La bancarisation fait son effet. 30 000 crédits ont été débloqués pour cette année contre seulement 24 000 pour l’année dernière, à la même période, soit une hausse de près de 30 %. Tels sont les chiffres présentés par la BNI Madagascar, samedi dernier, lors du lancement officiel de son crédit à la consommation dédié aux fêtes de fin d’année. « Ces chiffres sont très encourageants. Effectivement, nous constatons que de plus en plus de consommateurs demandent des crédits auprès de leur banque. D’une part, il y a notamment l’allègement des procédures administratives, facilitant ainsi les démarches pour tous les souscripteurs. Et d’autre part, les personnes bancarisées commencent désormais à saisir le concept des crédits. Maintenant, elles savent comment on emprunte de l’argent à la banque et toutes les conditions y afférentes comme les taux d’intérêt ou encore le remboursement mensuel », a précisé Lanja Randriatsiamialona, directeur marketing de la BNI Madagascar, à Antanimena.
De ce fait, comme le concept du crédit à la consommation est désormais saisi, le remboursement suit naturellement son cours. « Aujourd’hui, notre taux de recouvrement atteint les 97 %. Nous ne rencontrons pas de grands problèmes liés au remboursement. Au contraire, certains de nos clients arrivent même à rembourser leur prêt bien avant le délai imposé, ce que nous appelons communément le "remboursement anticipé" », ajoute cette responsable.
Avis partagés
Ainsi, les clients des banques sont convaincus de l’utilité des crédits à la consommation. « Ces produits bancaires sont notamment très utiles, surtout pour les dépenses imprévues. Par exemple, vous n’avez pas assez d’argent alors que vous devez impérativement acheter quelque chose. Alors, vous demandez un prêt. Cela peut également se faire dans la réalisation de projets d’envergure comme la construction d’une maison ou encore l’achat d’une voiture », soutient une mère de famille travaillant dans le textile. Toutefois, les sceptiques sont encore nombreux. Certaines personnes considèrent les prêts comme les « arnaques » des banques pour amasser plus d’argent, comme le défend ce père de famille et garagiste : « Quand tu empruntes de l’argent à la banque, avec le taux d’intérêt, tu finis par lui rembourser presque le double. Je préfère me débrouiller par mes propres moyens ». Les avis sont donc partagés. Tout dépend du point de vue de chaque consommateur.
En tout cas, les institutions financières et les banques continuent leur campagne pour bancariser le plus grand nombre de la population malagasy.
Rova Randria
Initiée par l’Etat malagasy, la concertation nationale sur la restitution des îles malagasy de l’Océan Indien a débuté, hier, au Centre de conférence internationale à Ivato. Plus de 1000 participants venus des quatre coins de l’île ont fait le déplacement pour émettre leurs avis durant les trois journées concernant cette « cicatrice laissée par la colonisation ». « Chacun de vous va émettre son avis dans les commissions que nous avons créées. Sachez défendre votre idée mais respectez également celle des autres. Et mercredi, nous allons remettre au Président de la République les résolutions des trois jours de concertation », a insisté le Premier ministre Ntsay Christian dans son discours d’ouverture d’hier.
En tant que chef de délégation malagasy à la commission mixte créée par Madagascar et la France, il est revenu sur la première réunion des deux parties tenue au Palais d’Andafiavaratra le 18 novembre dernier. « Les idées sont diamétralement opposées mais cela ne nous empêchera pas de continuer à dialoguer », a-t-il rappelé tout en insistant sur la souveraineté de Madagascar sur ces îles où des compatriotes vivaient à l’époque. Ces Malagasy qui habitaient sur leurs îles ont donné des noms à connotation de la langue nationale à savoir nosy Vandalova (Juan de Nova), nosy Bedimaky (Bassas da india), nosy Atratrambiavy (Europa) et nosy Sambatra (Glorieuses). L’ex-Président Ratsiraka a témoigné dans un passé récent que des sépultures malagasy se trouvaient sur ces îles, confortant la présence des ressortissants de la Grande île bien avant la venue des Français. « Ensemble nous allons prendre nos responsabilités et écrire une page de l’histoire quant au sort de ces îles malagasy de l’océan Indien et on va montrer aux yeux du monde entier notre amour pour une patrie unie et indivisible. Sinon, Madagascar n’est pas encore entièrement indépendant », martèle le Premier ministre Ntsay Christian.
Après la cérémonie d’ouverture, les milliers de participants ont rejoint les différentes salles du centre de conférences internationales pour se pencher sur les arguments juridiques, historiques, culturels et ce en sus de la résolution de l’ONU en 1979 à présenter à la France lui prouvant que ces quatre îles appartiennent bel et bien à Madagascar.
La Rédaction
Le procès d’une passeuse vénézuélienne de 32 ans s’est déroulé à la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption (PAC), vendredi dernier. A la fin de l’audience, la présidente de la Cour a émis le verdict : l’accusée est condamnée à 5 années d’emprisonnement ferme pour importation de cocaïne, mais aussi à s’acquitter d’une amende s’élevant à 976 millions d’ariary. C’est l’équivalent de la valeur marchande de la cocaïne saisie. Effectivement, cette femme a transporté 1,285 kg de drogue dure dans sa valise dans le courant du mois de novembre 2018. L’accusée avait encaissé si durement son inculpation qu’elle a même failli avoir une syncope depuis son box d’accusé en apprenant donc sa condamnation. Elle n’a pas caché à la présidente de la Cour qu’elle n’aura jamais les moyens pour payer cette amende.
La passeuse a nié jusqu’au bout l’accusation, arguant qu’on l’avait trompée à son départ du Brésil. Notons qu’elle était venue dans la Grande île avec un visa de touriste. La juge et le procureur général ont beau la piéger avec des questions savamment reformulées pour tenter de la faire avouer qui l’avait commanditée. Mais rien n’y fit. La Latino-américaine a bel et bien maintenu que quelqu’un aurait mis la drogue dans sa valise, et ce, à son insu. Et qu’il s’agirait pour elle d’un mauvais coup d’individus à l’intention malveillante et qu’elle n’a été que la victime.
La passeuse a pris l’avion au Brésil via Addis Abeba par le vol ET 853 d’Ethiopian Airlines. Après la fouille de son bagage puis la découverte du paquet contenant de la poudre blanche dans le double fond de sa valise, elle a été transférée au bureau du service de surveillance et de la lutte contre la contrebande au sein de la douane. Par la suite, le produit compromettant était passé au crible d’un test, histoire de connaître la nature et la quantité exacte de la drogue.
Ces dernières années, les narcotrafiquants semblent chercher à faire de Madagascar la plaque tournante de la drogue dure dans un pôle allant de l’Amérique du Sud jusqu’aux îles voisines.
Franck Roland
Les Baby Barea ont assuré l'essentiel des points, hier, devant l'Afrique du Sud. Madagascar a fait match nul (1-1) sans saveur devant l'adversaire du jour. Malgré une nette domination malagasy, les Barea ont été tenus en échec. Une victoire serait mieux pour assurer la qualification en demi-finale pour les Malagasy. Partis favoris de cette rencontre, les Bafana Bafana, tenants du titre sortant avec 4 trophées à leur tableau de chasse, les Sud-africains étaient mis en difficulté par la formation e Menahely Ruphin coach de l'équipe malagasy.
La récente décision de la Justice du Pôle anti-corruption ou PAC aux 67ha à l'endroit des auteurs de kidnapping de patrons d'entreprise indo-pakistanais de la Capitale, suscite de vives réactions chez une frange de l'opinion. A titre d'exemple, la décision prise au cours de la semaine dernière à l'encontre d'un kidnappeur, le dénommé Ralala, n'a toujours pas fait des heureux, selon un échantillon des avis de ceux qui la contestent. Beaucoup se sont indignés simplement à l'énoncé du verdict avec 3 ans d'emprisonnement ferme, peine considérée comme trop légère pour un délit qualifié de « crime », sachant que l'accusé n'est pas aussi un inconnu dans le milieu des racailles.
« Seul on va vite, ensemble on va loin ». Trois cadres supérieurs du groupe SODIAT, à savoir Razakasolo Herisoa, directeur de coordination, Rabemanantsoa Hanitrinionja Laingompitia Rasoanaivo, directeur administratif et financier ainsi que Razafindrakoto Andrianarisoa, responsable administratif et financier (RAF), viennent de bénéficier d’une formation de trois mois sur le leadership, dispensée par l’Institut malagasy de leadership (IML). Ce dernier étant constitué par l’Institut d’études politiques (IEP), le Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS Madagascar) et des dirigeants formateurs en leadership. Issus de la deuxième promotion « Miara-dia », les trois représentants dudit groupe avec dix autres participants ont été amenés à sortir leur aptitude afin d’assurer la réussite de leur environnement professionnel et social.
La forte tempête tropicale Belna a finalement atteint le stade de cyclone tropical. D’après le dernier bulletin communiqué par la Direction générale de la Météorologie (DGM), hier à 15 heures locales, le centre du cyclone est positionné à 240 km au Nord-ouest de Nosy Be et se déplace vers le Sud-sud-ouest à une vitesse de 11 km/h. Cette forte tempête apporte avec elle du vent de 130 km/h avec des rafales pouvant atteindre les 180 km/h. Ce rythme d’intensification est prévu se poursuivre dans les prochaines 24 heures, ce qui va l’amener au stade de cyclone tropical intense.
La chaleur aux températures caniculaires, au propre comme au figuré, frappe. Après avoir « douché » par un climat de fraicheur de moins de 20°C le pays la semaine passée, on subit l'escalade des températures près de 30°C le week-end dernier. Des chaleurs ambiantes suffocantes et cruelles surtout pour les enfants en bas âge, et les personnes âgées. Dérèglement climatique impose ! Madagasikara, de par sa situation géographique, s'expose frontalement aux aléas nuisibles du réchauffement climatique. Les caprices du phénomène naturel El Nino sévissent de plein fouet. Il appartient aux gouvernants, les responsables de l'environnement, de dicter les mesures et les comportements à suivre de telle manière que chacun respecte la sauvegarde du domaine environnemental.
L’Aviation civile de Madagascar (ACM) a organisé samedi dernier un salon des métiers de l’aviation au Canal Olympia Andohatapenaka. L’objectif consiste surtout à sensibiliser la nouvelle génération aux métiers de l’aviation. En effet, Madagascar a décidé d’ouvrir son ciel aux compagnies aériennes venant des quatre coins du monde. Cette initiative requiert alors la formation des relèves pour les années à venir. « L’Open Sky favorise l’arrivée des 500 000 touristes dans notre pays. Il est alors important de préparer des relèves dans le domaine de l’aviation.