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Ligne rouge !

Publié le jeudi, 24 février 2022

Vladimir Poutine aurait-il franchi la ligne rouge ? Dans la crise datant depuis des décennies qui l'oppose à l'Ukraine, internationalement appelée « la crise ukrainienne », le Président russe entretient le vague sinon le flou sur sa véritable intention. L'occident, les pays transatlantiques groupés autour de l'OTAN, qui se définit comme l'allié fidèle de l'Ukraine, hésite entre rester inactif ou se préparer à une guerremais guette le moindre mouvement du super grand de l'Est.

Bouffée d’air frais. L’annonce en Conseil des ministres de la réouverture des frontières aérienne de Madagascar à partir du 5 mars prochain a été plutôt bien accueillie par les opérateurs du secteur privé en général et ceux du secteur touristique en particulier. Cependant, cette réouverture s’accompagne encore de quelques conditionnalités que les ministères des Transports, du Tourisme et des Affaires étrangères communiqueront ultérieurement. Une annonce qui devient synonyme d’une lueur d’espoir pour les opérateurs économiques dont les activités ont été davantage mises à mal à cause de ces restrictions sur les frontières.

Sitôt après son retour d'un déplacement à Bruxelles (Belgique), le Président Andry Rajoelina reprend sa tournée dans les Régions touchées par les cyclones. Hier, le Chef de l'Etat a visité le District de Marolambo et la Commune de Sahakevo, dans la Région d'Atsinanana. Le Président était à la tête d'une délégation composée de quelques membres du Gouvernement, ainsi que des partenaires internationaux, notamment Issa Sanogo, coordinateur résident du Système des Nations unies à Madagascar et Pasqualina Di Sirio, représentante du Programme alimentaire mondial (PAM) à Madagascar. 

Conformément aux promesses du Président lors de son déplacement dans le District de Mahanoro, il y a deux semaines, un hélicoptère « gros porteur » doté d'une capacité de transport de plusieurs tonnes de produits a amené des vivres pour les sinistrés. Il s'agit d'une coopération entre l'Etat malagasy et les partenaires au sein du Système des Nations unies, notamment le PAM. Les habitants de Marolambo sont donc les premiers à en bénéficier. Bien que ces derniers n'aient pas été directement touchés par les impacts du cyclone, ils sont sujets à de nombreuses préoccupations quotidiennes, notamment celles liées à la dégradation de l'axe reliant Marolambo et Mahanoro, pourtant nécessaire au transport des produits de première nécessité et du carburant. Cela fait deux mois qu'un camion transportant du carburant a quitté Mahanoro, sans avoir pu rallier Marolambo à cause de l'état des routes. L'accès à l'électricité, coupée depuis trois longs mois, dans cette localité dépend pourtant de cet approvisionnement en carburant. L'homme fort admet que la population a grand besoin d'une aide de l'Etat. L'état des infrastructures routières n'a pourtant pas empêché le Président de venir à la rencontre de la population. Il est d'ailleurs le troisième Président à faire le déplacement dans cette localité, après Philibert Tsiranana et l'Amiral Didier Ratsiraka.

Des travaux de développement en cours

Le processus de développement avance de manière progressive à Marolambo où plusieurs travaux sont déjà en cours. A titre d'exemple, la construction d'une route en pavé de 1,3 km, ou encore la construction de la circonscription financière  qui permettra de faciliter la perception du salaire des agents de l'Etat, incluant les instituteurs. Ces derniers sont obligés de faire le déplacement à Mahanoro voire à Antananarivo pour recevoir leur paie.

Pour sa part, le Président Andry Rajoelina a promis la prochaine construction d'un CEG « Manara-penitra ». « Désormais, Marolambo ne sera plus isolé. Contre toute attente, les travaux de réhabilitation de l'axe Marolambo-Mahanoro, long de 130 km, vont démarrer incessamment », a annoncé le Chef de l'Etat. Une promesse suite à une requête du Cardinal de Madagascar, Désiré Tsarahazana qui est originaire de la Région. L'axe Marolambo-Antanifotsy sera également réhabilité et ce dans le cadre du projet « Sahofika ». Un groupe électrogène sera installé à Mahanoro pour résoudre le problème d'électricité. En guise de solutions durables pour la population de Marolambo, l'Etat prévoit l'installation d'un parc équipé de plaques solaires. Les familles vont également bénéficier de kits solaires. Le Président a assuré à la population qu'elle ne sera pas seule. Cette visite fut l'occasion de distribuer des packs de « Vatsy Tsinjo », notamment composés de 5 kg de riz, des boîtes de sardines, du lait, de l'huile, des légumineuses, du CVO, etc. Le volet « sécurité » ne sera pas en reste, d'où la présence du secrétaire d'Etat en charge de la Gendarmerie nationale. Après Marolambo, la délégation a pris la direction de la Commune rurale de Sahakevo, située à 60 km du District précité, dans l'après-midi. Cette Commune a été fortement touchée par les deux derniers cyclones Batsirai et Emnati, entre autres deux CEG ravagés ainsi que de nombreux lieux de culte endommagés. Andry Rajoelina est le premier Président à y mettre les pieds. Le numéro un de l'Exécutif poursuivra son périple dans d'autres Districts de cette partie Est de l'île ce jour.

…Des pierres précieuses y existent-elles ? On y croit dur comme fer ! Pourquoi ? Toute la journée du 23 février dernier, l’agglomération d’Ambatosoratra, un bled sis sur la RN, à une vingtaine de kilomètres au nord d’Ambatondrazaka, a été le théâtre d’une effervescence. Une foule immense réclama la tête d’un jeune homme qui passe pour être le bourreau d’une petite fille de dix ans (voir notre article d’hier 4146).

Parmi les infrastructures endommagées par le passage du cyclone Batsirai. Le centre hospitalier de référence du District (CHRD) de Mananjary a été décoiffé et reste non opérationnel jusqu’ici. Les locataires de l’établissement, dont le directeur, les médecins et les paramédicaux, font partie des sinistrés. Le personnel médical a quand même secouru les victimes et les blessés dans les églises et les écoles qui ont servi de sites d’hébergement, également balayés par le cyclone. Tous les patients ont, quant à eux, été déplacés ou réunis dans un même bâtiment du service médecine, couvert par un toit de dalle. 

La une du 24 février 2022

Publié le mercredi, 23 février 2022

Du machiavélisme !

Publié le mercredi, 23 février 2022

Du machiavélisme dans tous ses états ! Toujours en état d’alerte, le régime Orange de Rajoelina Andry Nirina n’a aucun répit ni repos. Des perturbations climatiques successives aux manœuvres de déstabilisations récurrentes en passant par des affaires internes de la plateforme présidentielle compromettantes, les tenants du pouvoir au sommet de l’Etat ont fort à faire pour tenir d’une main de fer le contrôle de la situation. Toutes les occasions sont bonnes pour semer le désordre.
Que personne ne soit tentée d’insinuer que les perturbations atmosphériques à répétition sur le territoire national sous forme de tempêtes ou des cyclones tropicaux en causant des ravages et des pertes de vies humaines relève d’une quelconque malédiction qui frappe le pays et ce à cause, dirait-on, des incuries des tenants du régime en place. Certaines voies dénuées de tout sens invoquent l’idée de « punition » divine pour expliquer les sautes d’humeur récurrentes et violentes de la nature. Qu’on se le dise, les climatologues et météorologues précisent et insistent qu’il s’agit d’un simple concours de circonstances naturel sinon climatique en cette période, allant de décembre à avril, propice aux dépressions tropicales ou aux cyclogenèses. La Grande île se plaçant dans l’axe de la trajectoire se trouve naturellement dans l’œil du cyclone ou de la tempête avec tout cela suppose d’adversités et de lourds dégâts.
Certains acteurs politiques évoluant dans l’orbite de l’Opposition, mobilisés par l’esprit diabolique, tentent de remettre les impacts de ces aléas climatiques sur le compte du régime, en particulier sur les épaules du locataire d’Iavoloha. En plus, ils profitent bassement des difficultés entraînées pour semer la pagaille. Du machiavélisme pur ! A un moment où l’on a besoin de la solidarité nationale, les détracteurs éprouvent le malin plaisir d’envenimer l’atmosphère, de polluer l’ambiance.
Certes, quelques membres influents du régime, des parlementaires, des membres du Gouvernement et des proches collaborateurs du numéro un du pays et bien d’autres font montre d’écarts de conduite ou d’égarement de comportement ou tout simplement victimes d’accusations gratuites mais de tels cas ne signifient nullement que le pouvoir en place vogue à la dérive.
La perfection n’est pas de ce monde. Un régime politique idéal, sans défauts, ne se rencontre pas sous le ciel. Cela ne veut pas dire qu’on rejette les critiques. Le système politique fondé sur le socle de la démocratie admet le principe basé sur la remise en cause de la gestion des affaires mais tout en prenant la peine de bien vouloir vérifier le bien-fondé de la chose et avoir le réflexe de proposer. La tactique selon quoi on balance sur la place publique via la presse audiovisuelle ou par réseaux sociaux interposés des informations, pour la plupart des cas non fondés, porte atteinte gratuitement à l’image du régime et crée des troubles auprès de l’opinion.
Larousse définit le terme « machiavélisme » en « politique faisant abstraction de la morale » et « action tortueuse et empreinte de perfidie ». Dénués du sens de la morale et imbus de l’esprit des traîtres, les actes des ennemis du progrès ne visent qu’à discréditer l’homme fort du pays ainsi que ses proches collaborateurs.
Avec le passage de ce cinquième cyclone en un mois, l’essentiel qui vaille la peine consiste à unir nos forces.
 


Aucune tolérance pour les transporteurs irréguliers. Un grand soulagement pour les usagers, après des années de galère et de souffrance. Après un avertissement, la Police nationale inflige des sanctions à l’égard des taxis- be indisciplinés, exerçant dans la zone urbaine et suburbaine. Hier, un taxi –be de la ligne 133 reliant Ambodifilao et Itaosy a été mis en fourrière. Ce dernier a délaissé ces passagers à Ampefiloha au lieu de les déposer à Ambodifilao où se trouve le terminus. Mais ce comportement indigne des transporteurs n’est pas un cas isolé dans la Capitale. La majorité d’entre ces derniers exercent cette pratique, notamment durant la matinée et en fin de soirée. En conséquence, les usagers sont obligés de payer le double, voire même le triple du tarif s’ils ne veulent pas rentrer à pied. Le statut de service à utilité publique remis en question. Outre le non-respect des gestes barrières, les transporteurs ne se soucient plus que de leurs propres intérêts. Pour les lignes reliant le centre-ville avec les zones lointaines comme Ambohimangakely, Itaosy ou encore Ivato et Ambohidratrimo, Anosiala, Ambohitrimanjaka, seulement quelques-unes arrivent à destination, à partir de 16 heures. Certains sont même équipés de GPS, mais aucune amélioration sur la qualité de leur service n’a été constatée, jusqu’à ce jour. Pour la ligne Ivato et Ambohidratrimo, les taxis-be ne rejoignent plus leur terminus à Vassacos, mais s’arrêtent aux 67ha. Ainsi, certains transporteurs augmentent discrètement les frais de bus, notamment durant l’après-midi, et qu’ils n’acceptent plus le tarif demi-trajet.
Anatra R.



Alternative. En janvier 2022, la consommation des produits pétroliers s’élève à 98 914m3, en hausse de +15,8% par rapport à 2021, et de +11,1% par rapport à 2020. C’est le constat exposé par l’Office malagasy des hydrocarbures dans le bilan flash sur le marché pétrolier que cette institution vient de publier concernant la consommation de ces denrées périssables pour le premier mois de cette année. Selon ce rapport, la consommation du gaz affiche une nette évolution de + 72% en janvier 2022 comparée à la même période pour l’année dernière. Même cas pour le pétrole lampant qui affiche une hausse de + 13%. En effet, en cette période d’intempéries, il est fort possible que l’utilisation du gaz se vulgarise avec le pétrole lampant au détriment du charbon de bois qui devient un luxe en temps de pluie avec son aspect qui est loin d’être pratique. Par ailleurs, devenu presque prohibitif, le prix du charbon de bois a doublé en quelques mois. Passant de 15 000 ariary le sac de 50 kg à presque 30 000 ariary sur les étals de la Capitale. En même temps, la déforestation continue de faire des ravages. Selon un technicien environnemental, l’utilisation du charbon de bois figure parmi les facteurs qui détruisent l’environnement à Madagascar dans la mesure où ce genre de source d’énergie est lié aux besoins des villes qui ont, actuellement, une croissance vertigineuse de leur population. D’après les chiffres, entre 200 000 et 300 000 ha de forêts disparaissent chaque année à Madagascar. En plus d’être contreproductif en termes de conservation, le charbon de bois est devenu de plus en plus inaccessible pour ses principaux usagers, à savoir les familles aux revenus modestes qui ont du mal à couvrir des dépenses en termes d’énergie autre que cette denrée.  Autant de raisons qui amènent en tout cas à conclure que le pays a intérêt à trouver rapidement des solutions durables contre cette déforestation. D’un autre côté, l’initiative du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) de vulgariser le gaz butane pour diminuer la dégradation forestière aura porté ses fruits dans certains cas. Pour rappel, cette institution a établi dernièrement une convention avec le Comité malgache de butane (CMB) comprenant quatre sociétés gazières ainsi que le ministère de l’Economie et des Finances (MEF). En ce sens, un premier pas a été fait afin de diminuer de 20% à 5% la TVA sur le gaz butane dans la loi de finances initiale 2021. Sachant que 97% des ménages malagasy utilisent du bois pour la cuisson induisant un rythme de consommation de 18 millions de m3 de bois par an.

Hary Rakoto



Après une rencontre avec le Premier ministre la veille, la délégation de la Banque mondiale dirigée par Idah Z.Pswarayi-Riddihough, directrice des opérations de la Banque mondiale (pour les Comores, Madagascar, Maurice et le Mozambique), s’est entretenue avec le Président de la République Andry Rajoelina, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Une rencontre au cours de laquelle les deux parties ont passé en revue les projets financés par cette Institution financière à Madagascar, mais surtout « de discuter des défis et des perspectives d’amélioration des relations de coopération en vue d’un meilleur soutien au développement de la Grande Île », selon un communiqué conjoint publié à l’issue de l’entrevue. Ladite missive qui note par ailleurs « L’appui de la Banque mondiale en faveur de Madagascar s'est renforcée de manière significative durant la crise sanitaire liée à la Covid-19. »
En outre, « Les projets mis en œuvre récemment traduisent une amélioration de la coopération avec la Banque mondiale dans différents secteurs », renchérit le communiqué. Une partie de ces nouveaux projets concerne la lutte contre la pandémie, avec des investissements dans le secteur de la santé. L’éducation, la protection sociale, le secteur agricole et les technologies de l’information ont également bénéficié du soutien de l’institution de Bretton Woods. « Autant d’étapes qui ont permis à Madagascar de bénéficier d’un soutien financier de l’institution au même niveau que les autres pays du continent », souligne le communiqué conjoint.
Les axes de coopération pour l’année 2022 ont aussi été abordés durant la rencontre. Parmi eux figure notamment le soutien de la Banque mondiale au programme national de reforestation de la Grande île qui vise à restaurer 4 millions d’hectares de paysages et de forêts d’ici 2030. Il a également été évoqué, un appui technique et financier au Plan Emergence de Madagascar qui fournit une stratégie détaillée pour hisser Madagascar au rang de pays émergent d’ici 2040. Dans cette optique, l’organisation d’un Groupe Consultatif dans les locaux de la Banque mondiale a été citée. Par ailleurs, l’obtention d’un aval de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) pour le financement de l’hôpital de la Nouvelle Ville figure aussi parmi les pistes de coopération avancées par la partie malgache lors de cette rencontre.
La Rédaction

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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