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Téléphérique, une utilité publique !

Publié le dimanche, 13 février 2022

Le débat sur le projet visant à la mise en place du transport par câbles à Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, continue de faire rage. De fantasmes au faux débat, on s’emballe dans de fausses pistes !
Le projet phare « téléphérique » cher au régime Orange de Rajoelina dont le montant total s’élève à 151 M d’euros, financé par la France, attire les foudres du camp d’en face, opposants et détracteurs confondus. Leur grief repose d’abord sur la cherté du coût du projet. Apparemment, l’argument n’est pas faux en soi mais ils font semblant d’ignorer la rentabilité certaine de la chose. Le téléphérique, un projet marchand sans doute qui à terme sera de nature à générer des rentrées dans la caisse du Trésor public. Tenant compte de l’augmentation démographique fulgurante de la Capitale (4,5 % /an) et qui double tous les 15 ans, c’est un projet qui ne se refuse point !
Certains esprits imbus d’obscurantisme osent crier sur le toit que le « projet téléphérique » fait porter sur les épaules de l’Etat malagasy un lourd fardeau en termes de dette publique. Loin s’en faut ! Compte tenu du business plan bien ficelé, le projet calculé sur la base des recettes sera à même de prendre en charge aisément ses dépenses de fonctionnement (salaires du personnel, taxes et impôts, frais de réparation, etc.) et pourra renforcer la caisse publique. Donc, l’Etat n’a rien à débourser, au contraire, il en gagne et pas des moindres !
Ces détracteurs aux esprits obtus bétonnent que le « projet téléphérique » auquel Rajoelina tient mordicus ne servirait qu’aux intérêts d’une minorité sociale aisée au détriment bien sûr des couches défavorisées majoritaires. La somme de 151 M d’euros pourrait bien servir à financer d’autres travaux tels que la construction des routes, etc. Mais, c’est une aberration ! De la mauvaise foi à l’état brut ! En suivant de fil à l’aiguille une telle approche, on ne devait pas bâtir un grand hôtel de 14 étages à Anosy destiné à satisfaire la petite minorité pour se suffire aux gargotes et aux « hotely gasy ». On devrait également raser certains établissements privés et confessionnels d’Antananarivo ou ailleurs qui ne reçoivent que les enfants des mieux lotis et se contenter des écoles publiques avec ce que cela suppose de niveau à déplorer.
En outre, ces opposants égarés poussent les tenants du pouvoir à « détourner » l’argent prêté au profit d’autres projets qui n’ont pas figuré dans l’exposé des motifs de la demande de financement. Un détournement pur ! Un mode opératoire honteux consistant à déshabiller Paul pour habiller Pierre. Un coup d’arrêt à la bonne gouvernance.
Au final, faire croire aux gens que le transport par câbles ou téléphérique n’est d’aucune utilité aux concitoyens d’Antananarivo équivaut à faire admettre à l’opinion que la Capitale de Madagasikara n’est pas digne d’évolution ni de modernité ! Bref, c’est faire preuve de mauvaise foi manifeste.
Enfin, à quoi rime-t-il tout ce micmac ? Au clair, c’est l’expression d’une haine viscérale contre un homme, Rajoelina Andry Nirina. Une aversion fomentée et orchestrée par quelqu’un qui a plus d’une dent contre le locataire actuel du Palais d’Iavoloha. Quelqu’un qui n’a qu’une seule ambition, être au service de l’utilité publique.
Ndrianaivo



L’intégration des énergies renouvelables dans les systèmes électriques devient incontournable avec les lacunes avérées récemment sur les énergies fossiles.  La cérémonie de remise officielle des matériels et équipements pour l'électrification solaire domestique et communautaire dans le District de Nosy Be, Région de Diana en fin de semaine dernière, entre ainsi dans ce cadre de la promotion de l’électrification durable en milieu rural. Pour ce faire, 90 ménages d'Ampasimpohy et 61 d'Antafondro ont pu bénéficier de matériels solaires afin d'éclaircir leurs foyers et villages. A rappeler que cette donation s'est réalisée grâce à la coopération entre le Programme des Nations unies pour le développement et le ministère de l’Energie et de l’Hydrocarbure par l'intermédiaire du Programme national barefoot college ou PNBC initié par le WWF qui a pour objectif d’électrifier un demi-million de ménages d’ici 2030. Seulement 15 % des habitants sont raccordés à un réseau électrique. Ce taux atteint 58 % en milieu urbain pour chuter à 4,7 % en milieu rural, qui concentre pourtant 70 % de la population du pays. Dans une tentative d’amélioration de ces statistiques, le PNBC a ainsi mis en place le centre solaire d’Ambatolampy qui s’adresse particulièrement à la formation en technologie solaire à des femmes d’âge mur et qui n’ont pas ou peu d’éducation scolaire. « L’idée est de favoriser leur émancipation et leur autonomie. Auparavant, pour se former et devenir des ingénieurs solaires attitrés, ces femmes devaient partir en Inde pour une durée de cinq mois. Une situation qui limitait le nombre de participantes à cause de l’éloignement et du budget. A présent, ces ingénieurs solaires formés au pays sont à même de partager leur expérience pour améliorer le taux d’électrification dans les zones les plus reculées », selon les initiateurs du programme. Ce dernier a été mis en œuvre par le MEH pour aider des femmes issues du monde rural à bénéficier de formation sur la fabrication, le montage, l'installation, l'utilisation, la maintenance et la réparation de système solaire. Le PNUD, par la suite, a donné une suite favorable à la demande d'appui du ministère pour la mise en œuvre de ce programme. Le PNBC répond justement à la Politique générale de l'Etat (PGE) émanant de l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar du Président de la République, qui parmi ses axes d'action, l'on cite le développement de l'accès à l'électricité au plus grand nombre de la population malagasy à un prix socialement acceptable. La plupart des Malagasy conçoivent le recours à la source d’énergie solaire comme étant une alternative coûteuse. L’usage des panneaux solaires est pourtant primordial pour échapper aux problèmes persistants de l’approvisionnement en électricité. Cependant, les observations recueillies par les techniciens de ce programme du barefoot, près de 60% des ménages bénéficiaires ont déclaré avoir fait des économies en adoptant ce procédé.
Hary Rakoto


Une menace cyclonique s'approche de plus en plus dans le nord de la Grande île et ses environs. Il s’agit de la future tempête tropicale baptisée Dumako. Certes, le système est bien loin de l’intensité des deux derniers cyclones Ana et Batsirai, ayant frappé dernièrement  Madagascar, mais les études menées par les prévisionnistes ont quand même précisé qu'une traversée d'Est en Ouest est attendue avec des impacts possibles en termes de fortes pluies. Le bulletin cyclonique spécial datant d'hier vers 16h a souligné que Dumako a apporté des vents moyens  de 55 km/h, alternés par des rafales de 70 km/h, tout en se  déplaçant vers l’Ouest-sud-ouest à une vitesse 19 km/h.
Selon la Direction générale de la météorologie  (DGM) sise à Ampandrianomby, hier vers 15 heures locales, cette Dépression tropicale N° 04-20212022 a été localisée à 1 083 km à
l’Est-sud-est d’Antalaha.  « Dans les prochaines 48 heures, elle se rapprochera davantage de nos côtes Nord ou centre Est et pourrait toucher terre entre Antalaha et Sainte-Marie demain dans la nuit, éventuellement au stade de tempête tropicale modérée (65 km/h). Des fortes pluies sont surtout à prévoir dans les alentours de la zone d’impact (>100 mm) », a-t-elle souligné.
Pour cette raison,  les Régions de Diana, Sava, Analanjirofo, ainsi que Toamasina I-II et Brickaville sont frappées par un avis d'avertissement.
Attention aux pluies abondantes...
Depuis samedi dernier, Météo Madagascar a lancé des alertes vertes  pour différents Districts et Régions. Ceci dit, les habitants de ces localités  sont spécifiquement invités à suivre l’évolution de ce système. Les usagers maritimes entre Brickaville et Vohémar sont priés de ne pas sortir en mer à compter de ce soir car les conditions météorologiques vont se dégrader. Effectivement, un temps pluvieux ou des averses orageuses persistera sur la partie Nord de l’île. Et les pluies tomberont en quantité abondante sur Sava et Analanjirofo demain et après-demain.
Si en général, les températures ne connaîtront aucun changement significatif, une baisse des valeurs maximales est prévue sur les Régions de Sava et Analanjirofo à partir de demain.
Particulièrement en  cette matinée, un temps nuageux est attendu sur Diana, Sofia, Boeny ainsi que les côtes d'Analanjirofo avec quelques averses locales sur Bongolava, Miandrivazo et la partie ouest de Betsiboka. Ailleurs, le ciel sera partiellement nuageux. Et cet après-midi,  les averses localement orageuses toucheront Diana, Sava, Sofia, Boeny, Betsiboka ainsi que la partie ouest des hautes terres et s’étendront la nuit sur Melaky, Menabe et la partie Nord-est de la Région d’Atsimo-Andrefana. Un ciel couvert avec quelques averses marqueront l'après-midi sur le versant Est des hautes terres, Alaotra-Mangoro, Atsinanana et Analanjirofo. Le temps restera généralement sec sur le reste du pays.
Recueillis par K.R.


C’est un séisme qui a touché le microcosme politique. Nommé le 15 août 2021, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Herilaza Imbiki, a démissionné suite à des suspicions de corruption. Susurré depuis la fin de la soirée, l’information a été confirmée dans le début de la nuit. Dans un communiqué publié vers 21 heures, la Présidence annonce la démission d’Herilaza Imbiki de son poste de Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le vendredi 11 février 2022. Le décret n°2022-227 du 12 février 2022 a été pris pour constater la démission. Ce qui signifie que la démission a été acceptée par le Président de la République Andry Rajoelina.
Le décret indique par ailleurs que la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, Gisèle Ramampy assure l’intérim du ministère de la Justice. Des noms sont déjà évoqués pour succéder au Garde des Sceaux à Faravohitra. Un quatrième ministre de la Justice fera en tout cas son entrée dans ce département ministériel depuis le début du quinquennat de l’actuel Chef de l’Etat, après les ministres Jacques Randrianasolo, Johnny Andriamahefarivo et donc le dernier en date Herilaza Imbiki.
Le ministre de la Justice est, depuis quelques semaines, au cœur d’une vague de critiques, suite à la publication sur les réseaux sociaux de deux conversations téléphoniques, dans lesquelles il est supposé être l’un des interlocuteurs. Forcément, Herilaza Imbiki a été aussitôt soupçonné d’être impliqué dans des affaires de corruption par ses détracteurs. Sa démission a de suite été demandée par certaines voix, d’autant qu’une enquête aurait été ouverte et que celle-ci pourrait aboutir sur une procédure judiciaire. Les détracteurs du ministre estiment que, de par sa position, le ministre pourrait entraver la bonne marche de la procédure.
En début de semaine dernière, le ministre a donné sa version des faits lors d’une conférence de presse spéciale au cours de laquelle il est apparu plus nerveux qu’à l’accoutumée. Puis le ministre n’avait assisté ni au Conseil des ministres ni au Conseil du gouvernement, selon des sources informées. Il aurait aussi été convoqué par le Premier ministre. Déjà à l’époque, la démission ou le limogeage du membre du Gouvernement était attendue par une partie de l’opinion. La démission a finalement donc été actée vendredi.
Il faut toutefois de noter que cette démission ne signifie pas que les accusations portées à son encontre soient avérées. Ce sont les enquêtes en cours qui révèleront la vérité sur les affaires concernant l’ex-grand patron de la justice malagasy. Il est en tout cas le deuxième ministre à quitter prématurément le Gouvernement mis en place en août 2021 et qui a fait de la lutte contre la corruption une de ses priorités. Brice Randrianasolo avait été lui aussi contraint à la démission de son poste de ministre des Mines et des Ressources stratégiques, quelques jours après sa nomination le même jour qu’Imbiki Herilaza, suite également à des polémiques sur son passé.  Deux postes gouvernementaux sont donc à l’heure actuelle sans titulaire.
La rédaction


Grosse désillusion pour le skieur malagasy, Mathieu Neumuller. Le sort ne lui a pas souri.  Le deuxième malagasy en lice aux Jeux olympiques d’hiver n’a pas pu finir sa course de slalom géant lors de son entrée en lice ce dimanche matin.
 Après Mialitiana Clerc, c'était au tour de Matthieu Neumuller d'entrer en lice aux Jeux olympiques d'hiver de Beijing hier pour sa première participation à cette joute universelle.  L’athlète malagasy aurait espéré faire mieux que sa compatriote lors de sa première participation dans le slalom mais en vain.
 DNF ou « Did not finished pour Mathieu Neumuller. Une entrée en lice compliquée pour le représentant malagasy à ces jeux. Il n’avait pas les armes pour faire beaucoup mieux. Autrement dit, il n’a pas l’honneur de boucler le parcours du premier run du slalom géant masculin malheureusement, d’où le DNF parmi 33 autres participants.
Malgré cette entrée pas vraiment réussie, ce n’est pas encore le clap de fin olympique pour le porte- fanion malagasy, Mathieu Neumuller. Il disputera le slalom masculin, mercredi prochain. Il cherchera à faire mieux certainement, à commencer par terminer les deux run au programme. N'ayant pas fini la première manche, il a été privé de poursuivre la seconde manche. La médaille d’or de l’épreuve a été remportée par le Suisse Matthieu Odermatt, qui s'impose lors de ce slalom géant masculin avec un temps de 2mn 09sec 35/100.
Rappelons que dans les Jeux olympiques d’hiver 2022, Madagascar est le seul pays africain, parmi les cinq, à avoir deux représentants dans la compétition.
Elias Fanomezantsoa



Et la série sombre semble n’être pas prête de s’arrêter pour les motards, précisément les scootéristes de la Capitale. En l’espace de quelques heures, entre la nuit du vendredi et samedi soir dernier, on a enregistré trois morts à la suite d’accidents tragiques dus à la circulation, mais aussi un blessé grave : il s’agit d’une passagère d’un des scooters accidentés. Le pire dans cette histoire, c’est que la victime est enceinte. Mais il n’y a pas que les accidents. Les assauts de bandits se poursuivent. C’était le cas vers 20h, samedi dernier, toujours sur la route digue. Nous allons encore y revenir, mais parlons d’abord de ces effusions de sang qui ont endeuillé des familles en l’espace de quelques heures, du moins vers le début du week-end.
Sans doute, le drame survenu vers 20h près du rond-point d’Anosizato fut le plus meurtrier. Deux motos scooters y étaient entrées en collision, causant ainsi la mort de leurs pilotes, des hommes encore dans la force de l’âge. D’après une source auprès d’une compagnie urbaine du commissariat central de Tsaralalàna, les victimes auraient succombé sur le coup. Et comme nous l’avions susmentionné, la passagère d’un des scooters est gravement touchée alors qu’elle est enceinte. Actuellement, elle demeure sous soins à l’HJRA Ampefiloha. Cet accident a provoqué un grand attroupement de badauds qu’il a fallu pour les éléments de ladite compagnie urbaine de Tsaralalàna ainsi que leurs collègues du poste d’Ilanivato d’y déployer un périmètre de sécurité. De son côté, la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna a fait un constat. Le Bureau municipal d’hygiène ou BMH a transporté les dépouilles des deux scootéristes à la morgue d’Ampefiloha où les médecins devront les autopsier.
L’autre accident ayant provoqué une perte en vie humaine, celle du pilote d’une moto de marque France Rider vers 20h vendredi dernier à Namontana. Le deux-roues s’était télescopé avec un camion transportant des gravats. Le choc était tel que le sang a giclé et la chaussée en était souillée. Le crâne du motard se serait littéralement fendu que le port d’un casque était rendu inutile, lequel s’était d’ailleurs brisé en deux. Des témoins affirment avoir vu le camion prendre la fuite après les faits.
Enfin, les coupeurs de route semblent être déterminés à sévir encore. Les faits récents remontent toujours à samedi dernier, aux environs de 20h dans un point situé entre le CDA d’Ampasika et la station Total où un scootériste a failli perdre à la fois sa vie, et sa moto sans son réflexe de survie. Trois assaillants l’y avaient intercepté. “L’un des agresseurs a feint de traverser la voie. Du coup, le motocycliste a dû ralentir son allure lorsque deux autres bandits ont surgi pour l’attaquer et lui assener des coups, l’envoyant ainsi à terre. La victime fut blessée”, relate une source. Mais dans un sursaut de contrôle de soi, le motard a pu se redresser, et malgré son état, il a pu reprendre rapidement la route, la puissance de sa moto aidant. Du coup, il a foncé vers un poste de police sis à une centaine de mètres de l’endroit où il fut attaqué. En y retournant à côté du motard, les Forces de l’ordre n’ont pu trouver les traces des assaillants. Des observateurs ne manquent pas de noter que les coupeurs de route devront résider dans le coin pour qu’on ait perdu rapidement ainsi leurs traces. Alors que les plaies laissées par l’agression mortelle de Natou, cet autre motocycliste victime de ce genre d’assaut barbare à l’intersection de voies menant à Ambohitrimanjaka, ne s’étaient pas encore cicatrisées, voilà donc que les malfaiteurs entendaient remettre leur sale coup quelques kilomètres seulement de là.
Franck R.

La une du 12 février 2022

Publié le vendredi, 11 février 2022


Modernisation. C’est en ce sens qu’a été célébrée, à Toamasina, hier, la journée internationale de la Douane. Un évènement qui aura prouvé les évolutions de la Douane malagasy en matière de développement digital, selon les responsables au sein de la Direction générale des douanes (DGD). Axé sur la thématique « Accélérer la transformation numérique de la douane en développant une culture de la donnée et un écosystème performant », ce processus de modernisation se fixe ainsi comme objectif de concrétiser la digitalisation de la documentation, la mise en place d’un processus d’archivage et d’une « Datawarehouse », ainsi que la réalisation du concept de « 100 % scanning » qui est une nouvelle méthode d’inspection non intrusive.
Pour ce faire, le Centre de surveillance a été inauguré le jour même au Bureau des Douanes de Toamasina. Notons que ce dernier a pour principaux bénéfices de renforcer les dispositifs de surveillance des zones portuaires et aéroportuaires, et surtout la transparence des visites dans le cadre des contrôles. Tout cela pour renforcer les capacités de l’Administration à réprimer les fraudes et contrebandes. Pour rappel, la Douane, avec l’appui de ses partenaires à l’instar de la Banque africaine de développement, l’Agence routière à travers le ministère de l’Aménagement du Territoire et des Travaux publics, a déjà organisé pour ses agents, une formation sur la gestion des risques douaniers, un projet entrant dans le cadre de l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE) en vue d’instaurer progressivement un environnement favorable au commerce légitime.
Par ailleurs, l’évolution du contexte mondial, notamment l’accroissement des échanges et la complexité des fraudes, nécessite la mise en place d’un système informatique à la fois performant, flexible et modulable selon nos besoins. D’où le recours au système « Sydonia World » déjà utilisé par la douane qui permet notamment aux opérateurs économiques d’établir leurs manifestes et leurs déclarations à distance et de les transmettre électroniquement, d’une manière totalement dématérialisée grâce à l’utilisation des documents électroniques. Une énième manière pour la douane de moderniser considérablement le processus de dédouanement afin de faciliter le commerce légal et de renforcer l’efficacité des contrôles douaniers.
Parallèlement à cela, en plus des projets de modernisation, la DGD projette aussi prochainement de mettre en place une Académie des douanes modernes. L’objectif de cette école sera de contribuer à la mise en place des infrastructures et des équipements nécessaires pour fournir des services de qualité, sans oublier le projet de mise en place d’une brigade canine sur l’ensemble du territoire, tout cela dans le cadre du projet de renforcement des capacités en matière de surveillance. Ce qui contribuera à l’amélioration de la capacité de la DGD à cibler et réprimer la fraude organisée et la contrebande.
Hary Rakoto


La tournée du couple présidentiel dans les Régions gravement touchées par le cyclone Batsirai continue. Après une visite effrénée dans les Régions Fitovinany, Vatovavy et Haute Matsiatra, le Président Andry Rajoelina et son épouse étaient à Mahanoro, dans la Région Atsinanana hier. Cette localité figure parmi les Districts les plus touchés par ce cyclone tropical intense au même titre que Nosy-Varika. Ce District qui se trouve complètement isolé en ce moment. Le couple présidentiel était prévu s’y rendre mais n’a pas pu le faire à cause de la piste d’aviation qui est complètement inondée.
« Aucun District ne sera oublié surtout Nosy-Varika. Nos pensées vont vers les habitants qui ont été victimes de la dernière catastrophe », a déclaré le Président Andry Rajoelina au cours d’une cérémonie tenue au port Fluvial de Mahanoro pour procéder à l’envoi des « Vary Tsinjo » et « Vary Mora » à bord de bateau vers Nosy-Varika. Ces sacs de riz permettront d’approvisionner la population locale et de prévenir les risques d’insécurité alimentaire.
Entraide pendant les périodes difficiles
Par la suite, le couple présidentiel a fait le détour au CEG Zonia Frédéric dont une grande partie a été décoiffée par le cyclone. D’autant plus que l’établissement n’a jamais fait l’objet de réhabilitation depuis l’année 1958. Le Président a donné des consignes pour une rénovation complète du collège et l’installation d’une nouvelle toiture avec des tôles dures. Au même titre que les autres sinistrés, les habitants de Mahanoro ont également bénéficié de dons de « Vatsy Tsinjo ».
« L’Etat se tient aux côtés des habitants de Mahanoro », a réitéré le Président. Le Chef de l’Etat qui devait se rendre dans ce District pour le lancement de la campagne de reboisement 2021 – 2022, le 19 janvier dernier, mais a dû annuler au dernier moment pour se rendre au chevet des victimes des inondations suite aux intempéries à Antananarivo. Le couple présidentiel a procédé à la distribution de repas chauds aux sinistrés au « Notre Dame de la Paix ». Le Président a réitéré l’importance de l’entraide pendant les périodes difficiles tout en annonçant l’octroi d’une somme de 100 000 ariary par famille en guise de « Tosika Fameno » pour les sinistrés.
S.R.
 


Résilience, l’option vitale !

Publié le vendredi, 11 février 2022

Le groupe égyptien Enara, l’Association Défi Madagasikara et l’Association Manampy ont mis sur pied un projet vital dénommé « Acqua-Kere Résilience » par une convention tripartite signée à Novotel, Ivandry Antananarivo, le lundi 7 février.
En déplacement en Egypte pour assister à la réunion du COMESA en novembre 2021, le Chef de l’Etat Rajoelina mit à profit son séjour dans la capitale égyptienne pour des contacts utiles. Et la démarche a porté ses fruits. Un projet d’importance vitale pour le pays notamment dans le Sud a pu être mis à flots.
Le choix du Enara ne relève pas du hasard. Le groupe égyptien Enara, connu en Afrique pour son expertise en matière de forage fonctionnant à l’énergie solaire, va contribuer à épauler le pays dans la lutte contre le kere, en général, et la sécheresse, en particulier, dans le Sud et cela pour la meilleure résilience de la population face aux vicissitudes de la nature.
Selon les termes de Andriamananoro Volanirina, présidente de l’Association Défi Madagasikara, une des signataires de « Acqua-Kere Résilience », le projet consiste « à améliorer l’accès à l’éducation de la population à travers la mobilisation et la formation communautaire ainsi qu’à offrir un appui à la santé communautaire, à l’assainissement et à l’abreuvoir ». D’aucuns ne nient qu’il s’agit-là de l’ensemble des besoins fondamentaux sinon vitaux de la population.
En outre, selon le Président directeur général du groupe Enara, Chérif Magby Elgabaly, « cette action entre dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) du groupe selon laquelle nous attribuons 5% de nos bénéfices annuels à des actions sociales dont cette coopération avec des associations malgaches », fin de citation ! Il va sans dire qu’une telle initiative louable, de surcroît, offrira une belle opportunité aux mouvements associatifs nationaux dans la réalisation de leurs objectifs tout en permettant aux paysans locaux d’améliorer leurs conditions d’existence.
La résilience, « l’aptitude d’un individu à se reconstruire et à vivre de manière satisfaisante en dépit des circonstances traumatiques », dixit Larousse, est le meilleur outil à mettre à la disposition des populations se trouvant dans des situations souvent difficiles. A la différence du terme « résistance », la résilience, vu à travers cette définition, a l’avantage d’avoir un accès à la stabilité psychologique de l’individu concerné et donc des actions à long terme et conduisant à une certaine sérénité d’esprit quelle que soit la complexité du problème. Tandis que la « résistance » dépend généralement de la condition physique de l’individu concerné. Evidemment, la résilience se conforte à partir d’éléments extérieurs mis à la disposition des individus cibles.
Le kere est un phénomène naturel causé par les conditions climatiques du milieu entre autres la sécheresse. Il se durcit ces trente dernières années dû à un autre phénomène naturel provoqué par le réchauffement climatique dont la responsabilité principale incombe à l’homme. Tous les régimes qui se sont succédé depuis l’époque coloniale ont tenté vainement remédier au kere frappant le Sud de la Grande île mais jusqu’ici, le fléau perdure.
« Acqua-Kere Résilence », la coopération tripartite entre des associations locales à vocation sociale plutôt sociétale avec des partenaires externes, entre réellement dans le cadre de la relance du pays qu’il faudra multiplier.

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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