Air peut-être, c'est le sobriquet que la plupart des usagers avaient attribué à Air Madagascar, il fut un temps. Présentement, avec le changement de dénomination, la compagnie aérienne nationale peine à se défaire de ses mauvaises habitudes. A l'illustration d'un vol international prévu pour aujourd'hui et qui sera alors reporté pour lundi. D'ailleurs, dernièrement, la compagnie aérienne Madagascar Airlines a dû modifier le programme de ses vols depuis La Réunion. Un avion ATR de la société a été touché par la foudre alors qu'il était en train d'atterrir à l'aéroport Roland Garros de Sainte-Marie. La compagnie a rapporté « un impact technique sur l'appareil ».
Officiellement, 150 tonnes de vanille ont été exportées par Madagascar. Mais il fallait être naïf pour se dire que toute la production exportée s'est faite dans les règles de l'art. Certains acteurs sans vergogne continuent de couler sciemment la filière, malgré les efforts entrepris par le Gouvernement.
Dura lex sed lex, mais certains s'entêtent
Le Gouvernement a fixé le prix du kilo de vanille à un taux plancher de 250 USD, afin de protéger l'intérêt des producteurs et des collecteurs malagasy. Une rencontre avec les principaux acteurs internationaux de la filière a même eu lieu à Paris au mois de juin pour mettre les choses au clair et sceller les règles du jeu dans le marbre.
Malgré toutes ces mesures prises par le ministère du l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, certains s'entêtent à braver les lois en vigueur.
Certaines entreprises prêtes à tout pour contourner la loi
On sait que certaines entreprises ont recours à des procédés peu catholiques pour écouler leur stock en dessous du prix plancher établi. Chez NR MADA ou encore CTAA par exemple, nos sources indiquent que les transactions se font en devises ou par rétrocessions en produits.
Si, dans son article du 25 janvier, RFI parle d'un bras de fer autour de la filière, elle se garde bien de citer SUN RESOURCES, une agence sise à Toamasina pour le compte d'entreprises à Dubaï, qui propose de la vanille de grade 1 certifié bio à 170 USD, livrable dans des ports à Hambourg ou Rotterdam.
Le label « Vanille de Madagascar » usurpé
L'autre pratique, encore plus honteuse, c'est de faire passer de la vanille d'autres provenances pour de la vanille de Madagascar. L'entreprise DEMONCHY par exemple, s'est approvisionnée de dizaines de tonnes en Indonésie et en Ouganda, à seulement 120 voire 90 USD le kilo. Dans quel but ? Pour les mélanger à leur stock et les vendre sous le label « Vanille de Madagascar ».
Des pratiques mafieuses qui détruisent la filière
Quand une stratégie nationale a pour but l'objectif de défendre les intérêts des acteurs locaux dont les producteurs, préparateurs et collecteurs, certains ne s'offusquent pas de trahir leurs compatriotes pour se remplir les poches. Allez leur expliquer ce que c'est qu'être « ethic-compliant », lorsque l'intérêt commun ne leur inspire rien.
C'est donc de manière éhontée que certaines entités comme The Vanilla Trade Company proposent sur Facebook des services totalement illégaux : location d'agrément, exportation sous-main. Qui se cache derrière ces pratiques mafieuses ? Aux autorités compétentes de s'autosaisir pour le découvrir.
La Rédaction
La Banque africaine de développement et le Fonds international pour le développement agricole vont s’engager financièrement à Madagascar pour ’atteinte de l’objectif d’autosuffisance alimentaire. Les deux grosses institutions vont s’engager à contribuer respectivement à hauteur de 334 millions de dollars américains, et pour 200 millions de dollars américains, pour la mise en œuvre du Pacte national de Madagascar pour l’alimentation et l’agriculture.
La déformation de la réalité, les campagnes de dénigrement de basse facture, la personnification de la chose publique, l’engouement pour les sujets diffamatoires dénués de tout fondement. Tels ont été les armes de l’Opposition ces derniers temps. Les récentes informations ont révélé que beaucoup des membres de cette Opposition sont tentés par une radicalisation du mouvement. Une partie des détracteurs du pouvoir actuel sont en effet partie prenante dans un plan machiavélique visant la déstabilisation de Madagascar pour installer in fine une période de transition dans le pays dans laquelle ces politiciens en mal de crédit obtiendraient des sièges. C’est dans ce funeste objectif que s’est tenue récemment au domicile d’un actuel parlementaire au passé sulfureux une réunion regroupant d’actuels parlementaires de l’Opposition, d’anciens ministres et des hommes des anciens régimes. L’information ébruitée sur les réseaux sociaux a été confirmée par des sources informées. Une autre mobilisation du même acabit est ainsi prévue pour ce jour. Un exemplaire de l’invitation circule massivement sur les réseaux sociaux. Rendez-vous a été donné dans une villa dans la périphérie sud de la Capitale. Sur la forme, cette réunion sera à coup sûr l’occasion pour les différents participants d’effectuer une attaque en règle contre le régime en place. Ils affirmeront que c’est l’heure du changement. Sur le fond, elle devrait servir de base aux actions futures de ce groupement de politiciens affublés par l’opinion du sobriquet de « dinosaures politiques». Ne pouvant pas s’assurer de revenir au pouvoir par la voie démocratique normale, ces opposants tentent le tout pour le tout. Leur objectif est de faire feu de tout bois pour perturber voire annihiler le processus électoral et éprouver la démocratie à dix mois de l’élection présidentielle. D’après les bruits qui courent, une descente dans la rue serait ainsi programmée avant la fin du mois ou au début du mois prochain. Le but est de pousser à un changement de Gouvernement inconstitutionnel et un partage de sièges. Les démarches de cette Opposition est pour beaucoup en tout cas vouée à l’échec. Dans le contexte difficile actuel, la population malgache sait que la voie d’un soulèvement n’est point une solution.
La Rédaction
Controversée, la présence que l’église comptera effectuer dans tous les bureaux de vote de la Grande île provoque une vague de tollé et de remise en cause. Les quatre grandes églises du FFKM viennent d’entamer une nouvelle étape qui confirme leur volonté de s’ingérer dans les affaires politiques nationales à partir de la « bombe » d’Antsonjombe. La présidence tournante échouant entre les mains du président du FJKM conforte le phénomène. De ce fait troublant, les prélats continuent leur bonhomme de chemin à fouler aux pieds la plate-bande des autres.
Lors de la passation de flambeau entre le président sortant, l’évêque anglican Samoela Jaona Ranarivelo, et le président entrant pasteur Irako Ammi Andriamahazosoa, président de la FJKM, le nouveau chef du FFKM devait déclarer que l’église se mobilisera activement et effectivement dans le processus de contrôle et suivi des scrutins à venir dont en premier lieu la présidentielle. Une structure dite « Andrimaso » sera présente dans tous les bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire national aux fins donc de suivre voire d’observer sur place le déroulement du vote jusqu’à la proclamation des résultats (provisoires) par bureau de vote. Les Andrimaso vont transmettre les résultats par bureau au siège du FFKM. Une initiative qui permettra aux prélats du FFKM d’avoir une idée (vraie ou fausse) de l’allure générale du scrutin qui pourrait (au conditionnel) le publier sur la place publique.
De qui se moque-t-on ! En vertu de quel droit une entité en dehors des structures évoluant en dehors de la CENI et de la HCC, les seules habilitées à s’occuper, en amont et en aval, des processus du vote à Madagasikara, s’arroge-t-elle le droit de siéger dans chaque bureau de vote au moment du déroulement du scrutin ? C’est ni moins ni plus une présence de trop ! Seuls les délégués mandatés par les candidats pourront y siéger en permanence et signer au nom des candidats les procès-verbaux du déroulement et des comptages des voix. A noter que les observateurs agréés par la CENI pourront entrer dans le bureau de vote non pas pour y siéger mais seulement pour constater de visu le déroulement du vote pendant un certain temps et repartir pour circuler dans d’autres bureaux sans pouvoir d’ailleurs publier avant terme ce qu’ils ont pu voir sur terrain.
En toute évidence, l’initiative controversée du FFKM, sous l’impulsion du nouveau président tournant, réjouit le camp d’en face. Toute tentative contribuant à « abattre » le Président en place, le super favori, est à encourager. Au sein de la paroisse FJKM, il existe un terrain favorable sinon acquis à la tendance de l’Opposition. L’ancien Chef de l’Etat Ravalomanana Marc, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, peut bien se targuer d’avoir une base solide parmi les fidèles même au sein du clergé réformé. Le « Hetsiky ny mpitondra fivavahana » témoigne largement de son ascendance au sein de l’église protestante. Lui-même étant un ancien vice-président du Bureau Foibe FJKM.
Si chacun s’occupe sérieusement de la tâche qu’on lui a assignée, le pays avance. Par contre, s’il existe des entités qui s’entichent à s’immiscer dans les affaires des autres, le pays tournera en rond et aura du mal à se débarrasser du cercle vicieux de la pauvreté.
Le sujet lié à l’alimentation en Afrique est au cœur des discussions dans le cadre du Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernements africains qui a débuté, hier, au Centre International de Conférence à Dakar, au Sénégal. Un rendez – vous international qui porte sur le thème « Nourrir l'Afrique : souveraineté alimentaire et résilience » et auquel Madagascar participe avec une délégation dirigée par le Président Andry Rajoelina. Durant son discours, lors de la cérémonie inaugurale, le Président du Sénégal et non moins président de l’Union africaine, Macky Sall, a souligné que chaque pays doit « dédier 10% de son budget à l’agriculture ». Pour sa part, le Président de la Banque africaine de développement (BAD), Adesina Akinwumi, a mis en exergue la mise à disposition d’un budget de 10 milliards de dollars qui sera destiné à financer les projets liés à l’agriculture sur une durée de 10 ans.
Lors de sa prise de parole, le Président Andry Rajoelina a réitéré que « l’Afrique fait face à une guerre liée à la famine et la malnutrition. Ce n’est pas les armes ni les bombes qui frappent les populations mais la faim ». Selon ses propos, 25 000 personnes décèdent quotidiennement de la famine dont 10 000 enfants. En guise de solution, le Chef de l’Etat suggère l’augmentation des recettes agricoles ainsi que la distribution de semences améliorées aux agriculteurs.
La souveraineté alimentaire comme défi
Le Président de la République a, par la suite, participé aux débats aux côtés de ses homologues africains. Pour rappel, ce 2ème sommet sur l’alimentation en Afrique est organisé conjointement par la Commission de l'Union africaine et la Banque africaine de Développement (BAD), avec la ferme ambition de promouvoir les sujets liés à la souveraineté alimentaire du continent africain, de libérer le potentiel alimentaire immense de l’Afrique en mobilisant et mettant en cohérence dans cette perspective les ressources gouvernementales et les financements privés. Des objectifs qui s’alignent au plan d'urgence africain pour la production alimentaire qui a été approuvé au mois de mai 2022.
D’après les précisions émanant de la Présidence, « le Président de la République, Andry Rajoelina y a été spécialement convié en tant que Champion de la nutrition en Afrique, un titre qui a été confirmé par la BAD lors du déplacement du Président de la République en décembre 2022 à Washington DC ». La délégation malagasy aura l’occasion de concrétiser les échanges avec les investisseurs et partenaires rencontrés lors de l’entrevue du Président avec la BAD et l'organisation « Big Win Philanthropy » à Washington DC l’année dernière.
S.R.
L’exportation de crabes est une des filières en bonne santé, ces deux dernières années. Les redevances perçues durant l’exercice de 2022, suivant les chiffres arrêtés le 31 décembre au ministère de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), étaient de 2,31 milliards d’ariary. Elles n’étaient que de 590,3 millions d’ariary l’année précédente. Les recettes versées dans les caisses de l’Etat ont donc quasiment quadruplé.
Pourtant, les quantités exportées ont quasiment stagné : 2 314 tonnes en 2021 contre 2 366 tonnes l’année passée. Pour la petite comparaison, le total des redevances encaissées en 2018 n’était que de 175,15 millions d’ariary pour 3 091 tonnes exportées. Il était donc loin du montant final de 2022 pour presque le même volume exporté.
La performance obtenue par la filière crabe n’est pas le résultat des événements fortuits. Elle coïncide avec l’arrivée du nouveau ministre, le jeune Dr Mahantante Tsimanaoraty Paubert, à la tête du département. Cet enseignant-chercheur à l’Institut halieutique et des sciences marines (IHSM) à l’université de Toliara est un fin connaisseur des domaines de la pêche et de l’économie bleue.
Le natif d’Ambovombe Androy, avant de devenir un grand commis de l’Etat, a évolué au sein des organisations de la société civile militant pour la bonne gouvernance, la transparence, la protection de l’environnement et l’efficacité des actions en faveur des communautés. Outre ses nombreuses expériences professionnelles, il a bénéficié d’un programme de formation en leadership dispensé aux Etats-Unis qui a fait de lui un leader exemplaire.
Avant de prendre les rênes du MPEB, le Président Andry Rajoelina lui a demandé de redresser le secteur de la pêche à Madagascar et de promouvoir l’économie bleue au profit de la croissance. Les consignes données ont atteint les bonnes oreilles. Le jeune ministre Paubert et son équipe ont entrepris de ramener la barque en eau calme. Certes, tant d’irrégularités ont sérieusement chaviré le département auparavant.
Pour les mesures appliquées, le taux de redevances varie d’une année à une autre. Il était, par exemple, de 150 ariary par kilo pour les produits congelés et de 400 ariary par kilo pour les crustacés vivants en 2021. Le moment est venu pour le nouveau ministre et son équipe de mener la réforme. Le taux est ainsi révisé à la hausse pour devenir 1 000 ariary par kilo pour les congelés et 900 ariary par kilo pour le vivant.
L’on a aussi entamé l’application du système de quota en 2021 où les restrictions liées à la pandémie ont réduit les activités de collecte et l’exportation. L’année passée, l’exportation est ouverte à toutes les sociétés. Mais seulement cinq sociétés chinoises peuvent exporter les crabes vivants vers la Chine. Entre autres, la persistance de la Covid dans ce pays pose problème pour les autres exportateurs.
Selon les données officielles, 24 exportateurs et 98 collecteurs ont opéré en 2022. Les mêmes exportateurs sont toujours en activité pour cette année. Le nombre de collecteurs agréés pourrait légèrement changer. Le volume d’export prévu jusqu’au 31 décembre est de 4 750 tonnes pour générer des redevances estimées à 4,47 milliards d’ariary.
M.R.
Répartis dans plusieurs pays. Depuis 2018, 87 étudiants malagasy ont reçu des bourses d’excellence octroyés par l’ONG mauricienne « Human Welfare League » (HWL) à travers l’Institut culturel et social « Al- Ghazali ». Ces boursiers, bacheliers au départ, suivent actuellement leurs études en Zambie, Tanzanie, Turquie, Maroc, Canada, Belgique, etc. « Ces étudiants malagasy boursiers se démarquent, si l’on tient compte des retours positifs venant de leurs pays d’accueil. Ils obtiennent des meilleures notes et reçoivent des bons points grâce à leurs comportements et s’investissent dans les études. La plupart d’entre eux se classe dans le top 10 de leur promotion. A l’heure d’aujourd’hui, l’investissement que nous faisons dans l’éducation n’est pas vain… », avance Mdahoma Abdou Razakou,directeur exécutif de l’Institut « Al- Ghazali ».
Ces bourses d’excellence sont octroyées aux élèves méritants, ayant obtenu une moyenne dépassant 15/20, mais qui n’ont pas les moyens de poursuivre leurs études. La majorité des boursiers proviennent des familles en situation de précarité, selon les informations recueillies. D’ailleurs, des enquêtes se font au préalable au sein de leurs foyers. Le retour à Madagascar constitue l’une des conditions imposées aux boursiers, pour éviter la fuite de cerveau. Les premiers retours sont prévus en 2026, après 5 à 6 années d’études pour l’obtention du Master II. « …après, c’est à l’Etat malagasy de bien recevoir ces jeunes et les utiliser à bon escient », ajoute notre interlocuteur. Les boursiers ont effectué, notons-le, une année d’adaptation et de bain de langue avant de commencer leurs études supérieures. Ils bénéficient d’une prise en charge complète, quoi que leurs familles aient payé les frais pour la production de leurs passeports.
Pour 2023-2024, l’appel à candidatures pour l’obtention des bourses d’excellence est ouvert à partir du 10 février jusqu’au 10 mars prochains sur le site web dudit institut. Outre les bacheliers, les titulaires d’un diplôme de Licence, les doctorants ainsi que les jeunes formateurs vont également en bénéficier cette fois-ci. Les 10 meilleurs bacheliers seront choisis, contre 3 étudiants pour le Master, lesquels vont toucher une fourchette de 2,5 à 4 millions d’ariary par an de bourses locales. Celles-ci s’élèveront de 4 à 8 millions d’ariary pour les doctorants. En plus de la demande, la pertinence de leur proposition de thèse, laquelle devrait être utile et réalisable pour l’émancipation de Madagascar, sera considérée. Notons que chaque candidat devrait présenter une proposition de mémoire de 8000 mots, dans laquelle il allie approche holistique, intégration de connaissance, recherches, rédaction, entre autres.
Patricia Ramavonirina
Les fruits et légumes sont devenus des denrées rares et quasi introuvables dans la ville des fleurs. Déjà des produits de luxe en temps normal, les tomates et autres carottes ont connu une hausse de prix sans précédent, en un clin d’œil, à cause de la coupure de la RN°4 et des autres axes desservant Mahajanga.
En effet, la ville se ravitaille en produits maraîchers des Districts et Communes voisines, et même dans d’autres régions. Mais à cause de la tempête tropicale Cheneso, la plupart des routes rejoignant les localités productrices sont actuellement impraticables ou même sous les eaux.
Au Bazar be de Tsaramandroso ou au marché de Mahabibo, les prix à l’étal affichent au moins 7000 ariary le kilo pour les carottes. Du côté des haricots verts, c’est aussi tout aussi irrationnel avec 11 000 ariary le kilo.
Pourtant, il y a quelques jours, la tomate s’achetait encore à 200 ariary l’unité contre 700 à 1000 ariary actuellement.
« Nous sommes complètement dans l’expectative, comment va-t-on pouvoir acheter le kilo de la pomme de terre à 6000 ariary ? Avec notre salaire de fonctionnaire, cela ne représente même pas une journée de travail. Certes, il y a la coupure des routes, mais les marchands aussi profitent de la situation pour imposer leur loi. Il faut désormais penser à cultiver ce genre de marchandise à Mahajanga, car ce genre de situation va se répéter dans l’avenir », commenta une mère de famille en rentrant bredouille du marché.
Avec la hausse de ces produits, la plupart des usagers se tournent vers des produits de stock comme les pâtes, les produits en conserve et les saveurs artificielles pour égayer leur repas.
« Les cubes jumbo et les tomates en boîte ne sont pas des produits naturels, mais jusqu’à ce que la situation se rétablisse, on préfère les utiliser pour que la clientèle ne nous zappe pas. On leur explique aussi la situation pour qu’il n’y ait pas de malentendus », explique un gargotier toujours prêt à servir malgré un temps grisâtre.
Cette hausse des légumes et de fruits était inévitable à cause de la dépendance du District sur les régions environnantes. L’on espère que le prix revienne à la normale. Il est en effet de coutume qu’en matière de vente l’augmentation des prix se fait en un éclair, mais le retour à la normale jamais.
Nikki Razaf