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L’intégration de la première et d’une partie de la deuxième vague de marchands de rue dans le marché à étages de Behoririka a commencé avec une vive tension entre ces derniers et la Mairie de la Capitale, hier. En effet, dès 5 heures du matin, les agents de la Police municipale sont descendus sur terrain afin de chasser les commerçants ambulants du coté du building Ramaroson jusqu’au pont de Behoririka. Selon eux, cette nouvelle infrastructure a été construite dans le but de lutter contre ces activités illicites qui minent la Capitale.  

 

Opposition égarée

Publié le jeudi, 22 juillet 2021

« L'Opposition monte au créneau ! », lit-on quelque part. Aussi les ténors du RMDM, principalement des barons du HVM et les grosses têtes du TIM, vont-ils se retrouver ce samedi 17 juillet à leur siège à Bel-Air pour une réunion d'importance capitale et cela afin de dénoncer ce qu'ils appelleraient « les dérives du régime Orange » et déterminer ensemble les actions à entreprendre. Au final, la grande réunion du samedi n'a pas eu lieu. Un énième coup de bluff ! Un coup d'épée de plus dans l'eau.

 

Au lendemain de la sortie médiatique de la procureure générale près de la Cour d’appel d’Antananarivo (PGCA), Razafiarivony Berthine, les informations arrivent au compte-gouttes sur ce projet d’attentat contre le Président Andry Rajoelina et des personnalités malagasy.

 

La récente information autour d’un projet d’attentat à la vie du Président de la République Andry Rajoelina a créé une indignation de la sphère politique. Sénateurs, députés, gouverneurs, politiciens, à travers leurs déclarations respectives, tous condamnent ce funeste projet.

 

LA UNE DU 23 JUILLET 2021

Publié le jeudi, 22 juillet 2021

Rajoelina Andry Nirina, le seul maître à bord !

Publié le mercredi, 21 juillet 2021


Les tests d’évaluation étant achevés, dixit la ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongaririvo et les défis et enjeux du second mandat qui s’imposent, l’éventualité d’un remaniement ou d’une retouche de l’équipe gouvernementale se précise. Au fur et à mesure où l’hypothétique date se rapproche, elle crée des vagues, de fantasmes et fait apparaître des appétences souvent mal contrôlées jusqu’à provoquer une crise à l’intérieur même du régime.
De tous les cas de figure, Rajoelina Andry, le Chef de l’Etat, est le seul maître à bord pour apprécier sinon juger l’opportunité ou non de changer partiellement ou totalement son Gouvernement ou rien. Il tient  ferme, à lui seul, la baguette non pas magique mais de décision. Inutile de faire des gesticulations ou des pressions directes ou indirectes !
A en observer de près, les ambiances du moins les surchauffes au sein des états-majors politiques et aussi à l’intérieur de la majorité au pouvoir dénotent l’intérêt suprême que suscite l’éventualité d’un remaniement ou d’une retouche du Gouvernement. Avoir son nom figurant dans la liste représente toujours une aubaine à ne jamais rater ! Pour ainsi dire que les prétendants et ce aux sièges dorés se bousculent au portillon. Pour sa part, l’Opposition, du moins l’aile HVM et consorts, affiche sans détours, son intention d’intégrer au sein du Gouvernement. Elle met en avant la nécessité d’établir un « Accord politique » avec les tenants du régime. Reste à savoir si le locataire d’Iavoloha, le seul maître à décider, considérera l’offre.
La tâche qui attend le Premier Magistrat du pays s’avère des plus difficiles voire compliqués. D’abord, Rajoelina doit oser se démarquer de toute forme de pression en externe aussi bien en interne du régime. Il lui faut aussi déjouer les pièges tendus en interne et en externe du pouvoir. Dans le cas où il opterait pour un remaniement général, le Chef de l’Etat doit dénicher au moins 22 à 23 oiseaux rares (OR). En principe, trois critères principaux même incontournables justifient le choix des heureux élus. A savoir, il faut que le nouveau ministre épouse l’orientation politique (Orange) du régime. De préférence, il ou elle présente un parcours politique au sein soit du TGV, soit du MAPAR, soit de l’IRD. Les parvenus de nulle part n’ont pas droit de cité à moins que le Chef ait une raison particulière justifiant son choix pour un poste particulier ! C’est une prérogative personnelle du Président de la République. Et tout le monde, militants ou sympathisants devront se plier avec. Ensuite, le ou la  postulant (e) retenu(e) doit faire preuve de compétence technique selon le domaine concerné. Et enfin, il faut nécessairement avoir une réputation irréprochable en termes d’intégrité morale. Ce sont les trois qualités minima requises.
Le Président Rajoelina ne pourra pas ou ne devra s’aventurer à nommer des personnalités provoquant encore la zizanie ou des frustrations dans les rangs des militants affiliés aux formations alliées à l’Orange notamment au sein de la majorité parlementaire.
Ceci étant, le Président Rajoelina marche sur des œufs. Et on comprend aisément pourquoi, en dépit de l’urgence qui prévaut, il préfère prendre son temps. Certes, son entourage immédiat travaille d’arrache-pied  pour l’épauler dans cette entreprise délicate.
Ndrianaivo



“Collabo” désigne un citoyen d’un pays sous occupation, mais qui travaille avec la puissance, ou bien le pays occupant ! C’était bien le cas de certains Français du gouvernement de Vichy. Ces individus qui ont agi en de véritables hommes de main de l’Allemagne nazie, afin de mener des actions subversives en France, lors de la 2e Guerre mondiale. Dans une période plus récente, l’attitude des opposants actuels de la diaspora malagasy en France n’est pour beaucoup d’observateurs qu’une copie conforme de l’esprit “collabos”, surtout quand il s’agit de parler de la restitution des îles Eparses par Paris.
Voyons donc à la loupe cette attitude de “petits collabos tropicaux” de Paris, car tout à fait diamétralement opposée aux efforts actuels des dirigeants malagasy pour que la France restitue à Madagascar les îles Eparses. 
Le 14 juillet dernier, lors de la célébration de la fête nationale française à la résidence de France, Christophe Bouchard, l’ambassadeur de France, a pris un ton plutôt conciliant devant ses invités de marque. Il s’est particulièrement montré conciliant à reprendre le dialogue avec la partie malagasy sur cette brûlante question des îles Eparses. Signe d’une avancée certaine du dossier remis sur le tapis par le Président Andry Rajoelina lors de son face-à-face avec son homologue français, Emmanuel Macron, en 2019. Durant son discours, l’ambassadeur de France a particulièrement souligné la volonté partagée de la France de reprendre au plus vite les discussions entre les deux pays sur les îles du canal du Mozambique, comme les deux Chefs d’Etat s’y étaient engagés en mai 2019. 
Le récent discours de certains membres de la diaspora malagasy de l’hexagone, est pourtant en nette distorsion par rapport à celui de l’ambassadeur.  Tenue 48 heures après la fête nationale française et de cette déclaration du représentant à Madagascar de la France, la manifestation de quelques poignées de malagasy basées dans l’hexagone aurait été une occasion pour entendre la voix des dirigeants de l’association RMDM.
Mais grande déception pour les nationaux, ces Malagasy d’Andafy n’ont pipé mot sur cette exigence de Madagascar de reprendre son bien dénommé, îles Eparses. Cette minorité de la diaspora va ouvertement à contre-courant des efforts communs menés par les patriotes. Il n’est pas étonnant que ces derniers qualifient de collabos leurs compatriotes qui semblent inconscients de l’enjeu de la restitution qui nécessite pourtant l’union des malagasy.  Au lieu d’avancer dans ce sens, ces « collabos » veulent la démission d’un Président de la République élu par la majorité des électeurs en 2019 contrairement à la dirigeante du RMDM qui n’a récolté qu’un zéro virgule et quelques poussières. « Je ne crois pas à ce que ces collabos vont oser tenir une manifestation pour exiger à la France la restitution des îles Eparses. La peur d’être extradés pour certains et expulsés pour d’autres ou d’un séjour non renouvelé prend le dessus sur d’autres considérations », ironise un observateur.
Effectivement, certains des manifestants de la place de la République samedi dernier et à l’instar de leurs commanditaires, ne vont pas se hasarder à retourner à Madagascar actuellement. Non pas qu’ils sont des vrais « opposants » mais tout simplement ils traînent des casseroles qui n’ont pas du tout rien à voir avec leur opinion politique. Et c’est cet égoïsme qui dicte la ligne directrice de leur « politique ».
La Rédaction


Une bombe. C’est l’effet de l’information lancée par la procureure générale près de la Cour d’appel d’Antananarivo(PGCA), Razafiarivony Berthine, hier en début de soirée. Celle-ci a convoqué  la presse pour annoncer un projet d’attentat contre le Président de la République Andry Rajoelina.
« Le mardi 20 juillet dernier, les Forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation des ressortissants malagasy et étrangers. Les preuves  matérielles en possession des enquêteurs démontrent qu’ils ont échafaudé un vaste projet d’élimination physique de diverses personnalités  malagasy dont le Président de la République Andry Rajoelina. A ce stade de l’enquête qui se poursuit, le parquet général assure que toute la lumière sera faite sur cette affaire », a déclaré la PGCA. Elle qui, en guise de réponse aux questions émises par les journalistes, s’est contentée de répondre que vu l’enjeu de l’affaire, elle ne veut pas divulguer d’autres informations.
Ainsi la voix officielle n’a relevé ni l’identité des présumés comploteurs encore moins leur nationalité et évidemment le nombre des personnes arrêtées. A la question de savoir où se trouvent actuellement ces conspirateurs et quelle entité procède à leur enquête, la première responsable du Parquet  n’a pas également pipé mot. Une brève version officielle complétée néanmoins par les bruits de couloir difficiles tout de même à recouper. La prochaine convocation de la presse par la PGCA confirmera ces bruits ou les infirmera.
Deux personnes, de nationalité française mais l’une d’origine malagasy, seraient  parmi les individus arrêtés en début de soirée du mardi 20 juillet. Il s’agissait d’un certain Philippe Marc François, un colonel retraité qui a dirigé le régiment de marche au Tchad (RMT). Sortant d’une école de guerre évidemment, il a reçu certainement une formation de commando.  Celui-ci connait très bien l’Afrique francophone en étant présent au moment fort  de la crise en Côte d’Ivoire, notamment à l’opération de destitution du Président Laurent Gbagbo. Etabli à Madagascar au mois de janvier 2020, son nom figure sur la rubrique des sociétés enregistrées auprès de l’Economic Board of Madagascar(EDBM). Philippe Marc François est effectivement le gérant de la société TSARA FIRST créée au mois de décembre de l’année dernière.  Cette société a comme activités « l’investissement sous toutes ses formes, en son nom ou pour le compte de tiers, dans toute société industrielle ou de service ». Cette société qui apparemment englobe tout appartiendrait à un dénommé Paul Maillot Rafanoharana. Comme son nom l’indique c’est un Malagasy mais de nationalité française. Instructeur commando parachutiste à l’école des officiers de la Gendarmerie française, Paul Maillot Rafanoharana serait le second individu appréhendé par les Forces de l’ordre malagasy dans la nuit du mardi 20 juillet.
Ces deux français sont ainsi accusés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et voulaient reproduire dans la Grande île le scénario d’Haïti de la semaine dernière à l’issue  duquel  le président Jovenel Moïse a perdu la vie et son épouse gravement blessée.
De source bien informée qui veut garder l’anonymat, les renseignements fournis par une grande puissance occidentale représentée à Madagascar ont permis de déjouer les plans concoctés depuis des mois par ces présumés comploteurs avec comme objectifs la neutralisation et l’élimination de plusieurs personnalités malagasy dont le Président Andry Rajoelina.
Un projet funeste, qui s’est réalisé au Mali, Tchad et tout dernièrement en Haïti mais grâce ainsi à cette aide précieuse venant de l’étranger, a été déjoué à Madagascar.
La Rédaction





La Banque mondiale soutient les efforts du Gouvernement à faire face à la pandémie de Covid-19 ainsi qu’à engager une reconstruction efficace. Elle a octroyé à la Grande île une aide financière d’un total de 490 millions de dollars pour financer quatre projets qualifiés de structurants de développement, approuvés au préalable par le Conseil d’administration de la Banque mondiale. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’un engagement plus global de l’Institution de Bretton Woods auprès de Madagascar à hauteur de 1,1 milliard de dollars. La signature de l’accord s'est tenue hier au palais d’Iavoloha au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du Président Andry Rajoelina et de Marie-Chantal Uwanyiligira, responsable des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar.
Dans le cadre de ce soutien, le secteur de la santé bénéficiera ainsi d’un soutien à hauteur de 100 millions de dollars afin d’appuyer l’acquisition de vaccins contre la Covid-19 et au renforcement du système de santé. Le deuxième secteur à bénéficier de cette aide sera le secteur économique. 150 millions de dollars seront en effet alloués à ce secteur, à travers le Projet de transformation économique pour la croissance inclusive (PIC3). Ce projet s’adressera particulièrement aux Petites et moyennes entreprises et entrepreneurs dans les secteurs du tourisme, de l’agribusiness et numérique. 200 millions de dollars seront alloués dans le secteur routier. Ce financement permettra aux autorités gouvernementales d’effectuer l’entretien et la maintenance de 1 200 km de routes à Madagascar dont la RN2, RN7, RN4, RN34, RN3a, RN5a, RN30, RN30a, RN50, RN12, RN45 et la RN25. Enfin, le Projet d’agriculture durable par une approche paysage (Padap) bénéficiera d’un fonds additionnel de 40 millions de dollars, qui contribuera à accroître l’accès aux services d’irrigation et aux techniques agricoles durables.
Marque de confiance
Le Président de la République de Madagascar, durant son discours de circonstance, a tenu à louer la volonté et la détermination de la Banque mondiale à appuyer Madagascar dans l’expansion des programmes sociaux et économiques, notamment pour soutenir la résilience de la population face aux impacts socio-économiques considérables de la Covid-19. Il a également souligné l’importance de la contribution de l’Institution pour soutenir les secteurs porteurs de croissance afin de favoriser la croissance économique, et de réduire la pauvreté à Madagascar. La signature des accords souligne en outre l’excellence des relations entre la Banque mondiale et l’Etat malagasy, a souligné le Président Andry Rajoelina.
« Cette année Madagascar a enregistré un record d’engagement de 1,1 milliard de dollars grâce à l’IDA. Et aujourd’hui à travers la signature de ces quatre accords de financement, la Banque mondiale à travers l’IDA prouve à nouveau qu’elle soutient Madagascar et adhère à notre politique de développement », a-t-il précisément indiqué. Des propos qui rejoignent ceux de la responsable des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar. La signature de ces accords marque « le partenariat de qualité entre le gouvernement, le peuple et le groupe de la Banque mondiale (…) Nous nous réjouissons de l’excellente qualité de notre partenariat surtout que celui-ci apporte des résultats palpables qui touchent les 26 millions de malgaches », a indiqué Marie-Chantal Uwanyiligira.
Une signature qui vient par ailleurs également mettre du plomb dans l’aile des détracteurs du régime actuel. Lesquels soutiennent en effet une rupture de la confiance entre le pouvoir actuel et les partenaires financiers du pays et martèlent l’existence d’une mauvaise gouvernance et des détournements de deniers publics. Particulièrement regardant en ce qui concernant la gouvernance, les bailleurs tels que la Banque mondiale se seraient montrés réticents à accorder de nouveaux financements si les allégations de l’Opposition étaient avérées. Hormis les fonds pour le projet concernant l’acquisition de vaccin, dont le décaissement pourrait aller « très très vite », les premiers décaissements pour les autres projets sont dépendants des procédures et ne sont donc pas attendus avant cette année, à entendre les explications.

La Rédaction

La une du 22 juillet 2021

Publié le mercredi, 21 juillet 2021

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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