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Les choses sérieuses commencent pour les candidats au baccalauréat de cette année, avec la première épreuve de l'examen qui n'est autre que l'éducation physique et sportive (EPS). En effet, dès ce jour, ceux qui ont choisi la natation avaient rendez-vous ce matin à l'Académie nationale des sports (ANS), Ampefiloha pour passer cette épreuve. Selon le coordonnateur de l'EPS au baccalauréat dans la Province d'Antananarivo, Mamonjy Bakoly Raharivelo, tout est fin prêt. Malgré la fraîcheur matinale, la météorologie est encore assez idéale pour que chaque candidat puisse nager dans les meilleures conditions.

Source de nombreuses maladies. Le manque d'infrastructures concernant l'hygiène en général reste un problème majeur dans la lutte contre les infections transmissibles à cause de l'insalubrité. Ce problème engendre la hausse des défécations à l'air libre et les maladies qui y sont liées comme la poliomyélite, le choléra et d'autres maladies virales qui sont difficiles à éradiquer.

En effet, les toilettes publiques n'existent principalement que dans les Chefs-lieux de provinces et les Districts. Dès qu'on passe au niveau des communes, ces infrastructures deviennent rares. Et même dans la capitale, malgré les efforts entrepris par la Commune, certains quartiers sont encore privés de W-C publics.

Indubitablement !

Publié le vendredi, 19 mai 2023

Que les choses soient claires, aucune transition, aucun report !

S’il faudra répéter, ressasser et réitérer mille fois que le régime Orange n’envisage nullement de reculer la date du scrutin de la présidentielle prévue pour la fin d’année. Bien que la date du 9 novembre pour un premier tour ne soit pas encore officielle, tout porte à admettre que les échéances proposées par la CENI pour le premier tour et le second tour sont tacitement acquises. Le Conseil de gouvernement va incessamment statuer pour de bon.

En attente d’approbation. Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Frédéric Lambert, a tenu des discussions à Antananarivo à propos la quatrième revue de l'accord avec Madagascar au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) approuvée en mars 2021. 

Notre représentant à la Coupe du monde de slam-poésie n’est plus qu’à quelques marches du podium. En effet, durant sa première journée de compétition, Hichim a su séduire les membres du jury par ses mots. Il a mis le feu sur la scène du Temple de Belleville et passe en demi-finales du concours. Notre challenger poursuit donc son périple grâce à des notes positives de 8,9, une autre note de 9, une autre de 9,1 et enfin 9,5. Malgré une pénalité au temps sur son dernier texte, Hichim s’est distingué parmi les autres compétiteurs venus d’autres pays. 

Miser sur le capital humain. C’est par ce principe que se tient présentement les Assises de la Transformation digitale en Afrique (ATDA) au Novotel Ivandry. Cet évènement panafricain, co-organisé avec le ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et Télécommunications malgache, en est à sa douzième édition. Et ce, avec une programmation plus enrichie que les précédentes notamment avec la mise en place d’un village numérique pour deux jours d’Assises. « Le numérique pourrait représenter 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne d’ici 2030, il apparaît crucial de former les jeunes dans le secteur des nouvelles technologies. 

L’affaire concernant l’agression de trois clients d’un bar par des militaires, faits survenus mercredi soir dernier à Avaradoha, retient encore les esprits. C’est que les victimes ont dû être hospitalisées, depuis. L’une d’elles, un réparateur de frigidaires de son état, est le plus touché. Son visage n’était plus que sang. Hier matin, il a fallu le faire passer au scanner, et que son état restait stationnaire, selon une source militaire. Ses proches se seraient montrés inflexibles et auraient envisagé de porter l’affaire à un plus haut niveau. Le troisième civil blessé de cette agression est tiré d’affaire, et il aurait pu gagner son foyer depuis. Le ministère de la Défense nationale a assumé les soins de ces victimes. 


Le tronçon de route pour rejoindre le complexe sportif de la CNaPS à Vontovorona est actuellement en réhabilitation. Boueuse, pleine de trous d’eau et presque impraticable en saison des pluies et poussiéreuse en temps sec, cette route est l’accès principal pour ce site qui accueillera les prochains Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI). Le complexe sportif figure parmi les sites choisis pour la tenue de plusieurs compétitions et ce sommet sportif de la région que Madagascar va en être l’hôte d’ici 3 mois.

Comme l’a annoncé le Gouvernement malgache, les jeux se dérouleront du 25 août au 30 septembre. La cérémonie d’ouverture aura lieu le mercredi 23 août et la clôture officielle se tiendra le dimanche 3 septembre. L’accès au site sera donc facilité et rapide pour que les athlètes puissent se performer en toute quiétude et s’épargner des désagréments du trajet. Le tennis, le football et le handball sont les disciplines qui sont censées s’y dérouler.

Il est à savoir qu’en plus du complexe sportif de Vontovorona, des épreuves auront également lieu au Palais des sports et de la culture de Mahamasina, au stade d’Alarobia, au stade Barea de Mahamasina, aux gymnases d’Ankorondrano et de Mahamasina, au stade Maki d’Andohatapenaka.

Le ministère des Travaux publics est déjà à pied d’œuvre. Le terrassement est en bonne voie et la récupération des matériaux de recouvrement ou « matériaux sélectionnés » de la route au « gîte » a également commencé, malgré quelques désagréments de la part de fauteurs de troubles. Cependant tout est rentré dans l’ordre et les travaux continuent.

« Ce genre d’intimidations ne constitue pas un frein dans le développement de notre pays et nous incite même à redoubler d’efforts dans l’accomplissement de notre tâche », affirme le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, ministre des Travaux publics.

En plus de servir pour la cause nationale dans la bonne tenue des jeux des îles, pour les riverains, la réhabilitation de cet axe constitue une véritable aubaine.

« Adieu poussières et embourbement. Quand on emprunte cette route, pendant les périodes sèches, il faut avoir deux vêtements quand on part au travail, d’abord des habits « sacrifiés » pour subir la poussière et les vrais habits qu’on met pour le bureau. Sur cette portion, on est vite coloré en rouge brique et ce n’est qu’en rejoignant le bitume qu’on sort de l’enfer », témoigne un habitant de ce quartier.

Pendant la saison des pluies, même les véhicules tout terrain ont du mal à s’en sortir. Beaucoup de petites voitures s’embourbent souvent, à cause de la nature du sol qui est à la fois glissante et pâteuse, ou se font piéger par les trous d’eau.

Il va sans dire que cette réhabilitation enlève un grand poids pour les habitants qui vont en profiter même après la fin des jeux.

Nikki Razaf


La veille de l'Assomption, six arnaqueurs dont deux femmes, ont rejoint la maison centrale d'Antanimora. L'une des deux femmes mises en cause, et donc placée récemment ainsi sous mandat, est celle qui prétend être spécialiste pour importer des marchandises de Chine.
La dame accumule les plaintes sur son dos. Et ils sont une vingtaine à la poursuivre car des marchandises qu'elle leur a promises, il n' y avait que du vent.
La femme suspecte prétendait avoir une entreprise d'import-export à Analakely. Et elle n'a pas hésité à signer un contrat avec ses victimes. Pour endormir la méfiance de celles-ci, l'arnaqueuse fait légaliser le contrat tout en promettant de rembourser à 100% si jamais il n'y a aucune livraison. Or, c'était bien le cas car ses clients n'ont jamais reçu la marchandise prévue. Et que l'arnaqueuse trouve toujours le moyen à se défiler pour éviter de rembourser.
L'autre affaire louche, concernant des attributions de parcelles à des particuliers, implique cette fois-ci 10 suspects. Ces derniers qui agissent au nom d'une association baptisée Filefa (Fikambanana Leo Fahantrana),  ont collecté les cartes d'identité, les photos et l'argent des victimes.
Et ces derniers se comptent par milliers, soit 3760 personnes. Ils viennent d'Ivato et ses environs, de Paraky et d'Andoharanofotsy. Et le préjudice s'élève à 41, 3 millions d'ariary.
Traduit devant le Parquet le 16 mai dernier, les dix suspects dans l'affaire croupissent actuellement en prison, attendant leur prochain jugement au Tribunal.
La section des recherches criminelles de Fiadanana en charge de l'enquête, enjoint toutes les personnes ayant donné leurs cartes d'identité au Filefa à venir les y récupérer.
Franck R.


Le nom du gouverneur, le Général René de Roland Urbain Lylyson, est abondamment cité dans une nouvelle polémique. Pareillement pour celui de son fils prénommé Patrick. Le père et le fils perpètrent des abus, selon des dénonciations circulant sur les réseaux sociaux. D’autres responsables, dont des élus IRD, sont aussi trempés dans cette affaire qui défraie la chronique ces temps-ci.
Le haut responsable régional nie en bloc toutes ces allégations en les qualifiant d’intox savamment machinées par un officier général à la retraite. Celui-ci, dit-il, le déteste à mort et use de tous les artifices pour le discréditer. « Je suis depuis longtemps bien vacciné contre le dénigrement sous toutes ses formes », lâche le gouverneur de Sofia joint au téléphone.
L’affaire concerne une mine d’or au lieudit Androfianitolotra, au Fokontany d’Antanambe dans la Commune rurale d’Ambararata, District de Befandriana Avaratra. Il s’agit d’un terrain agricole appartenant à un certain Johnson qui l’a mis en valeur depuis les années 1970. Plusieurs pieds de vanilliers y poussent, entre autres.
Complicité
En décembre, la famille du maître du lieu a remarqué la présence du filon d’or sur le périmètre. L’existence d’une mine qui se révèle riche tend à se confirmer à partir de janvier où une vingtaine de grammes y ont été extraits. La présence du métal précieux ne fait plus aucun doute en mars où des centaines de grammes y ont été déterrés par le soin de la famille propriétaire.
L’information ainsi ébruitée a éveillé la curiosité culminant en ruée vers l’or. Plusieurs centaines voire des milliers d’orpailleurs ont rejoint l’endroit miraculeux. Le maire d’Ambararata, Jean Clébert Randriamalaza, avec la complicité d’un parlementaire et du gouverneur lui-même, les aurait incités à y venir. Des échauffourées ont éclaté et la destruction des cultures a eu lieu, ce qui a poussé les autorités à intervenir.
Le gouverneur en personne s’y est déplacé le 21 avril. Les responsables ont alors procédé à l’ouverture officielle de la carrière. En effet, le site fait partie du périmètre pour lequel Madagascar International Tak Mining Sarl a obtenu en mai 2008 un permis de recherche d’une validité de 5 ans. De source sûre, cette société n’a pas honoré les frais d’administration qu’elle devait à l’Etat. Ceci a entrainé l’annulation du permis de recherche.
Part du lion
Des consignes de sécurité et sur l’environnement ont été données aux intéressées. Mais, contre toute attente, une mesure d’expulsion extrajudiciaire a été prononcée à l’endroit de l’occupant traditionnel du lieu avec sa famille. Tant de faits prêtant à confusion se sont alors produits. Suivant des publications sur les réseaux sociaux, les détenteurs du pouvoir, dont des officiers, se sont partagé le gâteau. Le gouverneur et son fils auraient accaparé la part du lion.
Le fils est même accusé d’abus, de menace et d’intimidation en donnant des ordres aux gendarmes en service commandé. Une certaine presse d’Antananarivo a repris toutes ces versions largement commentées en ligne avec quelques recoupements. « Ce sont des histoires inventées. Il (Patrick, ndlr) a depuis longtemps exercé dans la mine. Mais il n’a jamais commis tous ces méfaits », défend le célèbre Général Lylyson.
Selon des sources sur le terrain, les détenteurs du pouvoir ont la mainmise sur la mine d’or, qui livre des quantités considérables, qui valent une fortune, en quelques jours seulement. Des kilos y auraient déjà été extraits ces dernières semaines. Face à l’injustice dont ils subissent, les propriétaires traditionnels du terrain où est localisée la mine sont obligés de se faire petits. Ils ont reçu l’ordre de ne plus toucher à leur propriété foncière.
Folie de grandeur
Le gouverneur a son mot à dire à ce propos. « Toutes ces informations sont fausses. Le calme règne sur la carrière. Elle est même un modèle dans toute la Sofia. De plus, elle n’est pas encore au stade de production. Seulement des gendarmes, dont un lieutenant qui travaille au groupement de Sofia, sont en guerre avec le maire pour le contrôle de la carrière », affirme-t-il.
D’après lui, ces soldats de la loi seraient les marionnettes d’un officier général retraité atteint de la folie de grandeur. Joint au téléphone, le maire en question a répondu en ces termes : « Je suis en déplacement. Je vous prie de me rappeler demain soir (mercredi, ndlr). Je vais d’abord me renseigner sur la situation réelle. De la sorte, j’aurai des informations à jour à vous livrer ».
Outre sa richesse, le gisement litigieux à Androfianitolotra joue un rôle écologique et socioéconomique important. Le secteur abrite des sources vitales pour les terrains agricoles aux alentours. L’irrigation de plusieurs centaines d’hectares de rizières en aval en dépend. Ces terrains agricoles sont désormais en danger. L’orpaillage met en cause leur protection naturelle.
M.R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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