Black-out ou presque. Un disjoncteur situé dans la centrale de la JIRAMA à Ambohimanambola, d’une capacité de 63 000 volts assurant la distribution électrique sur tout le réseau du sud d’Antananarivo, a subi une défaillance majeure hier. Entraînant le défaut d’approvisionnement de tout l’Atsimondrano durant presque toute la journée d’hier. « Il a fallu appliquer des mesures de délestage forcé dans plusieurs quartiers d’Antananarivo à cause de cette situation » déplore Manda Ny Aina Nomena, directeur en charge du RIA (Réseaux interconnectés d'Antananarivo) de la JIRAMA. La compagnie tente tant bien que mal de se stabiliser. La vétusté des infrastructures et des installations de la compagnie, en plus du mauvais temps, est souvent annoncée comme prétexte à ces défauts d’approvisionnement en électricité. Dans certains quartiers, le délestage a duré des heures, dans d’autres, les ampoules s’éteignent et s’allument, comme si quelqu’un joue avec l’interrupteur. Ailleurs, une chute de la tension électrique est constatée. Les abonnés de la JIRAMA en ont ras-le-bol. Les plaintes se succèdent d’un quartier à un autre et d’un jour à un autre. Programmé ou pas, les usagers affichent leur mécontentement ces derniers temps jusqu’à provoquer une émeute en pleine zone urbanisée comme le cas d’Itaosy et ses environs. « En tant que prestataire, nos clients ne veulent rien savoir des raisons du retard des livraisons des commandes ou d’accomplissement de tâches. Certes, il est vrai que la sécurisation de nos prestations doit être à notre charge mais là, les charges en question deviennent de plus en plus insoutenables », déplore un travailleur indépendant craignant de perdre ses clients européens dans la mesure où ces derniers ne considèrent nullement une coupure de courant comme un droit à l’incapacité de travailler. « En une demi-journée, mon fonds de commerce a été réduit presque à zéro. On comprend que l’approvisionnement en carburant des groupes de la compagnie nationale n’est pas simple. Cependant, il serait plus bénéfique que ces délestages respectent scrupuleusement des calendriers annoncés et qu’ils ne durent pas autant », explique la propriétaire d’une petite poissonnerie dans l’Atsimondrano.
Hary Rakoto
Les inquiétudes sur le passage d’un cyclone se précisent actuellement avec l’existence d’une masse nuageuse dans le nord-est de Madagascar. Deux semaines, c’est la période prévue d’après les données recueillies par le programme de simulation météorologique « modèle européen » qui a été mis à jour lundi.
Dans les estimations produites par cette simulation, « cette dernière va dans le sens d’une tentative de reprise d’activité, notamment durant la deuxième quinzaine de janvier ». Mis à jour deux fois par semaine, le produit de probabilité d’une tempête tropicale à longue échéance persiste à présenter un signal d’activité des prochains jours dans le sud-ouest de l’océan Indien. Cette signature est généralement typique d’une reprise d’activité cyclonique future, selon les explications recueillies.
Pour l’instant, il existe ainsi une forte probabilité qu’un cyclone se développe et atteigne la Grande île. En météo, deux semaines sont encore une assez longue période pour avoir des prévisions exactes. Le reste appartient aux spéculations et aux estimations. Ainsi, ce sont encore les fortes pluies qui vont dominer la majeure partie de l’île. Il y aura encore beaucoup de précipitations sur la partie Nord et les hautes terres centrales. Cela va durer jusqu’au 13 janvier. De ce fait, les Régions de Sofia, Analanjirofo, Atsinanana, Alaotra-Mangoro et Analamanga sont encore en alerte « jaune ».
Néanmoins, le service météorologique malagasy suit de près les évolutions des conditions climatiques dans le bassin du sud-ouest de l’océan Indien. Si les modalités sont réunies pour que la zone de perturbation qui se déplace vers la Grande île se transforme en une tempête tropicale, les Districts touchés seront les suivants : Vohémar, Sambava, Antalaha, Maroantsetra, Toamasina, Vohibinany, Vatomandry, Antanambao-Manampotsy, Mahanoro, Nosy-Varika, Mananjary et Manakara.
Vendredi 13 janvier
Jaojoby
Pour ce vendredi joli, la salle de cabaret Jao’s Pub accueille son prioritaire à partir de 21h. Et oui, Jaojoby - surnommé le roi du « salegy » - ouvrira sa saison de spectacles dans sa propre demeure à Ambohipo. Celui qui est considéré comme une artiste de renom au niveau international fera ses premiers pas de concert pour cette année sur une petite scène. Et comme d’habitude, et avec les fêtards et noctambules d’Ambohipo et alentours, la salle sera sûrement remplie comme un œuf. De plus, les fêtes continuent dans la Capitale puisque la nouvelle année vient de commencer, et c’est toujours le moment de se retrouver dans un concert. Avec son statut de grand artiste, Jaojoby fera à nouveau plaisir au public avec ses anciens titres. Bref, le quartier populaire d’Ambohipo réservera l’une des meilleures soirées du week-end.
Jazz MMC
Après avoir enflammé la salle du Djembe sise à Antaninarenina le week-end dernier, Jazz MMC, de son vrai nom Mohamed Ibrahim, fera un nouveau concert. Ainsi, le prince de l’ambiance et toute son équipe ont décidé de poursuivre leur périple dans la Capitale pour une autre soirée. Pour ce faire, Jazz MMC, la star du rythme africain réservera une soirée baptisée « Bonne Année maresaka 2023 » au Glacier, Analakely. Comme à l’accoutumée, ce sera dans une ambiance Mawazine électrique au tempo de l’énergie débordante de la jeunesse que le chanteur va enflammer la scène. Les réjouissances débuteront à partir de 21h.
Vendredi 13 avec Silo
Le fameux vendredi 13 de Silo arrive au bon moment. Effectivement, pour les superstitieux, cette date porte malheur. Mais pour Silo, le vendredi 13 lui convient parfaitement pour rencontrer ses fans dans un moment de musique. Et avec lui, on s’attend toujours à beaucoup de surprises. Quand Silo se retrouve aux commandes, les tubes, même les plus connus, retrouvent toujours une nouvelle jeunesse et sont revisités de manière originale et singulière. Il fait, à travers sa prestation, voyager le public dans un monde musical inédit. Il va démontrer à nouveau son talent de musicien hors pair. Rendez-vous ce soir au Cercle franco-malgache (CFM) situé à Anosy. Le spectacle débutera à 20h 13.
Iraimbilanja
Les années passent, mais l’ambiance est toujours festive. Iraimbilanja, l’un des groupes les plus célèbres dans la Grande île, ne chôme pas. Les papys du rock sont de retour avec plus de ferveur et entameront leur premier concert de l’année en version cabaret. Pour Niry et sa bande, il est impossible de s’éloigner de la scène trop longtemps. Puisque que les fêtes continuent durant ce mois de janvier, les « Raimbl » reviennent aussi pour apporter leur cadeau de Nouvel an à leurs adeptes. Ainsi, le groupe a choisi de faire une descente au Piment Café de Behoririka ce soir pour ouvrir la saison de spectacles 2023. Les premiers riffs de guitare auront lieu à partir de 20h 30. Comme au bon vieux temps, les membres du groupe vont une nouvelle fois démontrer qu’ils ont rien perdu de leurs énergies et de leurs talents.
Lico Kininike
« Fety be 2023 » est le titre de ce cabaret-dancing animé par le digne héritier de la regrettée Rasoa Kininike, disparue en septembre 2014 dans un accident de la circulation à Antsalova. Affichant un parcours sans faute, Lice Kininike n'a pas attendu longtemps pour emboîter le pas à sa mère. Doté d'un style varié, il a rapidement agrandi la liste des grandes vedettes locales. Efficace en danse et débrouillard au micro, la carrière du jeune artiste est aujourd’hui propulsée vers le haut. Ce soir, avec lui à l’animation, les noctambules de la Capitale, surtout ceux qui résident aux alentours d’Ivato, seront bien servis. Ce soir, direction Hôtel les Cygnes, Ivato pour le show qui débutera à 21h.
« Joe » le film
De retour. Le long-métrage 100 % malagasy intitulé « Joe » regagne les salles de projection durant ce mois de janvier. Le réalisateur et producteur de ce film a ainsi décidé de continuer sa projection dans l’une des salles de cinéma les plus réputées de la Capitale. Les séances de diffusion auront lieu à partir d’aujourd’hui jusqu’au 19 janvier prochain dans la fameuse salle du CINEPAX Ambodivona. A mentionner que chaque projection sera suivie d’un échange avec des membres de l’équipe de production et des acteurs du film. Les locaux du CINEPAX Ambodivona sont ouverts à ceux qui veulent obtenir davantage d’informations.
Samedi 14 janvier
Café-histoire avec Michèle Rakotoson
Un rendez-vous pour les adeptes de la littérature et les dévoreurs de livres. La grande écrivaine Michèle Rakotoson présentera son livre intitulé « Ambatomanga, le silence et la douleur », ce samedi, lors d’un dynamique et engagé Café-histoire baptisé « Ambatomanga, récit autour de la guerre de 1895 ». Elle sera au Musée de la photographie de Madagascar, situé à Anjohy pour animer une rencontre et un échange littéraire fort intéressant à l’occasion de la promotion de son œuvre. Elle sera disponible pour répondre aux questions des lecteurs. L’évènement commencera à 10h.
Si.R
C'est confirmé. Comme il fallait s'y attendre depuis quelques semaines, la fédération marocaine de football vient d’officialiser via un communiqué dans son site officiel, hier, le retrait de l’équipe marocain, tenant du titre de la dernière édition en Côte d’Ivoire du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Une compétition exclusivement réservée aux joueurs locaux qui se tiendra du 13 janvier au 04 février prochain en Algérie. Cela veut dire que cette 7e édition se jouera avec 17 sélections et que le groupe “C”, dans lequel les Marocains devaient évoluer, verra concourir seulement 3 équipes ( Ghana, Madagascar, Soudan).
La déclaration du forfait faite par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) intervient à la veille du début de la compétition. De ce fait, la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas le temps de revoir ses plans ou trouver un remplaçant à l’équipe « boycotteuse ».
Ainsi, le Soudan, Madagascar et le Ghana se disputeront un ou deux billets de qualification en quarts. C’est la CAF qui devra trancher.
Concrètement, il y aura 2 poules de quatre prétendants et trois trios. Les deux premiers du quatuor se hisseront en quarts. Pour leur part, les leaders des “tierces” restants valident leur présence dans la phase à élimination directe. Quant au quatrième sésame, il irait au meilleur deuxième des trois “trios”. On attendra la confirmation de ce mode d’emploi dans les prochaines heures.
Depuis 2021 des tensions géopolitiques minaient les deux pays. L’Algérie interdit tout vol marocain sur son territoire.
« La sélection marocaine de football n'est pas en mesure de faire le déplacement à Constantine (Algérie) pour y disputer la 7e édition du Championnat d'Afrique des nations de football qui sera organisée en Algérie du 13 janvier au 4 février 2023 et défendre son titre dans la mesure où l'autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des sélections marocaines de football, de Rabat vers Constantine n'a pas été confirmée ».
Malgré la demande d’autorisation spéciale de la fédération du vol spécial Royal Air Maroc, transporteur officiel de l’équipe nationale marocaine, la demande a été refusée par les autorités algériennes.
Elias Fanomezantsoa
Jusqu’où les complotistes, monteurs de toutes pièces de fausses nouvelles ou propagateurs d’informations gratuites iront-ils ? Quand est-ce qu’ils vont s’arrêter ?
A la veille du grand rendez-vous national, l’élection du Président de la République, un moment propice pour émettre des rumeurs fantaisistes et dénuées de tout fondement tout juste pour ébranler les esprits fragiles et créer une atmosphère de psychose.
En cette année 2023, le pays est en train de négocier un des tournants les plus délicats de sa vie. Une année électorale effervescente et tumultueuse dont la moindre maladresse de la part des tenants du pouvoir, des acteurs politiques et des gens mal intentionnés, coûtera chère. Les détracteurs du régime cogitent par tous les moyens à déstabiliser le pays. Ils concoctent quelque part des circonstances critiques débouchant vers la mise en place d’une transition.
Remaniement. Des bruits d’éventuel remaniement ou retouche de l’équipe gouvernementale s’échappent de nulle part. On laisse entendre que le numéro un du pays procéderait à quelques changements des membres du Gouvernement. De deux choses l’une, la rumeur vient de certains responsables en connaissance de cause de l’éventualité de nominations de nouveaux membres de l’Exécutif. On envoie expressément la fumée pour tester la température auprès de l’opinion sur le sujet. En effet, il y a lieu d’un besoin de nomination ne serait-ce que pour le portefeuille des Affaires étrangères dont le titulaire a remis sa démission pour des raisons que l’on connait déjà, et de un. Pour le reste, la nécessité de changer dépend du locataire d’Iavoloha en collaboration avec son Premier ministre. La rumeur tel un ballon de sonde provenant de quelque milieu politique sert à influencer les décideurs, et de deux.
Attaques en direct contre les Forces de la défense et de sécurité (FDS). On sème des fausses informations tendant à discréditer nos hommes et nos femmes en treillis. Des rumeurs sur certains écarts de conduite des soldats circulaient provoquant la colère de la population pour en arriver à des vindictes ayant coûté la vie à trois militaires. Le ministre de la Défense montait au créneau pour démentir et rejeter d’un seul bloc les accusations non fondées. Le Général ministre met en garde les fomenteurs de fausses nouvelles à l’encontre de l’Armée.
Forte rumeur sur le « marché d’enfants » à Toliary ou à Ikongo ou ailleurs. On balance des informations comme quoi on vend sur le marché des … enfants. Des nouvelles totalement erronées voire fantaisistes vivement contestées par les responsables locaux. Des rumeurs de trop !
On se rappelle de ces faux bruits qui faisaient état de l’existence des « bibi-olona » ou des « mpaka rà » à l’époque coloniale valable jusqu’à la Première République. Des faux bruits qui faisaient terriblement peur à certains. Mais des rumeurs de ce genre circulent librement toujours auprès de la masse populaire.
Au fait, à quoi riment ces folles rumeurs ? D’une part, pour rappeler aux tenants du régime qu’ils doivent changer de ministres. Et ce ne sont pas les ministrables qui manquent. De l’autre, les rumeurs de rapt d’enfants aux fins de les vendre comme de simples objets ont pour vocation de créer la panique chez les parents. Il fallait affoler l’opinion de sorte que les responsables soient aux abois afin d’apaiser les esprits.
Ndrianaivo
11 % des gens considérés comme les plus vulnérables ont bénéficié des filets sociaux de sécurité et du programme de protection sociale en 2022, soit 1.454.283 ménages. Tel est le bilan du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme et du Fonds d’intervention pour le développement (FID). Le chiffre ne cesse d’augmenter, puisqu’en 2016, seulement 2 % de la population cible en ont bénéficié. Un taux de couverture qui est encore loin de l’objectif 2030 qui consiste à atteindre 50 % de la population, mais plus proche de la stratégie nationale de 2023 qui est de 15 %.
Ce programme, mis en œuvre depuis 2015, concerne 15 Districts du pays. A travers le projet « Filets sociaux de sécurité », les populations les plus vulnérables de Madagascar bénéficient des programmes de protection sociale pour renforcer leur capacité de résilience. Au-delà des enjeux sociaux, la protection sociale peut jouer un rôle dans la réponse à l’adaptation au changement climatique et à la préservation du milieu naturel.
Concernant le transfert monétaire pour le développement humain, plus précisément le « Vatsin’Ankohonana », 39.000 ménages vulnérables ayant des enfants âgés de 0 à 12 ans et des enfants au collège, âgés de moins de 18 ans ont bénéficié de ce programme. Ils sont issus de 8 Districts de 5 Régions, à savoir Toamasina II, Mahanoro, Ambohimahasoa, Faratsiho, Betafo, Vohipeno, Betioky-Atsimo et Toliara II. Il s’agit d’un programme de transfert monétaire conditionnel afin de fournir un supplément de revenu pour les ménages les plus vulnérables ayant des enfants de 0 à 12 ans, ainsi que de soutenir les adolescents qui sont au collège. Le transfert monétaire se fait tous les deux mois, suivi d’un d’accompagnement visant l’épanouissement et le bien-être des familles ainsi que leur autonomisation financière, de même qu’une adoption de l’approche communication pour le développement et la promotion des pratiques familiales essentielles.
Anatra R.
La journée des officiers a été célébrée hier dans les camps militaires et les institutions de la République. Le Président de la République, à cette occasion, invite les hauts gradés des forces armées à persévérer dans les efforts. « Il faut renforcer les efforts déjà entrepris jusqu’ici », indique Andry Rajoelina, s’exprimant en sa qualité de Chef suprême des armées. Et ce, lors de la célébration qui s’est tenue au sein du régiment de la garde présidentielle au Palais d’Etat d’Iavoloha hier. « Personnellement, en tant que Chef suprême des armées, je suis prêt à prêter main forte, à soutenir ce qui doit l’être, que cela soit un soutien matériel ou formation, pour permettre de tenir nos missions », a affirmé le numéro Un d’Iavoloha dans son mot de circonstance, avant d’adresser ses encouragements à tous les officiers du pays, rappelant leur devise « Ho an’ny Tanindrazana » ou « Pour la patrie ». Le 12 janvier rappelle une date marquante de l’histoire de l’Académie militaire d’Antsirabe (ACMIL). Il marque la cohésion entre les officiers des forces armées. Outre la Présidence, des célébrations ont eu lieu, à l’ACMIL, à la Primature et au Sénat.
En ce qui concerne en particulier la Présidence de la République, la journée a été marquée par une cérémonie militaire suivie d’activités physiques aux côtés du ministre de la Défense nationale, le Général de corps d’Armée, Rakotonirina Léon Jean Richard et le Secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Défense nationale en charge de la Gendarmerie nationale, le Général de corps d’armée, Serge Gellé ainsi que tous les officiers et sous-officiers de la garde présidentielle. Outre redoubler d’efforts, le Président a aussi rappelé que les forces armées et des officiers en particulier, sont « le symbole de la solidarité, en ce sens qu’ils sont formés de jeunes issus du peuple (…) des quatre coins de l’île et de toutes les Régions (…) de pères et de mères malagasy ». Majoritairement formés par l’ACMIL, une fierté du pays, les officiers, dit-il « se sont engagés à servir la patrie, pour protéger la population et ses biens, à faire régler la loi, à travailler de bon cœur, et ce, malgré les défis qui parfois se présentent à eux ».
Lalaina A.
Garante de la protection des enfants contre les maladies hydriques. L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène (EAH) réduit le retard de croissance et est essentiel à la qualité des soins. La surveillance de la qualité de l’eau s’avère ainsi indispensable pour assurer la potabilité. « Si la JIRAMA étant le concessionnaire de l’approvisionnement en eau dans 69 localités, des partenaires s’en chargent et construisent des infrastructures dans d’autres, surtout en milieu rural », précise Fidiniavo Ravokatra, ministre de tutelle. L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) vient d’être doté de 2 nouveaux équipements de surveillance de qualité de l’eau, dans la composante « WASH- Quality » du projet de recherche en santé publique « RISE ». Financé par l’USAID, l’objectif étant d’améliorer la sécurité sanitaire des eaux, notamment en milieu rural et enclavé. « L’un des équipements sert à être beaucoup plus réactif et à confirmer les analyses qui remontent sur terrain, notamment les polluants indésirables. L’autre sert à réaliser les analyses de métaux lourds au niveau des eaux », informe Alexandra Bastaraud, chef du service Laboratoire d'hygiène des aliments et de l'environnement (LHAE) auprès de l’IPM.
Des paramètres à considérer
Parmi les nouveaux équipements à la disposition de l’IPM, une machine portable facilitera les analyses bactériologiques, chimiques, etc., pour assurer la qualité et la potabilité de l’eau dans les zones enclavées. Elle sera utilisée notamment dans les Centres de santé de base (CSB). Aussi, un échantillonnage dans 500 points d’eau a été effectué, mais le laboratoire de recoupement se trouve à l’IPM dans la Capitale, selon les informations recueillies. Cela permettra de servir et mettre en place les mesures barrières nécessaires si besoin, afin d’améliorer l’accès à une eau potable et saine, notamment dans l’administration des soins au niveau des CSB, d’après la responsable du LHAE.
Pour sa part, le ministre de tutelle n’a pas manqué de répondre aux questions des journalistes sur la qualité de l’eau de la JIRAMA en ce moment, laquelle « laisse à désirer ». « Des paramètres peuvent changer la qualité de l’eau, dont la vétusté des tuyaux de canalisation. En fait, la forte pression après une coupure pourrait expliquer la couleur de l’eau du robinet qui vire au marron ou rougeâtre. Outre l’entretien des canalisations, ouvrir le robinet et faire la vidange sont recommandés jusqu’à ce que l’eau redevienne transparente », fait part le numéro un du MEAH. Dans tous les cas, l’entretien voire la rénovation des tuyaux de canalisation s’avère indispensable…
Patricia Ramavonirina
Actuellement, un homme qui aurait tenté de détourner sinon voler un taxi est entre les mains de la Police. Ce sont les hommes de la Compagnie d'intervention urbaine ou CIU 3 de la Police à Tsaralalàna qui l'ont mis dans leur filet. Les faits sont survenus vers 23h mercredi dernier à Ankadimbahoaka. De toute façon, le suspect a reconnu sa mauvaise intention au cours de son interrogatoire à la Police. Revoyons les faits. Le suspect a pris ce taxi du côté du By pass ce mercredi soir- là. Destination supposée : Namontana. Mais ce n’était seulement que le début d'une tromperie de la part de ce passager malintentionné. Car une fois qu'ils étaient en route, le client s'est ravisé pour annoncer au chauffeur un changement d'itinéraire dont la nouvelle destination était cette fois-ci au Fasan'ny Karana. Enfin, un autre et troisième changement de trajet au dernier moment pour Anosizato. Or, lorsque le taxi arrive en vue de sa destination, le suspect a expliqué qu'il est à court de liquidités. Du coup, le comportement de son passager a alarmé le taximan.
Il décide alors de s'arrêter momentanément à une station- service à Ankadimbahoaka. Puis il a informé immédiatement des agents de Police surveillant cette zone. Sans plus tarder, les Forces de l'ordre s'étaient rendues à cette station pour y surprendre le suspect resté à bord du taxi. Aussitôt après, la Police l'avait soumis à une fouille. C'était de cette manière qu'elle a décelé la présence d'un couteau sur le suspect, qui n'avait pas un sou. Et il fut arrêté sur place. Quant au taximan, il a eu la vie sauve grâce à l'intervention et l'efficacité de la Police.
Franck R.