Plus de 42.000 personnes vivent avec le VIH/Sida à Madagascar. 9.000 individus ont été testés et confirmés comme porteurs du virus selon la statistique de l’Office national de lutte contre cette maladie. Le plus inquiétant, c'est que le nombre de jeunes infectés par ce virus s’accroît considérablement. Auparavant, leur moyenne d’âge était supérieure à 25 ans. Mais actuellement, cette maladie sexuellement transmissible affecte les adolescents de 14 à 16 ans. La Province de Mahajanga et celle Toamasina figurent parmi les plus touchées.
Les personnes qui consomment et s’injectent de la drogue font partie des groupes les plus à risque de contracter le VIH/Sida. Selon l'ONU Sida, en 2019, 10 % de toutes les nouvelles infections au VIH avaient lieu chez des personnes qui s’injectent de la drogue. Madagascar n'est pas épargné par cette situation. Environ 8,4 % des toxicomanes malagasy sont déjà porteurs de cette maladie. Une statistique qui risque d'être revue en hausse puisque beaucoup de jeunes s'injectent de produits stupéfiants en cachette.
Par ailleurs, les lois, politiques et pratiques répressives en matière de contrôle des drogues se sont révélées parmi les plus grands défis dans de nombreux pays, hormis le financement et la volonté politique. Ces catégories de personnes devraient être priorisés dans la sensibilisation et le traitement du VIH/Sida. Or, plus de 30 % des consommateurs de drogues injectables ne connaissent pas leur statut.
En 2019, le risque de contracter le VIH était 29 fois plus élevé chez les personnes qui s’injectent de la drogue que parmi le reste de la population, autant que la prévalence de l'hépatite C. Le manque de données cohérentes et fiables sur la prévention, le dépistage et le traitement entrave les efforts visant à améliorer l’accès aux services pour les personnes qui s’injectent de la drogue. Pourtant, certains pays ont pu réduire le nombre de nouvelles infections au VIH grâce aux programmes d’aiguilles et de seringues, ainsi que des thérapies de substitution aux opioïdes recommandées par l’Organisation des Nations unies.
Recueillis par Anatra R.
J-96 du lever de rideau de la 11ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) qui se déroulera à Madagascar du 25 août au 3 septembre cette année. La Grande Île aura l’honneur d'accueillir pour la troisième fois les JIOI, Le logo et l’hymne des Jeux des îles, à sa 11ème édition, ont été dévoilés hier, au cours d’une cérémonie tenue au Centre de Conférence International Ivato. Le nouveau signe emblématique de la 11ème édition des Jeux des îles de l’océan est incarné par un tableau unique et coloré reflétant l’identité du pays.
Les choses sérieuses commencent pour les candidats au baccalauréat de cette année, avec la première épreuve de l'examen qui n'est autre que l'éducation physique et sportive (EPS). En effet, dès ce jour, ceux qui ont choisi la natation avaient rendez-vous ce matin à l'Académie nationale des sports (ANS), Ampefiloha pour passer cette épreuve. Selon le coordonnateur de l'EPS au baccalauréat dans la Province d'Antananarivo, Mamonjy Bakoly Raharivelo, tout est fin prêt. Malgré la fraîcheur matinale, la météorologie est encore assez idéale pour que chaque candidat puisse nager dans les meilleures conditions.
Source de nombreuses maladies. Le manque d'infrastructures concernant l'hygiène en général reste un problème majeur dans la lutte contre les infections transmissibles à cause de l'insalubrité. Ce problème engendre la hausse des défécations à l'air libre et les maladies qui y sont liées comme la poliomyélite, le choléra et d'autres maladies virales qui sont difficiles à éradiquer.
En effet, les toilettes publiques n'existent principalement que dans les Chefs-lieux de provinces et les Districts. Dès qu'on passe au niveau des communes, ces infrastructures deviennent rares. Et même dans la capitale, malgré les efforts entrepris par la Commune, certains quartiers sont encore privés de W-C publics.
Que les choses soient claires, aucune transition, aucun report !
S’il faudra répéter, ressasser et réitérer mille fois que le régime Orange n’envisage nullement de reculer la date du scrutin de la présidentielle prévue pour la fin d’année. Bien que la date du 9 novembre pour un premier tour ne soit pas encore officielle, tout porte à admettre que les échéances proposées par la CENI pour le premier tour et le second tour sont tacitement acquises. Le Conseil de gouvernement va incessamment statuer pour de bon.
Notre représentant à la Coupe du monde de slam-poésie n’est plus qu’à quelques marches du podium. En effet, durant sa première journée de compétition, Hichim a su séduire les membres du jury par ses mots. Il a mis le feu sur la scène du Temple de Belleville et passe en demi-finales du concours. Notre challenger poursuit donc son périple grâce à des notes positives de 8,9, une autre note de 9, une autre de 9,1 et enfin 9,5. Malgré une pénalité au temps sur son dernier texte, Hichim s’est distingué parmi les autres compétiteurs venus d’autres pays.
Miser sur le capital humain. C’est par ce principe que se tient présentement les Assises de la Transformation digitale en Afrique (ATDA) au Novotel Ivandry. Cet évènement panafricain, co-organisé avec le ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et Télécommunications malgache, en est à sa douzième édition. Et ce, avec une programmation plus enrichie que les précédentes notamment avec la mise en place d’un village numérique pour deux jours d’Assises. « Le numérique pourrait représenter 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne d’ici 2030, il apparaît crucial de former les jeunes dans le secteur des nouvelles technologies.