Publié dans Société

Meurtre et enterrement clandestin - Un an après, les restes d'une femme retrouvés

Publié le jeudi, 13 février 2025
A l'endroit où le corps de la victime allait être déterré, l'ambiance devenait subitement électrique A l'endroit où le corps de la victime allait être déterré, l'ambiance devenait subitement électrique

Un drame peut en cacher un autre ! C'est ce que l'on puisse dire du meurtre d'une mère de famille, survenu le 12 mars 2024, cette veuve avec deux enfants à charge dans la localité d'Ambohitranjavidy, District de Moramanga. L'assassinat de cette femme s'est produit juste au moment où elle a rencontré le gardien d'un domaine privé de ladite localité, mais qui prétendait être l'acheteur. C'est là qu'il a proposé à sa victime de lui payer 7 millions d’ariary, et ce, après finalisation du dossier de transaction au niveau de la Commune. Depuis, la mère de famille n'a plus donné signe de vie. Le 19 mars 2024, le gardien et son épouse furent arrêtés puis placés sous mandat de dépôt, et ce, après une plainte déposée par les enfants de la victime.

Plus récemment encore, la Gendarmerie, qui entend reprendre l'enquête, et ce, à la suite d'un renseignement, a obtenu une extraction judiciaire du gardien en cause, pour qu'il puisse apporter des éléments de réponse sur cette nouvelle accusation, qui pèse sur lui. En effet, le suspect cherchait fébrilement un alibi dans l'espoir de se dédouaner. Depuis sa cellule de détention, il a piloté sinon essayer de manipuler des ficelles pour insinuer à ses proches, qui lui ont apporté sa nourriture que, le téléphone et la CIN de la victime devraient se trouver sur son lieu de travail à Ambohitranjavidy. Or, ce n'était qu'une manipulation de sa part car il a voulu simplement cherché son gibier, ou bien quelqu'un de très maladroit pour que ce dernier allait creuser et fouiller l'endroit afin de retrouver ces objets.  Comme cela,  les gendarmes vont facilement arrêter cette personne maladroite, la croyant être l'assassin,  et prendre sa place en prison. Mais son petit plan n'a pas fonctionné car personne ne s'était jeté dans le piège.

Le 12 février dernier, grâce au feu vert donné par le Tribunal de première instance de Moramanga, les gendarmes, bien renseignés au préalable sur des détails de ce que le prévenu aurait fait à cette mère de famille, l'ont conduit  sur son poste de travail à Ambohitranjavidy. Mais là, le concerné mentait encore et a cherché à faire perdre leur temps aux enquêteurs, bien que la sandale de la victime y fut retrouvée, constituant un indice. Finalement, le gardien a fait l'aveu de son crime. Et une fois la description de son meurtre terminée, il avait indiqué la fosse de fortune à l'intérieur de laquelle il a enterré sa victime, à un angle de la cour de la propriété à Ambohitranjavidy. Pour toute explication, il a argué son désaccord avec la victime pour qu'il décide de l'éliminer. Au moment où les restes de la victime furent exhumés sous les regards vigilants des gendarmes, il se trouve qu'ils sont déjà en état de décomposition avancée. La famille les a récupérés, après le constat réalisé par le médecin légiste et les Forces de l'ordre. Quant à l'agent de sécurité en cause, le Parquet devra fixer à nouveau son sort, ce jour.

Franck R.

 

Fil infos

  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !
  • Actu-brèves
  • Délestages - La JIRAMA torpille les promesses du Président
  • Toaka gasy, artisanat, foncier, Fokontany - Avis défavorable du Gouvernement sur 4 propositions de loi
  • Sommet des affaires Etats-Unis-Afrique - Le Premier ministre Christian Ntsay à la tête de la délégation malgache
Pub droite 1

Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

A bout portant

AutoDiff