaboration de chaque passager est donc nécessaire, conclut -il. Pour Antananarivo, le Centre hospitalier universitaire d’Anosiala a été désigné pour prendre en charge les cas suspects éventuels de la maladie à virus Ebola. Cet établissement hospitalier dispose déjà des médecins spécialistes, une infrastructure appropriée, des équipements aux normes comme l’Equipement de protection individuelle (Epi) pour les personnels sanitaires et les responsables, une ambulance ainsi qu’un stock de médicaments.  Outre le contrôle de routine qui se tient depuis toujours dans les ports et aéroports de Madagascar, la vigilance est renforcée depuis le mois de juillet dernier. Tous les voyageurs qui débarquent dans le pays doivent passer à un test de température outre le remplissage d’une fiche individuelle.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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