Dernier cyclone pour la saison 2023-2024. La zone de perturbation qui se forme dans l'océan Indien pourrait atteindre le stade de tempête tropicale dans les prochaines 24 heures. Si tel est le cas, elle sera baptisée Ialy. D’ailleurs, la condition météorologique et l’environnement sont favorables à son développement. La température maritime au nord de Tanjona Bobaomby varie de 29 à 32°C.
La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.
La Première dame et non moins présidente de l’association Fitia, Mialy Rajoelina a officiellement lancé l’opération « soins de proximité », hier devant l’hôtel de ville de Fianarantsoa. Cette campagne consiste à dispenser des soins gratuits à la population et s’ajoute à la caravane médicale lancée depuis 2019.
Le Président de la République Andry Rajoelina a réaffirmé son engagement à accélérer les projets de développement à Madagascar. "A partir de maintenant, nous allons enclencher la vitesse supérieure", a-t-il déclaré. Et ce, lors de son discours à Beravina, Fianarantsoa hier lors de la remise officielle de l'hôtel des finances local. Il souligne que son deuxième mandat, débuté il y a cinq mois, nécessite une action rapide et déterminée de la part de son Gouvernement.
Il a ainsi exhorté ses ministres à ne pas traîner des pieds, soulignant la nécessité de progrès rapides pour le développement de Fianarantsoa et de Madagascar en général. Le message du Président est clair : l'heure est à l'action et à la mise en œuvre rapide des projets pour transformer le pays. La tournée du Président dans le Sud de Madagascar illustre son engagement à rapprocher les infrastructures et les services essentiels des populations locales, tout en stimulant le développement économique et social de cette Région.
Madagascar au YouthConnekt Africa Summit. Madagascar a confirmé sa participation au YouthConnekt Africa Summit qui se tiendra au Rwanda du 1er au 4 novembre 2024, comme annoncé par le Conseil des ministres le 14 mai. Cette décision a été également accompagnée du souhait d’abriter ce sommet l’année prochaine. YouthConnekt Africa est un programme qui vise à autonomiser les jeunes en facilitant leur connexion pour favoriser une transformation socio-économique et une meilleure intégration de l'Afrique. Cet événement met en lumière les efforts des jeunes pour le développement de leur pays et de leur continent, en mettant en avant leur leadership et leur créativité. Il est à noter que Madagascar a déjà pris part à ce sommet par le passé. En 2023, une délégation d'une dizaine de jeunes malgaches se sont rendus à Nairobi pour rejoindre d'autres jeunes africains et mettre en avant leurs compétences en matière de leadership et d'innovation. Cette délégation était accompagnée de représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que du PNUD à Madagascar. La participation de Madagascar à cet événement international démontre l'engagement du pays envers l'autonomisation des jeunes et son désir de contribuer activement à l'évolution socio-économique de l'Afrique. Ce sommet offre une plateforme unique pour les jeunes malgaches de partager leurs expériences, d'apprendre des autres et de contribuer à façonner un avenir meilleur pour leur nation et leur continent.
Une aire protégée à ajouter sur la liste verte de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Qui des 6 aires protégées de Madagascar sera admise dans la liste verte de l’UICN ? C’est en tout cas le débat et le plaidoyer au cœur des discussions au cours de la réunion des gestionnaires d'aires marines protégées au sein du réseau d'aires marines protégées de l'océan Indien occidental. Ce sommet se déroule actuellement à Madagascar avec la participation de 7 nations dont la Tanzanie, les Comores, les Seychelles, le Kenya, l'Afrique du Sud et le Mozambique. Pour Madagascar en particulier, les six aires qui figurent parmi les prétendants à figurer dans cette liste verte de l'UICN sont celles d’Ambodivahibe, d’Ankarea, d’Ankivonjy, de Lokobe, de Nosy Tanihely et de Nosy Hara. La présence d'une aire protégée dans la liste verte de l'UICN montre au monde que l'aire protégée est bien gérée et que ses ressources naturelles et ses espèces sont correctement protégées. L'obtention de ce statut incite donc les gestionnaires d'aires protégées à améliorer la gestion des ressources naturelles qu'ils gèrent. Cela apportera de bons résultats dans la protection des ressources naturelles, mais également améliore la visibilité sur le secteur touristique. En effet, l'Union a pour mission d'influer sur les sociétés du monde entier, de les encourager et de les aider pour qu'elles conservent l'intégrité et la diversité de la nature et veillent à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable.
Tous égaux lors des législatives, la liste électorale à récupérer via une clé USB. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) va mettre à disposition de chaque candidat en course pour l’Hémicycle de Tsimbazaza les données numériques de la liste électorale. En effet, arrêtée le 15 mai dernier, la version électronique sera ainsi disponible au niveau des Districts. Les intéressés doivent simplement se munir d’une clé USB d’une capacité de 32Go afin de récupérer les données. Ils peuvent ainsi relever les incohérences et les signaler à la CENI s’il y en a. Cette démarche de la CENI fait partie de la transparence de ses actions, mais aussi de l’égalité de chacun pour cette élection de proximité qui approche à grands pas.
Réflexion sur le système alimentaire de Madagascar lors des journées sociales de l’Apostolat social et écologique (APSE). Chaque année, l’Apostolat social et écologique (APSE) organise les « Journées sociales », un événement de réflexion et de partage. Cette année, l'événement débute sous le thème « Quel système alimentaire viable et durable pour Madagascar ? ». Pendant trois jours, le centre Arrupe Madagascar coordonnera ces journées, en accord avec sa devise « Foi engagée pour la justice ». Madagascar est confronté à une insécurité alimentaire chronique, avec 75% de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté national, selon la Banque mondiale en 2022. La malnutrition, marquée par des carences et des déséquilibres nutritionnels, affecte principalement les jeunes et les femmes. Ce défi est d'autant plus complexe en raison des aléas climatiques, des difficultés d'accès à l'eau et à l'assainissement. Les participants à ces journées comprennent divers acteurs du système alimentaire tels que l'Office national de la nutrition (ONN), les agriculteurs, les collecteurs, le Fonds d'intervention et de développement (FID), le Gouvernement, et d'autres. L'objectif principal est d'explorer les différentes perspectives des parties prenantes pour promouvoir la pertinence, l'importance et la valorisation des systèmes alimentaires, comme l'indique le directeur du CA MDG, Razafinandraina Cyprien. L'accent sera mis sur la lutte contre l'insécurité alimentaire à Madagascar.
Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.
Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur les réseaux sociaux. Les primes mentionnées sur cette fameuse « liste » s’élevaient entre 5 à 120 millions d’Ar en fonction du rang des bénéficiaires soit entre 1. 100 euros et 40. 000 euros. Le coût total des primes distribuées s’élèvent à plus d’un milliards d’Ar. On déplorait un préjudice d’environ de deux milliards d’Ar de l’Etat. A l’époque, l’affaire défrayait les chroniques. Tout le monde s’attendait à des mesures judiciaires de représailles sitôt qu’elle débarquait sur la place publique. A noter que cette distribution douteuse n’avait pas été soumise à l’approbation du Conseil d’Administration comme veut la règle. Le 28 novembre 2022, l’affaire avait déjà été portée devant le PAC faisant signe du début des approfondies. A cet effet, trois administrateurs dont, entre autres, l’ex-directeur des ressources humaines de la Compagnie et l’ex-directeur financier ont été placés en détention provisoire. Cependant, Vonjy Andriamanga, l’ancien directeur général, Onja Rasamimanana, l’ancien directeur de cabinet et Rivo Radanielina, l’autre ancien directeur général (pi), les supposés être des cerveaux de l’affaire, échappaient aux mailes de la Justice. Ils manquaient à l’appel en dépit des mandats d’arrêt émis à leur encontre.
La volonté de l’actuelle équipe dirigeante à « nettoyer » la JIRAMA des personnes pouvant nuire à l’image de la Compagnie et aussi de sauvegarder les intérêts de la JIRAMA est louable à plus d’un titre et à encourager. Seulement, on se désole de la lenteur de la mise en œuvre des mesures coercitives à l’encontre des délinquants. Entre les faits démasqués et le déclenchement du processus judiciaire il y a tout de même trop de laps de temps. Les « criminels » ont eu largement le temps de s’évanouir dans la nature. Complicité en lieu ? Ou laxisme invétéré ! Le verdict n’a pas pris du temps pour être annoncé. En effet, Vonjy Andriamanga et Rivo Radanielina, les deux anciens directeurs généraux, écopaient 10 ans de travaux forcés chacun et 2 milliards 500 millions d’amandes. Peines par contumace ! On veut bien y admettre mais c’est quand trop tard ! Dix ans ou vingt ou trente ans de travaux forcés, à quoi rime tout cela ? Ils se trouvent ailleurs ou plutôt, on les avait laissés partir !
Toutefois, on salue la volonté de la nouvelle équipe dirigeante de la JIRAMA sous l’impulsion du nouveau DG, Ron WEISS, de vouloir nettoyer la JIRAMA.
Réunion de la Commission mixte entre Madagascar et l'Île Maurice. La 2ème réunion de la commission mixte entre Madagascar et l'île Maurice est prévue du 15 au 17 mai 2024 à Maurice. Cet événement revêt d’une grande importance dans le cadre du renforcement des relations bilatérales. Cet évènement fait suite à la rencontre entre Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar, et Pravind Jugnauth, Premier ministre Mauricien, à Addis Abeba en février dernier, cette réunion est une étape cruciale pour consolider les liens entre les deux nations. Sous la direction de la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, la délégation malagasy se compose de plusieurs directeurs généraux et directeurs représentant huit ministères. Cette délégation participera activement aux échanges diplomatiques programmés. Les discussions lors de la réunion aborderont divers domaines clés pour les deux pays, notamment : l’emploi, la Justice, la culture, la pêche, l’Enseignement supérieur, technique et professionnel, l’environnement, le commerce et autres. En préparation de cet événement, une réunion s'est tenue ce matin à l'ambassade malagasy, avec la participation active de l'ambassadeur malagasy à l'île Maurice, le Général Camille Vital. Cette réunion souligne l'importance stratégique accordée à cette initiative de coopération bilatérale, mettant en lumière l'engagement des deux pays à renforcer leurs liens et à promouvoir leur développement mutuel.
Les activités du bateau hôpital Africa Mercy Ships ont été officiellement inaugurées hier. L'opération chirurgicale du premier patient par les médecins du navire-hôpital Mercy Ships à Toamasina débutera le 23 mai. L’ablation de tumeurs maxillo-faciales, la réparation de fentes labiales et palatines, l’extraction de la cataracte, la chirurgie orthopédique, la chirurgie plastique reconstructive et les soins dentaires sont parmi les interventions effectuées à bord sur des patients triés en amont. De nombreux responsables menés par le gouverneur par intérim Bemahefa Gervais accompagné du préfet et du maire de la Commune urbaine de Toamasina ainsi que le DRS Atsinanana sont venus sur place pour honorer la cérémonie. A noter que le navire-hôpital Mercy Ships, ancré à Toamasina, restera deux ans dans la Grande île pour son travail médical au pays.
Les investissements de l’Union européenne à Madagascar discutés publiquement. L'accord économique entre Madagascar et l'Union européenne a récemment fait l'objet de discussions publiques à l'Ibis Ankorondrano. Cet événement a rassemblé des représentants du Gouvernement malagasy et du secteur privé dans le cadre de la semaine de l'Europe. L'UE intervient dans plusieurs domaines qu'il soit de la gouvernance, de l'infrastructure, du développement rural, de l'eau et de l'assainissement ainsi que de la lutte contre la déforestation. Le financement de 2021 jusqu'en 2027 qu'apporte l'UE à la Grande île est de 325 millions d'euros. En termes commerciaux, Madagascar a montré un excédent d'exportation vers l'Union européenne par rapport à ses importations. Les représentants du ministère de l'Industrie et du Commerce (MIC) ont partagé des informations sur le processus de négociation de cet accord, ses avantages, ainsi que les étapes déjà accomplies et à venir. Le directeur général des douanes a souligné que Madagascar est entré dans un accord de commerce hors taxes avec l'Union européenne à partir du 1er janvier 2023. Il a également mentionné la volonté de poursuivre le dialogue avec l'Union européenne pour élargir la liste des marchandises importées sans droit de douane. De son côté, l'Union européenne a réaffirmé son engagement à soutenir Madagascar dans ces domaines.
Sécurité maritime, une affaire de coopération cruciale. Robert Scott, adjoint au Commandant pour l'Engagement civil et militaire du Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (AFRICOM), a effectué une visite à Antananarivo les 13 et 14 mai. Sa mission était de renforcer la coopération en matière de sécurité maritime. Pendant sa visite, l'ambassadeur Scott a tenu des réunions avec des représentants du Gouvernement malagasy. Parmi eux figuraient le Général Sahivelo Lala Monja Delphin, ministre des Forces armées, et Tsimanaoraty Paubert Mahatante, ministre de la Pêche et de l'Économie bleue. Les discussions ont porté sur les défis sécuritaires, notamment la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). M. Robert Scott a souligné la nécessité d'une approche collaborative pour lutter contre les menaces maritimes transfrontalières telles que la pêche INN, la piraterie et le trafic. Il a salué Madagascar comme un partenaire de longue date des Etats-Unis. Le Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique est responsable des opérations militaires, des exercices et de la coopération en matière de sécurité sur le continent africain. Son objectif est de soutenir les intérêts des Etats-Unis et de promouvoir la sécurité, la stabilité et la prospérité régionale. Cette visite souligne l'approche 3D du Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique, basée sur la diplomatie, le développement et la collaboration en matière de défense. Elle met en lumière l'engagement continu des Etats-Unis en faveur de la sécurité et de la stabilité en Afrique.
Le Président Andry Rajoelina a entamé sa tournée dans la partie sud du pays par la Région Vakinankaratra hier. Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat a été accompagné d’une délégation composée de quelques membres du Gouvernement. Le Président a été accueilli chaleureusement par la population locale. Ce fut l’occasion de procéder à l’opérationnalisation officielle du pont de Manandona (au Pk 186 sur la RN7) qui relie la Région Vakinankaratra à la partie Sud du pays et qui a fait l’objet de travaux de réhabilitation. Cette infrastructure constitue le 8ème pont à double voie construit par le régime actuel.
Durant son discours, le Président Andry Rajoelina a précisé que l’ancien pont datait déjà de 1942 et ne permettait que la circulation d’une seule file de voitures. Aujourd’hui, le pont est suffisamment large et a été aménagé en double voie pour faciliter la circulation des voitures sur cet axe. Le Président n’a pas manqué d’évoquer l’état de la Route nationale 7 reliant Antananarivo à Toliara, en passant par Antsirabe et Fianarantsoa. « D’après le compte rendu de mes collaborateurs, le trajet qui part de la Capitale jusqu’à Fianarantsoa se fait en 13 heures au lieu de 8 heures auparavant », a déclaré le Président. Il a directement interpellé le ministre des Travaux publics afin d’entamer les travaux de réhabilitation. Et lui d’annoncer qu’un appel d’offres a déjà été lancé et le chantier sur la RN7 débutera très bientôt.
Apporter le développement dans chaque foyer
Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cette prise de parole pour répondre aux nombreux desiderata de la population rapportés par le maire, notamment la demande de construction d’un barrage d’irrigation, le recrutement d’enseignants, entre autres. Concernant la construction d’un barrage pour l’irrigation des rizières, le Président d’annoncer que « nous allons le faire et je vais m’entretenir avec le ministre de l’Elevage ». Et d’indiquer que « pour ce second mandat, nous allons faire en sorte que le développement soit ressenti au niveau de chaque ménage ». Parlant de développement, le numéro un de l’Exécutif a promis d’apporter la lumière dans chaque foyer.
Avant ce déplacement à Manandona, le Président de la République était dans les Districts d’Antanifotsy et Mandoto pour procéder à la distribution de certificats fonciers et de kits solaires pour de nombreux ménages. Il a également inauguré plusieurs infrastructures de base visant à améliorer le quotidien de la population dont un nouveau CSBII à Antanifotsy ainsi qu’un « Tranompokonolona » à Mandoto.
La Rédaction
Des maladies aggravées par le froid. Les températures commencent à baisser dans le pays, notamment dans la matinée et en fin de soirée. Le froid commence à se faire ressentir. C’est le signe que la saison hivernale s’installe progressivement. Par conséquent, certaines infections dues à des virus, comme la grippe ou la gastro, le rhume, la rhinopharyngite et les maladies respiratoires comme les bronchiolites sont courantes. Et les personnes atteintes sont contagieuses. Aussi, parents et enfants se ruent vers les dispensaires et le Centre de santé de base (CSB). D'après un médecin d'une clinique privée de la Capitale, la moitié des patients qui consultent ces centres de santé sont des enfants de moins de 10 ans. Ils ont tous les mêmes problèmes : les maladies respiratoires, la fièvre et la grippe. Viennent ensuite, les caries dentaires. “ L’hiver ne fait que commencer, sur ce, il vaut mieux prévenir que guérir à travers l’adoption d’une hygiène de vie et alimentation saine ”, conseille-t-il.
Et de poursuivre que le froid augmente le risque de maladies cardiovasculaires. “ La baisse des températures accroit la fréquence des affections respiratoires et infectieuses. Le risque cardiovasculaire est la probabilité de survenue d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaire”, soutient le docteur.
Le froid peut aggraver l’état de santé des personnes qui sont atteintes de certaines maladies respiratoires, comme l’asthme, la bronchite chronique ou l’emphysème. Ces personnes ont plus de risques de souffrir des effets du froid extrême dont les nouveau-nés et les nourrissons; et les personnes âgées de plus de 65 ans. Ainsi, les personnes vulnérables dont celles à mobilité réduite souffrant de certaines maladies chroniques, comme l’insuffisance cardiaque ou respiratoire, l’asthme, le diabète, la malnutrition et certains troubles neurologiques en sont aussi victimes.
Anatra R.