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Une solution pas évidente. Après vingt-cinq jours de confinement total, de nombreuses entreprises présentes dans la Capitale se retrouvent aujourd’hui lésées, tous secteurs confondus. Toutefois, le tourisme, incluant l’hôtellerie, se retrouve aujourd’hui parmi les secteurs les plus touchés. Etant donné la situation actuelle, avec une saison touristique particulièrement compromise, des établissements optent alors pour le chômage partiel. L’application de la solution qui consiste à développer le tourisme local, décidée lors des différentes réunions des acteurs du secteur touristique, reste encore impossible jusqu’à maintenant « Lundi dernier, notre employeur nous a annoncé qu’il est dans l’obligation de nous envoyer en chômage technique vu la crise sanitaire actuelle. Les clients se faisaient rares que ce soit dans l’hôtel ou dans le restaurant. De ce fait, il a cru que c’était la solution la plus adaptée à la situation. A partir de là, nous ne travaillons plus désormais que six jours par mois. Et nous continuons de toucher 20 % de notre salaire, soit aux alentours de 150 000 ariary pour une grande partie des employés de l’hôtel », confie une employée d’un hôtel de la Capitale. Pour cet établissement, ce chômage partiel durera trois mois. Ses activités ne reprendront qu’au mois de juillet. Jusque-là, le personnel devra assurer un service minimum incluant la cuisine pour les collaborateurs encore en activité, mais aussi le service d’entretien de l’établissement et la réception. Cependant, les conditions de travail restent les mêmes. 
Et le cas de cet établissement n’est pas un cas isolé. De nombreux hôteliers se retrouvent aujourd’hui dans une situation difficile étant donné que la clientèle est considérablement réduite au cours des dernières semaines. Ils préfèrent donc réduire leur personnel pour aussi réduire leurs charges financières, limitant ainsi leurs pertes. Le seul avantage de cette mesure est que les employés préservent leur emploi, sauf que l’argent qu’ils gagnent actuellement est loin de suffire à leurs besoins quotidiens.
Toutefois, des établissements hôteliers continuent quand même de fonctionner. A l’occasion des fêtes de Pâques, il y en a même ceux qui ont fait des offres promotionnelles pour attirer des clients locaux à se vider un peu l’esprit, et cela en séjournant dans un hôtel avec un service de grande qualité. L’objectif est le même : pouvoir se maintenir à flots jusqu’à la fin de cette crise sanitaire qui ralentit toute l’économie, autant au niveau national qu’international.
Rova Randria

la une du 16 avril 2020

Publié le mercredi, 15 avril 2020

Quatre semaines consécutives en action. Devant la prolongation de l'état d'urgence sanitaire, l'ensemble du corps des Forces de défense et de sécurité se mobilise jour et nuit pour faire respecter les mesures de confinement. Pour cette raison, le groupe Filatex vient de faire preuve d'action solidaire auprès de deux institutions totalement investies dans la protection de la population.

Dans le cadre des missions de lutte contre la propagation du Covid-19, le ministère de la Sécurité publique a mis en place un système de distribution de repas quotidien et de masques à ces éléments. Et pour une pérennisation de ces dispositifs, le groupe Filatex a remis hier une tonne de riz et 1 000 masques. Quant à l'Armée malagasy, 800 couvertures dont 500 pour l'unité de riposte et 300 autres à distribuer au niveau des différents camps militaires ont été offertes. Tous ces dons serviront d'appui dans la mise en place d'un bataillon multi- capacitaire ripostant et maîtrisant les éventuelles évolutions de la pandémie à Madagascar.

Il est important de préciser que cette action est inscrite dans la volonté ferme de soutenir les efforts du Gouvernement dans les actions de lutte contre la propagation du coronavirus. Rappelons que depuis le 9 avril dernier et jusqu'à la fin du confinement, le groupe Filatex distribue quotidiennement plus de 1 000 repas aux gens défavorisés résidant dans le quartier d'Ankasina 67Ha. A cela s'ajoute la remise de plus de 13 tonnes de riz aux habitants d'Antohomadinika, Andranomahery, Ankadimbahoaka par le biais d'une collaboration avec le centre INISMA. La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a également bénéficié de 2,5 tonnes de riz ainsi que 20 cartons de macaroni et 80 litres d'huile.
Recueillis par K.R.

Le débat autour du futur équipementier des Barea enflamme depuis le week-end dernier les réseaux sociaux notamment les groupes spécialisés sur le football. La sortie médiatique du numéro un de TELMA, sponsor officiel du football malagasy depuis une dizaine d'années, Patrick Pisal Hamida, y a été largement commentée et a obtenu l'adhésion des internautes. Celui-ci a souhaité que l'appel d'offres lancé par la fédération nationale (FMF) pour la quête d'un équipementier pour la sélection nationale soit reconsidéré. Le résultat de cet appel d'offres propose la première place à une société dénommée Ted, inconnue du bataillon et dont la marque ne se trouve nulle part ailleurs.

108 cas confirmés, 23 guéris !

Publié le mardi, 14 avril 2020

Deux nouveaux cas confirmés de Covid-19. Le nombre de personnes contaminées par le coronavirus à Madagascar a encore augmenté. Deux résultats positifs au test PCR viennent d'être confirmés par l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM). Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, dans son récit récapitulatif et journalier sur le plateau de la Chaîne nationale, hier vers 13 heures, il s'agit de deux cas contacts.

Depuis que les mesures du confinement se sont prolongées, des sans-domicile fixe ou 4'mis ont pris le relais aux bandits, les vrais. Cette situation est de plus en plus observée dans certains secteurs de la Capitale dont les environs d'Analakely et Behoririka, rendant ainsi les habitants à être très prudents notamment lorsqu'ils sont obligés de sortir seul le matin.  Des quartiers situés dans le cœur de la Capitale comme à Antaninarenina, sont touchés par cette nouvelle forme d'insécurité. Des riverains qui habitent dans le périmètre de la pharmacie Pergola se plaignent par exemple des agissements de ces 4'mis. 

La population malagasy doit rester optimiste en cette période exceptionnelle de confinement, une partie des personnes infectées par le Covid-19 à Madagascar s'en est sortie. La plupart des personnes testées positives au coronavirus  par l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) présentent des symptômes bénins et guérissent. 

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, hier, l'allègement de la dette pour 25 pays y compris Madagascar. L'objectif étant de disposer suffisamment de ressources afin de faire face à la pandémie de coronavirus. « J'ai le plaisir d'annoncer que notre conseil d'administration a approuvé un allègement immédiat du service de la dette pour 25 pays membres du FMI au titre du fonds fiduciaire réaménagé d'assistance et de riposte aux catastrophes (fonds fiduciaire ARC), dans le cadre des mesures que le FMI prend pour aider ses pays membres à faire face aux conséquences de la pandémie de COVID-19.

Entre le marteau et l'enclume. Entre d'une part la santé publique et d'autre part l'économie du pays, le régime se retrouve aujourd'hui pris en tenaille. A Madagascar, le deuxième confinement de quinze jours arrive à terme ce dimanche 19 avril. A l'approche de cette date, un débat commence à agiter l'opinion : Faut-il prolonger le confinement ou passer au déconfinement ? 

L'enquête est toujours en cours. Deux agents de la JIRAMA de Mandritsara sont actuellement en détention pour leur implication dans un vol de carburant, devant servir à la fonction de la centrale thermique de la Région. Suite à une plainte d'une mère de famille contre son mari, conducteur de Bajaj, la société nationale d'eau et d'électricité a ouvert une investigation sur la consommation en gasoil d'une centrale thermique, située à Mandritsara. « Lors de son audition, la femme en question a en effet affirmé que son mari était complice d'agents de la JIRAMA qui sortaient en douce du gasoil de la centrale thermique. Sitôt mis au courant, les dirigeants de la JIRAMA à Mandritsara ont ouvert l'enquête.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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