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Le Président de la République Andry Rajoelina l’avait annoncé lors de son séjour en France, en août de l’an dernier. La diaspora devrait avoir le droit de vote à partir de l’élection présidentielle 2023. Une première étape allant vers la réalisation de ce souhait maintes fois exprimé par la diaspora est aujourd’hui enclenchée. Le ministère des Affaires étrangères annonce une enquête de recensement des ressortissants malagasy résidant à l’étranger. Un recensement qui concerne particulièrement ceux vivant en Europe dont en France, en Espagne, au Saint Siège (Vatican), en Israël, à Monaco et au Portugal, selon un communiqué publié mardi par l’ambassadeur de Madagascar en France.
La représentation malgache rapporte ainsi que « suite à l’adoption de la Lettre de Politique Nationale pour l’Engagement de la Diaspora (LPNED) par le Conseil des ministres en février 2021, le Gouvernement malagasy s’est engagé à rendre effectif l’exercice du droit de vote de la diaspora malagasy ». Ce recensement doit ainsi permettre de « disposer de données statistiques fiables et des informations plus précises sur les membres de la diaspora ainsi que leurs caractéristiques, et de produire des données essentielles pour la délimitation des circonscriptions électorales lors de I‘organisation des prochaines élections à Madagascar », précise le communiqué.
A lire cette missive, ce recensement se fera exclusivement en ligne. En effet, il y est dit que tous les membres de la diaspora malagasy sont invités à remplir le formulaire de recensement en ligne avant le 31 mars 2022. L’agence de presse nationale Taratra rapporte par ailleurs l’invitation lancée par l’Ambassade aux ressortissants « qui ne sont pas encore immatriculés » à procéder à l’inscription consulaire pour « bénéficier d’une carte consulaire qui est utile pour les démarches administratives a l’Ambassade et indispensable lors de la mise en œuvre du processus électoral ». Certaines étapes restent encore à franchir avant l’effectivité de ce droit de vote. Il reste notamment une révision du cadre juridique des élections, une modification de la liste électorale pour intégrer les électeurs qui résident donc à l’étranger. Une réflexion sur le système de vote idoine est également nécessaire.
La Rédaction


 «  Le peu de choses laissées par Batsirai sont détruites par Emnati ». Telle est la situation désolante après le passage dudit cyclone dans le District de Mananjary. Dès la matinée, les habitants ont commencé à rejoindre leurs foyers pour constater de visu les dégâts. Outre les cases inondées et décoiffées, nombreuses ont été totalement détruites sans parler des arbres à terre ainsi que quelques poteaux de la JIRAMA. De plus, les réseaux d’eau et d’électricité sont coupés. Selon le représentant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) sur place, les dégâts sont moins importants que ceux engendrés par Batsirai. Et peut-être que tout a été déjà détruit durant le passage de ce cyclone intense, se plaint-il. Cependant, les eaux commencent à se retirer.
Contrairement à cela, les Districts de Vohipeno et Farafangana ont été totalement ravagés. Selon le député élu à Vohipeno, Tsabotokay Honoré, durant son intervention sur une chaîne privée de la Capitale, la ville est détruite à 95%. Toutes les maisons en cours de réhabilitation ont été de nouveau détruites. Heureusement, aucun décès ni portée disparu n’ont été enregistrés, du moins hier. Les habitants ont tiré des leçons de Batsirai. Dès que la pluie a commencé à tomber, ils ont quitté les quartiers bas pour rejoindre leurs familles respectives ou les sites d’hébergement, sans attendre les directives des Forces de l’ordre. Pour Farafangana, les réseaux d’électricité et d’eau sont coupés. Plusieurs infrastructures détruites dont des bureaux administratifs, habitations, écoles et églises. « A une heure du matin, nous avons dû quitter notre maison qui était en train de s’effondrer. Nous avons rejoint la Sacristie. Le toit a été aussi emporté par le vent, mais du moins, nous étions en sécurité la –bàs », raconte un pasteur de l’église luthérienne (FLM) de Lohatranambo, Farafangana.
Les autorités locales sont déjà à pied d’œuvre pour rétablir l’eau et l’électricité dans les plus brefs délais.
Recueillis par Anatra R.


 



Ame sensible s’abstenir ! Des faits horribles se sont produits à Antokazo, Commune rurale de Manakambahiny, District d’Ambatondrazaka, lundi dernier. Une fillette a été décapitée par ses geôliers, dans le cadre d’un sacrifice rituel en vue de se procurer du mercure dans un gisement de ladite localité. La découverte macabre de la petite innocente a donc mis le feu à la poudre. Heureusement, l’enquête menée par la Gendarmerie a rapidement permis l’arrestation de deux suspects. Il s’agit de cette femme qui louait les services de la petite victime qui travaillait comme commissionnaire à ses dépens, mais aussi de cet homme, un ami intime de la première, selon la Gendarmerie. Lors d’une perquisition à leurs domiciles, les Forces de l’ordre y ont trouvé des amulettes. “Les parents des deux suspects seraient des mpimasy ou devins, spécialisés dans ce genre de rituel barbare”, commente une source auprès de la Gendarmerie.
Aux nouvelles de leurs arrestations, les villageois d’Antokazo étaient donc entrés dans une très violente colère qu’ils ont cherché à faire à tout prix la peau aux suspects. Du coup, la Gendarmerie, par souci d’éviter une effusion de sang, a dû transférer les personnes suspectes à la brigade de gendarmerie d’Ambatondrazaka-ville. Ce qui a pour effet de décupler la colère des habitants. “Les villageois soupçonnent la Gendarmerie d’avoir donné la chance aux suspects de s’échapper”, renchérit cette source. Faute de suspects à lyncher, les villageois ont donc déversé leur colère sur les maisons appartenant aux personnes suspectes dans l’affaire, maisons qui furent complètement mises à sac sinon détruites par les flammes. Ces faits remontent lundi soir même.
Mais hier matin, les membres du Fokonolona n’ont toujours pas décoléré. Car ils étaient censés accompagner les proches de la victime jusqu’à Ambohitsilaozana où l’enterrement était prévu. “Au lieu de se rendre à cette inhumation au côté de la famille de la petite, les villageois s’étaient au contraire rués vers le domicile des parents de l’un des suspects. Mais puisque les parents n’étaient pas là, les émeutiers se sont alors jetés sur leurs biens dont les rizières, les saccageant. Ils les ont fait avec un motoculteur lorsque les gendarmes sont finalement intervenus”, ajoute notre interlocuteur. Autant dire que cette intervention des Forces de sécurité et de défense a donc permis d’éviter un bain de sang inutile dont le risque existait réellement, sur place. Actuellement, tout peut arriver à tout moment, et les gendarmes sont complètement aux abois.
Pour revenir à la genèse de cette affaire, les parents de la fillette victime se sont vivement alarmés en ne la voyant pas toujours rentrer au foyer alors qu’il était déjà 21h le jour des faits. Ils ne comprennent pas ce retard car leur progéniture était censée être déjà à la maison depuis quelques heures juste après un visionnage de film vidéo ce jour-là. Or, c’est la mort qui l’a donc emportée.
Franck R.

Après des pluies persistantes et des vents violents depuis hier matin, Emnati a touché terre entre les Districts de Mananjary et Manakara, hier soir aux alentours de 22 heures locales, au stade de cyclone tropical (140 km/h).  Depuis, il a poursuivi son parcours vers l’intérieur des terres pour ensuite une sortie en mer dans le canal de Mozambique, dans la Région d’Androy, prévue ce soir même. Si la prévision de l’intensité du cyclone a été revue à la baisse, la situation auprès des Régions classées « zone rouge » est alarmante.

Les détenus figurent parmi les personnes vulnérables dont la Commune urbaine d'Antananarivo prend en charge dans son volet social. Comme à l'accoutumée, une délégation composée de l'adjoint au maire, Andriamanday Ny Andrianiaina, le conseiller du maire, pasteur Nestor Razafindramanitra, ainsi que l'Aumônerie FJKM du Synode d'Antananarivo-ouest a effectué une visite à la Maison centrale d'Antanimora, hier. Ils ont remis des vivres pour les détenus. Il s'agit de 10 sacs de 50 kg de riz et de 70 sachets de 5 kg de pâtes alimentaires.

Barea, dans l’impasse !

Publié le mardi, 22 février 2022

Un avenir incertain. Un lendemain improbable. Les férus du ballon rond ne savent plus où et à qui s’en remettre et à quel saint se vouer ? Rabesandratana est-il encore le coach du onze national ? S’il l’est toujours, où est-il ? Sinon, à qui le pays a-t-il l’honneur ou à défaut l’horreur ? A quel sort va-t-on réserver à nos Barea ? Soucis ! Inquiétude ! Et parfois étonnement !  On a droit à plus de questions que de réponses.

Peu reluisante. Les projections avancées par les professionnels du secteur par rapport à leur espérance concernant la relance du tourisme en général et du tourisme traditionnel en particulier sont loin de rassurer l’ensemble des gens qui vivent du tourisme. « Nous n’enregistrons en moyenne qu’un peu moins d’une dizaine de jours de location par mois depuis le début de la pandémie si auparavant notre agenda était toujours complet ou presque. Par ailleurs, depuis deux ans aucun touriste n’a occupé la banquette arrière de mon véhicule.

Briser le silence sur ces maltraitances et violences que certaines personnes peuvent subir. Après un long travail acharné, la bande dessinée intitulée « Pejy Maizina » est sortie de sa tanière lundi matin. Une BD assez originale puisque les auteurs, illustrateurs et dessinateurs Anja et Riri l’ont conçue pour lutter contre la violence basée sur le genre ou VBG. Des faits ont été illustrés dans cette œuvre  inspirée d’une histoire vraie. 

Dons du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Dans le cadre des réponses suite au passage du cyclone Batsirai et face à l’arrivée de la tempête tropicale Emnati, des équipements médicaux et lots d’intrants de santé sont mis à la disposition des Districts du Sud- est les plus affectés, à savoir Mananjary, Manakara et Ifanadiana.

Le sang a giclé et un assaillant se trouve actuellement entre la vie et la mort ! A un moment où les multiples agressions et autres assauts de bandits ayant souvent ensanglanté le quartier de Tsararano et les environs du bureau de la JIRAMA à Amboaboaka à Mahajanga, inquiètent et exaspèrent à la fois les riverains, la Police surprend avec sa récente opération anti-gang.

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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