Madagascar au 39e Conseil des ministres de la COI.
La ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, est récemment arrivée aux Seychelles pour participer au 39e Conseil des ministres de la Commission de l'océan indien (COI). Cet événement de haut niveau représente une occasion privilégiée de rassembler les pays membres autour de thématiques cruciales pour la région. Les discussions porteront sur le renforcement de la coopération régionale et l'avancement de projets communs visant à promouvoir le développement durable, la sécurité maritime et l'intégration régionale dans l'espace indien océanique. Dans ce contexte, Madagascar réaffirme son engagement envers une COI forte, solidaire et résolument tournée vers l'avenir. La participation active de la ministre à ce conseil témoigne de la volonté de Madagascar de jouer un rôle clé dans la promotion d'initiatives qui bénéficient à tous les Etats membres. En unissant leurs efforts, les nations de la région peuvent aborder ensemble les défis contemporains, allant des enjeux environnementaux aux questions de sécurité, tout en favorisant des partenariats stratégiques qui renforceront la résilience des communautés insulaires face aux crises futures.
« Ny firaisan-kina no hery », l’union fait la force, tels sont les mots d’ordre de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et les 38 Communes qui l’entourent. Un slogan classique qui anime la CUA et les Communes du District d’Antsimondrano, d’Avaradrano, d’Ambohidratrimo et d’Ambatomirahavavy (Itasy) à travers « Ivom-panajariana ny tanan’Antanananrivo sy ny manodidina » (IPAM), Agence d’Urbanisme du Grand Tanà.
Les maires des Districts susmentionnés dont entre autres le maire de la Capitale Harilala Ramanantsoa et l’inamovible premier magistrat de la Commune rurale d’Ampitatafika Rado Raparaoelina se sont réunis mi-mars dernier à Antananarivo au « hôtel live ». L’IPAM existait déjà bien avant mais à chaque début de mandat, les nouveaux et anciens maires réélus s’y retrouvent afin de peaufiner les tactiques à adopter pour trouver ensemble les solutions à adopter.
Nombre de sujets relevant du développement commun de leurs circonscriptions respectives ont été débattus. La première magistrate de la Ville des Mille, Harilala Ramanantsoa a été élue présidente de l’IPAM comme il est d’usage d’ailleurs depuis un certain temps pour un mandat de deux ans renouvelables. La stratégie commune pour résoudre ensemble les problèmes communs des trente-huit Communes et la CUA se trouve évidemment au cœur des débats et ce pour établir une vision commune.
L’IPAM permet d’accompagner les collectivités dans l’amélioration de gestion des impôts sur la propriété bâtie, indispensable pour le développement urbain. C’est une question qui touche l’ensemble des membres. A Antananarivo, les responsables communaux rencontrent d’épineux problèmes pour parvenir à convaincre les propriétaires de maison à s’acquitter de leur devoir. En fait, les réticents et les sceptiques sur le bon usage de ces impôts au sein de la commune prédominent en nombre. Ils manifestent un refus à obtempérer. Les contribuables au sein des villes, les propriétaires de maison, doutent de la direction exacte où vont atterrir leur argent. Ils accusent une opacité dans certaines Communes dans la gestion de ces impôts. La transparence s’impose ! La condition générale de vulnérabilité, qui atteint également les propriétaires d’habitation, n’arrange guère la situation. Les dirigeants communaux n’ont de cesse le devoir d’éclaircir l’opinion sur l’utilisation des impôts et des taxes qu’ils perçoivent.
L’assainissement de la ville, la réhabilitation des canaux d’irrigation, entre autres, figurent au premier rang de la gestion des impôts. Il faut que les concitoyens constatent de visu l’amélioration de l’environnement de leur vie. Des infrastructures réparées. La réhabilitation des routes à jour. Que les ordures ne s’entassent pas. Les éclairages dans les quartiers ne soient pas négligés, etc. Ce sont des détails, peut-être, mais les habitants de la ville sont sensibles aux améliorations apportées. Certes, chaque Commune a ses réalités locales mais il appartient aux maires, regroupés dans l’IPAM, de voir ensemble les possibilités de travailler en commun en s’épaulant les uns les autres. Il importe de rappeler que toutes les Communes du Grand Tanà ont chacune à surmonter les dégâts causés par les intempéries. A titre d’exemple, il faut se partager des expériences sur le contrôle des digues.
Parmi, les sujets de première importance figure les ressources financières nécessitant des contacts avec les partenaires. La ville des Mille fait partie de ces Communes qui ont besoin de solides partenaires pour faire face à ses … besoins.
L’union fait la force ! Allons-y ensemble !
Ndrianaivo
On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs. Un adage simple, mais qui semble terriblement difficile à intégrer à Madagascar. A chaque grande ambition, surgit une levée de boucliers. Des protestations, des refus catégoriques, souvent dénués d’arguments solides. L’île, pourtant riche en ressources et en potentiel, s’enferme dans un immobilisme qui plombe son développement.
Prenons l’exemple de l’autoroute Antananarivo-Toamasina. Ce projet phare, porteur de transformation économique majeure, fait l’objet de vives résistances. Certains riverains refusent catégoriquement de céder leurs terrains, quand bien même les procédures d’expropriation sont enclenchées dans le respect des règles, avec indemnisation à la clé. La route ne passe pas ? Le développement non plus.
Même scénario dans le secteur du tourisme. Alors que Maurice ou les Seychelles ont compris que le foncier littoral pouvait devenir un levier de prospérité, à Madagascar, il suffit de parler d’un projet hôtelier sur une plage pour voir les oppositions monter en flèche. On défend bec et ongles un hectare de sable, mais on oublie les milliers d’emplois et les devises étrangères qui pourraient en découler. Résultat des courses, des kilomètres de côtes restent inexploités, désertés par les investisseurs et les touristes.
Et que dire du secteur minier ? Dès qu’un projet émerge, il est aussitôt contesté. Les arguments sont souvent flous, parfois teintés de fantasmes, rarement étayés par des études scientifiques sérieuses. Les richesses minières sont qualifiées de « non renouvelables », donc à préserver ad vitam aeternam ? Ce raisonnement, poussé à l’extrême, revient à ne rien faire, à regarder le potentiel du pays dormir sous terre pendant que la pauvreté s’étend.
Ce n’est pas la contestation qui est problématique en soi. Dans une démocratie, elle est saine. Mais l’opposition systématique, irrationnelle et stérile est un frein à l’intérêt collectif. Il ne s’agit pas de bafouer les droits individuels, mais de trouver un équilibre : garantir une juste compensation tout en faisant avancer les projets structurants.
A force de privilégier les intérêts particuliers, on bloque les grands chantiers, on décourage les investisseurs, on renvoie l’image d’un pays qui dit non à son avenir. Et après, on s’étonne que le pays n’avance pas.
L’heure est venue d’un changement de mentalité. Madagascar a besoin d’un sursaut collectif, pour paraphraser deux anciens Chefs d’Etat. Accepter que certains sacrifices soient nécessaires, que des compromis soient faits, pour que l’ensemble du pays en ressorte grandi. Le développement n’attend pas les tergiversations éternelles.
L.A.
Inacceptable et honteux. La ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, a fermement condamné la diffusion de fausses informations visant à dénigrer le Président de la République et déformer son ascendance historique. Cette condamnation fait suite à la publication d’un article contenant des allégations mensongères, dénoncées par la ministre lors d’une visite au Rova de Madagascar hier. « Ce n'est pas en dénigrant autrui à travers de pseudo-histoires que l'on va développer le pays », a déclaré la ministre. Elle a souligné le caractère inacceptable de telles pratiques, les qualifiant d'incompatibles avec la culture et la sagesse malagasy. « Les réseaux sociaux ne doivent pas servir à détruire quiconque », a-t-elle insisté. La communauté royale, par le biais de la princesse Ratsimamanga R., a également rejeté les allégations contenues dans la publication, les qualifiant de falsification de l'histoire. Cette condamnation intervient à quelques jours du 5e sommet du Comité de l’océan Indien (COI) à Antananarivo. La ministre a appelé à l'unité nationale, soulignant les bénéfices économiques et sociaux que ce rendez-vous important apportera à tout le pays. Elle a exhorté les citoyens à utiliser les réseaux sociaux de manière constructive et positive pour le progrès de Madagascar.
Le Gouvernement n'entend pas rester inactif face à cette campagne de désinformation. Des sanctions seront prises à l'encontre des responsables, a annoncé la ministre. Plusieurs dossiers similaires sont déjà en cours de traitement par la justice. Ces mesures visent à prévenir les abus et appliquer la loi en matière de diffamation et de propagation de fausses nouvelles. La porte-parole du Gouvernement a qualifié cette action de tentative de déstabilisation orchestrée par une opposition en manque d'arguments et recourant à une politique de dénigrement. Elle a ainsi plaidé pour un partage d'informations justes, véridiques et vérifiées. L’accent a été mis sur l’importance de la responsabilité et de l’éthique dans la communication, particulièrement dans le contexte de l’approche du sommet du COI.
Nikki Razaf
Dans le pays, seulement 55,8 % de la population ont accès à l'eau potable. La forte croissance démographique à Antananarivo affecte la distribution en eau. Selon le ministre de l'Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Andrianamelasoa Lalaina, le Réseau Antananarivo est confronté à de grandes difficultés. Les infrastructures sont en état de dégradation avancée. Celles-ci ont été conçues pour 300.000 personnes alors que le grand Tanà recense actuellement plus de 5 millions de personnes. Le besoin journalier du Réseau Tana est de 300 millions de litres d’eau si la production maximale est de 200 millions de litres. Cette pression engendre la destruction rapide des infrastructures. D’ici 10 ans, le besoin augmentera jusqu'à 400 millions de litres par jour.
Pour faire face à la raréfaction ainsi que la perturbation de l’approvisionnement en eau, l'amélioration concerne non seulement les infrastructures mais aussi la stratégie de maintenance, la gestion de cette ressource vitale, à part la construction d'une nouvelle station à Amoronankona. Selon le ministre, cette source de vie ne devrait pas être négligée et doit être utilisée avec modération.
La diminution de la ressource hydrique se fait ressentir dans le monde. Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la météorologie, 3,6 milliards de personnes n’avaient pas accès à l’eau au moins un mois par an en 2018. D’ici 2050, ce chiffre devrait atteindre plus de cinq milliards. Au cours des 20 dernières années, les réserves d'eau terrestres ont diminué de 1 cm3 par an. La situation s’aggrave du fait que seulement 0,5 % d’eau sur terre est de l’eau douce utilisable et disponible. Toutefois, Madagascar dispose encore d’un atout en matière de réserve en eau souterraine dont seulement 3 % sont en effet exploités dans la Grande île.
Dans le cadre de la célébration de la Semaine nationale de l'eau qui se tiendra du 16 au 18 avril au stade Barea de Mahamasina, le ministère se concentrera sur le lancement des travaux de réparation des forages usés, autant que l’extension de la station de production d'eau potable Mandroseza II de la JIRAMA. Par ailleurs, une canalisation longue de 64 km à Antananarivo sera remplacée.
Cette célébration de la Semaine nationale de l'eau est placée sous le thème de la valorisation des ressources en eau pour le développement durable. L'accès à l’eau constitue une priorité du Gouvernement malagasy, notamment face aux défis posés par le changement climatique qui touche le monde entier. Cet événement représente ainsi une occasion de renforcer l'engagement national dans le but de garantir un accès à l’eau potable, tout en soutenant les Objectifs du développement durable visés par les dirigeants du pays.
Anatra R.
Au profit de 90.000 ménages. 120.000 « fatana mitsitsy » ou fours économes en énergie seront distribuées dans la Région d’Anôsy, moyennant des frais de participation accessibles à tous. Cette opération entre dans le cadre du projet « Magnasoa », un modèle de développement durable, alliant innovation énergétique, inclusion sociale et protection environnementale. Le lancement officiel dudit projet s’est tenu dans la Commune rurale de Soanierana, en fin de semaine dernière, avec 960 ménages bénéficiaires lors de la première phase. Ce projet ambitieux vise à promouvoir l'utilisation des fours améliorées, respectueuses de l’environnement et soucieuses de la santé publique, tout en réduisant de 50 % la consommation de charbon et de bois de chauffe.
La gouverneure Voahary Rakotovelomanantsoa a souligné l’impact environnemental de ce projet. « Grâce à la réduction significative de l’utilisation du charbon, nous contribuons directement à la protection de nos forêts, qui subissent actuellement une pression extrême. Rien qu’à Fort-Dauphin, environ 200 tonnes de charbon sont consommées chaque jour, ce qui entraîne une déforestation massive », a-t-elle expliqué. Elle a renchéri que ce projet s’inscrit pleinement dans les stratégies mises en place par l’Etat malagasy afin de faire bénéficier plus de 50 % des foyers de dispositifs de cuisson utilisant de l’énergie propre, améliorant ainsi la santé des ménages et la préservation de l’environnement. Cette initiative représente également un pas concret vers la réalisation des visions du Président de la République Andry Rajoelina, en collaboration avec le Gouvernement dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay.
E.F.
Avec la période de fête pascale qui approche et les vacances scolaires qui viennent de commencer, de nombreux ménages choisissent de rester en famille pour marquer le coup. Dans ce contexte, les magasins Baolai continuent leur « Promotion Fête de Pâques », pendant lequel un Smartphone est offert pour l’achat d’un réfrigérateur. « Une large gamme d'articles électroménagers neufs, de premier choix et à bon prix est disponible pour tous les budgets et aux goûts de tout le monde, dans tous nos boutiques de Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina », d'après un responsable.
On y trouve par exemple les nouveaux modèles d’écrans plats, mini LED, écrans OLED et Smart TV de marque Hisense, Jeyoo et Toshiba, disponibles de 17 à 120 pouces (avec une garantie de 1 an ), fers à lisser pour cheveux, climatiseurs muraux et portatifs, synthétiseurs, fours et friteuses multi-fonctions, air fryers, machines à laver smart wi-fi, congélateurs (fonctionnel même 135 heures après un délestage), mini-chaînes, brushings, lave-vaisselles, fours à gaz et électriques, ventilateurs, tables de mixage, machines à café à capsule, réfrigérateurs double porte, subwoofers, micros aux sonorités impeccables (Jeyoo),… En guise de solution aux coupures intempestives de l’électricité, on y trouve aussi un kit solaire complet, avec un téléviseur LED de 12 volts ( 19, 22 et 24 pouces ) pouvant fonctionner avec une batterie (sans courant), convertisseurs, panneaux solaires mono et polycristallins, batteries, luminaires et projecteurs, mini-radio baffle bluetooth solaire. Les détails sont à découvrir sur le site web et la page Facebook de Baolai, ou en téléphonant au 033 37 188 88 (en heures de bureau). Une inédite fête de Pâques est ainsi en perspective avec l’enseigne Baolai.
Pont de solidarité. Puisqu’à Madagascar, la précarité touche plusieurs milliers d’enfants, un souffle d’espoir a traversé les frontières grâce à l’élan de solidarité initié par la Fondation Air France. En effet, depuis 2014, cette dernière orchestre, avec l’appui de ses salariés bénévoles et le concours logistique d’Air France Cargo, une vaste collecte de jouets, vêtements, fournitures scolaires et équipements de puériculture. En novembre 2024, cette campagne annuelle a mobilisé des centaines de collaborateurs à travers le monde, permettant de rassembler 12 tonnes de matériel destiné aux enfants défavorisés de Madagascar.
Ainsi, ce précieux chargement a été remis officiellement le 10 avril dernier, au centre Ketsa de Vontovorona, en présence de plus de 80 représentants d’associations et partenaires. La directrice générale de la Fondation Air France, Estelle Brice, a salué l’engagement collectif qui rend possible ces actions sur le terrain : « Nous soutenons les associations qui interviennent dans l’éducation, l’insertion sociale et professionnelle, et parfois dans la sensibilisation environnementale. Nous examinons la solidité de ces structures et la manière dont nous pouvons les accompagner pour qu’elles puissent se développer. Un bon traitement, une insertion réussie, et l’accès à l’éducation pour les enfants et les jeunes de 0 à 25 ans sont nos priorités ». Cette approche rigoureuse a permis à ladite Fondation de financer, en 32 ans d’existence, plus de 1.700 projets dans 80 pays, dont près de 100 à Madagascar, représentant plus de 1,69 million d’euros de subventions. Une présence précieuse sur la Grande île, où les besoins en matière de protection de l’enfance sont immenses.
Partage et proximité
La cérémonie de remise des dons a été marquée par une atmosphère chaleureuse et festive. Des activités participatives ont été organisées pour les équipages et bénévoles, notamment du jardinage avec les jeunes du centre, l’artisanat avec les parents, et même des ateliers artistiques avec l’artiste urbain Seth Globepainter. Un moment fort de partage et de proximité, comme le souligne Julien Beck, directeur général de Génération Mada, l’association hôte de l’événement : « La solidarité, ce n’est pas seulement acheminer des dons, il s’agit aussi de venir à la rencontre, créer du lien humain. Le fait d’accueillir cette cérémonie au centre Ketsa est une fierté pour nous. Cela donne du sens à notre engagement quotidien ». Parmi les neuf structures bénéficiaires figurent des noms bien connus du paysage associatif à Madagascar : SOS Villages d’Enfants, Aïna - Enfance & Avenir, Akamasoa, Asmae - Association Sœur Emmanuelle, Ecoles du Monde, Graines de Joie, IECD, Planète Cœur, et bien entendu le centre Ketsa. Maria Raharinarivonirina, présidente de SOS Villages d’Enfants, a souligné la pertinence de ce partenariat : « Notre philosophie, c’est qu’aucun enfant ne doit grandir seul. Nous plaçons l’éducation au cœur de notre mission, et cette initiative de la Fondation Air France vient renforcer nos capacités à agir ». Le Père Pedro, fondateur d’Akamasoa, a lui aussi exprimé sa gratitude en marge de la cérémonie : « Quand des mains se tendent depuis l’autre bout du monde pour soutenir nos enfants, cela nous rappelle que la fraternité n’a pas de frontières ». Pour les associations bénéficiaires, ces dons ne se résument pas à du matériel car ils représentent aussi un souffle de dignité et de reconnaissance pour les enfants, les familles et les équipes engagées sur le terrain.
Convergence des engagements
Au-delà de la seule remise de dons, cette journée symbolise une convergence des engagements. Elle témoigne de la capacité du secteur privé à s’impliquer durablement dans des actions à fort impact social, loin du seul prisme humanitaire ponctuel. Comme l’explique Estelle Brice, la Fondation ne se contente pas d’intervenir ponctuellement. Elle accompagne aussi les projets sur la durée, avec un suivi rigoureux et une logique de co-construction. En cela, le partenariat avec le groupe ADP et Air France Cargo est stratégique, assurant la logistique indispensable pour l’acheminement de volumes aussi importants. Les collaborateurs, quant à eux, se mobilisent chaque année avec enthousiasme, conscients que leur geste individuel peut transformer des vies. « Ensemble, nous prouvons qu’il est possible de conjuguer responsabilité sociale et engagement citoyen pour construire un avenir meilleur à travers la planète », a rappelé Julien Beck, en clôture de l’événement.
A l’heure où les défis sociaux et économiques s’accumulent à Madagascar, cette chaîne de solidarité internationale s’avère précieuse. Elle permet de répondre à des besoins concrets, tout en insufflant un message d’espoir. Les bénéficiaires ne sont pas de simples récepteurs d’aide. Ils deviennent également acteurs d’un changement collectif. Le centre Ketsa, qui accompagne chaque jour des enfants en situation de grande vulnérabilité, est à l’image de cette transformation possible. Et pour que cette dynamique se poursuive, la Fondation Air France, comme l’ensemble de ses partenaires, entend bien continuer à soutenir ceux qui œuvrent au quotidien, dans l’ombre mais avec détermination. Car chaque enfant mérite de grandir en étant protégé, bien entouré, ayant ainsi une chance de bien assurer son avenir.