Enfin, le tant attendu calendrier de distribution des bourses d’études pour les étudiants des universités publiques malagasy vient d’être publié par le ministère de tutelle. A Antananarivo, ce sont les étudiants en Master (M1 et M2) qui seront les premiers à en bénéficier. Les M2 percevront ainsi leurs cinq mois d’allocation, en plus de l’équipement, du 21 au 26 avril prochain et ceux en Master I du 3 au 8 mai.
Ce calendrier pourrait être justifié du fait que ces étudiants sont peu nombreux. Et en plus de leur ancienneté, le suivi et la vérification de leurs dossiers étaient plus faciles. Par leur nombre réduit, ils ont ainsi réussi à boucler en premier la régularisation de leur situation par rapport aux nouveaux arrivants.
Ainsi, ce calendrier continue en descendant de niveau. A cet effet, après les étudiants en 4ème année, ce sont les étudiants en Licence (L3) qui percevront à leur tour leur allocation. Pour ces derniers, le paiement de leur dû se déroulera du 9 au 16 mai. Du 17 au 24 mai, ce sera le tour des deuxièmes années (L2). En ce qui concerne les nouveaux entrants, la distribution des bourses ne commencera qu’au début du mois de juin. Ce sont les étudiants de l’Institut supérieur de la technologie (IST - Antananarivo) qui clôturera le calendrier, le 12 juin.
Concernant les universités dans les autres Provinces comme Antsiranana, Fianarantsoa, Toliara ou Mahajanga, le calendrier indique un octroi des bourses d’études à partir du 25 mai.
La justification du retard, selon le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique MESUPRES, résidait dans la difficulté de l’établissement de la liste définitive de ceux qui devront bénéficier de ladite bourse d’études. Les différentes Facultés au sein des universités ne marchaient pas au même rythme. En réalité, certaines Facultés recensent beaucoup d’étudiants, à l’instar de l’ESG qui compte pas moins de 12.000 élèves contre l’école supérieure polytechnique qui n’en a que 3.000. Cependant, il faut attendre tous les noms et l’apurement de la liste avant de publier un calendrier.
Le 8 au 17 mars dernier, les listes émanant des Facultés et des Instituts sont arrivées au ministère. En revanche, il a encore fallu éliminer les doublons, les inscriptions annulées et autres dossiers présentant des anomalies. Ce n’est que samedi dernier que le ministère a émis la compilation et sorti une liste provisoire. Cette dernière a été ensuite concertée avec les départements concernés comme le ministère de l’Economie, des Finances et du Budget et le ministère de la Poste. Ce n’est qu’ensuite que le montant total nécessaire a pu être défini. Ainsi, sur environ 35.000 étudiants, 30.000 étudiants d’entre eux pourront jouir d’une allocation d’études pour l’année universitaire 2022-2023.
Combien touchent les étudiants
Après des manifestations, des grèves et autres revendications, qu’en est-il vraiment de la somme touchée par les étudiants des universités publiques malagasy ? Il est à noter qu’il existe une différence drastique entre la somme d’argent attribuée aux passants et celle allouée aux redoublants.
Equipements : 66.000 ariary
M1 et M2
Passants : 48.400 ariary
Redoublants : 12.100 ariary
L3
Passants : 36.300 ariary
Redoublants : 9.075 ariary
L2
Passants : 30.250 ariary
Redoublants : 7.563 ariary
L1
Passants : 24.200 ariary
Redoublants : 6.050 ariary
Un petit enfant qui souffre réellement d’une hydrocéphalie a nécessité à la fois une hospitalisation et une intervention chirurgicale, il y a trois années de cela, précisément en 2020. Etant donné que les soins ont été très coûteux, la maman de l’enfant, via les réseaux sociaux, a alors demandé l’aide de ses amis sur Facebook et autres personnes qui ont eu la générosité de verser une somme d’argent sur le compte MVola de son numéro 0341229761 pour aider à l’opération de l’enfant.
Or, depuis quelques jours, plus récemment, des personnes à l’intention malveillante sinon cherchent simplement à arnaquer les gens, toujours sur Facebook, et en utilisant ce même numéro de téléphone qu’est le 0341229761. Dans leurs publications sur les réseaux sociaux, ces personnes malhonnêtes cherchent simplement à émouvoir le facebookers en évoquant toujours le même motif, mais seulement avec de légères différences dans leur rédaction pour parler de l’hydrocéphalie dont souffre justement le même enfant, tout cela, rien que dans l’espoir de se faire de l’argent chez ces individus malhonnêtes.
Souvent, ces publications de demande d’aide sur Facebook sont aux noms d’au moins trois femmes dont on ignore si elles ont été réellement les auteurs de ces écrits, ou à défaut avaient été tombées dans le piège des arnaquer, pour les partager à leur tour sur Facebook. C’est le récent cas d’une certaine M.R. qui parle pathétiquement d’un soi-disant sortie d’hôpital du petit patient, faute d’argent pour une présumée opération prévue en mars dernier. Avec photo à l’appui, cette facebooker explique qu’ils ont dû retourner à l’hôpital de Bejofo à Mahitsy, chambre 15, service pédiatrie pour ceux qui ont la bienveillance de leur rendre visite sur place.
On ignore s’il s’agit d’une même quémandeuse ou non, car il y a deux jours de cela, une autre femme suspecte encore, et répondant au nom de N.R, toujours avec le numéro MVola 0341229761, demande à ce qu’on l’aide sous prétexte que le médecin, du même centre de soins de Mahitsy, lui a dit qu’il n’y aurait plus d’espoir pour son enfant si on ne l’opère le même jour.
Enfin, une autre jeune femme dont le nom porte le même sigle de M.R., dans le parler d’une autre région, évoque la même doléance à propos de l’aide demandée, toujours en conseillant aux bienfaiteurs de verser l’argent au même numéro Mvola qu’est le 0341229761, il y a trois ans de cela.
Sur ce, la Gendarmerie prévient que ces personnes à l’intention et aux publications malveillantes, sont désormais dans son collimateur. Et qu’elles s’attendent à une poursuite. De toute façon, la gendarmerie, en guise d’avertissement au public, a spécialement pris le cas de cet enfant hydrocéphale à titre d’exemple dans le domaine de l’arnaque et de la cybercriminalité.
Franck R.
Les masques tombent ! Au terme d’un « bal masqué », cavalières et cavaliers enlèvent les masques. Le vrai visage apparaît. En fait, ce n’est qu’un secret de polichinelle car au cours de la danse on sait déjà qui est qui. On reconnait forcément quelqu’un à même le visage caché par sa voix et son geste familier. Ce n’est qu’une petite surprise qui confirme la vérité.
Les acteurs politiques, des élus parlementaires sous couvert du voile, évoluent au sein de la majorité présidentielle IRD qui, au fait, les a fait élire sous la bannière Orange. Vers la fin de la mandature et en cette veille de l’échéance cruciale prévue pour le mois de novembre, ils se démarquent et font tomber volontairement le voile. Tout compte fait, des loups camouflés sous la peau de l’agneau se trouvaient dans le « troupeau », veuillez lire « majorité présidentielle ».
Le cas de cet élu de Toliara I, Siteny Andrianasoloniaiko et les députés qui évoluent à ses côtés au cours de ses déplacements dans le cadre du fameux « Mihava Tour » en cette période de pré-campagne éveille l’esprit et attire les attentions jusqu’à susciter des indignations.
Le député de Toliara I, Siteny Andrianasoloniaiko, président de la Confédération Africaine de Judo (CAJ), alias Behozatse, fait montre d’un cas de conscience quelque peu recommandable, d’un état d’esprit indigne de quelqu’un qui ambitionne devenir numéro un du pays.
Durant la première mandature de la Quatrième République, Siteny s’est fait élire député de Toliara I. En cours de route à Tsimbazaza, Behozatse rejoint, espèces sonnantes et trébuchantes aidant, le camp des Bleus, HVM, et fit partie de la majorité présidentielle soutenant le Président Rajaonarimampianina Hery. Il ravit même le poste de questeur à l’AN. Arrive la seconde mandature qui a vu la victoire d’un certain Rajoelina Andry Nirina à la tête du pays et l’avènement du régime Orange, Siteny Andrianasoloniaiko réussit à évoluer dans les parages de l’IRD. Il est parvenu à se faire élire, pour la deuxième fois député de Toliara 1 mais cette fois-ci sous la bannière de l’IRD. Quel toupet !
Et maintenant, à la veille de la grande et décisive échéance de novembre, monsieur le champion, pas du judo pour cette fois mais de la traitrise, ose clamer publiquement et sans le moindre souci qu’il n’est plus de la couleur Orange mais du Jaune. Finalement, Siteny fait tomber le masque et le jette à la poubelle comme si de rien n’était. Il montre au grand jour son vrai visage, celui d’ailleurs d’un félon, d’un escroc … politique ! Il damait tout récemment dans le nord qu’il n’est plus avec le pouvoir. Malheureusement, ce genre d’homme, sans vergogne, pullule dans le pays. Des « mpamadika palitao » sans scrupule !
D’autres élus parlementaires IRD, TGV en particulier, emboitent le pas. Eux aussi affichent leur camp et montrent leur vrai visage après avoir été membres fervents de la majorité Orange. La félonie infecte le corps du monde politique. La période électorale est le moment faste ou idéal aux « retournements de veste ». La période ingrate par excellence !
L’heure arrive pour les tenants du régime de se ressaisir. Il va falloir resserrer les rangs. La menace de rupture est plus que jamais à craindre.
Le grand jour est enfin arrivé pour les amateurs du livre. L’un des événements littéraires les plus attendus dans la Capitale, et qui attire chaque année un grand nombre de visiteurs, notamment des jeunes et des enfants, a ouvert ses rideaux hier. Effectivement, l’ouverture de la 17ème édition du « Tsenam-boky » ou Marché du livre a connu déjà un succès lors de cette première journée. Les visiteurs, composés surtout de jeunes étudiants, sont venus en masse pour chercher et s’accaparer de ce qui leur manque afin d’approfondir leur connaissance dans le cadre de leurs études. « Pour le moment, il est difficile d’affirmer que les livres se vendent comme de petits pains. Néanmoins, l’on peut constater que le taux de fréquentation des visiteurs est assez rassurant en ce jour d’ouverture du "Tsenam-boky" », explique une vendeuse de bouquins dans une librairie privée.
Organisé par l’Association des Editeurs de Madagascar (A.Edi.M), cet événement consacré à la littérature se poursuit jusqu’au 21 avril prochain au local de l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA), situé près du jardin public à Antaninarenina. Comme à chaque édition, l’accès à cette grande foire est gratuit. Une multitude d’ouvrages sera présentée sur les étals des librairies qui y participent (Librairie Mille feuilles, Md Paoly, Librairie CMPL, « Mpariaka boky », Librairie Antso, FMBM, MSE…). On peut citer à titre d’exemples les livres pour la jeunesse, romans, BD, livres pour enfants, que ce soient en langue malagasy ou en français, tout cela à moindre coût.
Par ailleurs, ces cinq jours de bain littéraire se déroulent à travers des conférences, des expositions et d’autres animations axées sur la littérature. Sans oublier la présence de plusieurs écrivains très célèbres qui viennent partager leurs expériences artistiques à l’endroit des amoureux du livre. Cette manifestation vise à créer un carrefour pour les éditeurs, les auteurs, les libraires et les lecteurs. Cette année, avec son slogan « Ampitao amin’ny taranaka ny fahalalana. Vakio ny boky », le « Tsenam-boky » se veut aussi être un facteur de motivation du public - surtout les jeunes - au goût de la lecture. Il s’agit également de leur transmettre la passion pour la littérature.
En d’autres termes, cette foire a comme objectifs de ramener le livre au cœur du quotidien des Malagasy et d’ouvrir une porte aux auteurs afin de se faire connaître et de beaucoup se faire lire. Aux heures d'ouverture de cet événement littéraire, tout un chacun pourra dénicher ses prochaines lectures. Bref, l’événement « Tsenam-boky » permet aux visiteurs de renouveler leur bibliothèque.
Sitraka Rakotobe
« Citoyen de seconde zone », « les oubliés », les mots sont durs quand les riverains de la rue Poinimerina expriment leur ressenti. Autrefois excellente, la rue accuse aujourd'hui le coup des années comme d’autres dans la Capitale. Mais si les routes de la ville subissent des réfections ces dernières semaines, celle-ci semble en effet être oubliée. Les usagers mais surtout les riverains se sentent abandonnés et s'inquiètent. « Regardez, c'est lamentable, il y a des trous partout », poursuit un habitant du coin.
Les conducteurs sont obligés de se frayer un chemin à travers de nombreux nids-de-poule, souvent dommageables pour les véhicules. Comme d'autres routes de la Capitale, la météo et le mercure qui jouent au yoyo ainsi que le défaut d'entretien ont mis à mal cette route. Ces nids-de-poule gênent au plus haut point la circulation. Autrefois utilisée en tant que raccourci, circuler sur cette route est devenue aussi pénible que rouler sur les grandes artères de la Capitale. Les rafistolages effectués par des simples citoyens à coups de remblai de terre rouge ne durent pas longtemps et semblent même contribuer à rendre plus difficile la circulation.
Propice aux embouteillages
Ces nids-de-poule débutent au niveau d'Ankadimbahoaka, en face de l'établissement bancaire aux couleurs rouge et noire. Sur une dizaine de mètres, le goudron a disparu pour laisser place à une mare géante et quasi-permanente en cette saison de pluies. A cela s’ajoutent les « taxis-be » qui y ont leur terminus et les usagers ayant les ingrédients complets pour les embouteillages sur cette portion de route. Tous les trois se retrouvent tout le long de la route jusqu'au rond-point de Tsimbazaza, en passant évidemment par Ankaditoho. Seul le tronçon en pavé situé devant l'école La Francophonie tient la route...
Les trous dans la chaussée réclament une attention soutenue des conducteurs et peuvent causer des accidents, en particulier dans certaines circonstances. Sous la pluie, les trous se remplissent d’eau et il est impossible d’évaluer leur profondeur. La nuit, sur un deux-roues, motorisé ou non, et même avec un éclairage réglementaire, on ne repère pas toujours les imperfections de la chaussée. Il n’est d’ailleurs pas rare de croiser sur cette route, de nuit, des véhicules arrêtés sur le bas côté, pour cause de pneus éclatés. Il est vrai qu'il y a d'autres rues dans un état plus grave encore dans la Capitale et ailleurs dans le pays. Mais il est tout aussi vrai que la rue mériterait un rafraîchissement d'urgence.
L.A.
Manque d’éducation ou la pauvreté, la tentation, l’exploitation. De plus en plus de mineurs se lancent dans les délits comme le vol à la tire, les pickpockets, l’escroquerie. Certains d’entre eux sont des enfants de rues qui sont contraintes de nourrir leurs familles tandis que d’autres ont accompagné leurs amis n’ont pas pu se libérer. Ils profitent les bains de foule pour passer à l’acte ou encore se cacher dans la vente des sachets en plastique au marché. Ainsi, ces mineurs dont leur tranche d’âge avoisine les 12 – 14 ans profitent l’indulgence des victimes et recommencenttoujours. « La majorité d’entre ces enfants sont des récidivistes. En effet, certains d’entre les victimes n’osent pas porter plainte, ou les laissé tout simplement s’en allé puisque ce n’est que des enfants et des femmes », soutient un père de famille. Les observateurs sont du même avis, la condition de vie précaire ainsi que la naïveté des enfants poussent leurs parents à les utiliser pour une source de revenus. D’ailleurs, la majorité d’entre eux ont avoué que ce sont leurs parents qui les obligent à faire ce travail. Le délit commence par le vol de petits marchandises ou articles dans les épiceries, friperies ou gargotes, vient ensuite la fouille des sacs à mains ou poches au niveau des marchés ou dans un endroit où il y a un rassemblement et enfin les attaques à main armé.
Durant le concert du groupe Ambondrona qui s’est tenu dimanche dernier à Analakely, 8 mineurs ont été appréhendés par la police en tenue civile du premier Arrondissement de la Capitale, en pleine action. « Durant un rassemblement comme celui-ci, la police reçoit toujoursdes nombreux plaintes », indique la police. Outre les mineurs, des femmes dont enceintes ou âgées effectuent ainsi ces sales besognes. A part vigilance, la sanction devrait être renforcée pour les contrevenants, ne laisse personne indemne.
Anatra R.
Aucun qualifié après la 14eme journée. Les équipes concernées sont au ralenti et stagnent à leur position initiale. Pour Mama FC, un match nul aurait suffi pour la qualification. Par contre, Zanakala FC, cinquième, doit obtenir les trois points pour espérer une qualification lors de son dernier match. Les Fianarois ont pris le dessus chez eux, en battant par 3 buts à 2, l’équipe de l’assureur.
Dans la Conférence Nord, l'Uscafoot et l'AS Fanalamanga n'ont pu se départager (0-0). L'AS Fanalamanga reste 3ème de la Conférence, et l'Uscafoot 5ème. Une victoire pour l’une des deux équipes aurait suffi pour valider le ticket pour les play-offs. Un point suffirait pour l’As Fanalamanga, déjà proche de la qualification pour son dernier match de la compétition.
« Après leur cavale depuis un mois depuis le naufrage tragique d’un bateau clandestin faisant route vers Mayotte en mi-mars dernier, les deux principaux suspects dans l’affaire furent arrêtés vers 14h à Anjiajia, dans la Commune rurale de Tsarabaria, District de Vohemar », rapporte une source auprès de la circonscription de la Gendarmerie nationale à Antsiranana. Ils ont fait l'objet d'un avis de recherche et ont été arrêtés. Il s’agit à la fois de la propriétaire prénommée Be Suzette du bateau, et d’un certain Bema, le commandant de bord. Les époux en cause, puisqu’il s’en est agi, seront déférés au Parquet d’Ambilobe, ce jour, et ce, après qu’on les a immédiatement envoyés à Antsiranana, selon la Gendarmerie.
L'initiative de consolidation de la paix récemment achevée a fourni un grand soutien aux communautés du Grand Sud de Madagascar en s'attaquant à certains des facteurs contribuant à l'instabilité. Afin d'accompagner le Gouvernement malagasy dans la mise en œuvre de sa stratégie de sécurisation du Sud de Madagascar, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a mis en œuvre le projet « Renforcement de mécanisme institutionnel inclusif pour la consolidation de la paix dans le Sud (RMIICPS) ». Ce projet financé par le Fonds des Nations unies pour la Consolidation de la paix (PBF) a été exécuté entre janvier 2020 à décembre 2021.
Plus de 94 % des responsables de l'administration locale interrogés dans le cadre d'une enquête au cours de l'évaluation ont convenu que la situation sécuritaire s'était améliorée dans leurs localités. De plus, environ 83 % de la population ont déclaré se sentir en sécurité lorsqu'ils se rendaient au marché, contre seulement 54 % avant le début du projet dans la Région du Grand Sud.
Depuis 2017, le Gouvernement malagasy et les Nations unies travaillent avec un engagement commun pour répondre aux sources de tension et améliorer la sécurité et la résilience des communautés vulnérables. Ces efforts se concentrent sur la ville de Betroka et les Municipalités voisines. Vivant dans la Région isolée du Grand Sud, les Malagasy font face à de nombreux défis. Les catastrophes naturelles fréquentes et la faible présence institutionnelle ont conduit à la pauvreté et à l'instabilité, qui à leur tour exacerbent le crime organisé. Les dahalo y compris l'emblématique zébu des communautés rurales, constituent une menace particulièrement importante. Leurs activités criminelles dévastent les moyens de subsistance et augmentent les tensions en raison de l'impunité avec laquelle ils opèrent.
Recueillis par Anatra R.