Les opérateurs économiques doivent déjà se préparer car le Gouvernement prévoit une dévaluation continue de l’ariary par rapport aux monnaies étrangères. A peine l’année commencée, le dollar vaut 3 816 ariary contre 3 742 ariary il y a un mois. Mais la situation risque de s’empirer car le billet vert américain s’approchera de la barre des 4 000 ariary en 2021. En effet, la parité entre dollar et ariary est attendue en moyenne à 3 936,7 ariary cette année, selon la loi de Finances initiales (LFI) 2021, soit une dépréciation de -3,7 % par rapport à l’année 2020. « Avec une balance commerciale structurellement déficitaire et un niveau d’inflation historiquement supérieur par rapport à celui de ses pays partenaires, Madagascar connaît une dépréciation annuelle de sa monnaie vis-à-vis des devises de référence comme le dollar américain et l’euro. Par ailleurs, le dollar reste la principale monnaie d’échange pour le commerce international, et a donc tendance à s’apprécier naturellement », note le document.
A rappeler que l’ariary a tout de même terminé l’année en beauté. Un dollar américain coûtait aux alentours de 3 700 ariary. Cette appréciation s’explique surtout par la hausse de réserve de change à partir du mois de septembre. Par ailleurs, diverses aides extérieures ont été encaissées comme la sixième tranche de la Facilité élargie de crédit (FEC), le financement dans le cadre de la Facilité de crédit rapide du Fonds monétaire international, ainsi que celui octroyé par la Banque mondiale.
Dans le contexte actuel, les économistes préconisent la réouverture des frontières aériennes afin de soutenir la reprise des activités et la rentrée de devises dans le pays. « Cela permet de faciliter les échanges commerciaux avec l’extérieur mais en même temps de favoriser le tourisme », soulignent-ils. Le Gouvernement, pour sa part, prévoit déjà le retour progressif des activités touristiques au premier trimestre 2021, celles des entreprises franches qui représentent 27 % des recettes d’exportation ainsi que l’augmentation des Investissements directs étrangers (IDE). « La "Banky Foiben’i Madagasikara" (BFM) envisage également de constituer davantage de réserves de devises et d’or, et cela afin de se prémunir contre les fluctuations importantes des principales devises utilisées dans les échanges, comme le dollar. Des dispositions, telles que le renforcement du contrôle de rapatriement des recettes d’exportation, seront également prises d’une commune mesure par l’Etat et la BFM afin de lutter contre la fuite de devises », souligne la loi de Finances 2021.
Solange Heriniaina
Madagascar compte environ 80 000 nouveaux bacheliers chaque année. Malheureusement, les universités ne peuvent absorber qu'environ 20 000 étudiants. Pour accueillir les 60 000 restants et suivant la politique du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) de promouvoir des formations adaptées, de nouvelles universités seront opérationnelles à partir de cette année à Soavinandriana, Vakinankaratra et Fénérive-Est.
10 personnes arrêtées par la Gendarmerie à la suite des échauffourées qui ont visé la brigade de gendarmerie d’Imerintsiatosika, la nuit du 26 décembre dernier. Quatre jours après cela, les suspects ont été déférés au Parquet. A l’issue de leur déferrement, 7 d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt à la prison d’Arivonimamo.
Objectifs atteints. Le gouverneur de la Région d’Analamanga semble satisfait des activités entreprises pendant l’année 2020, malgré la crise sanitaire liée au coronavirus. Effectivement, diverses réalisations ont été enregistrées l’année dernière, dont la construction de ruelles et d’autres infrastructures communales, entre autres les marchés, les barrages et les points d’eau, sans parler des salles de classe. Les actions vont se multiplier cette année, si l’on tient compte des perspectives.
Une foule bloquée à Antsirabe. Contrairement aux années précédentes, le nombre de passagers ayant quitté la Capitale pour rejoindre la Région de Vakinankaratra a connu une hausse excessive. La veille de la fête de Noël, le transport de passagers vers cet axe a nécessité l'intervention du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, l'Agence des transports terrestres (ATT) et la Police nationale, et ce à travers la réquisition d'autres coopératives. Et, hier encore, la situation au stationnement de Vatofotsy Antsirabe était toujours préoccupante.
Les dures réalités de la vie assomment. Finie la Fête ! Après une quinzaine de farniente la vie reprend son rythme infernal. Au terme de quinze jours ponctués par deux longs week-ends de Noël et de fin d'année au cours desquels les esprits voguent dans les nuages, on redescend sur terre. Pour certains, la majorité des cas d'ailleurs, c'est un véritable clash ! Une chute brutale. Les modestes revenus happés par les caprices de fin d'année tombent à pic au … sol et on se retrouve à … zéro. Déjà, bien avant la Fête, rejoindre les deux bouts consistait à un exercice de combattant.
Multiplié par quatre. Le fonds mobilisé par « Fihariana » a cru considérablement l'année dernière. Lancé officiellement en mai 2019, le programme national a débloqué 19 milliards d'ariary après huit mois d'activités. Le bilan s'avère positif concernant l'année dernière. Le Président de la République Andry Nirina Rajoelina a annoncé, durant son discours de fin d'année, la mobilisation d'un fonds à hauteur de 85 milliards d'ariary au titre de l'année 2020. Près de 7 550 entrepreneurs ont bénéficié d'un appui technique et financier.
Initialement prévue au début du mois de juillet 2020, l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ne s’est faite que le 1er janvier dernier. La pandémie de coronavirus y est pour beaucoup. Sans aucun doute, la fermeture des frontières a eu un effet sur la mise en œuvre du « marché commun » africain. Toutefois, les négociations entre les Etats ont également favorisé ce retard. En tout, sur les 54 pays africains ayant signé l’accord, seuls 34 pays l’ont déjà ratifié, le 30 novembre 2020.
La nouvelle a été relayée par plusieurs sites d'information anglophone depuis hier. Les autorités sud-africaines ont intercepté, le vendredi 1er janvier, trois suspects à l'aéroport international de Tambo à Johannesburg avec en leur possession 73,5 kilos de lingots d'or d'une valeur d'environ 66 millions de rands (4,5 millions de dollars) dans leurs bagages à main. Les trois suspects ont été arrêtés après qu'un scanner de sécurité a «identifié des images irrégulières», selon le service de la police sud-africaine dans un communiqué.