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Comme il est de tradition, la journée des officiers a été célébrée, hier 12 janvier 2022, dans chaque camp militaire. Comme il est également de tradition, le Président de la République Andry Rajoelina, durant une brève prise de parole, lors de la célébration de cette date au niveau du Régiment de la garde présidentielle au Palais d'Etat d'Iavoloha, a adressé un message aux officiers des Forces armées malgaches. Le Président Rajoelina a insisté sur la nécessité pour les officiers d'avoir un comportement irréprochable, dans l'accomplissement des missions qui leur sont confiées. "Protéger la souveraineté nationale ou encore lutter contre l'insécurité sur tout le territoire national font partie des responsabilités qui sont les vôtres. Cela requiert un comportement exemplaire", souligne le Chef de l'Etat. Il indique en outre que cette année 2022, les officiers renforceront leurs engagements envers la patrie. Le Président Rajoelina insiste également sur l'importance de la solidarité et de l'unité dans les rangs des officiers.
Hier à Iavoloha, le ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de la Police Rodellys Randrianarisoa Fanomezantsoa, et le ministre de la Défense nationale, le Général Richard Rakotonirina ainsi que le secrétaire d'État auprès du ministère de la Défense nationale chargé de la Gendarmerie nationale, le Général Serge Gellé, ont été présents. Comme le veut la tradition, le plus jeune officier du Régiment assure le commandement au cours de cette cérémonie. Celle-ci a débuté par une levée du drapeau par le Président de la République et non moins chef suprême des Armées Andry Rajoelina et le ministre de la Défense nationale. Suivie de l'entonnement de l'hymne national et de celui de l'Académie militaire. Il s'est ensuivi la traditionnelle remise de l'oie au Chef de l'État. 
Un moment de recueillement en l'honneur des officiers disparus l'an dernier dans le pays a été au programme. Toujours dans le cadre de la tradition, le Président et les ministres ont participé à une course à pied de cohésion et aux activités sportives. Des célébrations similaires ont également été tenues dans d'autres institutions et casernes militaires du pays. Un rassemblement a eu lieu par exemple au Palais de Mahazoarivo. Le Conseil pour le Fampihavanana malagasy a également abrité des activités rentrant dans le cadre de la célébration de la Journée des officiers qui, pour rappel, est tenu en souvenir de la rentrée de la première promotion de l'Académie militaire d'Antsirabe.
Lalaina A.


Dr Lalaharivony Ramasombohitra (53 ans), puisqu’il s’agit d’elle. La nuit du lundi dernier, cette femme médecin inspecteur est décédée à la suite d’une agression sans nom de bandits, du moins à ce qu’une source policière le confirme. Les tristes faits sont survenus au domicile du couple à Ivandry, et que le mari de la victime est sorti indemne de l’attaque. Pour le moment, aucun autre complément d’information n’a pu être divulgué, pour tenter au moins de comprendre les circonstances du drame. Difficile donc de savoir le nombre des assaillants qui ont perpétré l’acte, encore moins du mode opératoire. Néanmoins, il existe une certitude : « Les assassins ont éliminé la victime à l’aide de couteau », explique cette source policière.
Alors que l’opinion brûle vraiment de savoir, du moins ce qui s’est passé chez le couple de médecins au cours de cette terrible nuit, ou surtout connaître s’il s’agissait d’un banal acte de banditisme, la Police n’a pipé mot. Elle n’a pas voulu encore préciser non plus si un vol avait été en même temps signalé ou non chez les victimes. Eu égard à cette situation, que peut-on dire donc de l’enquête actuellement en cours ? La Police ne s’attarde pas non plus sur ce point même si elle a indiqué que le flou persiste encore sur ce point. Malgré tout, elle semble être optimiste : « La seule chose que nous pouvons dire, c’est que les enquêteurs tiennent déjà une piste », déclare sans ambages notre interlocuteur.
En attendant, le syndicat des médecins fonctionnaires de Madagascar ou SMEDFM est monté au créneau. Dans son récent communiqué, il dénonce et condamne cet assassinat barbare ayant coûté la vie à cette femme médecin inspecteur d’Ivandry. Il déplore en même temps que tant de vies des professionnels de la santé publique ont été sacrifiées durant l’exercice de leur sacro-saint métier, s’ils ne subissent des violences en tout genre : morale, économique, psychologique et surtout physique qu’ils interpellent les dirigeants en place sur ce problème.
Franck R

Education - Rentrée maintenue pour le 17 janvier !

Publié le mercredi, 12 janvier 2022



Aucun nouveau report envisagé, du moins jusqu’à hier. Le ministère de l’Education nationale (MEN) maintient la rentrée du 3è bimestre pour ce lundi 17 janvier, selon les informations recueillies. Cette reprise des cours concerne notamment les 8 Régions ayant le plus de cas de Covid-19, à savoir Analamanga, Vakinankaratra, Atsimo Atsinanana, Atsimo Andrefana, Anosy, DIANA et Matsiatra Ambony. Si la rentrée après les vacances de Noël était prévue pour le 5 janvier dernier, la hausse alarmante des nouveaux cas, touchant même les enfants, était à l’origine des notes ministérielles en date du 5 et 6 janvier relatives à son report de 2 semaines. Non inclus dans ces notes, le centre régional de commandement opérationnel de Boeny a aussi décidé de suspendre les cours jusqu’à la fin de cette semaine, pour une reprise prévue le 17 janvier.
Le MEN exige le respect du protocole sanitaire et pédagogique dans les établissements scolaires publics et privés. Cette exigence concerne à la fois ceux des 8 Régions dont la rentrée se fera lundi prochain mais également ceux dans les 15 autres régions où le 3è bimestre a déjà commencé le 5 janvier dernier. Parmi le contenu dudit protocole figure l’opérationnalisation d’un comité de vigilance dans chaque établissement lequel se charge du suivi et du contrôle sanitaire des élèves. Il va également passer les informations auprès des responsables concernés. Selon toujours le protocole, une classe devrait être fermée temporairement si 3 élèves sont atteints de Covid-19. La fermeture d’un établissement pour 14 jours est exigée si 3 de ces classes présentent des cas positifs. Dans tous les cas, le protocole détaillé est disponible en version électronique et sous format vidéo dans la page Facebook du MEN. Quant à la désinfection des salles de classe et de l’enceinte de chaque établissement, la Circonscription scolaire (CISCO) se charge de l’organisation y afférente.
Soulagement pour les établissements privés
« La reprise des cours pour le 17 janvier est indispensable pour le bien des élèves. Bon nombre d’entre eux n’ont pas encore pu rattraper le retard suite aux 2 années de perturbations des cours à cause de la pandémie. Nous le constatons surtout chez les élèves de la classe de 6è et ceux en CM2 (7è) de cette année scolaire. Reporter à maintes reprises les cours ne fera que baisser leur niveau », déclare la directrice d’un collège privé sis à Manakambahiny, dans la CISCO d’Antananarivo-ville. Bon nombre de directeurs d’établissement notamment ceux privés, partagent ce même avis et se sentent soulagés du maintien de la rentrée pour lundi prochain. « Même si cette date a été reportée par le MEN, nous avions toujours prévu la rentrée pour le 17 janvier pour diverses raisons. Outre le maintien de la qualité de l’éducation, le côté financier dont le paiement de salaire des enseignants et du personnel administratif ou encore le fonctionnement général de l’établissement, y compris le loyer et les diverses factures, nécessitent la reprise des cours », nous confie la proviseur d’un lycée privé sis dans la Circonscription scolaire d’Ambohidratrimo.
Quant à la protection des élèves, les responsables d’établissement misent sur les mesures déjà adoptées, dont le respect des gestes barrières, la division en 2 groupes des élèves d’une même classe pour garantir la distanciation sociale ou encore la désinfection régulière des salles de classe. « Au lieu de s’isoler à chaque hausse des cas, il faut apprendre à vivre avec la Covid- 19 au quotidien, en renforçant la protection », concluent nos interlocuteurs.
Patricia Ramavonirina


Période de soudure oblige, la plupart des ménages à revenu moyen se risquent à contracter des prêts auprès de certaines banques primaires mais aussi et surtout auprès des établissements de microfinance. « Nous n’avons pas trouvé d’autres alternatives que de recourir à cet emprunt pour affronter un début d’année plus ou moins difficile. D’ailleurs, c’est juste une solution temporaire le temps que nos finances se relèvent », confie une mère de famille du côté d’Atsimondrano. Un cas particulier qui rejoint beaucoup d’autres en ce mois de janvier, d’après le constat d’un commercial responsable de vente de crédits à la consommation pour particulier travaillant dans un établissement de microfinance de la Capitale. « Nous enregistrons actuellement un déboursement d’un peu plus de cinq milliards d’ariary pour ce mois de janvier si l’objectif de notre établissement s’affiche à six milliards d’ariary. Des réalisations plutôt notables par rapport à l’objectif si l’on tient compte du fait que le mois de janvier se trouve être le plus dur à passer pour les ménages à revenu moyen », explique notre responsable commercial. En comparaison, le mois de décembre était loin d’être des plus reluisants en termes d’objectif de vente de crédit pour ces institutions de microfinance. Par ailleurs, pour les crédits aux entreprises, l’on a également observé une hausse malgré la crise sanitaire qui persiste. En effet, Les banques ont communiqué sur un grand plan de soutien pour les entreprises et les particuliers. À ne citer que le report d’échéances, l’annulation des pénalités ou encore l’accélération des procédures de crédit. De plus, en réponse à la demande des sociétés et des professionnels qui subissent les contrecoups de la Covid-19, le système du Crédit de trésorerie de soutien (CTS) est toujours maintenu. Une initiative mise en place pour permettre un amortissable répondant aux besoins supplémentaires en fonds de roulement des sociétés, notamment les clients de la banque qui ont une ligne de crédit à court terme ou les entreprises en difficulté ayant d’autres formes d’engagements en cours. « Des mesures particulières ont été prises pour répondre aux demandes exceptionnelles des entreprises. Les taux appliqués ont été volontairement réduits compte tenu du contexte car il s’agit, d’un geste de solidarité envers les opérateurs économiques et d’une véritable bouffée d’oxygène pour les entreprises », selon notre responsable commercial. Pourtant, contrairement aux ménages qui optent pour un engagement à un prêt, les micro-entrepreneurs semblent hésiter à sauter le pas à cause des risques d’instabilité du climat des affaires à cause de la situation sanitaire au pays et dans le monde.
Hary Rakoto


Plus que quelques jours pour soutenir nos artistes. Madagascar regorgent de talents qui ne cessent de briller à l’international. Comme annoncé au début du mois de décembre 2021,  six artistes locaux, à savoir Ceasar, Denise, Shyn, Ljo, Tence Mena, ainsi qu’Oashna Tess - la fille du rappeur Shao Boana- sont nominés dans le concours intitulé « Mauritius Music Awards » (MMA 2021). Ils vont  encore représenter notre pays pour un nouveau challenge musical dans la catégorie « Best Island Artist Madagascar » qui se tiendra à l’île Maurice. Aussi, les fans malagasy sont invités à participer au vote ouvert uniquement  sur le site: https://www.vote-mma.mu et sera clos le 20 janvier prochain. Par contre, la date de l’annonce du grand vainqueur se tiendra au mois de  mai, si la situation sanitaire le permet, pour savoir qui de ces six chanteurs remportera le trophée de “Best Island Artist Madagascar 2021”. Depuis le mois de décembre, à l’annonce des nominés malagasy, nos six artistes poursuivent  leur campagne sur les réseaux sociaux afin d’inviter leurs fans respectifs à voter pour eux.
Éclat
Le concours « Mauritius Music Awards » a été créé l’année dernière par Elysium Events. Pour le compte de sa deuxième édition, l’évènement va se tenir à l’île Maurice. Et comme de coutume, ce concours va une fois de plus honorer et valoriser les artistes de l’océan Indien spécialisés dans le domaine musical. L’événement vise également à promouvoir les artistes et les acteurs de l’industrie musicale de Maurice, et à plus grande échelle de la Région de l’océan Indien avec cette année de nouvelle catégorie en incluant Mayotte et Madagascar qui rejoignent donc Rodrigues, La Réunion et Les Seychelles, déjà représentées depuis l’année dernière. Le concours MMA met en compétition 24 catégories avec plus d’une centaine de nominés. Outre les catégories prévues récompenser les artistes mauriciens, les MMA récompensent aussi les meilleurs artistes venus des cinq îles de la Région de l’océan Indien. En plus des récompenses, les artistes peuvent compter sur une plus grande visibilité sur le plan international.
Sitraka Rakotobe

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L’une des langues les plus anciennes au monde. Le hindi est devenu la langue officielle en Inde depuis septembre 1949. Il est également utilisé dans d’autres pays, dont l’île Maurice. Au niveau mondial, il se trouve dans la 4è place en tant que langue la plus parlée. 

Il y a quelques jours de cela, la nouvelle concernant l’hospitalisation d’un résident de Morarano-Chrome, dans le District d’Ambatondrazaka après qu’il s’est fait tirer dessus, défraie la chronique. En cause, l’agresseur est un gendarme en service. Il a tiré sur le civil à la suite d’un différend qui les a fait s’entre-déchirer. Depuis, une enquête fut ouverte et elle connaît un rebondissement car la Gendarmerie est sortie finalement du silence. Pas plus tard qu’hier, l’affaire a été déférée au Parquet d’Ambatondrazaka à la suite de laquelle, le gendarme trempé dans l’affaire fut placé sous mandat.

Contrairement aux pays étrangers où le taux de vaccination contre la Covid-19 s'accroît, la troisième  injection  de la dose de vaccin contre cette pandémie n'est pas encore lancée ni officiellement autorisée à Madagascar. Cependant,  de nombreux  Malagasy y ont déjà procédé sans que les autorités sanitaires aient donné leur aval. « Toutes les études scientifiques ont prouvé que les doses de rappel contribuent à la préservation d'une  nouvelle infection au coronavirus.

Ces derniers temps, l’utilisation des réseaux sociaux est devenue pratiquement incontrôlable dans le pays, plus précisément pour les adolescents. Outre la pornographie, les photos et vidéos offensantes, de nouvelles scènes ont fait surface, depuis le début de ce mois de janvier. En effet, des mineurs, filles et garçons, ont publié et partagé des photos se livrant à un comportement sexuel. Une situation qui a suscité la colère des internautes. Face à cette situation, la Police nationale a lancé un rappel à l’ordre aux auteurs de ces actes barbares, et ce, avant la sanction et la déception.  

Bataille ouverte ! 

Publié le mardi, 11 janvier 2022

Prié de s’exprimer autour d’une question relative à la candidature pour l’échéance électorale de 2023, le Président de la République Rajoelina Andry déclare d’emblée qu’il ne refusera à personne de se présenter. En fait, le Chef de l’Etat se porte garant de la liberté et de l’inclusivité de ce décisif scrutin.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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