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L’inflation, indomptable et nocive !

Publié le jeudi, 17 mars 2022

Elle est là, elle y reste et détruit ! Des promesses à gogo et de belles paroles en pagaille. Des engagements fermes. Mais au final, niet ! La « bête » résiste. Indomptable sinon même impitoyable, elle devient de plus en plus dangereuse pour la vie de la population. Aucun régime, jusque-là, ne parvient pas à le maitriser.  L’inflation, car il s’agit exactement d’elle, continue indifféremment sa lancée galopante. Elle met en péril voire assassine carrément les modestes bourses des couches les plus vulnérables autrement dit couches défavorisées. A l’état actuel de la situation, toutes les strates de niveau de vie encaissent durement, d’une manière ou d’une autre, les caprices de l’inflation.
Il y a lieu tout de même de souligner que les effets nocifs de l’inflation attaquent frontalement la classe moyenne, le niveau de vie se situant entre le bas peuple, les pauvres de toujours, et les nantis, les riches. Une classe sociale composée essentiellement des petits fonctionnaires et des petits salariés qui, en fait, ne peuvent atteindre le standing des riches mais éprouvent de grande difficulté à se rabaisser aux conditions d’existence des plus pauvres. En somme, c’est la classe des nouveaux pauvres qui subissent très durement les retombées pernicieuses de l’inflation. Et le drame, cette « nouvelle classe » a tendance à augmenter en nombre et s’appauvrit du jour au lendemain ! A tel point qu’il n’y a plus que deux classes sociales dans le pays, les super riches et les misérables.
Les treize points de Velirano du Président Rajoelina, selon la consistance de leur esprit global, militent pour l’amélioration des conditions d’existence des 25 millions de Malagasy et combattent contre toutes les formes de misère qui sévissent, sans foi ni loi, sur le dos du petit peuple. Dans son discours à l’endroit des membres nouvellement nommés et des reconduits du Gouvernement Ntsay, le Chef de l’Etat persiste et signe que la raison d’être du Gouvernement consiste à concrétiser le Velirano.
Les prix des produits dits de première nécessité (PPN) et ceux des articles d’utilité quotidienne sur les étals des épiceries de quartier flambent à un niveau qui dépasse littéralement les modestes possibilités de … tout le monde. Les maudits prix éreintent les précaires bourses des petits salariés. Seule une toute petite minorité des Malagasy qui se trouve au-dessus du lot réussit à supporter le coût. 
Il faudrait revoir la liste de ce que nous entendons par PPN (riz, huile alimentaire, pain, légumes, sucre etc.). Il fallait étendre la liste à d’autres articles comme les pâtes alimentaires, les fruits, les œufs, le lait, etc. Les prix de tous ces produits ou articles d’épicerie d’utilité quotidienne sont tous hors de portée. Ils ont presque doublé ou triplé.
A tout cela s’ajoute la menace des transporteurs urbains de revoir à la hausse les tickets sans oublier l’autre menace, l’éventuelle hausse des prix à la pompe. Une épée de Damoclès qui surplombe nos têtes à cause de cette indélicate guerre en Ukraine. Le pire est à venir !
La reconduction du ministre du MICC divise les esprits. De toutes les manières, l’occasion est offerte sur le plateau à Razafindravahy de justifier son retour à Ambohidahy, entre autres, dompter cette bête, l’inflation.
Ndrianaivo


Vigueur passagère. Les pics vertigineux, sur lesquels le cours de l’euro trônait il y a quelques mois, semblent s’être atténués. Une situation qui penche à l’avantage de la monnaie nationale depuis quelques jours. En effet, si un euro s’achetait, à près de quatre mille six cent ariary il y a quelques semaines, présentement, l’achat d’un euro équivaut à quatre mille quatre cent soixante-seize ariary. Une progression symbolique de la monnaie nationale rendue possible face à la dévaluation de l’euro avec le contexte de crise ukrainien entre autres raisons. Cependant, les observateurs estiment que les indicateurs ponctuels ne peuvent refléter la réelle santé de l’ariary. « Certes, elle est positive mais cela reste une tendance passagère qui ne peut retranscrire les réalités. Il peut s’agir de la conséquence de sanctions annoncées par les autorités sur le rapatriement impératif des devises dans les délais impartis, entre autres raisons», explique un des membres nationaux du cercle des économistes de Madagascar. Une façon pour ce responsable de remettre les pendules à l’heure sur le fait qu’il est plus judicieux de ne considérer les indicateurs que sur un laps de temps plus conséquent. Partant d’une tendance ponctuelle, il est donc difficile de conclure à un regain de santé effective de la monnaie nationale pour le moment. Ainsi, il est plus prudent de se référer à des indicateurs d’envergure pour définir si oui ou non la monnaie nationale a effectivement remonté la pente pour être compétitive face aux monnaies de référence. Les tendances ponctuelles sur les quelques derniers jours sont ainsi à prendre avec des pincettes sur les interprétations en ce qui concerne le poids de l’ariary face au dollar et à l’euro sur le marché interbancaire de devises. Cette situation représente ainsi une opportunité pour les opérateurs au niveau du commerce international. Cependant, les revers font aussi que les prestataires de service dans le domaine de la délocalisation se retrouvent en pleine situation désavantageuse pour le moment. En effet, La régression de la valeur de la monnaie nationale est synonyme d’une économie en mauvaise santé. Cependant, une certaine couche de la société arrive à tirer son épingle du jeu. « Plus l’ariary se dépréciera, plus cela tourne à notre avantage du fait que nos prestations en externalisation de service sont généralement rémunérées en euro », explique un travailleur indépendant dont la majeure partie des clients résident en Europe. De plus, l’application du taux de change flottant a toujours été source de divergences depuis son adoption dans la politique du pays pendant près d’un quart de siècle. « Bien ou mal pour l’économie malagasy», cette question à propos du marché interbancaire de devises demeure comme étant un large sujet à débattre. Raison pour laquelle certains économistes prônent la suppression immédiate du marché tandis que d’autres soutiennent un changement progressif de ce même système en émettant quelques réserves sur les risques entraînés par un basculement brusque vers l’ancienne politique qu’était celle du taux de change fixe.
Hary Rakoto



Le Code municipal d’hygiène (CMH) a été appliqué dans la ville d’Antananarivo depuis 2020. Malgré la sensibilisation, bon nombre de gens ne savent pas encore son existence, tandis que d’autres enfreignent délibérément la loi.  Face à cette situation, il est actuellement temps d’appliquer les sanctions au profit des contrevenants, indique la Commune urbaine d’Antananarivo. Cependant, celles-ci vont de pair avec la mise en place des infrastructures adéquates afin que la population ne puisse pas utiliser comme prétexte les mesures d’accompagnement.
A l’issue d’une réunion avec les parties prenantes, la CUA, en collaboration avec ses partenaires, mise sur la construction de blocs sanitaires. Pour cette année, plus de 50 toilettes mobiles et 25 autres modèles seront mis en place dans la ville d’Antananarivo, selon le directeur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène au niveau de la CUA, le docteur Razakanombana. Ainsi, toutes les infrastructures « Wash bloc » seront rénovées. « Il s’agit d’infrastructures remplissant les fonctions WASH ou Eau, Assainissement et Hygiène dont les blocs sanitaires, les bassins-lavoirs, les bornes-fontaines », soutient-il. Tous les Arrondissements profiteront de ces infrastructures.
Par ailleurs, la gestion des ordures est loin d’être maîtrisée dans la ville des mille, notamment durant l’abondance des fruits et la saison des pluies. Afin de résoudre cette problématique, la Commune urbaine d’Antananarivo collabore avec les usines œuvrant dans le recyclage des ordures ménagères. Chaque Arrondissement devrait disposer d’un centre de traitement des  déchets ménagers, selon le responsable de la promotion de santé au niveau de la CUA, Rasoanomenjanahary Maharavo. Les travaux devraient inclure toute la communauté, les structures communautaires locales de gestion intégrée en eau, hygiène et assainissement (RF2) ainsi que les Fokontany.
Un atelier de concertation axé sur les mesures d’accompagnement existantes pour la dissémination et l’application du Code municipal d’hygiène, plus précisément l’assainissement et l’hygiène, s’est tenu hier à Antaninarenina.
Anatra R.





Zone verte !

Publié le mercredi, 16 mars 2022

Trop obnubilés par les choses de la politique et par le train-train de plus en plus compliqué de la vie quotidienne, nous ignorons du moins nous ne savons plus apprécier encore moins savourer le bon côté de la vie.

« Etant donné que cette zone est un lieu commercial en plein essor et accueille également un grand nombre de points de vente indiens, la désignation de ce parc comme ‘‘Mahatma Gandhi Green Triangle’’ est un hommage approprié à Mahatma Gandhi. Je crois que cela rapprochera la diaspora indienne de Madagascar à l’Inde et sensibilisera la population aux valeurs de paix et de non-violence qu'enseignait  Mahatma Gandhi ». Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde dans le pays, s’est exprimé ainsi hier, lors de l’inauguration du triangle vert Mahatma Ghandi, sis à Tsaralalàna. Cette initiative entre dans le cadre de la commémoration des 75 années de progrès de l’Inde, d’après ses dires. 

Hier, un camion tractant une remorque avait été soumis au contrôle à un check-point de la Gendarmerie à Ambatolaona, sur la RN2. Lors d’une fouille, afin de constater et vérifier ce que le mastodonte a transporté, les gendarmes ont fait une trouvaille : 9 bidons d’une contenance de 20 litres chacun ont été découverts dans la cabine. Ils renfermaient de l’alcool prohibé, littéralement “toaka gasy”, soit 180 litres au total.

Covid-19 - Les hôpitaux se vident !  

Publié le mercredi, 16 mars 2022

Ces dernières semaines, Madagascar ne cesse d’enregistrer une courbe épidémiologique ascendante en matière de Covid-19. Effectivement, la circulation du coronavirus s’est ralentie, ce qui a réduit considérablement le nombre d’admissions à l’hôpital. La dernière situation journalière des établissements hospitaliers traitant les patients Covid-19 à Madagascar en témoigne. La Région Analamanga, qui a été toujours l’épicentre de l’épidémie au cours de la troisième vague, comptait avant-hier 128 places utilisées sur 621 lits disponibles pour accueillir les personnes atteintes de la Covid-19.

Un tarif à déterminer avec le ministère de tutelle, selon l’Union des coopératives du transport urbain(UCTU). A l’issue d’une réunion qui s’est tenue lundi dernier, les transporteurs membres de l’UCTU ont effectué une déclaration. Ils ont averti les consommateurs sur une probable de hausse du tarif des taxis – be exerçant dans la zone urbaine. Selon le secrétaire général de l’association, Rakotonirina Jean, cette décision a été prise face à une menace d’inflation dans le pays, ainsi que le coût de la vie en général.

Avec la crise sanitaire, l’inflation et les intempéries de ces dernières semaines, les ménages malgaches font de plus en plus face aux imprévus. C’est dans ce contexte instable et rempli d’incertitudes que des solutions de prévoyance et d’assurance ont été mises en place par la BNI Madagascar à travers le concept de « Bancassurance ». La bancassurance désigne l’offre de produits d’assurance par un établissement bancaire. Tout comme l’assurance classique, elle vise à prémunir le souscripteur des risques.

Fin de calvaire. Depuis les années 90, les salles de cinéma dans la Grande île notamment celles de la Capitale ont fermé leurs portes ou encore la plupart transformées en lieux de culte et de prières. Actuellement, seuls subsistent quelques écrans privés et les salles d'organismes culturels comme les instituts. Grâce aux efforts déployés par le ministère de la Communication et de la Culture, conduit par Lalatiana Andriatongarivo, les producteurs auront à leur disposition des salles pour diffuser leurs œuvres.

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Editorial

  • Probes et résolus !
    La bataille fait rage. A sept jours de la date butoir, la campagne entre dans sa dernière ligne droite. Campagne ou propagande ! Qu’à cela ne tienne, ce qui importe pour le peuple, même s’il ne s’exprime pas ouvertement, consiste à avoir affaire à un Parlement où siègeront des élus intègres et déterminés.Il reste une semaine aux états-majors politiques, à tous les candidats, pour convaincre les indécis à se joindre à leur cause. Une semaine pour faire valoir aux électeurs une visibilité du programme du parti ou de l’individu qu’ils entendent défendre durant leur mandat. En réalité, un député n’a pas un programme individuel pour une Circonscription donnée. Il ne peut pas prendre la place d’un maire, d’un chef de District, d’un gouverneur ou du Gouvernement. Il n’est pas là non plus pour contrôler ni superviser les actions d’un maire, d’un représentant du pouvoir central ou d’un gouverneur ou d’un…

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