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« Mon corps ne répondait plus à rien, faute de capacité à produire de l'énergie et d'oxygène. J'ai déjà fait mes adieux à ma famille, mes amis et proches puisque j'ai cru ne plus pouvoir m'en sortir. J'étais en détresse respiratoire à plusieurs reprises, sans parler des autres symptômes qui m'ont affaibli le corps et le moral », témoigne Paul Rabary, ancien ministre de l'Education nationale. Ce sociologue fait partie des patients ayant vécu une forme grave du Covid-19, avec son hypertension artérielle. Mais au bout d'une semaine de traitement intensif, il a pu s'en sortir… avec des séquelles. « Mon oreille droite n'arrive plus à entendre, puisque le virus a atteint la partie interne.

Bilan encourageant. Les 907 malades du Covid-19 identifiés dans la Région d'Atsinanana, notamment dans les Districts de Toamasina I et II sont actuellement  réduits à 13.  Depuis le début de l'épidémie jusqu'à mardi dernier, la Région d'Atsinanana ne compte plus que 13 personnes testées positives au coronavirus dont 10 malades qui suivent leur traitement à domicile. Selon Rafidison Richard, gouverneur de ladite Région, le Centre hospitalier universitaire d'Analakininina ne compte plus qu'un patient, le Foyer social Canada en totalise deux. D'autres établissements assignés à la prise en charge des patients, à savoir le Centre hospitalier universitaire de Morafeno, la clinique auprès du site d'Ambatovy, le Gymnase  CRJS ainsi que la Maison centrale n'enregistrent plus aucune personne infectée par le Covid-19.

 

Cataclysme mondial

Publié le mercredi, 15 juillet 2020

Jamais la planète Terre, du moins après les deux grandes Guerres, n'a connu un tel dégât ! Aucun continent n'est épargné. Pays pauvres, nations émergentes, grandes puissances et super-puissants, tous dans la même galère ! Parti de la Chine continentale, dans la province de Wuhan, le virus de la SARS-Cov 2 que l'OMS baptisait scientifiquement  Covid-19 (Coronavirus diseas- 2019), atteint le monde entier et sème la terreur dans les régions « conquises ». Fait bizarre, la Covid-19 assène plus fort que d'autres les pays nantis puissants ou super-puissants, censés disposer tous les moyens matériels, entre autres financiers, très sophistiqués capables de les protéger sinon les sécuriser contre toute attaque.

 

La quatrième turbine servant au projet hydroélectrique d'Andekaleka a reçu un financement de la Banque européenne d'investissement (BEI). La délégation de l'Union européenne à Madagascar a annoncé le décaissement, hier. « Malgré la crise liée au Covid-19, la Banque européenne d'investissement continue de soutenir le développement des énergies renouvelables à Madagascar à travers le récent décaissement de 11,4 millions d'euros, destinés au financement de la quatrième turbine pour la centrale hydroélectrique d'Andekaleka.

Il fallait s'y attendre. Avec la permission donnée par le ministère de l'Environnement et du Développement durable aux opérateurs leur permettant de récupérer leurs stocks de bois légaux, les profiteurs fonceraient sur l'occasion. Rien que cette semaine, la Circonscription de l'environnement et du développement durable (CIREDD) de Moramanga a arrêté un camion transportant illégalement des bois. « Ce camion a transporté clandestinement 286 "hazo ala". Ces bois proviennent de la zone forestière située à proximité d'Ambatovy, dans la Commune d'Andasibe », ont précisé les responsables au niveau de la CIREDD Moramanga.

20 millions de dollars de Bill Gates. Ce serait la somme que le Président de la République malagasy Andry Rajoelina aurait reçu de Bill Gates pour prodiguer un vaccin dangereux à la population malagasy en pleine pandémie de Covid-19. Cette information grotesque a été relayée sur la chaîne YouTube de « TVLibertés », une web tv réputée être d'obédience extrême droite française, par un pseudo-journaliste, un certain Pierre Jovanovic. En dépit de la triste renommée de ce dernier comme un super diffuseur de fake news, les responsables de la Web Tv en question lui ont laissé plusieurs minutes pour proférer des mensonges à propos du Président malagasy.

Campagne de vanille - La qualité, un enjeu majeur

Publié le mercredi, 15 juillet 2020

Jean-Jacques Razafimanantsoa, chef de Région Analanjirofo par intérim, invite tous les acteurs de la filière vanille à bien veiller scrupuleusement sur le respect des mesures sanitaires et des normes de qualité notamment. La campagne 2020-2021 lancée mercredi pour le littoral Est se déroule dans un contexte de situation d'exception. La pandémie de coronavirus a sérieusement affecté l'économie mondiale et le marché de vanille, un des produits-phares pour Madagascar au niveau mondial, est aussi fortement touché.

 

La pandémie de Covid-19 a montré les limites des organisations de la Société civile à Madagascar. Une Société civile qui est restée totalement absente de la scène dans la lutte contre cet ennemi mondial. Pourtant, dans de nombreux pays, la Société civile est avant tout connue pour ses actions aussi bien sur le terrain que dans les bureaux à travers différents lobbying. En général, une Société civile tire sa force dans sa capacité d’influencer et d’intervenir notamment dans le domaine de l’aide au développement. Sous d’autres cieux, la Société civile donne de la voix aux communautés les plus susceptibles d’être laissées-pour compte dans la réponse publique aux situations d’urgence. Est – ce le cas pour la Société civile malagasy ? Difficile d’y répondre lorsqu’on sait que les organisations malagasy, pour la plupart, se limitent à jouer le rôle de gardien des financements extérieurs.

 

L’ancienne Présidente de l’île Maurice, Ameenah Gurib-Fakim, a été l’invitée de l’émission Parlons Covid de la BBC Afrique, hier. Elle a défendu le Covid-organics de Madagascar qui est « prometteur », et incite les jeunes à prendre l’avenir de l’Afrique en mains.

 

LA UNE DU 16 JUILLET 2020

Publié le mercredi, 15 juillet 2020

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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