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En besoin de production de masse. Madagascar compte actuellement plus de 25 millions d'habitants. L'université d'Antananarivo en collaboration avec le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) organisent en ce moment le salon de la recherche au service de l'emploi et de l'économie au Carlton Anosy. L'événement a été honoré par la présence du Premier ministre Ntsay Christian et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Blanche Nirina Richard ainsi que le président de l'université d'Antananarivo Mamy Ravelomanana.

Après les succès haut en couleur des éditions précédentes du championnat de Madagascar, le Golf Club Azura Foulpointe  a été choisi de nouveau par la fédération nationale pour accueilir le 3e sommet national, du 18 au 22 décembre. Une centaine de participants sont attendus à la plus prestigieuse compétition au niveau national. 60 joueurs ont déjà confirmé leur engagement  mais l’inscription ne sera clôturée que la semaine prochaine. Les clubs existants dans la Grande île à savoir l’international Golf du Rova, Antsirabe Golf Club, Foulpointe Golf Club,  Malaza Golf Club et Pearl Internationale Golf Course Nosy Be   ont déjà manifesté leur intérêt de participer à cette édition 2019 du championnat de Madagascar.

Six titres nationaux seront attribués au Golf Azura Foulpointe à l’issue de la compétition, vainqueur chez les hommes, Dames, super seniors, seniors, juniors et professionnels. Comme aux éditions précédentes, le championnat de Madagascar 2019 sera richement doté. Hormis les trophées réservés aux champions, des billets d’avion, des motos et divers lots seront aussi attibués aux occupants du podium dans chaque catégorie. Et comme animation, les organisateurs remettent sur le tapis le trou en un et l’auteur gagnera une voiture. Comme à l’accoutumée, le site hôte, Azura Foulpointe, organisera des soirées à thème. Pour le 19 décembre une soirée « retrouvailles », le lendemain sur le thème « chic et choc », une soirée rétro le 21 décembre et la remise des trophées et des prix aux méritants constitue le bouquet final.
 

« Le golf est l’une des disciplines qui participent activement dans le développement du pays notamment dans le secteur du tourisme. Le ministère souhaite encore soutenir la fédération dans ses efforts de mettre le sport en avant malgré les difficultés sur lesquelles elle est confrontée surtout en matière d’infrastructure» affirme Rosa Rakotozafy, directeur général du ministère des Sports et représentant du ministre Tinoka Roberto.
Elias Fanomezantsoa

L’année dernière, le phénomène kidnapping a fait rage dans le pays, notamment dans la Capitale. C’était le cas en septembre 2018 lorsqu’un membre de cette communauté indienne du pays mais dont l’identité n’a pas été déclinée, fut enlevé par des individus armés à Alarobia. Hier, les deux personnes impliquées pour enlèvement, port d’armes illégal et association de malfaiteurs,  ont été traduites devant la Cour criminelle ordinaire du PAC des 67ha. Au terme de la délibération de l’affaire, le juge a sorti son verdict. Au final, c’est l’accusé qui  répond au nom d’Alain Noël, alias Ralala a écopé d’une peine de 3 ans d’emprisonnement ferme pour association de malfaiteurs et séquestration. Quant au second, le prénommé Minoarifetra, il a été relâché au bénéfice du doute, faute de preuve pour le retenir.

D’abord, les prévenus ont formellement nié les faits jusqu’au bout. Et au fur et à mesure que les débats ont progressé, il s’avère que le flou persiste finalement à propos des rôles de ces deux démarcheurs de voiture,  dans cet enlèvement. Et que ce sont leurs complices dont certains sont écroués, d’autres en cavale, qui étaient directement dans le coup. Sauf qu’ils n’ont pu nier leur association au gang ayant perpétré l’acte. Et c’est le seul élément qui a permis d’enfoncer le surnommé Ralala. D’ailleurs, il a avoué d’avoir été au côté de ses complices pendant la séquestration de l’otage à Andoharanofotsy, le temps que les ravisseurs obtenaient la rançon. Et qu’il a eu sa part de ce magot se chiffrant à 400 millions de fmg. Durant quatre jours d’affilée, la victime a enduré les pires cauchemars liés à l’émotion et surtout la peur d’être assassinée.

Ses proches ont dû faire le paiement en deux phases, le temps nécessaire pour réunir la somme demandée. Durant les débats à l’audience, l’on a appris que les membres de la communauté ont dû cotiser pour aider la famille à  atteindre le montant total. Notons que les deux accusés avaient été arrêtés en avril 2019,  et que l’un des cerveaux présumés du rapt, fut éliminé par les Forces de l’ordre au moment de son arrestation à l’époque. L’homme a essayé de s’opposer par la force aux représentants de la loi. Ce dernier travaillait également en tant que démarcheur de voiture, tout comme ces deux autres.
Franck R.

La une du 06 décembre 2019

Publié le jeudi, 05 décembre 2019

A double tranchants !

Publié le jeudi, 05 décembre 2019

Fin de la détention préventive systématique ! L’époque des « mandats de dépôt » systématiques fera partie de l’histoire ancienne ! Des peines alternatives telles que les contrôles judiciaires et la mise en liberté provisoire prendront le relai. Tel est l’essentiel de la déclaration de la procureure de la République Mme Balisama Odette Razafimelisoa devant la presse ce vendredi dernier. A la suite de la « descente » inopinée du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina à la Maison centrale d’Antanimora au cours  de laquelle il a constaté de visu, entre autres, le surpeuplement carcéral du lieu. Il déplorait aussi bien des conditions carcérales et de l’état de délabrement « trop » avancé d’Antanimora.   Une autre réalité tout aussi accablante interpellait également le Chef de l’Etat à l’intérieur de cette « Maison » de correction, à savoir, le nombre effarant des détenus non jugés. Ils attendent désespérément leur jugement et croupissent là-bas des mois même des années. En prise de la compassion à leurs conditions, quelque peu injuste, le Président Rajoelina leur avait promis qu’on va incessamment accélérer leurs jugements quitte à recourir aux audiences foraines. Cette disposition annoncée par le Chef de l’Etat fera d’une pierre deux coups sur deux avantages précis. D’une part, elle permettra de corriger un tant soit peu les « injustices » dont ces pauvres détenus en sont victimes. De l’autre, elle contribuera à désengorger de façon significative le milieu carcéral.

Mais, les responsables directs de la Justice dont le ministre relayé par le procureur de la République  vont au-delà de l’initiative présidentielle en préconisant la fin de la détention préventive systématique et comptent faire valoir à la place des mesures ou peines alternatives comme le contrôle judiciaire et la mise en liberté provisoire. Des peines auxquelles ils ont bien le droit de prononcer.
Seulement voilà, aux yeux de certains observateurs, les dispositions prises par les tenants du pouvoir auprès de la Justice font figure d’ « arme à double tranchants ». Au lieu de résoudre le problème en milieu carcéral, elles risqueraient de compromettre la situation sur le plan général.

En effet, mettre un terme à la détention préventive conduira au final à la diminution de façon sensible de la surpopulation carcérale. Incontestablement, elle désengorgera les prisons.  C’est un avantage non négligeable. Evidemment, le nombre des délinquants mis en liberté provisoire ou mis sous contrôle judiciaire et qui circuleront à l’air libre auprès de la communauté villageoise ou urbaine  va augmenter de façon exponentielle et portera un coup fatal à la paix sociale déjà fragile ou précaire. Ce sera le côté inquiétant de la chose !

En outre, ces mesures « audacieuses » prises par les juges encourageraient indirectement les délinquants à commettre des actes ou des délits punis par la loi. Ils savent pertinemment que de toute façon, ils bénéficieront des libertés provisoires tout au plus mis sous contrôles judiciaires. Dieu sait si la situation sociale serait gérable ou non. Les velléités de règlement de compte ou des tentatives de vindicte populaire passeront du simple au double.
Honnêtement, il faut admettre que nos éminents juges nous mettent en face d’une arme à double tranchants. Certes, c’est un moyen de  désengorger les prisons mais aussi c’est une occasion d’aggraver la situation.
Ndrianaivo

La Capitale de Madagascar est connue pour être frondeuse. C’est de cette cité cosmopolite que sont partis tous les mouvements de contestation ayant abouti à la chute des régimes en place successifs. Autre signe révélateur de ce caractère rebelle d’Antananarivo, depuis l’indépendance, les Tananariviens ont toujours élu comme maire une personnalité de l’opposition, ou à tout le moins, en dehors  du pouvoir en place. L’élection de Naina Andriantsitohaina,  candidat de la plateforme présidentielle IRK, est donc une grande première.

Si on laisse de côté Stanislas Rakotonirina, le premier maire de la Capitale sous la colonisation ainsi que les Présidents de délégation spéciale (PDS) qui sont nommés,  tous les autres édiles de la Ville des Mille élus au suffrage universel direct n’étaient pas issus du régime en place. Andriamanjato Richard, du parti AKFM, était maire de 1959 à 1977, c’est-à-dire une partie sous le régime PSD de Philibert Tsiranana et une autre sous l’AREMA de Didier Ratsiraka. Ceux qui lui ont succédé de 1978 jusqu’en 1989 étaient également issus de l’AKFM.

Guy Willy Razanamasy a été d’abord PDS (donc nommé)  de 1989 à 1991. Après avoir été  Premier ministre de la transition dirigée par Zafy Albert, il se présenta en 1995 à la première élection communale de la 3e République et fut élu sous les couleurs de « Iarivo Mandroso ». Il cohabita avec deux régimes différents, celui de Zafy Albert jusqu’en 1996, puis celui de l’AREMA new-look de Ratsiraka, au retour gagnant de celui-ci en 1997. C’est sous ce deuxième et dernier mandat de l’Amiral rouge que Marc Ravalomanana, présenté par « Tiako Iarivo », fut élu maire de la Capitale en 1999. Le fondateur de TIKO ne terminera pas son mandat car il se présentera à l’élection présidentielle en 2001 et accéda à la magistrature suprême du pays en 2002 dans les conditions que l’on sait. Il nommera trois PDS successifs pour le remplacer à la tête de la CUA.

Il a fallu attendre 2007 pour qu’une nouvelle élection municipale ait lieu. Elle mit aux prises le candidat d’Etat, Hery Rafalimanana du TIM (parti au pouvoir) à Andry Rajoelina du TGV. Le second sortit vainqueur de la confrontation avec plus de 63% des voix. Survinrent alors les événements de 2008/2009 qui propulsèrent le maire de la Capitale au poste de président de la Transition.  S’ensuivit de nouveau pour la Capitale une autre période d’administration par délégation spéciale (dirigée par des PDS nommés). C’est en juillet 2015, sous le régime HVM, que s’est tenue l’élection  ayant permis à Lalao Ravalomanana du TIM, d’accéder à la tête de la CUA. 

Comptant sans doute sur cette tendance des Tananariviens à voter pour un opposant au pouvoir en place, le TIM, tenta de nouveau sa chance en présentant Ny Rina Randriamasinoro face à Naina Andriantsitohaina de l’IRK, la plateforme présidentielle.  Pour la première fois de son histoire cependant, la Ville des Mille, à travers le vote historique du 27 novembre 2019, a déjoué ce pronostic vieux d’un peu moins de 60 ans en se dotant d’un maire élu de la même couleur que le pouvoir central.
Hery Mampionona

   

Des années de dévouement auprès des plus démunis à Madagascar. A travers l'association Akamasoa, Père Pedro Opeka lutte depuis 1989 pour la réinsertion sociale et économique des plus pauvres. Ses actions et les résultats obtenus depuis sont remarquables. Raison pour laquelle le Père Pedro a reçu le Prix Fondation Air France au titre de cette année 2019. La cérémonie de remise de la récompense s'est déroulée le 3 décembre dernier au Musée du quai Branly à Paris, en présence de Brigitte Macron, Première dame française ainsi que d'Anne Rigail, présidente de ladite Fondation.

Les éléments de la Sûreté urbaine de Tananarive ou SUT ont interpellé 5 suspects dans le cadre de l'enquête à propos de l'attaque armée ayant visé le Golden Center de Behoririka, la nuit du 7 novembre dernier. En réalité, c'était le propriétaire de l'établissement qui a été visé. Les 7 bandits armés qui ont perpétré le forfait, ont à la fois abordé et menacé la victime une fois que celle-ci était sortie en dehors du batiment. Ils ont alors fait la main basse sur la somme de 1,7 milliard Fmg qui était sur la victime. L'argent était dans un carton. Les assaillants ont pris ensuite la fuite à bord d'un taxi. Le gardien les a accompagnés. Malgré l'alerte, les traces des assaillants restaient introuvables.

 

Politique préventive. L'article 2016-20 concernant les dispositifs de prévention de la corruption et d'éducation de la population  évoque la mise en place d'une politique interne de lutte contre la corruption, relative à la transparence au niveau du fonctionnement, des procédures à suivre au sein des ministères, administrations générales, déconcentrées et décentralisées, ainsi qu'au niveau des établissements publics et des sociétés à participation publique en permettant leur accessibilité.

 

Impunité parlementaire ?

Publié le mercredi, 04 décembre 2019

Les députés ont adopté, en séance plénière, une résolution pour la libération de leurs pairs Hasimpirenena Rasolomampionona, élu à Fandriana et Raveloson Ludovic élu à Mahabo, incarcérés pour des affaires qui les concernent personnellement. Suite à la recommandation de la Commission permanente chargée de l'examen des demandes de suspension de la détention, des mesures privatives et restrictives de liberté ou de la poursuite d'un député présidée par Rakotomalala Lucien, député élu à Morombe, les députés ont pris la résolution de libérer les deux élus. Le Bureau permanent est chargé de le transmettre à qui de droit. A charge pour le Gouvernement et la Justice de prendre leurs dispositions. Evidemment, le comportement pour le moins corporatiste crée des vagues.

 

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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