Insuffisant ou quasi inexistant. Le trafic aérien sur la plupart des aérodromes secondaires de Madagascar représente un frein au développement. C’est pour cette raison que la société Aéroports de Madagascar (ADEMA) vient de relancer, hier, un appel à manifestation d’intérêt. A rappeler qu’en 2017, elle a déjà lancé la même opération en vue de la gestion et de la remise aux normes d’une quarantaine d’aérodromes secondaires à travers tout le territoire, tout cela à l’image de l’évolution de l’aéroport de Fascène et celui d’Ivato qui sont présentement entre de bonnes mains. Sur la quarantaine d’aérodromes ayant fait l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt pour une cogestion avec la société ADEMA, vingt-quatre ont trouvé preneurs. La signature de la première vague des contrats de gestion des aérodromes, dont celui d’Antalaha, Vohémar, Mananara-Nord, Analalava, Antsirabe, Manakara et Morombe est déjà effective. Par ailleurs, sept aérodromes gérés par l’ADEMA sont désormais délégués à des opérateurs privés pour un contrat d’une durée de cinq ans renouvelable. A travers ce partenariat public-privé (3P), l’Etat compte redonner un second souffle à ces infrastructures aéroportuaires longtemps laissées à l’abandon, notamment les aéroports d’Antalaha, Vohémar, Mananara, Analalava, Antsirabe, Manakara, Maintirano et Morombe qui seront désormais gérés par des opérateurs privés comme Filatex, Floribis ou encore Harold Aéroport.
Contrat de gestion
« Ces derniers s’activeront exclusivement dans le système de gestion mais ce sera encore ADEMA qui s’occupera des investissements et du financement », a expliqué le directeur du développement commercial et du partenariat de l’ADEMA au commencement du partenariat. Dans la relance de l’appel à manifestation d’interêt, cette entreprise précise que vingt-trois aérodromes secondaires n’ont pas encore trouvé preneurs et que les soumissionnaires peuvent déposer leurs dossiers pour exprimer leurs intérêts pour un ou plusieurs aérodromes. Le contrat de gestion est le modèle de partenariat choisi par l’ADEMA, à travers lequel le délégataire assure le fonctionnement et les investissements nécessaires à leur développement. Ce système est l’alternative idéale pour le désenclavement de certaines Régions. Ainsi, le calvaire du transport routier desservant Maintirano, dans la Région de Melaky, située à 600 km de la capitale, sera bientôt allégé. En parallèle, la RN1 A, dite « Route de l’impossible », reliant Tsiroanomandidy et Maintirano, longue de 400 kilomètres, qui se fait en deux ou trois jours en véhicule 4×4, sera prochainement remise aux normes grâce à la société Nera Airports BTP qui a été sélectionnée par l’ADEMA pour exploiter l’aérodrome secondaire de Maintirano. La gestion de l’infrastructure ainsi que son exploitation sont confiées à Nera Airports BTP pendant une période de cinq années.
Hary Rakoto
Développer les activités liées à l’océan tout en la préservant. Les négociations pour le renouvellement de l’accord de pêche entre Madagascar et l’Union européenne suivent leur cours. Après une situation de stagnation de quelques mois, elles vont donc reprendre au mois de septembre prochain. « Les prochaines réunions se dérouleront les 2 et 3 septembre prochains.
Fin de parcours pour Murielle Rabarijaona et Michael Rasolonjatovo, les deux nageurs malagasy en lice aux Jeux olympiques de Tokyo. Ils ont signé leur 2ème meilleur temps sur le 100m dos et le 400m nage libre. Engagé dans la série 1 du 100 m dos, Mickaël Rasolonjatovo a terminé à la troisième place sur trois concurrents contre le Turkménistan, Merdan Ataye et le Bolivien Gabriel Castello. Il a bouclé la distance en 59,81 sec, soit à 4,57sec du vainqueur et est classé 17è meilleur record africain (17 sur 54 pays). Ce résultat ne lui permet pas de se qualifier pour les demi-finales.
Le quartier de Manakambahiny fut le théâtre d’un accident de la circulation assez spectaculaire en début de soirée, samedi dernier. Là, c’est un jeune motocycliste qui a payé le plus lourd tribut à ce drame. Il s’est brutalement fracassé contre un véhicule de marque Toyota, qui a roulé en contresens. Un choc qui a fini par l’emporter quelques moments après son évacuation d’urgence à l’hôpital.Preuve que le choc a été fatal, il suffit de jeter un œil sur ce qu’est devenue la moto, complètement réduite en un tas de ferrailles.
Dernière ligne droite de la « Caravane du Sud ». Une délégation du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme a poursuivi la distribution de vivres dans le cadre de l’appui de l’Etat malagasy à la population victime du « kere » dans le Sud de l’île. En compagnie des autorités locales et de ses collaborateurs, la ministre de tutelle Michelle Bavy Angelica est allée à la rescousse des habitants de la Région d’Anosy.
« Antananarivo verte, propre, lumineuse et en sécurité ». C’est le défi du premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina. Après la construction des marchés à étages pour les commerçants ambulants, la gestion de la circulation des véhicules, l’aménagement de quelques endroits publics dont Antanimena, Behoririka, Soarano ainsi que la réfection des rues, la Mairie se concentre actuellement sur l’embellissement de la ville des mille.
Limite prohibitive, le prix de l’huile de table, sur les étals des commerces de la Capitale ainsi que sur presque tout le territoire malagasy, devient de plus en plus inaccessible pour les ménages à revenu moyen. Le fait est que la situation n’est pas un cas isolé qui arrive uniquement à l’habitant de la Grande île.
Le Premier ministre Christian Ntsay a abordé l’actualité brûlante liée à la tentative d’élimination du Président de la République, hier au cours de son intervention sur la chaîne nationale. Ce fut ainsi l’occasion pour le numéro deux de l’Exécutif d’exprimer sa profonde désolation face à cet acte rédhibitoire de la part de groupe d’individus malintentionnés.
Arrêté à Madagascar en 2019 à la demande de l’Etat roumain puis extradé dans son pays d’origine, Radu Mazère conteste son expulsion en saisissant la Haute Cour de cassation de la Roumanie. Son objectif est de retourner à Madagascar afin de défendre ses droits. Ce Roumain, ex- maire de Constanta (Roumanie), est accusé d’avoir causé des dommages à hauteur de 20 millions d’euros à l’administration locale. C’est d’ailleurs l’actuel maire de Constanta qui a poursuivi en justice Radu Mazère obligeant celui-ci de s’enfuir à Madagascar quelque temps avant que tombe sa condamnation à des années de prison ferme par la Justice roumaine.