Publié dans Politique

Collectif des 11 candidats - Un forcing politique extraconstitutionnel !

Publié le mardi, 17 octobre 2023

« Il n’y pas de crise à Madagascar, mais une campagne de communication destinée à le faire croire » . Ces propos sont celui du Général Richard Ravalomanana, nouveau Président du Sénat et haut gradé de la gendarmerie dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la session parlementaire au palais d’Anosikely hier. Des propos qui résument bien la réalité dans le pays en ce moment. 

En effet, force est de constater qu’on fait face à une crise provoquée et fomentée par le collectif des 11 candidats. Ces derniers, avec l’appui de leurs partisans, font du terrorisme moral exercé à l’encontre des personnes qui ne partagent pas leurs opinions politiques et ainsi qu’à l’encontre des forces de l’ordre. Ces derniers qui ne font pourtant qu'accomplir leurs missions dans la gestion et le maintien de l’ordre public. 

En faisant du forcing, l’objectif des 11 candidats est clair : empêcher à tout prix le retour de l’ancien Président Andry Rajoelina au pouvoir. Et pour ce faire, ils usent de tous les stratagèmes possibles. D’ailleurs, les incohérences dans leurs revendications démontrent que la crise dont ils parlent a été montée de toutes pièces.

Des arguments illogiques

D’abord, ils ont voulu obtenir le statut de « candidat » en déposant leurs candidatures et en payant la caution. Leurs candidatures ont, par la suite, été validés. maisPourtant, aujourd’hui, ils ne veulent pas aller aux élections, rechignent à affronter l’épreuve des urnes. D’autre part, ils réclament la dissolution de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), alors que parallèlement, ils demandent une rencontre avec ses membres et y dépose des requêtes à tout va.

Ils remettent également en question l’organisation des élections par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sans pour autant exprimer les défaillances de cette institution. La même institution qui compte pourtant des représentants de divers horizons dont la Société civile, le parlement, les journalistes ou encore les différents corps de l’administration. Force est de constater que la démarche du collectif des 11 candidats s’apparente à un pur coup d’État en exigeant une transition, un gouvernement de consensus qu’ils veulent intégrer.

Il y a lieu de rappeler que l’unique issue est la tenue des élections et ce, , conformément à la Constitution  qui, dans son article 5 que « la souveraineté appartient au peuple, source de tout pouvoir, qui l’exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct ou indirect, ou par la voie du référendum. Aucune fraction du peuple, ni aucun individu ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté ». Les 11 candidats n’ont aucun droit de confisquer le pouvoir du peuple malagasy à élire son nouveau président pour un mandat de 5 ans. Seul le verdict des urnes doit compter !

 

La Rédaction 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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