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A la mémoire d'une date 

Publié le vendredi, 12 mai 2023

13 mai 1972, date des soulèvements populaires contre un régime politique inféodé par le néo-colonialisme français sur la Place du Treize Mai à Analakely. 13 mai 2023, ce jour, le pays se remémore du sang qui a coulé et des vies qui ont péri, il y a tout juste cinquante-et-un ans déjà. 

Sans qu'on se rende compte, ce fut le début d'une série de crises politiques qui vont se répéter selon un cycle de dix à quinze ans environs. Des crises cycliques que les malagasy ont réellement du mal à s'en débarrasser. En effet, un demi-siècle après, la Grande Ile se débat encore pour en découdre du cercle vicieux de la crise politique. Le démon de la transition rode toujours dans les parages.

Le lauréat du dernier championnat de Madagascar de Slam Poésie, organisé en décembre 2022 par l'association Madagaslam, va représenter la Grande île à la Coupe du Monde de Slam Poésie. Ce grand concours se tiendra à Paris Belleville du 15 au 21 mai. Le poète-slameur Hichim défendra les couleurs de Madagascar à ce grand rendez-vous international. Une grande première depuis la crise sanitaire. Cette fois-ci,  Hichim n'ira pas seul à cette Coupe du monde puisqu'il sera accompagné par deux représentants de L’association Madagaslam. Il s’agit entre autres de Bini, responsable des projets internationaux au sein de Madagaslam et membre du comité d’organisation du Slam national et Tohy, actuelle présidente de ladite association et également membre du comité d’organisation du Slam national. 

Depuis quelque temps, on assiste à un phénomène vraiment alarmant dans la Capitale. Les cas de vols à la tire explosent et s’intensifient presque partout dans la ville. Car si d’ordinaire, le phénomène se déroule le plus souvent dans des quartiers anciennement réputés comme des « zones rouges » tels qu’Andavamamba, Isotry ou encore Andravoahangy, actuellement, toute la ville est touchée. Des quartiers d’affaires comme Antaninarenina, résidentiels comme Antsahavola ou Cité Planton, Ampahibe, Antaninandro, enfin hautement sensibles comme Tsimbazaza. Et cela se passe juste devant l’Assemblée nationale où des passants deviennent de plus en plus les cibles de ces voleurs.

Sous-amendement. Le projet de loi de refonte du code minier est passé hier à la Chambre basse, à Tsimbazaza. Le texte est passé certes, cependant, des amendements ont été préconisés par les députés sur une quarantaine de points à modifier. Des amendements qui portent principalement sur les questions des ristournes et redevances qui seront désormais fixées à hauteur de 2% pour les communautés territoriales décentralisées tandis que le pouvoir central percevra une redevances à hauteur de 3%. Une refonte qui arrive à point nommé dans la mesure où l’ancien code est, selon la majorité des opérateurs, loin de remplir les besoins du secteur pour pouvoir se développer et contribuer ainsi au développement économique du pays. Pour rappel, l’initiative de refonte a toujours eu du mal à aboutir. 

La une du 14 mai 2023

Publié le jeudi, 11 mai 2023



La principale force du continent africain est sa jeunesse. Il est important d’avoir des jeunes qui participent activement dans le développement d’un pays. À Madagascar comme dans tous les pays d’Afrique, cette force doit être soutenue. Il faut porter la voix des jeunes et faire reconnaître leur rôle positif dans la construction d’une Afrique forte et active.
C’est dans cette optique et dans le cadre de la consultation des jeunes pour 2023 que l’envoyée spéciale de la présidence de l’Union africaine pour la jeunesse, Mme Chido Mpemba, est actuellement en visite dans notre pays. Ainsi, se joignant à l’International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies (IFRC) représenté par la Croix-Rouge Malagasy, qui est sans nul doute le plus grand réseau humanitaire au monde, une sensibilisation des jeunes à intégrer leur rôle de moteur de développement, via des actions volontaires, est en cours.
Par l’intermédiaire de la Croix-Rouge malgache (CRM), les jeunes sont initiés à la responsabilité, la vie en société et les actions qui impactent sur la communauté. En effet, c’est par les gestes et l’entraide de tous les jours que commence le développement.« Les jeunes sont l’avenir de notre société, il est crucial qu’ils aient une voix et un rôle dans la résolution des défis auxquels nous sommes confrontés. Afin d’atteindre le développement organisationnel de la société régionale, la CRM investit dans la jeunesse » selon la présidente de la Croix-Rouge malgache, Alice Ralisoa.
Et d’ajouter « En travaillant ensemble, nous pouvons renforcer la capacité des jeunes à devenir des agents du changement et à contribuer à un monde juste et plus solidaire. Que cette visite sera une opportunité d’échanges fructueux pour accompagner les jeunes à se développer et à sortir leur potentialité».
À Madagascar, il y a beaucoup de jeunes qui peuvent participer dans la vie communautaire. Comme lors des cyclones et de la pandémie, nombreux sont les volontaires de la Croix-Rouge qui ont bravé les dangers pour aider leurs prochains. Actuellement, 12 000 volontaires sont membres du CRM. Ils couvrent les 23 Régions et les 119 Districts du pays.
Nikki Razaf

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 11 mai 2023


Vendredi
Ambondrona
Sa performance lors du grand concert à l’Avenue de l’indépendance fait encore des échos même après quelques semaines. A 22 ans d’existence, le groupe Ambondrona est un véritable phénomène. Beranto et ses complices de scène se plaisent toujours à surprendre leurs fans. Une grande communauté de fidèles qui s'agrandit continuellement, qui accueille désormais en son sein une nouvelle génération et qui reste toujours aux aguets à l'annonce d'un événement de la part du groupe. Pour ce soir, le groupe sera dans les parages pour un rendez-vous « After Work » à l’Ibis Ankorondrano à 19 heures.
Mami Bastah
Mami Bastah est dans la Capitale. Ce grand spécialiste de chansons à texte répond toujours présent, malgré ses rares apparitions publiques. A la fois auteur-compositeur, interprète et guitariste, Mami Bastah se sent encore capable d'émerveiller l'assistance à chaque prestation. Se produisant souvent en solo avec sa voix et sa guitare, son instrument de prédilection,  l’artiste aux multiples inspirations reste une référence en matière d'animation en version cabaret programmée dans des salles. Ce soir, il sera au restaurant Annexe Le Zoma Antaninandro à 20 heures pour un cabaret « Revy akostika ».
Wada & Yoongs
Le duo Wada&Yoongs fait un tabac sur les ondes de station de radio et les plateformes de musique avec ses tubes « Malaheloisation » et « Badoda ». Les deux chanteurs ne cessent de faire des concerts partout dans la Capitale, à l’étranger mais également dans les Provinces de Madagascar. Ce soir, ils vont faire du délire avec leurs tubes sur la scène de l’hôtel Les Cygnes Mandrosoa, Ivato  à partir de 21  heures. Quelques tours d’horloge pour faire fredonner avec le public leurs tubes populaires du moment à l’instar de « Tsangory mivadika », « Garçon gourmand» ou encore le fameux «Mon amour taloha ». Les noctambules sont avertis ce soir pour un show enflammé.

Samedi
Journée mondiale du rire
Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du rire, le ministère de la Communication et de la Culture organise un grand concert humoristique qui réunira une brochette d’artistes. Notons que la célébration s’est tenue le 7 mai dernier. Cependant, pour marquer le coup, les responsables ont projeté l’événement pour ce samedi à l’Ivokolo, Analakely à partir de 14h30. Un événement qui s’annonce déjà cocasse et promet d’être convivial. De grosses pointures sont attendues, mais aussi des talents en herbe. Un grand éclat de rire submergera ainsi les lieux. A l’affiche, Barhone, Etsetra Etsetra , Miranto Godar, Raytra Belaw’yck, Aina Maharavo, Orima Sarobidy, Mihora Andriana, Mah, Mamy Ralijaona, Falitiana Kely, Zina Rabedaoro, Sombiniaina fotsiny, Hasimbolaniaina, Lanja Babeine, Tsiresy Radilofera. Et pour faire plaisir au public, l’accès sera gratuit.

Lion Hill
La star actuelle de la musique urbaine Lion Hill  sera dans l’antre du Kudéta Urban Club demain soir, à partir de 21 heures. Une soirée qui promet des étincelles puisque le chanteur est une star adulée par les amateurs de Rnb et d’Afro musique. Le jeune chanteur  tient désormais une place dans le showbiz de l’industrie musicale de la Grande île. Une réjouissance qui ne se terminera sans doute que vers les petites heures du lendemain.  Des tubes comme « Ampy anahy », « Hikeo » ou encore « Lamban’akoho »… seront sûrement entonnés en chœur par le public. Il est temps de retrouver de la bonne vibration avec, sûrement, des jolies nanas qui se tortilleront comme de  vraies déesses.
Steve Madagascariensis
Une soirée plutôt reggae durant un concert enflammé pour rendre hommage au roi de la culture rastafari Bob Marley. A l'affiche, un chanteur à découvrir. Eh oui, pour honorer la mémoire de Bob Marley disparu le 11 mai 1982, Steve Madagascariensis va se produire sur la scène du No Comment Bar, Isoraka demain soir vers 20 heures. Il sera sur scène pour interpréter les morceaux de cette légende. Classée dans le rang d'une artiste de haut niveau et capable d'offrir une chaude ambiance, sa performance vocale mélangée à la compétence instrumentale de son effectif, soudé et complémentaire, fait la grande différence.
Rire Délire
Une occasion à saisir pour les jeunes qui sont intéressés par le monde de l’humour. L’Alliance française d’Andavamamba  fait appel aux jeunes amateurs de l’humour à venir participer gratuitement au prochain événement baptisé « Rire Délire » qui se tiendra ce samedi. Ainsi, les responsables invitent les intéressés à  s’inscrire gratuitement sur les lieux. Au programme, des ateliers dispensés par le collectif Gasy Stand Uppers pour devenir des professionnels dans l’écriture de textes humoristiques. Durant la journée,  les membres du Gasy Stand Uppers  feront la part belle au partage d’expériences et d’idée d’écriture. Comme à l’accoutumée, il y aura certainement quelques passes de  stand-up, où les participants partageront  la scène avec les autres humoristes.
Sitraka Rakotobe

Symbolique !

Publié le jeudi, 11 mai 2023

La communauté internationale, en particulier l’Union européenne (UE) et le Système des Nations unies, serait-elle en froid avec le régime Orange de Rajoelina Andry. A en croire la déclaration de l’ambassadrice de la délégation de l’UE en poste à Antananarivo et un certain silence … éloquent du représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Madagascar, on serait tenté, le conditionnel est de rigueur, de supposer à une attitude circonspecte de leur part.
Sem Isabelle Delattre Burger, l’ambassadrice de l’UE à Madagascar, lors d’une conférence de presse à Andraharo, déclarait sans fioritures que Bruxelles consent contribuer au financement de l’élection (novembre) mais de façon … « marginale », selon le terme même de Mme l’ambassadrice. Une contribution symbolique que la diplomate tentait de justifier. Mais, à travers les langages diplomatiques, on croit comprendre que quelque chose ne tourne pas bien.
De son côté, la représentation près du PNUD se mure dans un silence troublant concernant la contribution onusienne relative au financement de l’élection de novembre, entre autres, la mise en place du « basket fund ». Les partenaires techniques et financiers (PTF) attendent un signal fort d’Andraharo (PNUD) pour prendre les dispositions qui conviennent. Et on attend !
Pour essayer de saisir le pourtour de ce « froid », s’il en est le cas, il faudrait remonter dans un premier temps quelques années auparavant. En 2019, l’UE dépêchait dans la Grande île une Commission d’observation des élections (UE/COE). Les résultats d’observation de l’UE/COE ont été quelque peu accablants surtout concernant les perspectives des scrutins à venir. Les membres de la Commission d’observation pointaient du doigt la neutralité effective de la CENI et de la HCC, nouvellement instaurées. Ils sont sceptiques de la vraie indépendance des membres de ces institutions vis-à-vis de l’Exécutif. De ce fait, selon leurs constats, ils remettent en cause les éventuels résultats du scrutin de novembre. En fait, les résultats des travaux de l’UE/COE semblent gêner Bruxelles. Mais, Isabelle Delattre Burger nouvellement nommée et qui débarque à Antananarivo n’hésitait pas à … cautionner les fameux rapports. Soulignons que les dirigeants du régime mettent en avant la souveraineté de Madagascar dans la gestion de ses affaires internes. Vient ensuite le controversé communiqué du 31 mars émanant du ministère de l’Intérieur (MID) interdisant toute manifestation politique sur la place publique. Un communiqué qui provoqua un tollé général de la classe politique relevant de l’Opposition mais aussi d’une bonne partie de la communauté internationale dont l’UE et le Système des Nations unies. Un communiqué conjoint, remettant en cause la teneur du communiqué du MID et signé par sept missions diplomatiques, fut publié. D’autres motifs, entrant dans le cadre la réticence des PTF à soutenir le pays dans la contribution au financement du scrutin à venir, peuvent être considérés seulement, nous nous limitons à ces deux « blocages » majeurs.
De toute manière, les PTF sont libres de leur décision. Contribution ou pas, marginale ou symbolique, le pays avance vers l’élection présidentielle de novembre. Il appartient à l’Etat de se procurer coûte que coûte les moyens nécessaires. C’est un acte de souveraineté. S’il faudra faire des coupes budgétaires dans tous les départements et institutions de la République, il faut le faire.
La balle est dans notre camp.
Ndrianaivo


La Plateforme des fédérations pour les personnes handicapées (PFPH) de la Région de Fitovinany rassemble plus de 600 membres. Ils travaillent dans plusieurs domaines comme la menuiserie bois,  la broderie, la vannerie, la couture, le dépannage électronique, la langue et l’informatique.
Cependant, ils sont confrontés à plusieurs difficultés comme l'exploitation et l’abus. En effet, selon Rakotoniaina Jean, président régional de la PFPH, ils ne disposent pas encore d'atelier de menuiserie bois bien que leur savoir-faire est reconnu dans toute la Région, sur ce ils sont contraintes de louer des matériels ou travailler avec des partenaires, faute de moyen. Pourtant, ils sont exploités par ces derniers. " Nous travaillons avec eux et nous leur transférons notre compétence, mais après cela, ils nous licencient", se plaint-il.
Pour les femmes qui travaillent dans la vannerie, elles ne peuvent pas participer à la foire à cause d'une mobilité réduite. Ainsi, elles sont contraintes de vendre leurs produits à moindre prix aux collecteurs.
Afin de clôturer la semaine des filets de sécurité sociale dans la Région de Fitovinany, une exposition s'est tenue depuis hier devant la Mairie de la Commune urbaine de Manakara. Des dizaines d'associations de personnes en situation de handicap ont participé à cet évènement. Tous les secteurs d'activités y sont représentés tels que les meubles, artisanats, agricultures et élevages, l’apiculture…ainsi que la santé maternelle et infantile.
Durant l'inauguration de cette exposition, le directeur de la protection sociale, docteur Rivomanana Gishbert, a réitéré que les personnes en situation de handicap ne sont pas laissées de côté dans le cadre de la protection sociale. Pour la Région de Fitovinany, elles ont reçu des soutiens et un accompagnement du ministère de la Population, de la protection sociale et de la Promotion de la femme ainsi que les partenaires comme l'UNICEF, le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds d'intervention pour le développement (FID), l’Agence des Nations unies pour la population (UNFPA). Cette exposition est pour eux un moyen de montrer leurs talents et savoir-faire, malgré leur handicap. En parallèle avec cette exposition a eu lieu la remise de kit pour les intervenants de la protection sociale de cette Région ainsi qu'un véhicule pick-up pour la direction régionale de la population à Fitovinany.
 
Anatra R.


Récemment, deux hommes croupissent en prison, du moins provisoirement, pour escroquerie. Ils auraient empoché 17 millions d’ariary auprès de leur victime, qui est trop naïve. Cette dernière, qui est domiciliée dans la Capitale, s'était fait prendre plusieurs fois de suite par ces arnaqueurs sans qu'elle n'ait jamais pu réaliser jusqu'à quel point elle était dupe. En fait, les deux escrocs prétendaient avoir démarché des pierres semi- précieuses prétendument extraites d'un gisement, qui leur appartiendrait à Andilamena. Et qu'ils ont eu un gain de 41 000 euros à la suite de la vente de leur hypothétique minerai.
Voilà comment l'acheteur trop naïf était tombé dans le piège de ces escrocs.
Toutefois, on ignore comment ils ont pu glaner le numéro de téléphone de leur cible qu'ils ont finalement réussi à amadouer et convaincre à la fois. Mais le mal a été fait. Au bout de la ligne, les deux larrons ont trouvé les meilleurs arguments pour que l'acheteur naïf accepte leur machiavélique proposition. "Puisque vous êtes le seul à pouvoir échanger nos euros en monnaie locale, nous souhaitons vous rencontrer à Antananarivo", déclarent les arnaqueurs à leur interlocuteur, visiblement empressé d'avoir les euros.
Or, une heure à peine après ce premier contact téléphonique, les suspects ont de nouveau appelé leur victime lui disant qu'il leur faudra 2 millions d’ariary de façon urgente. En cause, la Gendarmerie les aurait arrêtés à un check-point pour port illégal d'armes, selon toujours les suspects. Et qu'il faudrait régler l'affaire avec le chef de poste en le soudoyant. Du coup, ils conseillent leur interlocuteur trop bênet de leur envoyer la somme indiquée via le mode de paiement mobile money.
Quelques moments à peine après cela, la victime de cet arnaque a de nouveau reçu un autre appel. Cette fois-ci, c'est le présumé chef de poste qui se trouvait au bout de la ligne. A son tour, ce dernier explique à la victime que le commandant de brigade et le commandant de compagnie de Gendarmerie de la localité, sans toutefois la préciser, et où ils se seraient fait arrêter, étaient au courant de l'affaire. Ce qui veut dire, à entendre dire les escrocs, que ces commandants voulaient aussi leurs parts.
Dans sa naïveté, la même victime dans cette affaire, a dû encore expédier de l'argent via mobile money. Mais c'était loin d'être fini car les arnaqueurs n'ont pas cessé de lui réclamer davantage d'une certaine somme sous prétexte de devoir résoudre toute une panoplie d'autres problèmes rencontrés tout au long du trajet les menant jusque dans la Capitale. Au final, les deux larrons ont empoché 17 millions d’ariary en abusant ainsi la confiance de leur victime totalement en méconnaissance de leur stratagème diabolique. Evidemment, toute cette histoire ne tenait pas la route car il n'y a jamais ce chef de poste, ni les commandants, encore moins les 41 000 euros avancés par les deux hommes à l'intention malveillante. A preuve, tous les deux ont éteint leurs portables et disparu. Mais la Gendarmerie a fini par les retrouver respectivement à Tsiroanomandidy et à Ankadinondry où ils ont été arrêtés. Après leur déferrement, ils ont été jetés en prison.
Franck R.

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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